Les Vacances De Katherine Et Laure. Chapitre 1 : Le Départ (Pov Laure)
Chapitre 1 : Le départ (pov Laure).
Je garai la voiture sur le parking de laéroport, et mexclamai :
« On y est les filles ! lançai-je toute contente. Les vacances commencent ! Un mois et demi à Tahiti, le rêve ! »
« Génial, plus que 22 heures davion, et on y est
répliqua Maéva dun ton maussade. »
Je me retournai et fusillai du regard la jolie blonde assise derrière :
« Fais pas la rabat-joie ! On est en classe affaire en plus, de quoi tu te plains ? »
Je descendis de la voiture, tâchant de contenir mon exaspération. Cétait tout à fait le genre de Maéva : jamais contente, toujours à râler. Bon jexagérais un peu, elle pouvait être très cool quand elle voulait, mais franchement sur le coup, elle venait juste de ménerver à un point pas possible. Il faut dire que pour ma part, jétais plus excitée quune gamine de trois ans qui se serait rendue à Disney Land pour la première fois de sa vie : huit semaines de vacances sur une île paradisiaque, avec mes meilleures amies au monde, le rêve ! Jétais donc vraiment pas dhumeur à supporter Maéva, qui elle naimait pas les longs voyages.
Je décidai donc de laisser là Maéva, en compagnie de mes deux autres amies, Morgane et Anaïs. Morgane était assez grande, la peau noire des cheveux en tresse assez courts. Elle était plutôt marrante, notamment quand elle était bourrée. Elle avait pas langue dans sa poche, et était capable de dire ses quatre vérités à quelquun sans crier gare. Anaïs, sa meilleure amie depuis le collège était un peu plus grande quelle, brune la coupe en carré, des yeux marrons clairs, ronde, et même, il faut bien le dire, carrément grosse. Elle en était pas complexée le moins du monde cependant, et ça lempêchait pas davoir un copain. Cétait la meilleure amie de Morgane depuis le collège, et je pouvais pas mempêcher de penser que cétait parce que son tempérament calme et diplomate contrebalançait parfaitement les sautes dhumeur de Morgane.
Quand ce fut fini, je ne retournai pas tout de suite auprès de mes amies. Jattendais la retardataire, la dernière qui devait nous rejoindre ici. Je guettai anxieusement mon portable, craignant quelle ait un retard quelconque. Il faut bien avouer que cétait elle que jattendais avec le plus dimpatience
Soudain, deux mains surgirent de derrière moi, se posèrent sur mes yeux, et une douce voix veloutée lança :
« Devine qui cest ? »
Jeus un frisson de joie, et dis en gloussant légèrement.
« Aucune idée ! »
« Je vais te donner un indice alors... »
Je sentis deux lèvres se poser sur ma clavicule, me lembrasser tendrement, et remonter jusquà ma nuque. Je me dégageai, comme piquée par un insecte et me retourna.
« Pas ici, soufflai-je. »
Katherine, ma meilleure amie me fit un grand sourire coquin.
« Pourquoi pas ? »
« Je suis trop excitée pour ça, crois moi vaut mieux pas me chauffer maintenant... »
« Cest incroyablement tentant ce que tu me racontes là... »
Elle sapprocha à nouveau de moi, prête à membrasser, et je la repoussai vivement.
« Non sil te plaît, non. Jai pas envie de me transformer en geyser en plein dans laéroport. »
« En geyser ? releva-t-elle en riant. »
« Ouais un geyser, un truc bouillant qui à force de chauffer se transforme en fontaine, ça te parle ? »
Elle éclata dun rire cristallin et dit :
« Daccord, je te toucherai pas. Je dois sacrément texciter pour risquer de te transformer en geyser, non ? »
Je la détaillai rapidement.
« Oh oui, dis-je émergeant de mon observation, tu mexcites à fond. Tu le sais parfaitement non ? »
Elle et moi avions souvent couché ensemble, elle savait donc parfaitement leffet quelle me faisait. Elle me fit un sourire coquin en réponse.
