Les Bonheurs De Sophie (12)

Un dépucelage animal

Dans un silence de cathédrale, Sophie se dirigea vers le lit, autel sur lequel, de son plein gré, elle ferait le sacrifice de son pucelage. Elle capturait toute l'attention. Chaque seconde était chargée d'intensité et, à l'unisson de la moiteur que par tous ses pores la jeune vierge exhalait, l'air semblait s'épaissir lui-aussi. Sa peau couleur de miel luisait de sueur, ses cheveux noirs étaient collés à son front comme à ses tempes, mais surtout et puisqu'il fallait toujours en revenir à la source de l'inondation, la cyprine dégorgeait des lèvres bâillantes, en un débordement si conséquent qu'il concernait aussi les cuisses. Alors la touffeur oui, mais pas l'avachissement. Au contraire, la démarche féline, sublimait la fermeté de la carnation. Et pour l'incarnation, l'éclat intense de ses yeux, sa bouche assoiffée, ses joues embrasées, son corps exalté par le fouet, ses mamelles au ballotement arrogant associées à un cul fulgurant, certes strié par le cuir, mais indompté, balançant encore plus franchement d'équivoque, toute cette fournaise féminine concourait au diabolique équilibre d'un univers entièrement dédié à la sexualité.
La scène était teintée d'irréelle. Phil ne cherchait même plus à comprendre le prodige des caméras invisibles. Comment captaient-elles, sous plusieurs angles, toujours les plus troublants, la Beauté éblouissante ?

Quoi qu'il en soit, le corps si fortement désiré ploie vers la couche. Sophie étend sa nudité, d'abord, sur le flanc et puis, comble de l'érotisme, ses attributs de femelle accompagnant le mouvement, elle se coule sur le dos, et, cuisses écartées, s'offrent à l'ange.
Présence fulgurante et simultanément projetée sur l'écran géant, réelle autant que virtuelle, elle git sur le dos ; son cœur bat la chamade et ce surplus d'émotion gonfle la poitrine et soulève d'autant les tétons vers le ciel. L'une des caméras invisibles doit être fixée au plafond car, maintenant, elle est filmée en plongée, le plan écrasant accentue la vulnérabilité de ce trésor qui, en toute conscience, s'exhibe, les bras collés au corps, les jambes entrouvertes, dans l'offrande de sa fente aux lèvres bavantes.



" Ohhhhhh… "
Ça c'est l'exclamation de l'assistance, chœur stupéfait de découvrir l'anatomie du maître de cérémonie qui, pendant ce temps, s'était dévêtu. Un roc massif, particulièrement velu et doté d'un appareil génital impressionnant. Cette histoire basculait carrément dans le fantastique !
Phil était-il le seul à voir la transformation surnaturelle de l'être qui allait dépuceler la jeune fille ? L'ange se faisait bête ! Seul le visage figé, immuable, était épargné de toute altération, à l'inverse, le corps brut, au pelage ensauvagé, s'éloignait de l'humanité. Phil ne croyait pas aux anges, encore moins aux Dieux de la mythologie qui, à volonté, adoptent formes humaines ou animales. Alors quoi ? L'imminence du coït provoquait-elle une hallucination collective ? Comme pour accen encore, par le contraste, le caractère anormal de cette difformité, le timbre du monstre restait affectueux :
" Vous avez peur Sophie ?
- Nonn !! Je la veux ! "
La voix de la jeune fille tremblait, mais d'émotion, pas d'hésitation. Elle acceptait le prodige. Pour prouver, s'il en était besoin, sa détermination, elle écarta en grand les cuisses. Emouvante à en pleurer car l'impudence de la posture ne maquillait pas l'immense pudeur de son âme vierge.

