Collection Histoire Courte. Cours Particuliers (1/1)

• Madame Colette, j’ai besoin de vos services.
• Si je peux, vous êtes utile.
• Vous étiez bien professeur de français à Paris !
• Oui, je suis venue dans votre ville à la mort de mon mari en prenant ma retraite par anticipation, je n’avais plus le cœur à enseigner, mais d’une façon plus pragmatique, le loyer devenait impossible à payer même avec ma retraite et la reconversion de Paul.
• Je comprends, ici vous êtes chez vous sans loyer.
• Exacts, nous avions acheté cette maison près de Montpellier pour notre retraite, mais, hélas, il n’en a pas profité sauf pour nos vacances.
Que vouliez-vous me demander ?
• Vous savez qu’avec Raoul, nous avons un fils s’appelant Gaétan, il passe son bac cette année et nous sommes persuadés qu’il va échouer, surtout à cause du français, ce putain d’Internet avec leur S.M.S pourri notre belle langue.
Accepteriez-vous de lui donner des cours, nous sommes sûrs qu’avec vous, il va progresser, nous ne sommes pas riches, mais nous vous dédommagerons ?
• Pour vous rendre service, Gladys, j’accepte, mais nous pouvons nous tutoyer.
• Merci Colette, je vais voir ce que nous pouvons vous offrir, pardon, j’ignorais si tu dirais oui.
• Dite à Gaétan de venir me voir que je constate l’étendue des dégâts.

C’est comme cela que j’ai repris mon travail d’enseignante, je suis contente, donner du savoir aux jeunes, cela a toujours été ma passion, même si le décès de Paul avait précipité la fin, du moins je le croyais.

• Bonjour Gaétan, entre, viens sur la terrasse, profitons de cette belle fin de journée, nous serons mieux à l’ombre de ma terrasse.
• Mais tu as une piscine, je l’ignorais, on ne la voit pas de la route.
• Dans le Sud, Paul avait prévu d'aller là-bas, il n’aura pas eu le temps d’en profiter.
• Tu es seule.
• Oui, il est mort il y a un an, je suis à la retraite depuis.
• À la retraite, mais tu es encore canon à ton âge, je vois très bien, comment tu es faite dans ton maillot de bain.


• Tu es gentil, mais, revenons à nos moutons, asseyons-nous à l’ombre, j’ai préparé quelques affaires, pour commencer voyons, comment tu écris.
Quand un correcteur juge une copie, l’écriture est sa première vision, si tu écris comme un cochon, tu perds déjà un point et le bac se joue à ce point près avec le jeu des coefficients.
Écrits sur ce cahier.

« Si je suis gentil, je pourrais profiter de la piscine de Colette. »

Il écrit et c’est catastrophique, pas trop le Français, il a fait deux fautes, mais l’écriture, malgré le cahier à gros carreau, était dans tous les sens, je suis obligé de déchiffrer tellement certaines lettres sont mal formées.

• Commençons par les « a » et par les « b », regarde, comment j’écris ces lettres en minuscule.
• Tu me prends pour un débile, tu veux me faire faire des lettres sur ce cahier, j’ai dix-huit ans.
• Et déjà deux redoublements, ta mère me la dit, pour demain deux pages de « a » et deux de « b », regarde aussi le « c » et le « e », quand tu sauras écrire ces lettres correctement sur ce cahier, nous aurons progressé.
Pour te donner du cœur à l’ouvrage, viens te baigner avant de retourner chez toi.
• Je n’ai pas de maillot.
• Tu as un slip.
• Oui, un boxer noir.
• Viens, l’eau est très bonne.

Il plonge, je le suis, nous faisons des longueurs, jusqu’à ce que j’arrête de l’eau jusqu’à mes seins, je suis en maillot de bain deux pièces, malgré mes cinquante-huit ans, je suis toujours en forme hormis sur le plan sexuel qui a disparu de ma vie.
Je me masturber avec ma main quand la tension est trop forte, de là à dire que j’ai une vie sexuelle, pourtant avec Paul, nous étions très actif, j’adorais faire l’amour et comme lui aussi, nous étions faits pour nous entendre.
La ménopause s’est bien passée, mes envies étaient intactes et sans viagra pour lui, deux à trois fois par semaine nous nous envoyons en l’air.

