La Saga Des Esclaves Au Château Du Marquis D'Evans (Épisode N°1144)
La Marquise esclave (suite de l'épisode précédent N°1143) -
Mais là elle sentait que ça allait la propulser bien plus loin encore sur le chemin de sa soumission
(Je vais désormais utiliser la première personne du singulier pour continuer mon récit)
Effectivement, ma vie navait pas spécialement changé. Mon rythme de vie était toujours le même. Je passais la plupart de mes nuits dans mon Cachot, Walter venait me chercher, en même temps que mes surs, nous allions prendre notre douche matinale après la première promenade du matin dans le parc pour soulager nos vessies. Puis chacune de nous rejoignait le service où elle devait remplir les corvées matinales. Enfin, je retrouvais le petit bureau que le Maître voulait bien que joccupe pour remplir ma fonction de secrétaire particulière. Seulement il arrivait peut-être un peu plus souvent que je sois autorisée à passer la nuit dans Sa chambre. Cela ne voulait pas pour autant dire que je dormais dans Son lit, même si cétait déjà arrivé quIl me le permette. Ce qui était beau dans cette relation, cest que nos sentiments réciproques navaient en aucun cas changé notre nature. Et comme Il me lavait annoncé, le Maître était plus strict dans Ses exigences, et rien, encore moins quavant, ne métait passé ! Il fallait que je sois parfaite en tout et pour tout.
Pour exemple, un jour je devais rédiger un courrier à un fournisseur. Je fis une faute daccord sur un participe passé. Comme toujours, lorsque je devais Lui apporter quelque chose, et que je ne pouvais donc pas me déplacer en quadrupédie, jétais allée à Lui à genoux. Arrivée près de Lui, javais posé la feuille au sol, puis cuisses écartées, javais joint les mains, les coudes à lhorizontal, attendant lautorisation de mexprimer. Il mavait laissé ainsi en attente plusieurs minutes, mignorant. Puis dun « Hum ! » sonore, Il mavait fait comprendre que javais Son accord pour parler. Je métais alors prosternée devant Lui, les bras étendus en avant, les paumes vers le ciel pour présenter la lettre, Lui demandant la permission de la transmettre à son destinataire.
Le Maître saisit ma laisse et prit un pas rapide pour sortir de la pièce et me conduire dans une autre. Je ressentis une forte humiliation quand Il me dit que ma punition allait dêtre de faire des lignes de conjugaison du verbe sur lequel javais fauté. Javais limpression de redevenir une toute petite fille punie à lécole. Il mamena près dune écritoire. Devant celui-là, il y avait un long manche fixé au sol à la verticale, dont lextrémité était un énorme olisbos en bois sculpté laissant, saillant, un énorme gland en bois dur et savamment dessiné mais dans des proportions dépassant largement un gland dun sexe humain. Je dus mempaler dessus par le cul, mais si je ne voulais pas quil senfonce trop douloureusement, je devais rester sur la pointe des pieds.
- Et je ne veux pas quune seule plainte sorte de ta bouche, aucun son, aucun gémissement. Je ne te donne pas de limite de temps pour faire tes lignes. Toi seule décidera du temps que tu devras garder cette position, avec évident le dos bien droit ! Et tu devras garder une écriture parfaite. Si un seul mot était mal écrit par une écriture tremblante ou illisible, tu devras tout recommencer. Sil y a une seule faute dorthographe, la sanction sera bien plus dure, je ne te conseille pas de tester ! Allez mets- toi au travail maintenant, salope !
Jétais restée ainsi un peu plus dune heure.
Un soir, plusieurs mois après quIl mait avoué Son amour, après avoir joui ensemble dans un accouplement qui avait mélangé D/s et amour, pour finir par un moment câlin, alors quIl me caressait les cheveux, ma tête posée sur Son épaule, Il me dit quil fallait quIl me parle :
- Je ne peux pas te limposer, car ça changera ta vie.
Dans le monde vanille, tu auras à maccompagner en tant quépouse, ainsi que dans notre monde D/s, à la différence près quen tant que femme esclave, tu pourras être offerte lors de soirée. Il y a dautres détails que tu sauras au fur et à mesure de nos fiançailles, si tu désires mépouser. Maintenant, tu vas rejoindre ton Cachot, accompagnée par Walter pour quil te passe ta chaîne pour la nuit et quil le referme. Tu resteras enfermée toute la journée pour réfléchir, méditer, mûrir ta réponse. A minuit, Walter viendra ouvrir la grille de ta cellule. Si tu souhaites tunir à Moi officiellement, tu viendras me rejoindre, comme la chienne que tu es, évidemment ! Sinon tu resteras dans ton Cachot, et le lendemain, ta journée reprendra normalement. Sache toutefois, que, malgré tout ce que je viens de te dire que tu auras à faire, tu auras toujours tes corvées à faire, ton travail de secrétaire particulière. Penses-y ! Maintenant, va, chienne ! Et réfléchit bien
Je navais pas eu le droit de mexprimer mais javais le cur plein ! Je Lavais écouté en silence, mais très vite, ma respiration sétait accélérée, mon corps sétait mis à trembler, les larmes démotions à couler
Javais voulu parler à un moment, mais dun geste le Maître mavait imposé le silence.
