54.9 Suite De &Quot;Un Beau Mâle Brun Et Très Très Chaud&Quot;
Jai tout juste le temps de capter son regard empli dun sourire et dune étincelle ô combien lubriques ; déjà ses mains mattnt, me saisissent, me retournent ; sans presque men rendre compte, je me retrouve allongé sur le lit, sur le ventre, maîtrisé par le poids et la présence musclée du bogoss complètement étalé sur moi, sa queue insistante et pressée cherchant à nouveau à senfoncer entre mes fesses. Mon bobrun bande dur à nouveau, sacré jeune étalon.
Je regarde les grands chiffres rouges de mon radio-réveil sur la table de nuit, elles affichent 18 h 02 ; mon bobrun doit le voir comme moi, nous regardons dans la même direction ; ses gestes ont dailleurs un je-ne-sais-quoi dhâtif et dimpératif que, pour le coup, je ne sais pas si je dois lattribuer à sa fougue ou à lheure qui presse pour lui.
Quoi quil en soit, sacré polisson, mon beau mâle brun ne peut se soustraire à lenvie irrépressible de me défoncer une dernière fois, avant de reprendre son service. Il a envie de moi, il a sans cesse envie de moi. Alors je moffre à lui, ma bouche, mes mains, mon ti cul : tout mon corps est à lui, offert à sa jouissance.
Le beau mâle brun me prend, senfonce en moi, menvahit ; il me fait sentir à lui, et rien quà lui ; sentir le poids de son corps écrasant le mien, la chaleur de sa peau irradiant sur la mienne, la prise de ses mains imposant la domination de sa masse musculaire ; me sentir empalé, dominé, enivré par sa puissance sexuelle : cest un plaisir insoutenable.
Le bogoss fait glisser ses mains et ses avant-bras sous mes aisselles, entravant mon corps, ne lui laissant dautre choix que de soffrir daccepter, de seconder, de participer à sa jouissance ; par cette prise, nos corps brûlants, nos excitations vibrantes, nos jouissances à venir, ne font plus quun.
Ses coups de reins sont puissants, réguliers, sans fioritures, de ceux qui vont tout droit au but, et par le chemin le plus court. Car le bogoss est pressé ; pourtant, il prend quand même le temps denvoyer ses mains fébriles tenter de se faufiler entre la couette et le haut de mon torse ; une tentative que je facilite en prenant appui sur mes coudes, en relevant mes épaules ; le temps dun éclair, les bouts de ses doigts atterrissent sur mes tétons, commencent à les pincer doucement, à les caresser, à les exciter ; je pars en orbite ; le radio-réveil vient de passer de 18h07 à 18h08 et lallure de ses coups de reins passe à la vitesse supérieure ; sa recherche du dernier orgasme est une délicieuse course contre la montre mais le bogoss ne se prive pas pour autant du bonheur que je sais être le sien de mordiller ma peau, mon oreille.
« Tas envie que je te gicle bien profond ce coup-ci ? ».
« Je nattends que ça
».
« Je vais te remplir
» fait-il, la voix cassée par la déferlante de son orgasme.
« Fais-toi plaisir, beau mâle, remplis-moi de ton jus
»
Mon ti cul envahi par sa puissance de mec, chauffé par ses va-et-vient ; les tétons enflammés par les caresses chaudes de ses doigts : il suffit que lune de ses mains glisse sur ma queue ; rien que le contact avec ses doigts suffit à mettre le feu aux poudres dune nouvelle jouissance, à embraser mon bas ventre.
« Putain
Jérém
tu vas encore mavoir
» je lâche, la voix soufflée par le plaisir qui me happe déjà, le ventre en feu, la rondelle se contractant autour de sa queue, me renvoyant de nouveaux frissons par ricochet.
« Je viens
» fait le bogoss à son tour.
« Vas-y, remplis-moi
» je lui chuchote, à bout de souffle, pendant que je perds pied, que ma raison sévapore, que ma vue sembrouille, que mon cerveau se vrille.
