Pauline. Chapitre I Born Again.

Pauline
Born again.

            Pauline est une très belle jeune fille de dix-huit ans. Elle a de longs cheveux blonds, un visage d'ange, qu'éclairent de magnifiques yeux bleus, au regard doux et profond . Son corps, bien qu'elle n'y accorde aucun intérêt, est une merveille de grâce, d'harmonie et de douceur, qui fait l'admiration de tous, et suscite chez les garçons de son âge, et souvent chez leurs pères, des envies et des images, qui les poursuivent jusqu'au fond  de leur lit, le soir.
Pauline n'est pas heureuse.
             L'enthousiasme et le feu de la jeunesse, ne parviennent pas à brûler en elle, et couvent dans son âme, captifs d'une langueur, que l'on ne sait à quoi ...ou à qui, attribuer.
Elle est sage, très sage...toujours égale ...Provoquant souvent, impatience et colère, chez sa mère, qui, dans ces moments là, dit d'elle, qu'elle est sotte. Ce qui la rendait triste, et la faisait pleurer, autrefois..
Elle est revenue chez elle, hier, de l'institution Sainte Trasibule, où elle est en pension, pour y passer ces vacances de Noël, qui menacent de devenir, pour elle, un véritable enfer. Son bulletin trimestriel est arrivé avant-hier, juste avant elle, mettant sa génitrice dans une rage folle, et celle-ci, depuis, n'a pas décoléré : l'institution ne la reprendra pas à la rentée de janvier.
Son père, que la beauté de sa fille flatte et arrive parfois à émouvoir,  quand il la croise, est un homme aux responsabilité si écrasantes, il tient le plus gros cabinet d'avocats d 'affaires de la ville de B..., qu'il a délégué à son épouse, la responsabilité et et la gestion, de tout ce qui concerne le domestique. Étant bien entendu, que l'éducation des s relève de ces attributions.
Aussi, lorsque le tribunal, présidé par sa mère, se réunit, pendant le dîner, ce soir là, statuant sur la décision de confier l'éducation de Pauline à Tante Rachel, puisque tout a échoué, jusque là.

.. même s'il y a quelques réticences de la part du père, qui tient la dite tante dans une haine secrète, cette décision est approuvée,  signée et entérinée par l'autorité suprême. Il est même ajouté, en clause subsidiaire, qu'il n'y a pas à revenir dessus.
Ses deux frères ricanent et c'est ce qui fait le plus mal à la pauvre ... voilà donc, tout ce qu'ils éprouvent à son égard.
Quant à quitter la maison familiale, une fois de plus, peu lui importe. Elle aurait même accueilli ce diktat avec soulagement, si elle n' éprouvait de défiance, ni de crainte à l'égard de sa tante Rachel, qui est entourée d'une aura sulfureuse, et d'une réputation de sévérité et de dureté dans la légende famille
Tante Rachel, qui vit à E..., est une des jeunes sœurs de sa mère,
Pauline ne l'a rencontrée qu'à quelques reprises, mais elle se souvient d'une grande et belle femme, ressemblant beaucoup à sa sœur aînée, sa propre mère. On parle toujours de sa dureté, lorsqu'on évoque Tante Rachel, mais , pour le souvenir qu'elle en garde, elle ne semblait pas l'être davantage que ne l'est, souvent, sa mère.
Le père lui voue une haine, aussi féroce qu'incompréhensible, et sachant l'omerta que sa famille peut faire régner, quand il l'a été décrété, la belle n'a jamais osé poser de questions.
Nous sommes le vingt et un décembre, le vingt-trois, Pauline partira donc pour E..., chez sa tante.
Vingt trois décembre, onze heures
Sur le perron de la vaste demeure de pierre meulière et de briques, entourée d'un magnifique parc, soigneusement entretenu, Tante Rachel, les épaules frileusement couvertes d'un élégant châle de laine, accueille Pauline,  qu'un taxi vient de déposer, tendue et inquiète.
La jeune fille aperçoit sa tante en haut du vaste perron, elle descend les marches vers sa nièce. Qu'elle est belle ! Pauline est frappée par la ressemblance avec sa mère !
   — Chère petite Pauline, comme je suis heureuse de te revoir ! Mon dieu ! J'ai quitté une , et je retrouve une femme, merveilleusement belle, qui plus est !
— Viens.
..viens m'embrasser, ma chérie !
Sa voix est légèrement  voilée, presque rauque, pleine de charme.
Pauline est stupéfaite par l'accueil que lui fait Tante Rachel ! Est ce là, la créature toxique et néfaste qu'on lui a dépeinte ? Elle s'avance, essaie un sourire, intimidée, et tend sa joue. Tante Rachel la prend dans ses bras, et la serre chaleureusement contre elle. Elle l'embrasse.
— Ma chère nièce, sois la bienvenue ! Tu es, dans ma maison, chez toi !
Nous allons passer , je crois,  beaucoup de temps ensemble, et je m'en réjouis, nous allons bien nous entendre, toutes deux, j'en suis sûre. Mais d'abord, occupons nous de tes bagages et ensuite nous aurons droit à un bon chocolat chaud...Tu aimes, j'espère... ? Il fait si froid aujourd'hui, n'est ce pas ?
Un brouillard tenace, que le pâle soleil de décembre tarde à dissiper, enveloppe encore le parc.
Pauline se sent attendue et accueillie,  sa crainte et sa réserve se dissipent et elle ressent, pour celle qui la reçoit et l'accepte, avec tant d'aménité, un profond sentiment de reconnaissance.
Tante Rachel la précède, dans un vaste hall, dallé de marbre de Carrare, au fond, s'élève un grand escalier à la rambarde ouvragée.

              Empruntant l'escalier, elles se rendent à l'étage, où se trouve la chambre de Pauline.
-Voici ta chambre, ma chérie. J'espère que tu t'y sentiras bien. J'ai choisi celle-ci, car elle se situe près de la mienne. Mais, si tu veux, tu peux changer, la maison est grande et ce ne sont pas les chambres qui manquent.
— Oh ! Ma tante, elle est magnifique. Et je suis très contente d'être proche de vous pour dormir. Merci, vraiment merci, de m'accueillir si gentiment.
— Tu es ma nièce, ma chérie, et je suis très heureuse de t'avoir avec moi. Je descends. Je te laisse mettre un peu d'ordre dans tes affaires et je t'attends au salon.
