Cherche Fantasmes Pour Épouse Pudibonde 3

Le soir même, le beau-père appelle l’épouse fidèle. Il la sait seule. Affable, il fait le joli cœur pour ne pas effaroucher la donzelle. Il raconte combien il avait été troublé par sa présence hier soir. Il n’avait pas pu détacher ses yeux de ses jambes au point de lui faire perdre la tête. Il espérait sincèrement ne pas l’avoir blessée. Mielleusement et en même temps prudemment, il voulait obtenir d’elle une rencontre en tête à tête sans en avertir son mari, pour ne pas risquer, prétend-il, de troubler l’unité de leur couple. Mais en vérité, l’idée de faire cocu cet homme ne lui déplaisait pas.
- A l’insu de mon mari ? Vous n’y pensez pas. Je suis une honnête femme monsieur.
Chantal rit en elle même. Le ton de sa voix, volontairement étudié, montre qu’elle est offusquée par cette proposition inconvenante. Le malaise évident de son interlocuteur l’amuse. Elle se souvient bien des propos de son cher et tendre ce soir là, et cet appel ne la surprend qu’à moitié, persuadée déjà que son futur cocu de mari est complice. Mais l’homme au bout du fil insiste.
- Allons, chère Chantal, ne vous méprenez pas. Mes intentions sont des plus courtoises et respectueuses des convenances. Je souhaite simplement échanger avec vous des questions sages et convenables. Si je pense qu’il faut éviter que votre époux le sache, c’est seulement pour que nous soyons plus libres de parler. Qu’en pensez-vous ?
A son tour notre bonhomme rit en lui-même. Il se trouve excellent dans ses propos. D’ailleurs Chantal s’y laisse prendre, tiraillée entre les démons qui sommeillent depuis longtemps en elle et les blocages de son éducation puritaine. Après un très court instant d’hésitation, dont elle ne sait pas s’il est calculé ou spontané, elle finit pas dire, prenant une voix des plus innocentes :


- Si c’est pour une rencontre amicale seulement pour parler, alors je ne suis pas contre. Seulement jurez-moi d’être correct et sage.


Chantal ses rend compte mais un peu tard que sa phrase est ridicule. Comme s’il allait lui avouer qu’il voulait la mettre dans son lit ! Décidément elle ne sera jamais à l’aise dans ces situations. Le bonhomme a du mal à se contenir d’éclater de rire devant tant de naïveté.
- Mais bien sûr que je le jure. Disons demain midi ?
- Voyons… D’accord. Vous êtes bien pressé, je trouve.
- Le souvenir de votre beauté en est le responsable, chère Chantal.
- Charmeur !
- Je passerai vous prendre chez vous ? Votre époux, mon ami, est encore en activité je crois. Je vais retenir une table dans un bon restaurant.
« Il est bien informé le salaud », se dit-elle.
- En effet il ne sera pas là.
Elle se rend compte quand même que des voisins peuvent le voir et ne pas manquer de jaser et même de tout dire à son mari.
- Donnez-moi l’adresse du restaurant et je vous y rejoindrais.
Le bonhomme se frotte les mains à peine avoir raccroché. Il ne pensait pas que ce serait aussi facile. La baiser, son premier objectif, est à portée de mains ! Après, il serait bien temps de trouver des jeux pervers pour amuser le mari cocu.
Chantal par contre, réalise qu’elle a peut-être été imprudente, et elle se demande si elle n’est pas allée trop vite pour accepter cette invitation. Ce bonhomme ne lui plait pas du tout, c’est vrai, mais elle retrouve soudain ses anciens démons, à savoir son attirance pour les hommes âgés.
Toute sa jeune vie, elle a refusé les avances des copains de son âge. Son éclatante beauté dès la naissance de ses formes, attirait beaucoup de petits copains. Elle a bien cédé à quelque uns sans jamais dépasser le baiser sur le bout des lèvres. Certain s’était un jour aventuré à lui toucher les seins. Elle s’était laissée faire par simple curiosité et surtout pour ne pas avoir l’air godiche. Cela avait déclenché un sentiment de culpabilité qu’elle avait eu du mal à dissiper. Même plusieurs confessions n’en étaient pas venues à bout.