Le précipice de ce nouvel orgasme en si peu de temps parait à mon corps encore plus vertigineux que les précédents ; la force de cette nouvelle jouissance me secoue à un point que jai limpression de mouvrir en deux, de faire un malaise, limpression davoir atteint lorgasme ultime, celui dont mon corps ne se remettra pas, limpression de partir à tout jamais en jouissant pendant un seul instant. Lorgasme masculin, délicieuse puissance dun instant divin où le corps et lesprit se transforment en big bang de jouissance.
Je jouis, envahi par sa queue ; il jouit, enserré par les contractions de ma rondelle ; on se procure lun lautre un plaisir délirant ; mon beau mâle brun rugit son plaisir, je pleure le mien ; nos corps communiquent leurs plaisirs au-delà de nos intentions, cest une osmose parfaite, osmose qui nous permet de ressentir la vibration de la jouissance de lautre, jai presque limpression de sentir ses giclées inonder mes entrailles, féconder mon corps de sa bogossitude.
Jadore le fait de penser que mon Jérém ait compris que le fait damorcer ma jouissance lors de la pénétration est une délicieuse astuce pour décupler la sienne ; quil veut me faire jouir pour jouir lui-même comme un malade ; mais quil tient quand même à me voir jouir parce quil aime ça.
Nos corps épuisés, trempés, abandonnés sur le lit, superposés lun lautre ; fous de plaisir, cest en silence que nous tentons de récupérer nos corps et nos esprits après les tornades qui les ont secoués.
Lorsque mon bobrun amorce le mouvement de se relever et de se déboîter de mon entrejambe, je me retourne aussi prestement que je peux, je latt par les biceps et je lattire contre moi. Pris par surprise, le bogoss nest pas en position dopposer de résistance à mon geste, il na dautre choix que de se laisser faire.
Fou de plaisir, je lenserre dans mes bras ; là encore, il se laisse faire ; je suis si bien, je le sens si proche, jamais je ne me suis senti si proche de son cur.
« Tu es vraiment un sacré mec
tu me fais tellement de bien
je suis tellement bien avec toi
Jérém
je t
».
« Je dois y aller
» coupe court le bogoss tout en se dégageant de mon étreinte. Le temps presse, les mots aussi. Surtout ceux qui ne sont pas encore dits, mais qui déjà frémissent entre les lèvres de celui qui nose pas les prononcer et bourdonnent dans les oreilles de celui qui nest pas prêt à les entendre.
Je regarde ses pecs saillants, ses abdos sculptés, alors que sa présence virile est toujours bien vive et brûlant entre mes fesses, au plus profond de moi : je n'arrive toujours pas à réaliser que ce petit Dieu vivant vient de jouir une nouvelle fois en moi ; que, depuis des mois, il moffre chaque jour sa jeunesse, sa virilité, sa bogossitude.
Le bonheur davoir, de savoir sa semence dans mon ventre, cest quelque chose qui dépasse presque mon entendement, comme si cétait un bonheur trop grand pour moi, et que je ne le méritais pas ; pourtant, cest un bonheur qui me fait sentir vraiment à lui, qui me fait sentir bien : mon corps réagit au sien, à son plaisir, à cette énergie de mâle quil injecte en moi, à ce cadeau chaud et parfumé quil moffre à chaque fois.
Encore fou dexcitation, je me dis que, dans lalchimie de nos plaisirs, cest lui, le mâle, qui détient tous les éléments, la puissance, lénergie qui la rendent possible ; alors que moi je nai que mon petit cul et ma bouche à lui offrir, cest sa puissance sexuelle qui nous embrase, cest sa semence brûlante qui nous fait jouir tous les deux.
Mais à tête froide, jarrive quand même à me dire que cest bien l'envie de moi met le feu à ses sens : en fait, j'ai autant besoin de lui pour jouir, que lui il besoin de moi pour jouir.
En deux temps et trois mouvements, le bogoss a passé son boxer, son short et ses baskets, et il sapprête à quitter ma chambre avec son t-shirt et sa casquette à la main, certainement avec lintention de les passer chemin faisant, avant darriver à la porte dentrée.