Laisse tes bagages pour l'instant, nous rangerons ça, ensemble, cet après-midi, si tu veux bien.
— D'accord ma Tante ! D'accord ! A tout de suite.
Rachel regarde longuement sa nièce, avec un beau sourire, puis, sort, refermant doucement la porte.
La belle s'assied sur le lit.  Elle ne comprend pas. Des larmes embuent ses yeux...pour une fois, des larmes de bonheur ! C'est la première fois, qu'elle ressent quelque chose, qui ressemble à de la légèreté...
Elle n'a qu'une hâte : retrouver sa chère Tante.
Au déjeuner, Pauline se trouve devant un véritable festin, qu'a préparé la gouvernante, qui est aussi un fin cordon bleu : œuf cocotte aux morilles, soles à la Dieppoise, accompagnées de salicornes, et d'un verre de vin de Moselle, romaine, Chaource et sorbet de fruits rouges. La compagnie de sa chère Tante Rachel est exquise, enjouée, elle rit et fait rire la belle.
Voilà que, par une ironie du sort, cette fois, favorable à la tendre , la punition que veut lui infliger sa mère, se trouve être la meilleure des choses qui lui soit jamais arrivée. Depuis son arrivée chez Tante Rachel, le carcan qui emprisonnait sa vie s'est brisé, et ce qu'elle n'aurait pu imaginer, il n'y a encore que quelques heures, lui semble maintenant être là, presque à le toucher. Un coin du ciel s'est déchiré, et même si elle n'ose encore y croire, déjà, plus rien ne sera comme avant...Elle !
Après le repas, le rite du café accompli, moment sacré pour Tante Rachel, celle-ci invite sa jeune nièce, à faire une promenade dans le parc.
Elles se couvrent, et sous le frileux soleil de ce début d'après-midi, partent, bras dessus, bras dessous, pour une flânerie dans le grand parc, qui s'égoutte de trop de brumes.
Elles marchent, tranquilles, presque nonchalantes, et conversent légères, presque chuchotant.
Rachel, femme intelligente et sensible, a senti chez sa belle nièce, le changement qui s'est opéré, depuis son arrivée, et intérieurement, elle se réjouit : elle a la certitude qu'elle va pouvoir faire s' épanouir Pauline, sa, si belle nièce, la révéler à elle-même, l'ouvrir enfin au bonheur, à la vie.
Belle au bois dormant, depuis trop longtemps, Pauline est maintenant prête à recevoir le baiser qui l'éveillera. Et Rachel exulte, car c'est elle, qui lui donnera ce baiser.
Elle aime tendrement sa nièce, et cela depuis que Pauline est , elle a toujours eu le cœur serré, les rares fois où elle l'a vue, de constater à quel point l', si jolie et si fragile, était ignorée, malmenée, mal aimée.
Enfin, elle doit, aussi, s'avouer, toute l'attirance qu'elle éprouve pour la jouvencelle, le choc émotionnel et esthétique, qu'elle a ressenti, l'appel profond, qui l'a remuée jusqu'au fond de son ventre, lorsqu'elle a vu sa belle nièce sortir du taxi.
Elle est amoureuse.
Pauline, a penché son visage, sur sa belle tante, qui la fascine, et, tout en parlant à voix basse, Rachel a aussi tourné la tête vers elle. Les deux femmes sont presque, à se toucher, et se regardent.
— Ma chérie...ma belle chérie... Je te donnerai le bain, tout à l'heure, en rentrant, si tu le veux bien.
— Oui... Oui, Tante chérie.
Rachel se penche un peu plus, et effleure de sa bouche, les tendres lèvres tremblantes, de  Pauline, qui ne se dérobe pas, et c'est Pauline, qui va chercher les lèvres de sa belle tante, qu'elle baise et baise encore, encore et encore dans un mouvement d' affectueuse mécanique ine, plein de gratitude, qu'elle ne parvient pas à enrayer.
Alors Rachel, avec une tendresse émue , s'arrête et prenant le doux visage aimé, entre ses mains, embrasse, avec dévotion, l'adorable bouche, qui s'ouvre, s' épanouit et s'offre à sa langue, toute de douceur.        A pas lents, transportées par l'ineffable bonheur de s'être découvertes, Pauline, tête penchée, s'appuyant sur l'épaule de sa tante adorée, elles cheminent, échangeant, baisers, caresses furtives et mots d'amour murmurés, et rentrent retrouver la tiédeur de la maison, et les promesses de cette fin d'après-midi.
Pauline est remontée dans sa chambre. Assise sur le bord du lit, sa tête se renverse en arrière, et elle se mord la lèvre inférieure dans une mimique d'incrédulité, elle sourit, se couvre le visage des mains, alors que ses yeux s'écarquillent sous le coup d'une quasi stupeur, qui la frappe : se peut-il que ce conte de fée, lui arrive, vraiment, à elle ? Ce ne peut -être qu'un rêve. Trop beau pour être vrai ! Elle va sûrement, malheureusement, se réveiller et replonger dans l'univers gris et glacé de ses années passées, de tout ce temps d'avant ...Elle.
Mais on toque à sa porte. Pauline tressaille, se lève d'un bond et se précipite. Aussi, quand la porte s'ouvre, sur la belle Rachel , la tendre se jette dans ses bras, éperdue, et sanglote, étranglée d'un trop plein d'amour, et de gratitude, enserrant dans ses bras, celle que, déjà, elle ne veut pas perdre 
— Oh ! Ma chérie... ! Oh ! Amour... Ne me quitte pas ! Ne me quitte plus... Je t'en supplie!
— Là, ma chérie, là ! Là, ma très belle ! Je suis avec toi, chérie, tout va bien...Je t'aime !
Elle serre tendrement dans ses bras son bel amour, caresse la douce chevelure, lèche ses larmes, embrasse le coquillage humide des paupières délicates, la couvre de baisers.
Elle sait que, celle qu'elle aime, maintenant, de tout son être, éprouve trop de bonheur d'un seul coup, que cette crise, même si elle l'alerte sur la fragilité de son aimée, était à prévoir, et qu'il était impossible d'en faire l'économie. Pauline est restée trop longtemps en prison, et Rachel sait qu'il faudra beaucoup de temps pour la guérir de ses traumas !    