La montagne couverte de poils s'allongea au-dessus de Sophie et, sans la toucher, la recouvrit de toute sa masse. Seul point de contact entre eux : l'engin qui, ayant encore forci, atterrit avec la douceur d'un baiser sur les lèvres du con. La longue tige s'encastra entre les lippes détrempées de la faille étriquée et entreprit, par des frottements incessants, une interminable course poursuite. Les lèvres, comme une terre ameublie sollicitée par une bineuse, s'écartèrent dans un bâillement d'aise, mais, malgré cette évidente bonne volonté, la barre de chair au diamètre imposant soulignait, plus que jamais, l'étroitesse de la fente. La queue arquée était circonscrite et il était évident que le gland, aussi souvent que possible, s'ingéniait à s'acoquiner au clitoris.
Le bouton de jouissance ne tarda pas, lui-aussi, à exprimer sa reconnaissance d'être ainsi débusquée. La respiration de Sophie redevint haletante et puis gémissante, elle posa ses mains sur les épaules larges et velues, bascula son cul en arrière, souleva ses jambes, enserra avec ses cuisses les hanches de l'animal, bref, adopta la pose immémoriale de la femelle qui demande la saillie.
" Vous êtes prête Sophie ?
- Ôhhh oui Ange, allez-y. Mettez-là moi. "


Effet d'optique, vision due à l'extrême excitation des sens, la métamorphose de l'ange en bête semblait se poursuivre. Ne ressemblait-il pas maintenant nettement plus à un taureau qu'à un homme alors qu'il glissait ses énormes pattes sous le cul de Sophie, la soulevait légèrement afin de placer le con de la jeune fille en parfaite position ?
La salle retenait son souffle. Le suspens était à son comble et les nymphes dans l'exact ligne de mire du braquemart qui s'insinua dans la faille.
L'ange-bête, toujours aussi impassible :
" Prête ? "
Sophie, de plus en plus impatiente :
" ÖOOhhh Ouiii, mettez-la-moi vite ! "
D'une poussée, il déchira l'hymen. Sophie poussa un cri.
" Aiieeeee ! Doucement, doucement Ange. "
Requête inutile car l'animal était on ne peut plus prévenant. L'engin, millimètre par millimètre, pénétra les chairs de celle qui devenait femme à part entière ; le va et vient d'abord imperceptible, seconde après seconde, gagnait en amplitude. L'envahissement minutieux du vagin lubrifié était fascinant. Les grimaces sur le visage de Sophie trahissaient à quelle point la pine était enserrée et la progression dans la gangue difficile, mais, dans le même temps, ses couinements, de plus en plus profonds, témoignaient d'une félicité grandissante à mesure qu'elle s'ouvrait. La queue la remplissait et, en pistonnant, toujours gagnait du terrain. Il devint évident qu'elle la recevrait sans problème jusqu'aux couilles. L'abandon était une victoire et quand les testicules du taureau en vinrent à s'écraser contre les lèvres du con, elle émit un cri de satisfaction, strident, inimitable, celui qui, à coup sûr, promet l'orgasme.


Une fois empalé jusqu'aux couilles l'être hybride se redressa. Son visage comme figé dans le marbre n'exprimait aucune d'émotion mais l'amplitude de son torse, un tronc massif aux parois abruptes et recouvertes de poils drus, évoquait plus que jamais les instincts fauves. Les pattes amples et velues agrippèrent fermement la jeune fille par la taille. Le moment était venu de passer, à proprement parler, à la saillie.