« Tas tout réglé ? On a plus quà embarqué ? me demanda-t-elle. »
« Pour nous oui, et toi ? »
« Oui, tout est réglé. »
« Alors on va retrouver les autres ? »
Elle eut un grognement peu enthousiaste et me suivit sans hâte. On était un peu près à dix mètres delles lorsquelle lâcha :
« Putain, quel tas de morues ! Rien quà voir leurs têtes je me sens malade. »
Je lui lançai un regard noir.
« Fais un effort ok ? »
« Ouais, jessaierai. »
Morgane, Anaïs et Maéva nous virent approcher. Elles jetèrent tous les trois un coup doeil peu amène à Katherine, qui le leur rendit bien.
« Salut lança-t-elle froidement. Vous allez bien ? »
« Salut, lui répondirent les trois filles sans plus de chaleur. »
Un lourd silence sinstalla. Ostensiblement, Katherine sortit son portable, et se mit à pianoter dessus, ignorant superbement mes trois autres amies.
« Cest ça que tappelles faire un effort ? lui lançai-je furieuse quand on fut éloignée. »
Elle prit un air innocent :
« Bah oui, jétais bien là non ? »
« Sérieux, je sais que tu les aimes pas, mais vous allez pas me faire cette scène pendant deux mois, non ? »
« Écoute jy peux rien si je peux pas les encadrer, je me trompe ? »
« Tes chiante ! Vous vous aimiez pas quand on était au collège mais là... cest bon, cest du passé non ? »
« Cest pas une question de collège, jétais pas même pas dans la même école que vous... »
Cétait vrai. Katherine, en tant que gosse de riche avait fréquenté de la primaire au lycée des établissements privés hyper côtés. Cétait à la maternelle, puis en dehors de lécole quon se voyait étant petites, et que sétait construite notre amitié
et son inimitié avec Morgane et Anaïs, avec qui je traînais depuis longtemps.
« Ok, mais ce que je veux dire, cest que ça fait tellement longtemps que vous pouvez pas vous encadrer, que depuis ça devrait être passé non ? Tu peux me dire ce que tu leur reproches concrètement ? »
Elle eut un sourire moqueur :
« Tes sûre davoir trois heures à perdre ? Non parce que pour raconter en détail en quoi elles me tapent sur le système, il faudrait au moins ça
En plus Maéva je me la suis coltinée jusquà la fin du lycée... »
Je soupirai. Pour Maéva cétait vrai, la blonde était comme elle, une fille de famille riche, et avait fréquenté les mêmes établissements. Autant que je sache, elles avaient jamais pu sapprécier.
« Jespérais que tout ça serait derrière vous maintenant, cest loin... »
Elle haussa les sourcils, comme surprise.
« Y a pas que des histoires de collège ou lycée entre nous
tas pas entendu la triste histoire de Rémi le beau blond musclé ? Ça cest passé lannée dernière. »
« Non , il sest passé quoi ? »
Elle eut un petit gloussement, et dit :
« Oh tu vas voir, cest une histoire trop drôle. Maéva et Morgane craquaient sur le même mec. Rémi, un type de léquipe de rugby. Elles se sont disputées à cause de lui, et ont cherché toutes les deux à le séduire. Va savoir comment, Morgane a réussi à le serrer et est sortie avec lui
Maéva lui a fait la tronche pendant des mois. Et tu sais comment ça a fini ? »
« Non ? »
Je craignais le pire. Katherine eut lair de se retenir de rire lorsquelle lança :
« Il a fini par tromper Morgane... ça cest passé chez elle, pendant lété, en plein milieu dune soirée. »
« Il la trompée
avec Maéva ? »
Elle secoua la tête dun air enjoué.
« Avec qui alors ? demandai-je en ayant limpression de connaître la réponse. »
Elle me jeta un regard condescendant et amusé.
