Lexi 3
Cela fait maintenant six mois que je suis en Afrique, affecté à un groupe nomade autonome. Nous sommes deux métropolitains, les autres sont originaire du pays. Notre travail, assez routinier, consiste essentiellement à faire la tournée des campements nomades et des quelques rares villages. Nous partons en général quinze jours daffilés et nous revenons au camp pour quinze autres jours.
Les « nomados » ne mont apportées aucune surprise, si ce nest des paysages à couper le souffle, des soins à donner à des s, adultes et vieillards, essentiellement des hommes dans la mesure où, visiblement, les femmes ne veulent pas être touchées par un homme.
Coté cul, cest le désert aussi surement que les paysages qui nous entourent ! Jai bien eu quelques beaux garçons à côtoyé lors des nomados, amis il nétait pas question daller plus loin quun discret regard !
Jai notamment le souvenir de lun deux, sans doute à peine 18 ans, qui sétait blessé à laine. Jai suspecté une blessure par arme blanche, mais pas moyen dobtenir la moindre confirmation. Toujours est-il que pour soigner sa plaie qui commençait sérieusement à suppurer, il a dû déballer son attirail. A son corps défendant, il ma présenté une belle verge denviron 12 cm au repos. Assez fine et agréable à lil. Après lavoir fait allongé sur le tapis au sol, je lui ai fait écarter les jambes et soulever le côté blessé. Ses fesses et ses cuisses étaient magnifiques. Pour faire les soins, jai dû écarter de la main ses bourses et sa verge. Lensemble était dune douceur très agréable. Le contact déclencha chez lui un léger frémissement de la queue et un regard gêné à mon endroit.
Jétais en extase. Mais je nen laissai rien paraitre, le risque dun incident était trop grand et les conséquences graves. Ces contrées nacceptent pas lhomosexualité. Ce qui ne veut pas dire quelle nexiste pas ni quelle ne se pratique pas
bien au contraire ! Mais le fait est tabou.
Je veillais donc à maitriser lérection qui menvahissait et jachevais les soins.
Me redressant une fois terminait, je saisi le regard furtif du jeune homme vers mon sexe. Jai cru y déceler un vague début de sourire. A-t-il perçu mon trouble ? difficile à dire. Toujours est-il quil sest réajusté et a quitté le toukoul dans lequel je venais de lui faire ses soins.
Lorsque nous avons quitté le village deux après, je ne lavais pas réaperçu.
Cet épisode, après des mois dabstinence en dehors de quelques discrètes branlettes, mavait particulièrement attisé les sens.
Aussi est-ce avec satisfaction que de retour au camp de base, le capitaine mapprit que jétais affecté à lambassade pour une semaine comme garde de lambassadeur.
Le jour dit, je me faisais déposer et me présentais pour prendre mes consignes. Laffaire était simple, jaccompagnais lambassadeur là où il allait et je veillais à ce quil ne soit pas importuné. A lépoque, contrairement à ce que lon constate de nos jours, une telle mission était une sinécure !
Les deux premiers jours se sont déroulés sans surprise ni incident. Lambassadeur, qui avait laissé femme et s en métropole, ne sortais quasiment que le soir pour les mondanités. Le troisième jour, je laccompagnais en soirée à lambassade de Grande Bretagne. Là encore, il sagissait dune réception. En fait on y retrouvait quasiment toujours les mêmes personnes. Réfugié dans loffice, je sirotais un gin bien tassé lorsquun jeune gars madressa la parole en français avec un accent britich à couper au couteau.
Il souhaitait parfaire son français qui accent mis à part, je dois lavouer, était bien maitrisé. Pas de problème, on cause et cela me fera passer le temps.
Jen profitais pour détailler le gars. Dix sept ans maxi, un bon mètre quatre-vingt. Une belle musculature saillait de sous son polo, encore adolescente, mais prometteuse. Un joli paquet se laissait deviner sous le pantalon en toile légère
mais, chut, prudence.
Sa conversation est assez plaisante, variée et ne manque pas dhumour.
Après dix bonnes minutes déchanges, il minvite à ses appartements pour prendre un verre au calme. Immédiatement je lui fais comprendre quétant en service, je ne peux quitter loffice. Assez surpris, je le vois se diriger vers les salons de la réception et sadresser très librement à mon ambassadeur. Celui-ci se tournant un peu vers moi fait un signe dacquiescement et me fait le geste de méloigner dune main désinvolte. Le tout accompagné dun demi sourire complice.
John, ainsi que sest présenté mon jeune interlocuteur reviens vers moi et lâche « voilà on est tranquille pour parler. Il nous préviendra lorsquil voudra partir ».
Dans la foulée, il mentraine dans les appartements de lambassade. Il ne me faut pas longtemps pour comprendre quil sagit du fils de lambassadeur de Grande Bretagne. Ce qui explique sa désinvolture. Dans le même temps, je récapitule rapidement les évènements et jarrive à la conclusion que John veut autre chose que parler français
et que lambassadeur est parfaitement au fait de ce qui se trame !
La suite ne tardera pas !
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