Jenfile mon boxer et mon t-shirt à la va vite, je le suis dans le couloir, dans lescalier, dans lentrée ; le bogoss est pressé, il avance vite, le t-shirt et la casquette toujours à la main.
Dans lentrée, il se retourne, tente de passer le t-shirt, il fait tomber sa casquette, il la ramasse, il se rend compte que ça entrave ses mouvements ; geste inattendu et trop mignon, profitant de ma proximité, il lencastre sur ma tête avec un geste un peu brusque, certes, mais tellement adorable, geste accompagné par un sourire ravageur au possible.
Je suis touché, heureux, ému, jai envie de lempêcher de partir, de le serrer dans mes bras, de le couvrir de bisous ; jai presque envie de pleurer face à ce petit geste ; sa casquette qui comprime mes cheveux, qui enserre mon front, comme une caresse de mon Jérém qui ne savouerait pas.
Je tourne la tête vers le miroir juste à coté, je me trouve beau avec sa casquette ; mais ce que je trouve encore plus beau, beau et déchirant à la fois, cest le reflet de mon Jérém qui att le t-shirt bleu intense par le fond, apprêtant à le passer sur son torse, à dissimuler sa plastique de ouf, se préparant à partir.
Je me retourne vers lui, préférant loriginal au reflet, et je suis une nouvelle fois happé par lenvie délirante de bouffer cette plastique parfaite avec ces petits poils bruns naissant qui repoussent, tout mignons ; je mate son torse si intensément que le bogoss en vient même à le remarquer et à me demander :
« Quest ce que tu regardes ? ».
« Jadore ces petits poils qui poussent, cest beau, cest sexy
» je trouve bien de lui répondre. Rien de plus que mon ressenti profond, sans filtres.
« Jai pas eu le temps de men occuper ce matin, je vais couper ça demain
».
« Mais pourquoi ?!?! » je minsurge.
« Jaime pas
».
« Mais surtout pas, surtout pas
sil te plaît
tu es grave sexy avec, tu fais tellement mec
».
« Je vais couper
».
« Allez, sil te plaît, laisse-les pousser un peu
pour voir ce que ça fait
».
« Tu vas pas me dire ce que jai à faire
» il rigole.
« Non, cest sur
je te dis juste ce que jaimerais
après, tu fais ce que tu veux
» je le mets à laise, tout en me dédouanant de limpression de vouloir lui donner des ordres.
« On est daccord
».
« Nempêche que je pense que tu serais encore plus sexy avec quelques poils
encore plus viril
encore plus mec
» je le titille cependant.
« Pourquoi, je ne suis pas assez mec pour toi ? ».
« Ah, si, grave !!! ».
Le bogoss sourit et passe son t-shirt ; puis, il arrache la caquette de ma tête pour la visser sur la sienne. Sur linstant, je me ressens un brin frustré quil la reprenne : pendant une fraction de seconde, javais rêvé quil me la laisserait.
Je le regarde, ébloui par tant de bogossitude, par ce t-shirt moulant bleu intense, par ces biceps prêts à craquer les manchettes, par ces tatouages apparaissant et disparaissant sous le tissu, par cette chaînette posée sur le coton brillant : bref, par cette panoplie complète du bogoss sexy à se damner.
Et lorsque je me focalise sur sa casquette vissée à lenvers sur sa tête, je me dis quil ny a pas de regret à avoir du fait quil ait reprise ; il faut se rendre à lévidence, cette casquette lui va mille fois mieux quà moi : définitivement, il faut laisser lart du port de casquette aux pros de la discipline, à ceux qui savent si bien la porter, à lenvers qui plus est : car une casquette est faite avant tout pour sublimer le côté petit con à bouffer dun bogoss absolu.
Je sais que le temps presse : je ne peux cependant me résigner à le laisser partir sans le serrer une dernière fois contre moi, sans le charger de bisous.
