Il Est Temps De Tout Dire Suite Et Fin
Vendredi, début de soirée :
- Oh mon dieu
.
La bouche dEtienne maspirait toute entière. Mes lèvres, mon clitoris, chaque perle de plaisir née de mon corps offert mais tout cela nétait rien en comparaison du vortex que ce cunnilingus gourmant créât au plus profond de mon âme
Sans le savoir Etienne venait de faire voler en éclats les dernières barrières de pudeur quil me restait, le tout dans un fracas de gémissements orgasmiques.
Face à moi Alain, debout sur le canapé, plantait avec délectations sa lourde verge au fond de la gorge de Victoire. Elle suffoquait presque sous ses assauts, salivant abondamment, les larmes aux yeux, je pouvais pour autant sentir son plaisir intense à être utilisée sans vergogne. Jenviais sa beauté pornographique, son lâcher-prise soumis, sa plénitude fière de femelle assumée. Oui, javais envie delle et plus aucune grille de culpabilité judéo-chrétienne pour me retenir.
Somnambule je mextrayais des caresses dEtienne pour me rapprocher dAlain et de Victoire. Lentement, très lentement, je tournai le visage de la jeune femme vers le mien. Sa bouche était encore ouverte du plaisir quelle venait doffrir à mon amant, ses babines brillantes de salive
Jembrassai avec douceur sa lèvre supérieure, aspirant à peine la peau si douce. Nos langues se frôlèrent. Lespace dun instant nous fumes bouches ouvertes, transportées lune comme lautre par ce contact saphique et divin. Seconde éternelle de jouissance interdite enfin acceptée
Puis nous nous embrassâmes à pleine bouche et tout bascula.
Toute la nuit, par vagues déferlantes, je fus submergée de plaisir. Je goutai à de nouvelles saveurs au calice débordant de Victoire, je découvris le plaisir dêtre comblée en sandwich, de passer de mains en mains et de bouche en bouche. Je fus le centre de leur intérêt, de leur ardeur, de leur jouissance.
Je me surpris à être audacieuse, demandeuse, réveillant Alain dun repos bien mérité pour le sentir à nouveau sur moi, en moi ; tétant et moffrant à Victoire pendant quEtienne visitait les recoins sombres de sa belle anatomie de femme ; invitant mes deux amants dans la douche pour dautres plaisirs chauds et liquides
Samedi matin fut bien vite là, comme un lundi pluvieux après un weekend end descapade au soleil.
De retour chez moi :
- Alors le fils de Marie-Claire ?
- Quoi le fils de Marie-Claire ?
- Il va mieux ? elle a pu sen occuper ?
- Ah oui, son fils. Oui ça va mieux, pas de souci
- Quest-ce quil avait ?
- Elle ne ma pas trop dit, elle était pressée. Un accident au sport je crois.
- Heureusement que tu étais là. Cest bien de lavoir aidée.
- Oui, ce nétait rien, les amis ça sert aussi à ça.
- Oui
A propos elle a téléphoné hier soir.
- Qui ça ?
- Marie-Claire. Elle voulait me mettre dans la confidence pour ton anniversaire surprise. Jai dit que tu étais occupée. Jai bien fait non ?
Le destin
Elle qui ne téléphonait jamais, elle qui navait dautres moyens de me contacter que mon portable
Il a fallu quelle se mette en tête ce jour-là dinviter mon mari à un anniversaire surprise. Le destin
Je passai la nuit de Samedi chez mes parents, ils en furent surpris. Surpris mais heureux. Surpris, heureux mais inquiets. Un peu comme moi.
Dimanche matin :
Je revis Alain pour la dernière fois en ce dimanche matin pluvieux à la station de taxi du cours de la République. Il avait été occupé à finaliser son voyage et à préparer son départ pour Istanbul ville mystérieuse.
Quoi quil en soit, plus quune nuit de sexe ou dorgie, cet appartement bleu restera pour moi le décor où Alice se décida enfin à passer de lautre côté du miroir et à perdre à jamais ses illusions d. Il était temps à mon âge ! Depuis je vis avec délice entre deux mondes. Merci Alain.
27 Jours plus tard :
- Allo, Sabine ? Bonjour je suis Marc un ami dAlain. Je suis de passage à Lyon la semaine prochaine et il ma parlé de vous
(à suivre, sabine.guillard2 skype)
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