Sur le moment, je me dis que cétait tout réfléchi, cétait évident que je voulais devenir Sa femme, tout en restant esclave ! Je laimais, pourquoi est- ce que je naurai pas voulu ? Le premier moment deuphorie passant, ce fut une joie douce qui menvahit le cur. Le temps continua à passer et je pensais à tout ce quIl avait dit que jaurai à faire
la peur et les doutes commencèrent à me saisir. Tout le travail que je faisais comme les autres, et plus encore, et Il ne mavait pas tout dit
est-ce que jallais pouvoir en être capable ? Est- ce que je pouvais être à la hauteur de celle quIl voulait que je sois ? Lépouse et lesclave parfaite ? Est- ce que je pourrais tout supporter ? Et puis je repensais à tout ce que javais vécu depuis que jétais à Ses pieds, depuis que javais senti mes sentiments prendre feu pour Lui, depuis quIl mavait avoué les Siens
Javais toujours plus avancé sur le chemin de la soumission, et pourtant javais toujours envie de plus
Pendant 24h, je passais dune émotion à une autre, dune conviction à une autre. Mais quand minuit sonna, ma décision était prise ! Je fus menée directement dans la chambre du Noble. Je me prosternais dès que jeus passé le pas de la porte et jattendis quelques minutes. Je navais pas vu le Maître en entrant dans la pièce, mais javais senti Sa présence.
- Bonjour Ma chienne, Ma chérie. As- tu eu assez de temps pour réfléchir ?
- Oui Maître Vénéré, et jai pris ma décision
- Avant de me la donner, mets-toi à genoux, cuisses écartées, tête baissée et mains sur la nuque et attends Mon ordre.
Jamais je navais eu à prendre cette position encore. Très vite je sentis des douleurs gagner mes bras, puis mes mains sengourdirent. Mes muscles se crispèrent, tout autant que ma mâchoire qui cherchait à ne pas montrer les efforts que je faisais. Même si javais lhabitude de rester à genoux, le fait de rajouter des efforts au niveau des bras rendait par là même la position à genoux difficile à garder. Mais je tenais, je serrais les dents, mais je tenais ! Je sentais que mon corps tremblait, dabord imperceptiblement puis de manière plus visible. A chaque fois que je me disais que je ne tiendrai pas plus longtemps, une pensée vers le Maître me redonnait de la force et du courage ! Je comprenais le but de lexercice. En dehors de lapprentissage dune nouvelle position, je savais que sIl ne me disait pas plus tôt que je pouvais reprendre une position que mon corps maîtrisait mieux, quIl me laissait attendre si longtemps pour une première fois, cétait une sorte de métaphore de ma future vie, si jacceptais. Les choses ne seraient pas ment faciles, mais ma soumission et mon Amour pouvaient maider à me dépasser encore plus pour Lui obéir et Le satisfaire.
- Bien, ça ira ! Mets-toi en position de repos, assise en tailleur, mains sur les genoux, paumes vers le plafond. Alors, après ce moment passé en arrivant dans Ma chambre, as-tu définitivement pris ta décision ?
- Oui Maître Vénéré !
- Et quelle est- elle ?
- Maître Vénéré, que jaime de la manière la plus pure quil soit, je serais très honorée de devenir Votre femme esclave ! Je me sens prête à tout pour Vous, je sais que je ferai tout ce qui est en mon pouvoir pour Vous satisfaire et Vous obéir toujours, et que je Vous aimerai pour léternité !
Le Maître ne dit rien mais Il sapprocha de moi. Il se pencha vers moi, saisit mon menton et me releva en le tirant vers le haut. Une fois debout près de Lui, Il se pencha vers moi et me regarda dans les yeux avec un regard plein dAmour.
- esclave Aphrodite MDE, veux-tu épouser le Maître qui téduque et te guide depuis plusieurs années maintenant ?
- Oui Maître Vénéré, je le veux !
Il posa alors Ses lèvres sur les miennes en un doux baiser qui se fit plus passionné, plus exigeant. Puis Il se recula. Son regard était redevenu celui du Dominant, me faisant immédiatement baiser les yeux.
- Je taimerai mais avant toute chose, je te dominerai ! Je serai ton amant, ton mari, mais avant tout je resterai le Maître ! Aussi facilement quà linstant, je pourrai passer de lhomme amoureux au Maître exigeant ! Il faudra quelques jours pour annoncer nos fiançailles, quelques mois pour organiser notre mariage. Mais quand celui-ci sera célébré, tu deviendras alors Ma femme, La Marquise esclave
(A suivre
)
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