-Viens, ma Pauline, je vais te donner un  bain. J'y mettrai du tilleul et de la mélisse. Ça te détendra et te fera un bien fou... et, si ça ne suffit pas,  je te ferai un massage de ma spécialité, tu m'en diras des nouvelles !
Elle a un sourire entendu et lui fait un clin d'œil en riant. Elle veut être légère, et privilégier la fantaisie... la belle a eu son compte d'émotion, cela suffit.
Pauline semble retrouver le sourire.
Rachel prend sa nièce par la main, et l'entraîne au bout du couloir, où se trouve une luxueuse salle de bains.
Elle fait couler l'eau chaude dans la baignoire et  part chercher les plantes à la réserve, avant de refermer la porte, elle lance à Pauline, avec une œillade coquine et son beau sourire
— Ne te déshabille surtout pas, ma chérie... Je t'en prie, ne me prive pas de ce plaisir... !  
Elle revient très vite, avec une grande boîte de bois, elle en enlève le couvercle, et la place devant sa jolie nièce .
        —Sens tu cela ? J'aime ces odeurs. Tu sais, je suis folle de plantes. Je les aime avec passion. Je les ramasse en saison, je les fait sécher et j'en profite, ensuite, toute l'année.
— Oh ! C'est divin ! Vous savez, quand, j'étais petite, nous allions en vacances à la campagne, et quand les fermiers faisaient les foins, je les accompagnais, j'ai senti des odeurs, presque des parfums, qui ressemblaient à ça. J'adore !
Rachel observe sa nièce, elle va dire quelque chose, mais se ravise, et verse les plantes dans l'eau chaude. L'odeur fraîche et suave se répand, embaumant  la pièce embuée. Pauline regarde sa tante, avec un sourire ravi.
— Oh ! Comme c'est agréable ! Quelle bonne idée vous avez eue, ma tante 
Rachel regarde sa nièce, avec un air faussement réprobateur, puis souriante, et caressant doucement sa joue, du revers de son index 
— Non, ma Pauline chérie : « Quelle bonne idée « tu » as eue ma « Rachel » et si tu ajoutes :« chérie », je ne t'en voudrai pas. Depuis tout à l'heure, au parc, j'ai cessé d'être ta... Tante Rachel. Je suis et veux, désormais, être, pour toi, Rachel, ta maîtresse, et, veux que tu sois, désormais, pour moi, Pauline, mon amante adorée.
Et  avant que Pauline ait le temps de réagir à sa déclaration d'amour, et au pacte qu'elle vient de lui offrir, Rachel prend le beau visage de sa jeune maîtresse  entre ses mains, et embrasse sa tendre bouche, dans un baiser passionné, qui laisse la belle interdite de plaisir et de bonheur.
Quand la bouche de Rachel quitte ses lèvres, Pauline garde les yeux fermés et saisissant une des mains qui lui enserre le visage, en baise passionnément la paume. Réalisant en un intense embrasement ce que des années, d'un esclavage odieux, lui ont refusé, elle sait que ce temps de mauvais dressage, et de ordinaire a été, d'un baiser, aboli. D'une voix que l'émotion fait trembler.
— Je t'aime....Rachel ! Je t'aime, chérie, je veux être ton amante et  te veux pour maîtresse .
Elle a choisi ses mots: en écho à Rachel, c'est leur rituel qu'elle veut achever d'accomplir.
Rachel, que l'émotion submerge, peut tout juste murmurer un
— Ma Pauline chérie.
Elle embrasse, d'un baiser tendre et passionné, celle qui vient de se promettre à elle.
Pendant un long moment elles restent enlacées, se caressant du bout des doigts, s'effleurant de tendres baisers , se murmurant douceurs et mots d'amour.
Rachel a plongé son regard dans les beaux yeux de son amante et la fixe intensément, souriante, elle se veut légère...un à un, elle ouvre les boutons du chemisier que porte Pauline dévoilant un méchant soutien gorge ordinaire , qu'elle dégrafe libérant deux merveilles d'incomparable beauté . Rachel s'extasie devant le ravissement qui s'offre à ses yeux : les jolis seins de Pauline se dressent dans l'arrogante douceur de sa jeunesse, les petits tétons rosés plantés dans les jolies aréoles à peine plus claires, se dressent et témoignent de l'excitation de la belle . Rachel en est remuée...Non ! Surtout ne pas brusquer ce trésor de tendresse et de douceur. Elle effleure de ses lèvres et de son souffle les tendres bourgeons et revient baiser la bouche offerte de sa belle amante.
Puis elle s'accroupit, et pendant que Pauline lui caresse doucement les cheveux, Rachel dégrafe la jupe, qui tombe en corolle, aux pieds de la belle , elle baisse l'ordinaire culotte de coton découvrant les plus somptueux joyaux qu'elle puisse imaginer : le  tendre ventre nacré, qu'elle picore de  petits baisers, le charmant trésor, de sa splendide maîtresse, maintenant nue, devant ses yeux éblouis. Elle effleure de ses lèvres, la fragile petite motte et embrasse la délicate toison dorée, s'enivre de son délicieux parfum musqué, caresse dévotement le précieux trésor.

       Oh ! La prendre, la posséder là, ma belle, ma tendre , ma douce, toute entière, maintenant ! Rachel en rêve et en crève. Elle ne le fera pas. Il ne faut pas. Leur premier vrai moment d'amour, elle le gardera pur et beau, elle veut l'entourer de magie solennelle. Elle ne peut traiter sa belle amante, comme cela lui est parfois arrivé d'user, avec des conquêtes du moment, au détour d'un buisson, où d'une cage d'escalier. Il ne s'agit pas d'une foucade, ni d'une fringale passagère. C'est son amour, qu'elle caresse tendrement, s'émerveillant de son grain de peau, plus soyeux qu'une soie, du galbe pur et poignant de ses fesses, de la courbe parfaite de ses hanches que, déjà, ses mains savent par cœur. S'inscrire en tendresse, et en douceur. Et avoir la sagesse de savoir différer le désir, qui la broie et la tord.