« A ton avis ? »
Je me retins de hurler. Avec le plus de calme possible, je lui lançai :
« Du coup tas pas limpression que elles, elles ont de bonnes raisons de pas pouvoir te sacquer ? »
Katherine haussa les épaules.
« Bof. En plus cest pas moi qui lai dragué, cest lui. »
« Ah oui ? Tes sûre ? »
« Oui ! Je te promets, jai pas fait le premier pas, jai rien fait pour le chauffer. »
Javais du mal à y croire, aussi je répétai :
« Tes sûre ? »
Elle battit des cils dun air innocent.
« Oui, bien sûr. Enfin attends
le branler dans la salle de bains, ça compte pas comme premier pas, si ? »
Cette fois-ci, je ne pus men empêcher. Je poussai un cri de rage et dexaspération, qui fit se retourner beaucoup de gens.
« Doucement belle gosse, dit-elle dun air amusé, tu vas passer pour une folle ! »
Je pris deux secondes pour me calmer un peu, avant de lui lancer :
« Cest toi qui me rends folle ! Bordel après tu tétonnes quelles taiment pas, alors que toi tu
tu... »
Elle haussa les épaules.
« Elles ont quà pas jouer dans une catégorie supérieure à la leur aussi. Sérieux taurais vu ce mec ! Un super beau gosse, avec des yeux à tomber, et ses abdos
. Hmm ils étaient super bons à lécher ! Alors ment, quand une fille aussi banale physiquement que Morgane lui met le grappin dessus, ça dure jamais très longtemps... »
Javais pas lair convaincue, alors elle en rajouta une couche :
« Oh et puis, elle faisait que baiser avec lui de toute façon ! Cétait juste son plan cul quoi, sauf quelle voulait se lapproprier
Elle était un peu gonflée quoi. »
Je lui jetai un coup doeil agacé, et dis :
« Bref, on va changer de sujet ok ? Tu tâcheras juste de faire des efforts ? »
« Tinquiète. »
On se mit à parler dautre chose. Faire les boutiques avec elle était un bon moyen de me faire oublier à quel point ma meilleure amie pouvait être impossible. Ce ne fut quune demi-heure plus tard quelle remit le sujet sur le tapis.
« Au fait, je me disais
à propos de tes grognasses... »
« Kat
dis-je dun ton menaçant. »
« Ok ! A propos de tes amies très charmantes, y aura pas quelles de toutes façons ? »
« Non, y a les filles qui nous rejoignent à Los Angeles
Y aura Léa, Noémie, Manon
»
« Eh bah voilà des meufs sympa ! Je resterai avec elles pendant que tu taperas la discute avec les thons ok ? »
« Arrête ça ! Tes la seule à avoir un problème avec elles. Et puis je veux pas quil y ait deux groupes qui se créent, on va en vacances toutes ensemble ok ? »
« Ok, ok ! Il y aura qui dautre ? »
« Aux States, les filles sont devenues potes avec Lindsay, une correspondante américaine de Noémie. Alors elle nous rejoindra. Elles se sont aussi faites une pote sur Facebook, elle sappelle Marie-Laure. »
« Elle va taper lincruste elle aussi ? »
« Oui ! Elle est cool apparemment
et hyper-sexy il paraît
»
« Ah oui ? »
« Elle fait du 95E
timagines ! »
« Hmm, et comment jimagine ! Jai souvent eu du D entre les mains, mais du E
jai hâte ! »
« Oui
mais si tu pouvais me laisser y goûter la première je ten serais vraiment reconnaissante... »
Elle me passa la main dans les cheveux en un geste affectueux.
« Mais bien sûr ma chérie, je vais pas casser tes plans ! On va passer de bonnes vacances, finalement. Ça manque de mecs par contre
»
« Ah quest-ce que tu veux
en ce moment je suis en mode 100 % lesbienne, jarrive pas à vouloir autre chose que des chattes. »
« Mouais
tes bizarre. Moi je peux pas me passer de mecs bien longtemps. »
Jeus un sourire moqueur.