On peut vraiment dire qu'il la baisa comme une bête. Les coups de reins s'enchaînèrent crescendo, sans que le moindre signe d'effort n'apparaisse sur la face du copulateur ; à contrario, Sophie vibrait de tout son être et ses beuglements gagnaient en intensité. La pine fouillait de plus en plus vigoureusement les parois vaginales, et, au son du va et vient visqueux dans l'étau de chair répondait, comme une ponctuation à la puissance de l'assaut, le bruit sourd des couilles du taureau qui s'écrasaient, cognaient, imperturbablement contre les lèvres du con.
Phil, pourtant adepte de porno, n'avait jamais vu un tel spectacle. Face à cette intensité animale, les vidéos les plus hardcores sonnaient faux.
La fragile poupée, clouée sur le lit, cuisses levées, genoux pliés, encaissait les coups de boutoirs. Non seulement elle ne se plaignait pas, mais bien au contraire, en redemandait. Maintenant, ses gueulements n'étaient qu'interminables " ENCOREEEEEEEEEEEE ", des " ENCOREEEEEEEEEEEE " qui, sans aucun doute, s'apparentaient à un encouragement à augmenter encore la cadence. L'ange-bête accéléra donc. Ecartelée par la jouissance, ses bras, fins comme des lianes, passés sur l'encolure de l'animal, ses doigts plantés dans les omoplates, la femelle, bouche grande ouverte, yeux ébahis, remuait la tête comme une hystérique dans tous les sens. La perte de contrôle de son être l'amenait maintenant aux hurlements. De ses entrailles jaillirent des " OUIIIIIIIIIIIIIII " en cascade, des " OUIIIIIIIIIII " viscéraux. A force de gesticuler comme une possédée, de se débattre avec l'orgasme, elle glissa hors du lit ; son torse avec ses deux merveilleux défis ronds à toute idée d'apesanteur bascula dans le vide, le buste était comme maintenu en lévitation par les coups de boutoirs qui faisaient vibrer le corps tout entier.
Dans un grognement rauque, l'animal souleva l'embrochée et la replaça au centre du lit. Il la manipulait comme si elle ne pesait rien. Il y eut alors comme un court temps suspendu. Ils étaient immobiles, soudés par le sexe. L'ange-bête raffermit encore sa prise sur les hanches et, se ploya jusqu'à ce que son torse bestial épouse l'opulente poitrine. Les seins de la jeune femelle s'écrasèrent généreusement contre l'armoire de poils ; les lèvres des deux amants n'étaient plus séparées que par l'épaisseur du même souffle enflammé. C'était l'ultime répit avant l'assaut final.

Et ce fut Sophie qui exigea l'abordage. Elle arqua son corps. Ses muscles, avec la souplesse du roseau soumis à l'impétuosité du vent, se plièrent à l'impératif sexuel. Elle creusa donc les reins, bascula le cul en arrière et offrit au maximum sa chatte.
" ALLEZZZZ-YYYY !!!! "
L'animal se remit en branle et la queue à l'ouvrage. Elle l'emprisonna avec ses bras, l'enserra avec ses cuisses, elle planta ses ongles dans les omoplates et implora à nouveau :
" ALLEZZZZ-YYYY VENEZ EN MOI ! "

La gueule de l'ange-bête devenait-elle floue, la métamorphose en minotaure était-elle accomplie ? Ou, tout simplement, l'être hybride perdait-il enfin le contrôle ?
Déchaîné, il labourait et bourrait ; Sophie était possédée, comme crucifiée, désarticulée. La bête mugit et, dans une poussée ultime, son énorme pine éjacula tout au fond de la matrice. Elle reçut l'ensemencement comme un transport vers l'au-delà de son être, elle atteignit le " OUIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIII " incandescent de tous les absolus. A voir les soubresauts de la bête, on s'imaginait la puissance des giclées. Et Sophie jouissait en conséquence. Il ne la laissa pas redescendre, enfilé en elle jusqu'aux couilles, il bourrait encore, comme s'il était possible de lui la mettre plus profond. Jamais Phil n'aurait imaginé qu'une femme puisse se faire remplir aussi intensément !
Et puis, progressivement, Sophie se calma et puis l'ange-bête fut enfin vidé et sa lourde carcasse s'affala sur elle.

Sophie était ensevelie sous la masse et il semblait impossible qu'elle puisse jamais reprendre le dessus. Son amant fantastique avait cessé de la pistonner, mais restait fiché elle. Comme mue par un incoercible réflexe conditionné, la jeune fille remuait du bassin ; ainsi elle massait en l'enserrant entre les parois spermeuses de son con la pine qui, prit dans cet étau, ne débandait pas. Une telle ondulation copulatoire pouvait laisser penser qu'elle n'était pas totalement rassasiée. Mais non, Sophie était repue. Et dans un gémissement de pâmoison qui s'acheva en immense soupir de contentement :
" ÔÔÔHHlàalaaa…. Mon Dieu !!!!! Mais Mon Dieu que c'était bon !!! "

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