« Lâche-moi, je dois y aller
» fait-il, tout en enfonçant une dernière fois ses doigts dans mes cheveux. Cest beau un bobrun qui se laisse aimer.
« Tu vas les appeler et dire que tu es malade, je vais te garder chez moi
» je délire tout en tentant de le retenir, vaine tentative, face à ses biceps qui se gonflent pour desserrer mon étreinte.
« Tu es pénible
» fait le bogoss en se libérant de mon accolade.
« Tu es beau
» je lui lance.
Le bogoss me regarde fixement, comme sil voulait me dire quelque chose. Pendant un instant, jai limpression quil hésite à me lancer « Toi aussi, tu es beau ».
Mais il en est rien. Déjà il se retourne, att la poignée de la porte dentrée.
« Bye » il glisse au passage.
« Tu viens lundi ? ».
« On verra
» fait le bogoss juste avant de quitter la maison. Il me sourit. Son beau sourire lumineux est le dernier souvenir que je garde de lui cet après-midi-là.
Je le regarde séloigner, jusquà quil disparaisse au détour dun coin de rue. Je suis fou de bonheur. Je fixe la rue désormais vide de sa présence.
Jai envie de pleurer de bonheur tellement le changement de Jérém me rend heureux. Oui, mon bobrun est désormais si sensuel, plus humain, touchant. Pourtant, ce changement naffecte absolument en rien son côté tellement mec, tellement « mâle » ; mon Jérém, est un vrai petit mec, et rien ne peut changer ça ; bien au contraire, le fait quil commence à assumer ses envies, quil se rende compte que jexiste et que jai des besoins aussi, projette à mes yeux sa côte de virilité à des sommets jamais atteints, la rendant presque palpable.
Viril, mais doux et touchant ; voilà la formule masculine la plus explosive qui soit.
Au terme de cette semaine magique, incroyable, bouleversante, après ce nouvel après-midi de bonheur parfait avec mon bobrun, jai plus que jamais le sentiment que le bonheur avec mon Jérém est à portée de main, quil est là à quelques centimètres, que je peux presque le toucher.
Jai comme limpression dêtre arrivé à une sorte de ligne de partage du temps : ce moment où, comme pour une ligne de partage des eaux, les évènements sont sur le point de basculer dans un sens ou dans un autre ; jai limpression dêtre comme sur un fil, et que à tout instant un seul élément, un seul acte, un seul détail peut faire que les évènements vont suivre une direction plutôt quune autre.
Limpression que, comme lors de son envie manquée à cause dun battant de porte mal fermé, un petit grain de sable pourrait stopper net la progression magique de notre relation.
Hélas, par malchance, les grains de sable seront nombreux, et concentrés dans lespace dune seule et unique journée, celle du lundi à venir.
Bien évidemment, à cet instant précis, seul dans mon lit, cherchant dans les draps lodeur de celui que je considère être mon homme, lhomme de ma vie, jignore encore tout cela. En mendormant, je me dis que jai encore oublié de lui donner le maillot que jai ramené de Londres. Je me dis que je vais le faire lundi, sans faute.
Désolé pour la coupure, due à la longueur du texte.
Ceci est la fin de l'épisode.
Dans tous les cas, vous pourrez toujours trouver les épisodes dans leur intégralité, et parfois avec des bonus par rapport à la version HDS, sur le site officiel :
jerem-nico.com
Le prochain épisode, 54.10 Docteur Ptit Con et Mister Classe, sera en ligne sur mon site en début de semaine et sur HDS en fin de semaine.
Sinon, j'ai regardé une mini série de six épisodes, sur TF1, les Innocents; une intrigue policière assez classique, mais agrementée d'une histoire d'amour très touchante entre deux garçons qui se retrouvent malgré eux au centre d'une affaire de . Pour ceux qui ne l'ont pas vue, je conseille de mater le replay : les scènes où les deux garçons se cherchent sont vraiment géniales, elles m'ont beaucoup ému.
Merci pour votre fidélité et encore bonne année à vous tous.
Fabien
Comments:
No comments!
Please sign up or log in to post a comment!