« Cest surtout dun mec en particulier dont tu peux pas te passer hein ? »
« De quoi tu parles ? »
Je lui donnai une petite bourrade.
« Oh allez, tu sais très bien de qui je parle
dun certain beau brun aux yeux bleus... »
Katherine leva les yeux aux ciel. Mais elle ne répondit pas toute de suite, signe que javais touché un point sensible. Le garçon dont je parlais était mon meilleur ami, et son plan cul régulier. Ils passaient pour ainsi dire leur temps à baiser, mais jen étais venue à croire que Katherine éprouvait de plus en plus de sentiments pour lui. Mais impossible pour elle de ladmettre.
« Cétait bien vos vacances ? »
Ils étaient partis tous les deux, pendant dix jours dans le sud.
« Cétait génial, on a rencontré une suédoise
hmm tu laurais vue ! Elle était ultra-bonne attends jai une photo. »
Elle me montra son portable, et me fit admirer des photos dune belle et grande suédoise, très sexy. Elle avait plusieurs photos delle, en bikini, en débardeur ou en tenue plus légère encore.
« Hmm elle est à croquer. »
Katherine sourit, et quitta les photos. Lorsque je vis son fond décran jeus un petit rire moqueur. Cétait une photo delle et de mon meilleur ami.
« Ooooh mais cest quoi ton fond décran ? Toi et ton beau brun
vous êtes trop mignons ensemble ! »
Elle bougonna mais ne répondit rien dintelligible. Il était temps de retourner auprès de nos amies, mais sur le chemin du retour je ne pus mempêcher de la narguer en chantonnant :
« Je connais une jolie brune qui craque pour un joli brun ! »
Elle mignora jusquà ce quon retrouve les autres, et là, elle neut plus dyeux que pour moi, ignorant autant que possible les trois autres, qui le lui rendirent bien. Autant dire que lambiance fut assez pesante jusquà ce quon monte à bord de lavion. Là, une fois que nous fûmes seules toutes les deux, assises côte à côte, Katherine retrouva sa joie de vivre. On passa un bon moment à plaisanter toutes les deux et à profiter du confort de nos places davion.
Au bout dun moment, alors quau dehors de lavion, la nuit était tombée, et quà lintérieur, les passagers commençaient à somnoler, je lançai à Katherine :
« Eh ma chérie, regarde ce que jai là... »
Je lui tendis deux petits papiers cartonnés, elle les prit avec curiosité.
« Cest quoi ? »
« La réservation de notre chambre... »
« De notre chambre ? »
« Oui, à lhôtel on va dormir rien que toutes les deux, dans une chambre à part
et dans un lit double. »
Elle me regarda droit dans les yeux.
« On va pas dormir de la nuit alors, ten es consciente ? »
Jeus un petit frisson de plaisir.
« Pourquoi ? »
Elle se pencha vers moi :
« A ton avis ? »
« Tu veux bien me donner un avant-goût ? Ici et maintenant ? demandai-je dun ton suppliant. »
Elle sourit.
« Va dans les toilettes là bas, je te rejoins dans cinq minutes. »
Ravie, et frémissante de plaisir, je mexécutai aussitôt. Je menfermai dans les toilettes, et attendis impatiente. Au lieu de cinq minutes je neus à attendre que deux. Katherine était visiblement aussi impatiente que moi. Elle toqua à la porte doucement, et je la fis rentrer discrètement.
Elle me plaqua aussitôt contre le mur, et se mit à me dévorer le cou, pressant son corps contre le mien. Je me sentis aussitôt membraser littéralement, ça faisait des heures que jattendais quelle se jette sur moi comme ça ! Elle se mit à masser mes seins, et je poussai un gémissement.