Elle se redresse, embrassant sa belle, ses seins, ses épaules, son cou, ses yeux, sa bouche. Rachel ne pleure pas. Ce sont des larmes de joie qui inondent ses joues et que Pauline embrasse
Alors, lui tenant une main, Rachel fait entrer sa belle nièce dans son bain, et l'allongeant avec les  précautions d'une mère, dans l'eau chaude et parfumée, commence à laver d'une douce éponge végétale, le corps béni de son aimée, qui sourit et soupire de bien-être. Chaque parcelle de son corps splendide, est baigné  et baisé dévotement, par Rachel, qui s'extasie devant tant de beauté. Pauline est allongée, dans le bain tiède et parfumé se sentant envahie d'un bien -être qu'elle n'a jamais connu.
— Ma Rachel, mon amour ! Merci … Merci chérie ! C'est par toi que je connais le goût de tous ces bonheurs...
Elle prend la main de sa maîtresse, l'embrasse longuement et la garde sur sa joue. Rachel s'est penchée et baise la tendre bouche qui s'ouvre à son baiser.
— Tu sais, que je pourrais m'y endormir, chérie...
Pauline à fermé les yeux, complètement apaisée, reposée, elle prolonge avec délices ce moment ineffable. Rachel ne se lasse pas de contempler et caresser sa magnifique amante. Au bout d'un long moment :
— Ma Pauline chérie, l'eau n'est plus très chaude... J'ai peur que tu ne prennes froid, viens, amour, je vais te sécher !            
Pauline se lève et sort du bain...Que sa Vénus est belle ! Encore une fois Rachel est subjuguée. Pauline s'étire avec un ronronnement de satisfaction, regarde intensément Rachel, l'enlace, et l'embrasse passionnément, dans un long baiser, presque sauvage qui la comble ...Sa belle Pauline est entrain de s'éveiller !

Avant le repas, Rachel se met au piano, c'est son heure... Souvent quand la nuit tombe, elle s'assied à son instrument favori et improvise sur les thèmes qui lui viennent à l'idée. Ce soir, elle se souvient des harmonies de « Good days at Schloss Elmau ». De Gwilim Simcock. Pas simple... Elle en retrouve un peu... Il faudra acheter la partition. Pauline est admirative du talent de son aimée... Les sonorités pleines et chaudes du piano l'ont remuée comme un désir. Elle commence à chanter l'air de « Green Leaves » qu'elle connaît. Elle a une très jolie voix. Rachel cherche un peu sur le clavier, trouve les accords et soutenant la voix de Pauline qui monte et s'affirme, elles parviennent, toutes deux émues, à un résultat qui les ravit et les comble.
Le dîner, fin et léger est enjoué. Rachel avait commandé des ris de veau en sauce aux asperges vertes, suivis de noix de Saint-Jacques et fondue de poireaux pour finir sur un blanc-manger aux amandes. Les deux amantes goûtant les mets délicats, se sourient par dessus leurs verres, se promettant tacitement baisers et caresses, et échangent, en chuchotant, des mots d'amour. Tout leur semble harmonie ce soir … Pauline, peine à réaliser qu'elle n'est vraiment arrivée que de ce matin. Tout ce triste fatras d'avant, lui semble maintenant si étranger 
Le repas se termine sur l'excellent dessert.
Les deux amantes se regardent, se sourient, anticipant, déjà, le plaisir qu'elle se donneront, au grand lit.

Rachel, qui d'habitude est une dominante farouche, laissera rangés ses implacables costumes de cuir, ses cuissardes et sa cravache. Ce soir, elle ne sera que douceur et essaiera d'apprivoiser sa belle conquête... Plus tard, peut-être fera t-elle entrer sa belle, dans le jeu fascinant de domination, soumission, pour lequel elle se sait faite. Elle se lève. S'approche de son amante. Avec une grande délicatesse, s'approche d'elle. Baise tendrement sa bouche. Prends sa main.
— Viens ! Suis moi !
Rachel ferme la porte de sa chambre, qu'elle verrouille. Lorsqu'elle se retourne, Pauline est contre elle, impatiente et fébrile. Rachel referme ses doux bras autour d'elle, Pauline saisit son beau visage entre ses mains, elles s'embrassent éperdument, et se laissent tomber sur le lit moelleux, qui les accueille.
S'embrassant, se caressant , se cajolant, avec de petits rires enjoués et complices, elles s'effeuillent l'une l'autre. Pauline tombe en extase devant la splendide poitrine de Rachel et enfouit son visage entre les magnifique seins aux aréoles brunes, aux mamelons durs et dressés, qu'elle cueille entre ses lèvres et qu'elle lèche, suce et  mordille, faisant soupirer sa belle amante. Rachel a fermé les yeux, elle embrasse éperdument, la chevelure blonde de sa belle maîtresse, la berçant sur son giron.
Elle se retourne dans le grand lit et doucement, descend sur les cuisses de sa belle, la mesquine culotte de coton , la glisse jusqu'aux chevilles, dévoilant ainsi sa splendide nudité. Elle ôte son string, elle aussi . Elles sont nues toutes les deux.
C'est la première fois, que Pauline voit, celle qui était sa tante, nue, devant elle. Elle est subjuguée par sa beauté pleine, et somptueuse. Elle est simplement,  sublimement belle.
Alors, en révérence, elle se met à embrasser la moindre parcelle de ce merveilleux corps, devant lequel elle est tombée en adoration, elle picore le cou gracile de baisers, lèche les seins magnifiques, en mord sauvagement les mamelons dans une fièvre qui la gagne, et qu'elle ne veut pas contrôler... C'est trop bon ! Rachel en crie de douleur, mais l'enjoint de continuer. Pauline s'est mise à râler et à feuler, elle lèche le ventre de son aimée, le couvrant de baisers fous. Elle le mord,aussi, et encore, arrachant à sa belle de nouveaux cris de douleur. Rachel halète, cherche son souffle, ses yeux se révulsent, elle râle et gémit...Pauline, sa Pauline, la fait jouir ! Elle exulte !
Pauline est affolée d'un désir inconnu, elle se jette sur les douces cuisses de son amante, qu'elle baise et lèche avec ferveur. Elle halète, son souffle s'est accourci, sa voix tremble de ce désir qui la bouleverse et l'enivre.
— Ooh... ! Ouvre toi, chérie... ! Donne ta chatte, salope  !  Chienne … ! Que je t'aime... !
