Microfictions : 3- Le Cerisier
Comme chaque année au mois de juin, à l'apparition des premières chaleurs et des premières cerises, José se réjouissait. Il allait pouvoir sacrifier à un de ses petits plaisirs saisonniers : monter incognito dans son cerisier au fond de son jardin, revêtu de sa tenue de chasseur façon camouflage, afin de disposer d'une vue plongeante sur la piscine de ses voisins, les Moreau, et surplomber ainsi la haute palissade de bois qui séparait les deux propriétés. Agés d'une petite cinquantaine d'années, Sandrine et Rémi Moreau étaient en effet adeptes du naturisme et même un peu plus que cela. José les avait déjà surpris en pleine partie de baise au bord de leur piscine et c'est ce spectacle rare et précieux qu'il guettait désormais, armé d'une paire de jumelles pour les gros plans et d'un harnais de sécurité pour ne pas tomber de l'arbre en pleine masturbation.
Il était monté le samedi précédent, en vain. Le couple avait déambulé en maillot de bain avec ses deux grands s. Mais il avait entendu ces deux derniers partir sur leur scooter et il espérait que la liberté des parents irait dans son sens ce dimanche après-midi très ensoleillé. Il était donc monté dans son arbre en début d'après-midi et dégustait quelques cerises, attendant son heure.
Il n'eut pas à attendre trop longtemps. Sandrine Moreau, grande perche blonde aux cheveux mi-longs, genre l'actrice Sandrine Kiberlain, sortit de son habitation avec un bob, des lunettes noires, un magazine, une bouteille d'eau et une serviette de bain. Complètement à poil. José régla ses jumelles sur son pubis taillé en ticket de métro, ses seins légèrement tombants et ses fesses bien rondes, dévoilant en se penchant en avant un anus presque rose. Elle s'installa sur le bain de soleil, à quelques mètres en plongée du cerisier, presqu'en face de lui, si bien qu'il pouvait zoomer sur sa chatte comme si elle était à portée de son doigt. Elle commença à feuilleter son magazine, buvant de temps à autre à la bouteille posée à côté d'elle.
Puis Rémi Moreau apparut. Costaud, le Rémi. Genre Bruce Willis. 1,90m, 100 kg au moins, le type de gars à ne pas tomber dans les pattes en train de mater sa femme. D'où les précautions de José. Lui aussi était à poil, ce qui était le cas de le dire vu l'abondance de son système pileux. Il s'installa à côté de son épouse sur un autre bain de soleil, étalant aux jumelles de José l'abondance de ses organes génitaux. "Putain, il est équipé le mec, elle doit pas s'embêter la Sandrine. Pourvu qu'ils n'aient pas déjà baisé, ou qu'ils en aient envie maintenant", se disait José dans son cerisier.
Il s'arma donc de patience pendant que le couple prenait les UV, l'une lisant, l'autre somnolant. Cela menaçait de durer et José se demandait s'il n'allait pas perdre bêtement son après-midi. C'est alors que Rémi Moreau commença à prendre son sexe dans ses doigts et à le caresser légèrement pendant qu'il sommeillait. "Il rêve à des trucs", se dit José. Puis la main libre de l'homme s'évada vers la cuisse de la femme à côté de lui et entama une légère caresse. Vive réaction de la femme qui lui tapa sur la main et la déplaça sans ménagement. Deuxième tentative et deuxième réaction, assortie d'une intervention verbale de la femme que José ne put entendre mais qui n'était visiblement pas amène. "Bon, se dit-il, elle n'a pas envie de se faire mettre cet après-midi, c'est fichu".
Mais il faut croire que le Rémi était du genre tenace. Ou qu'il connaissait bien sa femme. Quittant le bain de soleil, il se positionna à quatre pattes dans le prolongement de celui de Sandrine, toujours prise par sa lecture, s'avança et précipita son groin entre les cuisses largement ouvertes tout en tenant solidement celles-ci. Une farouche bataille s'engagea. Sandrine commença à marteler le crâne de son mari avec son magazine tout en le houspillant mais l'homme tenait bon et poursuivait son exploration buccale. Sandrine essayait de repousser la tête de l'homme, ruait dans les brancards, menaçant de s'expulser du bain de soleil, mais la poigne solide de Rémi maintenant les choses en l'état.