« Putain tes en chaleur toi ! sexclama-t-elle ravie. »
Je voulus lui répondre, mais au même moment je vis quelle navait pas fermé la porte à clé. Je soufflai :
« Kat ! Tas pas fermé la porte, tourne le verrou ! »
« Je men balance de ton verrou, me répliqua-t-elle. »
Elle se remit à dévorer mon cou, descendant le long de mon buste, passant sa main sur mes seins, son autre sur mon entre-jambe, la frottant à travers mon jean. Je frémis de tout mon être, le cerveau en ébullition, le cur battant à tout rompre, et
la porte des toilettes souvrit à la volée.
En sursaut, nous nous séparâmes aussitôt. Mais bien sûr, pas moyen de dissimuler ce que nous étions entrain de faire. Il était visible que Katherine était collée contre moi deux secondes plus tôt, et nous étions toutes les deux échevelées, légèrement rougies, et haletantes, moi surtout. La personne qui avait ouvert la porte était une hôtesse de lair, dune trentaine dannées, blonde aux yeux. Elle nous regardait dun air désapprobateur.
« Écoutez les filles, jai rien contre vous, mais franchement cest juste pas lendroit... »
Elle avait beau avoir adopté un ton assez léger, jen étais pas moins rouge de honte et très mal à laise : et si elle nous collait une amende ? Katherine elle en revanche, était parfaitement relax.
« Bah dans ce cas, vous pourriez nous indiquer un meilleur endroit ? Ma pote et moi on en était presque au meilleur moment là... »
Elle lui avait sorti ça dun ton tout à fait naturel, lair presque de reprocher à lhôtesse de nous avoir interrompues. Lautre en fut aussi désarçonnée que moi.
« Mais
euh
enfin je veux dire
vous êtes dans un avion là, vous avez juste pas le droit ! »
« Ooooh allez ! Soyez pas comme ça, vous pouvez comprendre non ? Franchement, regardez ma pote ! Jai 22 heures davion à passer à côté dune bombe comme ça, vous croyez que je pourrai tenir tout le long sans lui dévorer le minou au moins une fois ou deux ? »
Lhôtesse me jeta un rapide coup doeil, et à ma grande fierté, je vis quelle se dit que quelque part Katherine avait raison. Mais ma meilleure amie nen navait pas fini :
« Et puis, on va pas se mentir, regardez moi
Vous tiendriez vous, 22 heures sans vous envoyer en lair avec moi ? »
Jarrivais pas à y croire. Elle allait, le plus tranquillement du monde convaincre lhôtesse de nous laisser baiser dans les toilettes. La blonde réfléchit un temps, puis lâcha en murmurant.
« Les autres passagers dorment
alors fermez bien à clé, soyez discrètes et pas trop longues daccord ? »
Jen revenais pas.
« Merci beaucoup, mempressai-je de souffler. »
Lhôtesse me sourit, fit mine de partir, mais Katherine lui lança :
« Pas si vite ! »
Je la regardai avec des yeux ronds. Quest-ce quelle voulait obtenir de plus, au juste ?
« Et vous alors ? poursuivit Katherine. »
« Quoi, moi ? »
« Vous avez 22 heures de voyage devant vous, vous aussi. Une petite détente vous dit pas ? »
Lhôtesse recula, eut un sourire et répondit, un peu précipitamment.
« Non, non, désolée. »
Katherine eut un sourire diabolique.
« Allez ! On sait toutes les deux que vous en crevez denvie
Prenez une demi-heure de pause, et venez vous éclater avec nous... »
Elle sapprocha delle, et insista, effleurant son corps de sa main.
