Les Routiers Sont Sympas - 4
LES ROUTIERS SONT SYMPAS
(4)
Lauto-stoppeuse idéale En Allemagne
Après une nuit « réparatrice », nous nous retrouvons, Christine et moi en pleine forme pour affronter cette nouvelle journée.
En prévision dun éventuel et imprévu blocage sur les routes, par mauvais temps par exemple, sous la couchette, il y a des casiers. Quelques affaires de camping y sont rangées ainsi que quelques provisions : du café soluble, de sucre, du lait concentré en tube, des biscottes, de la charcuterie, des boîtes de conserves, de leau, etc.
Avec un petit camping-gaz, je fais chauffer de leau et prépare deux grandes tasses de café. Je fais « chauffer » le moteur du camion pendant que nous prenons un petit déjeuner « léger ».
Nous roulons jusquà une aire de service ou nous pouvons nous doucher, acheter quelques provisions supplémentaires, nous sustenter.
Frais et dispos, nous reprenons la route.
Quittant la France pour entrer en Belgique, le passage des frontières nétant quune simple formalité administrative, larrêt dure une vingtaine de minutes. Par contre, lentrée en Allemagne est plus longue. Le pays était destinataire de la marchandise. Les déclarations et les contrôles douaniers peuvent durer plusieurs heures. Cest un bureau spécialisé qui soccupe des formalités.
LEuro nétant pas encore mis en place, nous allons échanger, dans une agence bancaire, quelques centaines de Francs en Deutschemarks. Cela nous permet de visiter, à pied, les commerces alentour.
Nous achetons quelques souvenirs. Comme à chaque arrêt, Christine inscrit des notes dans son « livre de route » et le fait tamponner par les commerçants.
En revenant vers le camion, nous entrons dans un bâtiment abritant, entre autres, des toilettes publiques. Dans le hall se trouvent divers appareils :
- « Cest quoi ça ? - me demande Christine.
- Ce sont des distributeurs.
- Comment ils sont les préservatifs ?
- Cela dépend... Il y a les « normaux » en boîtes de trois, six ou dix... Il y a aussi des préservatifs « fantaisie » à lunité...
- Ha bon... Ils sont comment ?
- Viens voir ; là tu as un préservatif avec des « petits picots » souples, celui-là a des petites ventouses, celui-ci et « perlé ». Il y en a avec dautres particularités..., Celui-ci est fluorescent, il brille dans le noir...
- Pourquoi ils sont « particuliers ?...
- Pour mettre un peu de « piment » dans les relations sexuelles.
- Cela procure des sensations « spéciales », surtout aux filles... Pour les garçons, ils sont moins « confortables » ; Ils sont en latex plus épais que les préservatifs « normaux ». Ils sont moins « souples » et serrent davantage...
- Surtout quand on est bien monté, comme toi...
- Ils sont aussi lavables, on peut les réutiliser cinq ou six fois...
- Je voudrai biens essayer... On en achète ....
- Si tu veux... Il faut aussi acheter un petit flacon quil y a là...
- Pourquoi ?
- Cest un produit désinfectant et lubrifiant. Une fois utilisé et lavé, cela permet de rendre le préservatif stérile. Cest aussi un lubrifiant. Il évite quil ne se sèche ; Il deviendrait cassant...
- Tu sembles connaitre...
- Cest mon troisième voyage en Allemagne... Et puis les anciens chauffeurs mont bien renseigné... »
Nous achetons trois préservatifs de différents modèles, un flacon, quelques bonbons et autres babioles.
Après avoir satisfait nos besoins naturels et liquides (uriner), nous rejoignons le camion pour y déposer nos achats.
Sur le siège conducteur, je trouve lautorisation de circuler que je dois faire tamponner après quun policier ai contrôlé nos identités et quun douanier soit venu vérifier si, dans la cabine, il ny avait pas de produits de contrebandes ou illicites, de la drogue par exemple.
Nous reprenons la route et arrivons à destination en fin de journée. La marchandise ne sera déchargée que le lendemain.
Le dépôt du destinataire se trouve sur une zone industrielle clôturée et gardée.
Lun des vigiles, parlant assez bien le français, mexplique que je ne dois pas laisser mon véhicule sur les voies de circulation mais sur un parking. Nous pouvons dormir dans le camion mais nous devons pas nous en éloigner de plus dune dizaine de pas. Il nous indique ou se trouve une « cantine ». Nous pouvons y manger et faire notre toilette.
Suivant ses indications et ses conseils, jimmobilise lensemble routier derrière la cantine. Nous entrons dans létablissement ou nous trouvons quelques autres chauffeurs français avec qui nous partagerons le repas après nous être douchés.
De retour au camion, rideaux de la cabine tirés, nous nous préparons pour la nuit. Nous dormirons en slip et petite culotte. Mais avant nous allons essayer lun des préservatifs. Notre choix se porte sur celui avec les petits picots. Rien que dy penser, jai une érection instantanée et Christine mouille sa culotte. Je latt dans mes bras, la serre contre mon corps et lembrasse « goulûment ». Une de nos mains se porte, respectivement, sur ma verge et sur sa vulve. Chacun de nous peut ressentir la tension qui anime lautre...
Nos bouches se séparent et, par petits baisers ou « léchages », parcourent le corps de lautre.