Après une longue séance de léchage qui arracha parfois des petits cris à Sandrine, Rémi se releva, exhibant un braquemard que José jugea à peu près le double du sien en érection. Il prit les jambes de sa femme, les posa sur ses épaules et la pénétra avec précaution. Sandrine ouvrit grand la bouche, ses yeux dans ceux de son mari, prononçant quelques paroles hélas inaudibles aux oreilles du voyeur. L'homme, en appui sur le bain de soleil, trouva son rythme, alternant poussées longitudinales et latérales, de plus en plus profondes et rapides. José régla ses jumelles sur le fessier de son voisin, observant le travail de sa bite puis zooma sur le visage de Sandrine, radieux. Elle se mordait la main pour ne pas crier et la retirait pour prononcer quelques mots difficilement intelligibles mais où le voyeur reconnut "oui oui" et "encore encore".
Le couple éprouva cependant le besoin de changer de position. Cette fois, ce fut l'homme qui s'allongea et la femme qui s'empala sur lui, les pieds au sol. José la vit d'abord danser sur la bite avec frénésie, tournicotant de la croupe avec souplesse, les mains de son mari sur ses hanches. Puis elle inversa la position et José put apprécier à loisir les expressions de son visage pendant qu'elle s'infligeait le délicieux supplice du pal vaginal. A l'évidence, le volume de l'organe de son mari ne l'indisposait guère, bien au contraire. Elle se relevait au point de presque se détacher de lui et se laissait tomber sèchement jusqu'à la garde, yeux clos et bouche grande ouverte. "Nom de dieu, ça c'est un bon coup", se disait José en se masturbant frénétiquement d'une main, l'autre tenant les jumelles.
C'est alors que le téléphone portable du mari se mit à sonner. Le couple se dissocia afin que l'homme pût répondre. Il s'était relevé et parlait en marchant, exhibant un chibre en plein triomphe. Dans l'attente, Sandrine se caressait la chatte. Puis s'impatientant, elle s'approcha de son mari, s'accroupit et se mit à le sucer pendant qu'il téléphonait. José zooma sur sa main qui massait les couilles tout en pompant. L'homme lui caressait la tête en téléphonant, puis s'allongea à même le sol, sur la plage. "Nom de dieu, ils vont baiser pendant qu'il téléphone" jura José. Mais Sandrine continuait à sucer. Et à peine Rémi eut-il posé son téléphone par terre qu'elle lui offrit sa vulve tout en le suçant, le couple poursuivant ainsi ses ébats par un 69. José zooma sur la langue de l'homme qui fouillait la chatte de Sandrine. Le voyeur interrompit son paluchage car son sperme menaçait de gicler à tout moment et il voulait le garder jusqu'à la fin.
Après cette séance bucco-génitale prolongée, le couple se releva et Sandrine prit son mari par la main pour le conduire vers la maison. "Merde, ils vont finir au lit et je ne verrai rien", se dit José, dépité. Il procéda à un long travelling, passant du salon à la cuisine, encore visible, mais pas à la chambre, située de l'autre côté. Les minutes s'égrenaient et le voyeur s'apprêtait à descendre, rebraguetté, de son perchoir, quand il perçut du mouvement du côté du salon. "Ah, les voilà, ils sont toujours à poil, ils ont dû faire une station quelque part".
De fait, Rémi était toujours en érection et sa femme l'attirait sur le canapé. Une jambe sur le dossier, l'autre autour des reins de son mari, elle le fit entrer en elle et le couple reprit son va et viens. José se dépêcha de faire le point avec ses jumelles. L'image était un peu brouillée mais suffisamment précise pour voir Sandrine introduire son majeur dans l'anus de son mari pendant qu'il la besognait durement.
" Bon dieu, quelle salope !" murmura José.
Après avoir pris une douche, le voyeur se rhabilla, remplit un petit panier de cerises et sonna à la porte de ses voisins
- Bonjour, je vous ai apporté quelques fruits de mon arbre, celui que vous voyez là-bas, je les ai cueillis ce matin, ils sont tout frais.
- Ah comme c'est gentil, lui répondit Sandrine, qui avait revêtu une sorte de paréo sur sa nudité. Vous entrez ?
- Non, merci, j'ai à faire chez moi. Profitez bien de votre piscine, il fait un temps superbe.
Et il rentra chez lui, espérant qu'il ferait aussi beau le week-end suivant.
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