« Vous le regretterez pas
promis. Je dirai même que vous vous en souviendrez pour très longtemps
»
Bordel cette fille devait avoir des pouvoirs magiques, je voyais que ça ! Lhôtesse de lair la dévisagea un moment, figée et de plus en plus rougissante, puis, dune voix basse elle dit :
« Ok, on ira à larrière, à linfirmerie, on y sera à laise. Je moccupe de tout, attendez moi dans le couloir. »
Quelques minutes plus tard, et sans que jaie vraiment compris comment tout sétait enchaîné, on se trouvait à linfirmerie. Lhôtesse avait prétexté que javais mal à la tête, pour nous entraîner à lécart. Elle nous fit entrer, et referma la porte à clé. Cest à ce moment que je notai à quel point elle était sexy : elle était assez grande, de beaux cheveux blonds, mais surtout un corps de rêve avec une poitrine ronde et ferme, bien mise en valeur par son uniforme dhôtesse.
« Voilà, dit-elle, comme ça on sera tranq
. Aaaaah ! »
Katherine venait de la saisir par derrière, et de la jeter sur le lit de linfirmerie. Elle vint aussitôt sur elle, et lui dévora le cou. Lhôtesse poussa un gémissement de plaisir, et en me regardant par dessus lépaule de Katherine, elle me demanda :
« Elle est toujours comme ça ? »
« Toujours, répondis-je avec un sourire. »
Elle repoussa légèrement Katherine, et lui dit :
« Doucement jeune fille, je suis pas un jouet non plus ! »
« Si, répliqua ma meilleure amie, cest précisément ce que vous êtes. »
Elle lui saisit les mains, et les plaqua contre le matelas, avant douvrir dun cou sec luniforme de lhôtesse, révélant son corps parfait, quelle entreprit aussitôt de dévorer de haut en bas. Puis, elle fit se redresser lhôtesse, la faisant sadosser contre le mur, retira son string, et entreprit de lui dévorer lintimité, faisant furieusement tournoyer sa langue dessus. La belle blonde poussa un grand cri en se tenant les cheveux, gémissant de plus en plus fort à mesure que la langue de Katherine accélérait.
Je nen pouvais plus : je me rejoignis la danse. Je magenouillai sur le lit, et mapprochant de lhôtesse, le lembrassai ardemment sur la bouche. Elle me rendit mon baiser avec difficulté, tant Katherine lui faisait du bien, mais cétait néanmoins un bon baiser. On était entrain de le rendre de plus en plus sauvage, lorsque soudain, je me sentis attrapée par les hanches, et fus renversée sur le lit.
Katherine avait visiblement décidé de changer de victime. Elle marracha aussitôt mon jean, puis mon shorty. Avec son habituel sourire charmeur, elle se dirigea lentement vers mon sexe, quelle entreprit de lécher, embrasser, dévorer, avec de plus en plus de vélocité. Lensemble de mon corps se cambra, je devins haletante puis gémissante. Katherine poursuivit son uvre, implacable. Lhôtesse vint vers moi, et se remit à membrasser, me faisant profiter de la douceur de ses lèvres. Mais jétais bien incapable de lui rendre correctement son baiser, car Katherine me rendait complètement dingue. Elle fit durer son cuni denfer pendant encore quelques minutes puis sinterrompit soudainement.
« Allez, vous deux, à quatre pattes, exécution ! »
Lhôtesse me jeta un coup doeil, lair de pas savoir comment réagir, et je lui soufflai :
« Vaut mieux lui obéir. »
Docilement, nous nous mîmes donc à quatre pattes devant Katherine. Elle vint derrière nous, et nous enfonça à chacune dentre nous deux doigts dans notre intimité. Elle se mit ensuite à nous doigter, faisant coulisser ses doigts davant en arrière à une vitesse élevée. Je me raidis et poussai un gémissement, repris par notre amie hôtesse. Katherine samusa ensuite à alterner rythme lent, rythme rapide, nous faisant danser sur des charbons ardents. Lorsquelle nous sentit bien frustrées, elle accéléra brutalement le rythme, déclenchant une brusque montée de plaisir. Cen fut trop pour lhôtesse qui jouit aussitôt, poussant un grand cri. Katherine me saisit alors par les cheveux, et me tira la tête en arrière ne soccupant plus que de moi
elle glissa ses doigts dans mon cul, et me le lima avec passion tout en me maintenant agenouillée, me tenant par les cheveux. Elle fit durer ce doigtage de folie pendant de longues minutes, avant que jaie un orgasme qui me fit mécrouler sur le lit, hors dhaleine et comblée.