J’adorais qu’il me prenne en levrette, c’était ma position favorite, quand j’avais mes règles, mon tampon mis en place, j’avais pris l’habitude de me faire sodomiser tellement nous ne voulions pas rester inactifs.
Je tiens la lisse de ma piscine quand il arrive derrière moi, pour lui aussi s’accrocher au bord.
D’un coup, je sens qu’il s’appuie sur le dos, je devrais plutôt dire mes fesses, malgré l’eau d’un coup, j’ai chaud, comment le remettre à sa place sans pour autant le vexer ?

• Gaétan, s’il te plaît, je sens ton sexe sur mes fesses, tu te rends compte, je pourrais être ta grand-mère et puis tu es là pour préparer ton bac.
• Colette, je te promets de le réussir si tu te donnes à moi, je suis puceau et je sais que ce sont les femmes d’âge mur, étant les meilleures initiatrices pour des garçons comme moi.
• C’est bien d’avoir de bonnes intentions, arrête, je suis toute chose, non, ce n’est pas sérieux, que dirait ta mère.
• Tu crois que ma mère, elle a les mêmes scrupules avec mon pote Robert.
• Mais, ton père est chez toi puisqu’il est au chômage, ta mère travaille toute la journée pour faire tourner votre foyer.
• C’est pour cela qu’elle se fait tringler par mon pote, à la suite de son chômage, il est devenu impuissant.
• Le chômage peut rendre impuissant, je l’ignorais.
• Pas lui, mais la picole, il est bouilleur de cru quand les fruits mis en tonneau sont prêts à être distillés, il se fait payer en bouteille, ajoutée aux fruits de notre verger, il a de quoi tenir une année.
Il est devenu impuissant, il semble que son seul plaisir outre la bouteille, ce soit de regarder ma mère se faire sauter, quand Robert vient, je pars en ville.
• Ton père à cause de l’alcool est devenu candaulisme.
• Candaulisme ?
• Déviation sexuelle des hommes qui aime voir leur femme prise par un ou d’autres hommes.
• Merci pour ce mot, mais je vois mal le placer dans ma dissertation au bac.


Nous sommes partis dans un grand éclat de rire, c’est là que je me suis retournée et que j’ai craqué, nos bouches se sont réunies, j’ai réagi, mais trop longtemps après.

• Cela suffit Gaétan, je vais le dire à ta mère.

À la fin de ces mots, j’ai jeté mes bras autour de son cou et c’est moi qui ai avancé mon bassin tout en lui prenant fougueusement la bouche.

• Non, je suis folle.

J’ai retiré ma bouche pour mieux lui redonner, dans le même temps coincer le long du bord de ma piscine, je sens son envie de plus en plus visible au toucher.

• Viens.

Nous sortons de l’eau, c’est moi qui le tire littéralement vers la maison, malgré l’eau dégoulinant de tous côtés, je sors son sexe, arrivé sur mon lit où je me couche pour le recevoir.
Au dernier moment, j’ai un instant de panique, ils parlent souvent à la télé des maladies transmissibles et je suis démuni de capote, notre besoin de sexe est aussi grand que c’est moi qui le plante dans mon vagin.
Je retrouve mes plaisirs perdus, je suis folle avec un presque , je me rassure en me disant qu’il est majeur et que nous sommes seuls, je me serais mal vue me faire sauter par Gaétan, Paul assis dans ce fauteuil où il s’asseyait pour enlever ses chaussettes et poser son pantalon.
Je deviens cinglée, je ferme les yeux sous ses coups de boutoir de peur, si je regarde dans sa direction, que son spectre soit là à nous regarder.
Mais, malgré ces drôles de pensées, mon corps retrouve ses plaisirs, avec la fougue de sa jeunesse, Gaétan m’amène au nirvana.

Cela fait deux ans que mon amant a eu son bac, il vit chez moi, je lui ai payé son permis et acheté une voiture, il continue ses études pour être médecin souhaitant se spécialiser dans les assuétudes, principalement à l’alcool.
Nous sommes des partenaires de sexe, comme si j’avais le même âge que le sien, je sais que la nature est ainsi faite que même s’il me jure ne jamais me quitter, l’appel d’une jeune pouliche aura raison de la vieille peau que je suis.

Il y a aussi le problème de sa descendance, un jour, il voudra que son nom soit perpétré, mais je suis devenue égoïste.
Il vient de se réveiller alors qu’hier, il m’a baisé pendant une heure, sa verge dans sa nudité et le soleil m’appelle, je crois que je vais aller lui faire une jolie fellation.

Aujourd’hui, c’est dimanche, nous allons passer la journée au Cap d'agde sur une plage naturiste, il adore être à mon côté, fière de me montrer aux autres.

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