Elle éructe des mots sans suite, des mots qu'elle n'avait même jamais osé prononcer. Rachel n'a pas le loisir de s'en étonner . Elle n'est plus que cette corde tendue à se rompre, qui vibre au désir de son amante adorée. Pauline la force à écarter ses cuisses, et fond, de sa bouche, sur le tendre  fruit juteux de sa belle amante. Avec des cris d'excitation, des gémissements et des râles, Pauline, transfigurée par le désir qui la consume, cueille de ses dents, les nymphes turgides, gorgées de plaisir de sa maîtresse, dévore le mignon bourgeon exacerbé, darde sa langue et fouaille le doux sanctuaire noyé de cyprine de sa belle amante, qui gémit, râle, sanglote et hurle la jouissance qui la submerge.
Dans un mouvement incoercible, elle secoue convulsivement la tête. Elle jouit, comme elle n'a jamais joui. Elle, la dominante, sûre d'elle, subit la loi d'une fragile , et elle adore ça !
La fragile est insatiable: Rachel a déjà eu plusieurs orgasmes, mais cela ne suffit pas à Pauline. Elle fait mettre son adorable maîtresse à quatre pattes, caresse et griffe et mord le cul somptueux qui frémit devant ses yeux avides,  elle laboure de ses ongles, le dos de sa belle amante qui se cambre , feule et se tord, sous ses affolantes et brutales caresses. Elle s'est saisie des beaux seins lourds de son aimée, et les presse, les malaxe, lui arrachant des plaintes voluptueuses, elle pince les mamelons, durs et sensibles, les presse entre ses doigts obligeant la belle Rachel à hurler, suppliant dans la seconde, sa tendre tortionnaire, de ne pas s'arrêter.
Pauline, sa douce Pauline est devenue, sous le fouet de son désir, l' implacable dominatrice, qui la fait jouir, mieux qu'aucune autre, n'est jamais parvenue à le faire...
Pauline, qui maintenant caresse, avec la plus grande douceur, la peau satinée des jolies fesses, qu'elle a cruellement zébrée de ses ongles, les lèche, les parsème de légers baisers, leur murmure des mots d'amour. Elle accentue ses baisers, Rachel geint et soupire, et se tord lascivement. Elle sent son adorée écarter ses lobes fessiers, et ses baisers progresser vers son armille, qu'elle tend et offre, gémissante, à la bouche avide, qui vient s'y appliquer, ventouse tendre et humide, dispensatrice du baiser obscène et délicieux. Un nouveau pic de jouissance étreint la belle, qui râle, alors qu'elle sent, la projetant à l'apex de son plaisir, la langue de son aimée, darder dans son fourreau.
Alors, se retournant vers sa tendre amante, elle l'enlace et baise sa bouche, d'un baiser passionné, plein de gratitude.  Pendant de longues minutes à genoux sur le lit, enlacées, magnifiques, elles s'embrassent, et s'embrassent encore, grisées de stupre et de plaisir.
Elles sont au grand lit, enlacées, et s'embrassent toujours,  et rient, heureuses du plaisir qu'elle viennent de se donner, et qui les surprend, et les étonne, l'une et l'autre.
— Ma Pauline, ma belle chérie, tu m'as fait jouir comme jamais je n'ai joui...que je suis heureuse !
— Oh ! Amour, je ne sais pas ce qui s'est passé ...Quel bonheur !Que c'était bon ! Ç'a été plus que bon...autre chose...Je ne savais pas...  Quelle...quelle plénitude... ? Oui : plénitude ! Jamais je n'ai ressenti une telle ...présence au monde, un tel bonheur!  Et c'est toi,  encore, mon aimée, qui me le donnes ! Oh ! Chérie, comme je t'aime. Tu es si belle ! Oh ! Mon adorée ! Ma tante chérie.Ma merveilleuse maîtresse ! Pardonne moi d'avoir été brutale tout à l'heure... je ne...
— J'ai adoré ! Ne t'excuse surtout pas, tu m'as envoyée par-dessus les nuages !  Et j'exige que tu recommence ! La prochaine fois que nous ferons l'amour, je veux que tu garde la même attitude et les mêmes gestes à mon égard.
— Tu vois, ma chérie, au départ j'avais décidé que ce soir, tout serait très doux entre toi et moi, et que nous serions très « soft ». Je voulais t'apprivoiser .On ne t'apprivoise pas. Et c'est tant mieux. Tu es douée, et je vais faire de toi, une amante d'exception !
— Tu es vierge mon amour, j'ai pu encore le vérifier, au bain, tout à l'heure, en touchant ton hymen ... et je tiens à respecter ta virginité. Ce n'est pas à moi de te la ravir. Seul un homme doit le faire. Et si tu le veux bien, je le choisirai. Après, seulement après, j'aurai le droit de te posséder comme j'ai tant envie de le faire. J'en rêve, j'en crève.
— Ce soir, c'est moi qui me donne à toi.Tu comprends ma Pauline ?  L'acceptes tu, ma chérie ?
— Oui, mon amour.. Tout ce que tu voudras...Tout !
— Embrasse moi !
Et les deux sublimes beautés, enlacées, s'embrassent passionnément, sentant s'éveiller, à nouveau, au fond de leur ventre un  désir brûlant, à peine assoupi.
Rachel s'est allongée sur le dos et jambes grandes ouvertes, invite sa belle à jouir de sa jolie chatte ruisselante de désir, et c'est tout naturellement, que Pauline, allongée contre elle, mordillant ses mamelons dressés, laisse glisser sa main dans l'entrejambe, offert sur ses fabuleuses et lascives promesses.
— Oui...Ooh, Oui ! Caresse moi, mon ange... Viens...Encore... ! 
Rachel se tend déjà sur son désir, dans un appel de tout son être, elle a pris la main de sa belle amante et la guide vers son tendre sanctuaire noyé de cyprine.
La belle dominatrice sait ce qu'elle attend de sa merveilleuse maîtresse. Dans une inversion des rôles, qu'elle a voulu, ce soir, c'est elle qui s'offre à la douce , qu'elle implore, tacitement, son aimée, de lui infliger.
Elle murmure à sa belle, balbutiant sa supplique :
— Oooh... ! Tes doigts ...ma chérie... Donne... tes doigts, mon amour...       