Elle se souvient très bien aussi des jeux d’adolescente avec ses cousins. Surtout avec le frère de son papa, plus âgé, qui n’hésitait pas à venir jouer avec les chenapans, comme il disait. Plus jeune déjà il l’emmenait dans les musées, une fois même au musée de l’érotisme. Il connaissait le directeur qui avait bien voulu les laisser entrer alors qu’elle n’avait pas tout à fait l’âge.
Le directeur aussi était âgé et elle se sentait rassurée entre ces deux messieurs très attentionnés. Le frère de son papa la tenait pas la taille, et par moments elle sentait qu’il lui touchait les fesses. Elle ne disait rien de peur d’être prise pour une idiote. Une fois pourtant elle l’a regardé dans les yeux car il venait de lui relever sa jupe alors que l’autre monsieur était derrière, dans l’escalier. Ces souvenirs lui donnaient des chaleurs dans son ventre. Et si elle l’eut pu, elle se serait donnée du plaisir immédiatement.
Son mari avec sa libido en panne qui engage cet homme au regard vicieux, ne la laisse pas indifférente. Sur le moment elle n’avait pas pu s’empêcher de jouer les godiches, mais maintenant elle se sent devenir maîtresse de la situation.
Quand son mari rentre le soir, elle se garde bien de lui parler de ce rendez-vous. Rien que ce mensonge lui procure comme une chaleur au ventre. Le péché ! C’est ça ! L’interdit est excitant.
Cette découverte la trouble néanmoins. Comment réagirait-il s’il venait à savoir ? Mais elle était, depuis cette soirée, convaincue que les deux hommes étaient complices. Son soupçon se confirmait avec cet appel.
Ce soir là, notre homme trouve sa belle quelque peu bizarre, excitée même. Un doute lui vient à l’esprit : « le beau père se serait-il manifesté ? ». Il était bien convenu qu’il devait l’informer. Certes il avait aussi dit clairement qu’il voulait d’abord la sauter, seul à seul.
Il réalise aussi qu’il n’a pas eu le temps de mettre Chantal au courant du contrat passé avec le beau-père de son ami.
Il décide de n’en rien faire et de laisser les choses avancer comme elles le devaient. Il avait fixé les limites pour protéger et sauvegarder sa femme. Il la sait tellement réfractaire aux choses du sexe, qu’il a beaucoup de peine à l’imaginer se livrer à des débauches sexuelles. C’est vrai cependant que cet homme a son âge à lui… Mais finalement il se dit qu’elle est assez responsable pour se défendre ou s’abandonner. Il se surprend de sentir une forte érection l’envahir.
Demain, il ferait la chasse aux informations. Il n’ose pas l’interroger, convaincu qu’en insistant, elle finirait par avouer. Or il se rend compte que l’incertitude et le mensonge sont deux ingrédients de l’excitation dont il sent les effets dans son pantalon !
Comme il le lui a demandé elle s’est habillée pour sortir. Cela le rend joyeux de la savoir bien disposée. Il est impatient d’apprendre comme cette femme si distinguée et enfermée dans des principes religieux, allait réagir devant cet obsédé sexuel.
Cette nuit là, ils font l’amour et notre homme sent nettement que Chantal participe. Tous deux sont excités, chacun de son côté. Lui pense qu’elle est déjà dans la débauche de situations imaginées pas le beau-père, situations qu’il espère les plus perverses, au delà de sa propre imagination. Elle, elle se laisse aller à des pulsions inavouables. Arrachée à son éducation, prisonnière de Satan, elle abandonne ici toute pudeur et retenue. Nue elle se voit au milieu d’inconnus qui se masturbent au dessus de son corps, étendu à même le sol. Elle est entourée des personnes qui s’impliquent comme elle, dans des œuvres de charité. Elle distingue des religieux, des amis, des relations qui, le sexe à la main, se masturbent les yeux fixés sur son corps qu’elle s’applique à faire onduler dans une danse lascive et diabolique. Des jets de sperme jaillissent et la recouvrent entièrement. Les hommes l’insultent, la salisse, des femmes la fustigent. Morte de honte, souillée, les spectres de son enfance ressurgissent : les vieux messieurs qui la matent, le frère de son père qui la touche, les images de sexe dans le musée… Là, en cet instant, elle se lâche, comme absoute par la présence de son mari qui lui fait l’amour, cachée par l’obscurité.
Mais l’horrible péché de chair est consumé et les remords arrivent, forts, brutaux, sans aucune pitié. Elle récupère, fille perdue, femme maudite.
Ils s’endorment heureux. Tous deux ont trouvé une jouissance dans cette étreinte. Chacun dans son propre fantasme.
(à suivre)

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