Sans Culotte Je Me Sens Tellement Bien
Ça me vient de petite. Déjà alors je descendais la culotte de coton côtelé Petit Bateau sur mes chevilles et lotais, pour un peu dair sur mon abricot pour un peu de liberté.
Cest si bon la Liberté quand on est petite
Je rangeais le chiffon blanc dans mon cartable, justà coté de la trousse à crayons. Pour la rechausser le soir avant de rentrer à la maison. Pour que personne nen sache. Surtout pas maman.
Il ny avait alors pas affaire de garçon. Les garçons en ce temps là je nen navais rien à faire.
Vaquer cul nu était mon secret mon bonheur ma Vérité.
Alors aujourdhui je puis vous dire que je reste fidèle à mes engagements de gamine. De culotte nenni.
Mon intimité sest ouverte et de labricot bien lisse de lenfance est sorti en mue le papillon plissé. Et puis les poils longs et frisés sont venus cacher tout ce fatras en une touffe épaisse dadolescente saine et sportive. Gaie et rieuse. Moi.
Alors pourquoi prétendre emballer tout ça en culotte ?
Jétais si bien sans
que ne le resterais-je ?
Me garer des garçons ?
Mauvais prétexte. Les garçons ne sont pas à craindre. Du moins pensais-je ainsi en ce temps-là. Qui donc ici à nos âges craint les garçons ? Et pourquoi donc en serait-il ainsi ? Quauraient-ils donc ces garçons dont nous devrions nous garer, nous garder ?
Enfin toujours était-il, en ces temps-là, que je vaquais en toute ingénuité la fente à lair libre et dans le parfait bonheur, la parfaite simplicité.
Jétais vêtue de robes simples ou de jupes. Rarement de pantalons. Parfois au sport, laffaire de la culotte « oubliée « posait un petit problème de vestiaire mais je men sortais habilement en enfilant le short par dessous mes jupes avant de dégrafer celles-ci. Et pareil en réciprocité.
Mes années collège sont passées sans anicroche aucune, personne nayant jamais découvert mon secret, ni les copines ni les profs non plus.
Cest au lycée que tout a changé.
Les amitiés particulières de petites jeunes filles mont rapprochée à plusieurs reprises de copines tendres et caressantes. Et qui furent toutes étonnées de découvrir le velu dentre mes cuisses sous leurs doigts inquisiteurs sans protection ni emballage.
Et moi je les serrais de mes bras solides pour ne pas quelles séchappent, choquées de mon impudeur. Mais elles ne séchappaient pas, pas du tout. Elles restaient subjuguées de mon audace et se régalaient de leurs doigts glissants dans mes villosités gluantes.
Combien en ai-je converties en ce temps-là ? Combien de ces filles de première ou de terminale ont jeté leurs slips aux orties ?
Et puis le bonheur est venu, après le bac, avec les garçons.
Les garçons, cest comme le bon vin, cest bon de la première goulée jusquà livresse finale. Les garçons cest la vie, cest notre vie.
Aujourdhui je ne porte jamais de culotte. Jamais de soutif non plus. Je suis une fille écolo, quasiment végane convertie au bio. Toute nue toujours sous mes robes, ouverte à toute opportunité.
Je nai aucune retenue à mouiller quand un gentil gars passe à proximité. Mon intimité est alors trempée en bon aloi. Toujours. Chaque fois.
Que cest beau la vie
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