Pauline embrasse la bouche suppliante et, doucement,  glisse son majeur dans la brûlante fente soyeuse, inondé de mouille que sa belle maîtresse accueille d'un long « Oui... ! » serrant un peu plus sa belle dans ses bras. Elle a saisi le poignet de son amante, guidant la caresse, qu'elle accentue, en l'accompagnant d'un mouvement de tout son corps, tendu vers sa jouissance. Elle râle. Elle appelle !Encore ! Encore !
— Ma Pauline, ma chérie...Prends moi... avec tes doigts … mon amour...je veux …Encore ! Ooh, !  Encore... !
Tout son merveilleux corps se tend, vers l'âpre caresse qu'elle implore, elle ruisselle et se tord dans une supplique à son amante. La belle dominatrice arrogante et superbe se traîne, avec délices, dans les affres d'un désir qui l'étrangle... Que sa Pauline, sa merveilleuse Pauline vienne, et la comble, elle n'en peut plus … !  
Pauline a maintenant poussé deux doigts dans le tendre con trempé de désir de sa belle maîtresse qui supplie
— Oh ! Chérie... ! Encore... Trois, mets en trois... !
Pauline, qui sent une puissante excitation s'emparer d'elle, bâillonne sa belle maîtresse d'un long baiser et introduit, avec un râle lascif,  ses doigts, index majeur et annulaire réunis, dans l'antre soyeux de sa belle victime, qui se tord sous la caresse et geint de bonheur.
— Encore !
Rachel a doucement repoussé Pauline, et du geste, l'enjoint de se redresser. La belle est maintenant agenouillée entre les jambes délicieusement ouvertes de sa belle amante, elle se penche pour un long baiser, sur la belle chatte turgide et noyée de cyprine, déclenchant un orgasme de sa tendre amie, qui à tâtons, cherche, et s'empare du poignet de sa maîtresse, et guide sa main vers son petit con incandescent. Pauline, dont le souffle s'est accourci, maintenant, enfonce , avec la plus grande délicatesse, quatre doigts, dans un océan de douceur, de tiédeur, et de soie, la plongeant dans une véritable extase .
Rachel a saisi l'avant bras de sa belle maîtresse, et les mâchoires crispées, aspirant l'air entre ses dents serrées, pousse la main de sa tendre bourrelle vers son sexe implorant. Avec un râle Pauline, dont l'excitation ne cesse de monter, enfonce sa main jusqu'à la paume, bloquant au niveau du pouce, dans le mignon con offert et ruisselant de son amante. Puis la retire, pour, doucement,  l'enfoncer encore.
Rachel, halète, suffoque, cherche son souffle, qui se libère dans un sanglot de jouissance éperdue. Pauline a compris et réitère son geste avec une lenteur étudiée. Et c'est le même sanglot, brisé, de plaisir ineffable. Elle parvient à hoqueter :
— Oh ! Encore... ! Je t'en supplie... ! Encore !
Et sa belle maîtresse avec une joie, et un sourire, qu'elle ne se connaissait pas, enfonce à nouveau sa main, dans l'antre suppliant de son amante, qui geint et râle, puis la ramène, et l'enfonce encore, au comble d'une joie féroce, qui l'a envahie sans crier gare,  plus fort, plus vite, râlant de plaisir, déclenchant un nouvel orgasme de Rachel, qui jouit une nouvelle fois, dans un long sanglot rauque.
Rachel est retombée sur l'oreiller, vaincue par une tension érotique, qui la comble, et l'épuise, elle gémit encore son bonheur et sa joie lascive. Elle contemple entre ses paupières mi-close, reprenant un souffle qui lui fait défaut, sa belle amante dressée entre ses jambes écartées, qui la fixe , une expression farouche dans le regard. Pauline s'est emparée du pied de sa belle maîtrese, qu'elle baise et qu'elle lèche. Et, toujours la regardant, descend à la cheville fine, effleure le mollet, toujours, ce regard... elle baise aussi le genou, puis se penche, et c'est l'intérieur de la cuisse, qu'elle mordille maintenant, et toujours ce regard , en dessous.... Rachel sent, à nouveau son souffle s'accourcir, la poigne d'un désir terrible lui tord le ventre, et c'est, en haut de sa cuisse, la brûlure délicieuse d'une morsure qui la jette à nouveau des affres de jouissance. Saisissant la tête de son amante elle la porte à son sanctuaire que celle-ci dévore de baisers et de morsures qui meurtrissent et ravissent la belle suppliciée râlant, sanglotant, vagissant sa jouissance.
Pauline se redresse. Rachel, qui fixe son amante d'un regard implorant, s'empare de son poignet et  guide la main, dont elle réunit les doigts,sur son sexe.
Pauline a compris. Elle sait ce que lui demande sa belle maîtresse et cela l'excite au plus haut point. Elle y a pensé, d'elle-même, quand elle a vu sa belle chérie jouir de prendre ses quatre doigts.
Elle se redresse, se positionne entre les jambes offertes de la belle Rachel qu'elle n'a pas quitté de son regard qui se fait dominateur. Rachel qui l'implore et la supplie.
— Ooh... ! Viens... ma belle... Prends moi... ! Je t'en prie, oh ! Ta main... Chérie...Encore !
Pauline se penche et embrasse et lèche le haut des cuisses et la belle chatte inondée de désir, mordille la jolie framboise turgide, faisant gémir son amour. Puis elle réunit ses doigts en coupe et doucement les présente aux ourlets turgides du magnifique coquillage ruisselant. Doucement, délicatement, les écarte, pour faire pénétrer ses doigts, qui s'enfoncent dans la jolie chatte moelleuse, jusqu'aux dernières jointures. Le geignement que Rachel a commencé, s'achève en un feulement rauque, elle supplie :
  —Encore, encore... ! Ooh Continue... !
Pauline pousse sur sa main trempée du désir de son amante, et lui imprime de lents mouvements de rotation. Rachel hurle de jouissance et de douleur et agrippant l'avant-bras de son aimée, pousse encore la main sur son sanctuaire violenté, elle se tord sous la brutale caresse et supplie sa maîtresse de ne pas s'arrêter. Pauline, elle, dents serrées dans un rictus lascif de frénésie érotique, vrille lentement et fortement sa main, distendant la jolie chatte inondée de mouille, de sa belle amante. Elle est fascinée, ses yeux sont fixés sur la lente progression de sa main, qu'elle continue à vriller doucement , donnant maintenant de légers à-coups, qui font trembler les râles que profère sa belle proie.