Katherine se releva, nous laissant récupérer, puis retira son jean et son shorty. Elle sassit sur le lit et clama :
« Mesdames, à vous maintenant ! Venez me lécher, et faîtes moi jouir ! »
Je me précipitai aussitôt, mais Katherine me dit :
« Non, toi après, dabord, Mme la Stewart. »
Lhôtesse vint devant elle, à quatre pattes, et entreprit de lui dévorer le minou, faisant à son tour tournoyer sa langue dessus. Katherine gémit, et saisissant lhôtesse par les cheveux, elle entreprit de diriger le cuni comme elle lentendait, obligeant la blonde à aller au rythme quelle voulait. Cela dura un bon moment, jusquà ce que Katherine me lance :
« Laure ma chérie, rends toi utile sil te plaît et fais jouir notre amie
elle a une longue journée de boulot devant elle. »
Docilement, je mexécutai. Je vins derrière lhôtesse et entrepris de lécher son fessier rond et ferme, faisant glisser ma langue en elle, lui arrachant de petits soupirs de plaisir. Puis, jallai de plus en plus vite, la faisant frémir de plus en plus. Puis je lui insérai un doigt dans le cul, et me mis à le secouer de partout à lintérieur, la faisant hurler littéralement. Katherine pendant ce temps la tenait toujours par les cheveux, lobligeant là lécher avec application, alors même que la pauvre hôtesse avait du mal à supporter le traitement que je lui infligeai. Lorsque je me mis en plus à lui doigter son minou, tout en lui doigtant, et léchant son anus, la pauvre hôtesse poussa un grand cri et eut un nouvel orgasme. Quelques minutes après, ce fut Katherine qui sous un énième coup de langue de la blonde jouit.
Elle vint alors vers moi, me plaqua contre le matelas, et sinstalla sur mon visage, avant de mordonner de la lécher. Je mexécutai docilement, activant ma langue comme jamais, tandis que Katherine se déhanchait sur moi de gauche à droite de droite à gauche, me baisant la bouche comme une folle. Lui saisissant les fesses, je mappliquai à la lécher du mieux que possible, déployant tout mon talent de lécheuse, et faisant hurler Katherine. Elle resta ainsi de longues minutes au-dessus de moi, se secouant comme une danseuse. Ce ne fut que lorsque de mes deux doigts, je lui doigtai le cul en même temps que je la lâchai que je parvins à brusquement la faire décoller. Elle se cabra, poussa un hurlement de plaisir si fort que lon dut nous entendre. Jaccélérai le rythme des deux côtés, et Katherine explosa dans un orgasme délicieux, qui la fit sécrouler sur le lit, épuisée et hors dhaleine.
On mit, toutes les trois, de longues très longues minutes à se remettre. Puis on se rhabilla, et après avoir salué lhôtesse de lair, on retourna à nos sièges. Je nen revenais toujours pas de ce qui venait de se passer. Encore haletante, je soufflai à Katherine :
« Tes une putain de génie ma chérie, je tadore ! »
« Je sais, fit-elle avec un sourire ravi. Et bordel ce que tu mas fait cétait
waw ! »
« Comment tas fait pour lhôtesse de lair ? »
« Quand on est entrées dans lavion tout à lheure, jai vu commet elle nous a regardées, jen ai déduit quelle était bi et sans doute pas insensible à nos charmes. »
« Tes une putain de génie, répétai-je. »
Elle membrassa fugacement, puis sinstalla confortablement sur son siège. Jen fis autant, et comblée et épuisée comme nous létions, nous dormions paisiblement quelques minutes plus tard.
On ne se réveilla que le lendemain, alors que nous amorcions notre descente sur Los Angeles.
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