La belle Rachel n'est plus qu'une longue plainte, de douleur et de volupté lascive, qu'elle décline sur tous les modes, du geignement, au sanglot, du râle au hurlement. Elle a saisi ses cuisses, qu'elle écarte largement, sur lesquelles elle tire, de ses mains, se tend, s'arque et se cambre dans un effort luxurieux, pour accepter la main adorée, dispensatrice de l'odieuse et ineffable caresse.
Alors, vaincue, Rachel s'ouvre dans un hurlement, où se fondent douleur, et volupté indicible, alors que se mêlant à son cri, le cri de surprise et de triomphe de Pauline, lui fait écho, quand elle sent sa main s'enfoncer toute entière dans le sanctuaire béni de son  Adorée.
Rachel est tétanisée de jouissance, clouée au lit de souffrance et de joie, elle ne peut arrêter les gémissements incoercibles, les tremblements convulsifs qui l'agitent et disent l'intensité du plaisir qui la foudroie. Pauline ne bouge pas, garde sa main dans l'écrin de douceur. Lentement, avec d'infinies précautions elle s'est penchée sur son bel amour, dont les gémissements continus l'émeuvent. Elle approche sa bouche du tendre bourgeon de sa belle, et, doucement l'effleure de ses lèvres, de sa langue, le lèche, et le suce, y goûtant, une fois encore, le nectar du plaisir de sa belle amante.
Rachel a posé ses mains sur la chevelure de Pauline, qu'elle caresse éperdument...elle geint encore, doucement, épuisée...Elle ne peut concevoir, encore, l'ampleur du cataclysme qui la bouleverse. Elle est encore dans les répliques de la jouissance qui vient de la tordre, de la déchirer, de faire d'elle l'esclave de celle à qui elle vient de se donner, et qui l'a prise, dans son  impérieuse innocence. Des larmes de bonheur coulent, sans un sanglot sur ses tempes : elle est à Pauline, corps et âme, elle lui appartient.
Pauline a bougé, elle l'a senti...Les yeux fermés sur un bonheur qu'elle ne peut encore entièrement embrasser, elle gémit :
— Ooh... ! Reste, mon amour...Reste...Reste en moi ! Ne t'en va pas... !
Elle caresse encore les cheveux de sa belle, la retient.
Pauline continue à baiser le tendre bourgeon de son amante, elle sent, que le désir qui couve en son Adorée, ne demande qu'à s'embraser, à nouveau.
Alors, toute de douceur, elle tire délicatement sa main en arrière, éveillant en sa belle Rachel le subtil réseau de ses sensations exacerbées, et c'est un long râle qui s'exhale de la gorge de la belle victime. Dans un geste de refus, elle retient la  main qui, croit-elle, l'abandonne. Pauline qui prolonge son délicieux baiser, enfonce, alors, lentement, avec une force mesurée, sa main qui glisse au plus profond du tendre sanctuaire noyé de mouille. Un nouvel orgasme secoue Rachel qui hurle de bonheur. Agrippant le poignet de sa belle, elle tente à gestes convulsifs, d'enfoncer la main d'amour, encore plus profond, en elle. Pauline contrarie ce mouvement et retire sa main , presque entièrement du con tumescent de sa maîtresse, mais c'est pour l' y enfoncer à nouveau , jetant encore la belle tourmentée, dans des affres de jouissances, qu'elle hurle...Pauline jouit de voir et d'entendre sa belle Rachel submergée par la volupté qu'elle, Pauline, lui procure. Elle veut faire jouir encore son bel amour et imprimant à sa main un long et profond  mouvement de va et vient, elle en fait une bielle de soie et d'or, qui projette Rachel dans une explosion paroxysmique de jouissance, et de volupté si intense , qu'elle la hurle, et, que ses ongles, qu'elle a plantés dans le drap, déchirent et lacèrent.
Les yeux révulsés, derrière ses paupières crispées, la bouche ouverte sur un souffle qu'elle cherche et que hachent, cris et feulements rauques, elle est empoignée et tordue par un ouragan de sensation lubriques et voluptueuses qui la dévaste. A l'acmé de sa formidable jouissance, vaincue, broyée de plaisir et de bonheur, elle s'effondre, gémissante sur la couche près de sa douce tourmenteuse.
Pauline, alors, avec des précautions amoureuses, retire doucement sa main du sanctuaire violenté de sa belle Rachel, qui soupire et gémit encore, du trop plein de jouissance, qu'elle vient d'éprouver, et la tendre bourrelle se penche, pour un long et doux baiser sur le tendre con tuméfié et béant de sa maîtresse adorée.   
Elle s'allonge contre sa belle amante, pose sa tête au creux de son cou, prend sa main et entrecroisant ses  doigts avec les siens, pose doucement de petits baiser tendres, à la naissance du sein et lui murmure seulement, encore et encore le simple: « Je t'aime ».

         Elles restent allongées, l'une contre l'autre, enlacées, enfin apaisées. Elles s'embrassent, se caressent du bout des doigts, se touchent, de leurs regards émerveillés, s'imprégnant l'une de l'autre, prolongeant dans une infinie tendresse, toute la violence et le bonheur, de la volupté qu'elles viennent de se donner.
Elles demeurent un long moment , enlacées dans les bras l'une de l'autre ,récupérant de la folle et sublime débauche  à laquelle elle viennent de se livrer.
La jouissance qui a terrassé la belle Rachel, appelle en écho, au fond d'elle, le désir de se donner totalement, à sa belle amante, elle veut tout lui offrir d'elle. Et c'est de son tendre anneau qu'elle veut lui faire don.
C'est ce qu'elle murmure à sa jeune amante, qui sent, en elle, s'éveiller un nouveau et terrible désir.
Tremblante d'excitation, Rachel se redresse, se lève, chancelante, ouvre la table de chevet, à côté du grand lit et y prend un flacon qu'elle tend à Pauline.Un gel lubrifiant.
         Rachel l'embrasse, se met à quatre pattes, jambes largement écartées, sur le lit, déjà haletante du plaisir qu'elle anticipe, elle creuse ses reins, se cambre, et regardant sa belle maîtresse, dans une lubrique invite, par dessus son épaule, les yeux voilés de stupre et de lascivité:
— Viens... ! Ooh ! Viens !
Pauline  obéit et va s'agenouiller derrière la belle Rachel enduisant sa main droite, et son poignet de gel. Elle est tendue par un désir qui lui tord le ventre : prendre ainsi sa belle maîtresse va lui être une jouissance ineffable . Elle le sait. Elle dépose une belle quantité de lubrifiant sur la tendre armille, qu'elle se met à masser, doucement, y insinue un doigt, puis deux poussant, tout ce qu'elle peut du gel  dans l'étroit fourreau anal, faisant soupirer sa belle proie sous la douce caresse. Rachel sent un troisième doigt s'insinuer dans sa rosette et sent que sa tendre bourrelle se met à les pousser à fond. Ses soupirs se muent, en une douce plainte qui quémande davantage, alors qu'elle pousse sa sublime croupe, cambrée, offerte, sur la main de son amante.
— Encore, ma chérie... Tu veux, encore... ?
Rachel ne parvient qu'à hocher la tête et à se tendre encore un peu plus vers la main impérieuse, en guise de réponse, tant la jouissance qui l'étreint l'accapare. Pauline retire, doucement, sa main, pour la ramener aussitôt et cette fois, enfonce délicatement quatre doigts qu'elle a rassemblés, et pousse davantage pour y faire entrer la paume, qui bloque au niveau de son pouce. Rachel la sent tourner sa main, doucement, dans son fourreau, avec une délicatesse attentive.
Pauline est subjuguée par l'impression d'incroyable douceur qu'elle éprouve en caressant le sanctuaire velouté de sa magnifique maîtresse.
— Ooh... ! Mon amour ...que tu es douce ! Que tu es bonne !
Elle se met alors, à faire aller et venir ses doigts, les tourne, faisant éprouver à Rachel un plaisir qui lui fait produire de doux roucoulements de gorge. Pauline intensifie son mouvement en même temps que sa belle maîtresse sent son souffle s'accélérer sur ses reins. Son bras passé autour de la taille de sa belle amante, Pauline caresse  la tendre petite chatte qui ruisselle de cyprine et branle doucement le mignon bouton turgide pendant que Rachel lui caresse les fesses et les seins. Rachel qui la supplie :
— Oh ! Encore... Encore... Prends moi, chérie!
Pauline retire ses doigts et, cette fois, ayant ramené ses cinq doigts en coupe, elle les pousse doucement en avant, distendant progressivement le doux anneau de sa belle chérie qui sent que les doigts l'ont pénétrée jusqu'aux dernières phalanges. Pauline commence, alors, de lents et doux mouvements de rotation de sa main, qu'elle force en avant.
La douleur, jusqu'alors discrète, commence à se faire sentir, plus forte, irradiant le  fondement de Rachel, mais cette souffrance génère un plaisir ineffable que la belle appelle en  geignant doucement, et en poussant  encore davantage sa magnifique croupe vers  la main qui la violente.
Pauline comprend tout de suite ce que tacitement son amante lui réclame et intensifie sa poussée imprimant des mouvements plus rapides de rotation à sa main. Son souffle est devenu rauque et elle se met, sous l'excitation, qui l'envahit, à grincer des dents.
Douleur et plaisir mêlés, Rachel se sent emportée par un tourbillon de luxure et éprouve un vertige qu'elle n'a, encore, malgré  toute son expérience, jamais ressenti.
Gémissante, elle supplie sa douce tortionnaire
— Oh ! Oui !... chérie ... Encore ! Encore ! Oui, ta main ! Oui ! Mets-moi tout !
Entourant la taille de Rachel, de son bras, la  pressant contre sa jolie poitrine que son amante caresse, Pauline pousse à nouveau sa main entre les fesses somptueuses qui s'offrent, écartelées, et ahanant sous l'effort, poussant, poussant encore, serrant sa proie avec force , tournant sa main en mouvements rapides, Pauline fait céder les sphincters martyrisés de sa belle maîtresse, faisant pénétrer sa main toute entière, dans son étroit fourreau, lui arrachant un hurlement de douleur et de volupté, que sa douce bourrelle accompagne d'une exclamation de triomphe... Rachel se sent défaillir sous la jouissance.
Pauline imprime à son poignet de petits coups brefs. Et la longue plainte que la belle pousse se transforma en vagissement plaintif.
Alors, tendrement, avec la plus grande douceur, Pauline ramène sa main, pour l'enfoncer à nouveau, lentement, profondément, hébétée de jouissance, dans l'intimité soyeuse de sa belle maîtresse. Rachel se cambre, se tord, ses orgasmes se répètent, au gré de la main de Pauline, qui flue et reflue en elle. Elle gémit, râle éructe, supplie... elle n'en peut plus de jouissance, qu'elle hurle jusqu'à s'effondrer, vaincue.
Elles se retrouvent à nouveau dans les bras l'une de l'autre , s'embrassent et se caressent, émerveillées du bonheur qu'elle viennent de se donner.Rachel se pelotonne contre sa farouche maîtresse , une , il y a quelques heures encore, qui l'a soumise à son impérieux désir.
— Ma Pauline, mon bel amour, je suis à toi. Je t'appartiens.

Pauline est bouleversée.
Ce soir, elle veut remercier sa merveilleuse maîtresse, comme celle-ci le mérite. Les moments passés dans ses bras ont été une révélation fondatrice pour la belle , et que dire de toute la gratitude qu'elle éprouve pour celle qui la recueille et l'accepte. Aussi, commence t-elle par les mots du serment que les deux amantes se sont fait.
— Ma Rachel chérie, tu es ma maîtresse adorée et  je veux être ton amante à jamais. Moi aussi, je t'appartiens... Je t'appartiens d'autant plus, que tu deviens, aujourd'hui, ma vraie mère. C'est par toi que je nais, que je viens au monde, ce jour...Ma vie, avant toi, n'a été qu'une longue attente de ce que nous venons de vivre... Une longue attente de Toi.  Je t'aime ma Rachel. Ma vie tient dans un seul nom : le tien.
— Si tu le veux bien, mon amour, dorénavant, nous fêterons, toutes les deux, mon anniversaire, le vingt trois décembre. Tu es mienne et je t'appartiens.
Rachel est terrassée par l'émotion. Elle tient Pauline, blottie dans ses bras, des larmes de joie dans les yeux.
— Ma Pauline, mon , mon amour.

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