Après mêtre attardé sur ses seins et en avoir « sucées » les pointes, je continue jusquà ce que mon menton vienne se perdre dans sa fourrure pubienne.
De son côté, Christine a suivi le même chemin sur ma poitrine pour arriver à la pointe de ma verge ou elle commence à en lécher le bout comme si cétait une glace.
Toujours enlacés, dans un mouvement densemble, nous nous retrouvons allongés, « tête bêche » sur la couchette.
Nous entamons un soixante-neuf torride. À coups de langue je vais chercher le nectar damour au plus profond de sa source. Christine a pris mon « pivot de la joie » dans sa bouche et, aidée dune main, commence à le caresser sur toute sa longueur.
Chaque fois que jarrive en haut de sa fente, jaspire son bouton sensible et le « titille » du bout de la langue.
De son autre main, Christine me masse délicatement les testicules. Son clitoris, en gonflant, ne tarde pas à sortir de sous son capuchon. Je bande tellement que ma verge se trouve à létroit dans sa bouche. Christine la rejette ; Il ny a plu que le gland entre ses lèvres. Jatt son clito, gonflé au maximum, entre mes lèvres et le « taquine » toujours du bout de la langue en appuyant de plus en plus. Ce qui était un « noyau rond de cerise » est devenu un « noyau dOlive », long et ovale... Jintroduis un, puis deux doigts pour explorer sa grotte.
Elle me masturbe de plus en plus vite. Je sens son plaisir « monter ». Son souffle est plus court, ses râles plus profonds, les mouvements de son bassin plus « nerveux ». Sa main arrête les va et viens et serre ma verge plus fort, à la limite de la douleur.
Je continue mes léchages. Mes mains se sont posées sur ses seins où mes doigts soccupent de « rouler » les mamelons aussi dur que des sucres dorge.
Soudain, son bassin « vibre » comme sil recevait des décharges électriques. Son orgasme « éclate » en un long cri de jouissance. Son corps se cambre et se raidit dans cette position pendant quelques secondes avant de retomber inanimé. Elle semble « flotter » dans un autre monde.
Je me retourne pour être joue contre joue à attendre son « retour ». Le calme revenu, elle me dit :
- « Mon « salaud », quel bonheur de faire lamour avec toi... Je nai jamais autant joui de ma vie.
- Je tavais prévenu, je ne fais pas lamour à une fille ou une femme tant quelle na pas eu un orgasme pendant les préliminaires...
- Et toi, tu ne prends pas ton plaisir.
- Mon plaisir, cest dabord en donner à ma partenaire. Ensuite, cest quand nous allons nous accoupler que je vais tout donner et me lâcher...
- Alors, on lessaie ce préservatif ?
- Oui... Tiens, prends-le et mets-le en place... Au fait, en parlant de préservatif, tu nas pas peur dêtre enceinte ?
- Non, depuis un mois, je prends cette nouvelle pilule contraceptive... Et puis, à lhôpital où je travaille, il y a tout ce quil faut pour le faire passer...
- On peut donc faire lamour comme des fous !...»
Je suis couché sur le dos, la verge toujours raide, tel un pieu. Christine, à genoux à côté de moi, pose le préservatif sur le bout et le déroule sur toute la longueur. Pendant cette opération, mes mains sont actives. Le majeur de lune fouille son vagin, le pouce masse son clitoris. Lautre main est occupée sur ses seins.
Le latex en place, Christine fait passer une jambe par-dessus mon corps, toujours à genoux, à califourchon sur mon bassin, elle me fait face. Elle me regarde avec un sourire et un air qui en dit long sur ce qui va se passer.
Attrapant mon membre viril dune main, elle en frotte ses lèvres intimes tout en sabaissant. Je sens mon gland qui écarte ses chairs délicates et commence à pénétrer dans le « couloir du bonheur ». Le lubrifiant de la capote et sa cyprine facilitent la pénétration. Le glissement se fait en douceur et en profondeur.
Quand le bout touche le fond, elle sarrête un moment pour savourer ce contact. Elle commence à agiter son bassin. Se penchant en avant, elle fait frotter le « concierge du couloir » contre le « survêtement » de mon phallus. Il ne faut pas longtemps à Christine pour « senvoler » plus vite, plus haut que le septième ciel. En même temps, je lâche toute la purée que javais en réserve en longues giclées. Les oreilles me « sifflent ». Je perds conscience quelques secondes...
Le retour de Christine vers les réalités terrestres est beaucoup plus long que le précédent. Je commence à men inquiéter quand elle ouvre les yeux, me regarde, sourit, me prend par le cou pour attirer ma bouche contre la sienne. Nous nous laissons aller dans une longue et vertigineuse embrassades.
Quand elle peut parler, elle me dit :
- « Ce préservatif est merveilleux...
- Je men doute... Tu es « tombée dans les pommes » quelques minutes... Je commençais à minquiéter...
- Cest trop fort un tel plaisir, une telle émotion... Cest trop délicieux,... Je ne trouve pas les mots pour le dire...
- Alors, ne dis rien... Savoure ton bonheur...
- Je vais en acheter dautres pour offrir à mes meilleures copines qui ont de la peine à jouir...
- Tu les connais ....
- Tu sais, entre filles et entre infirmières, on se fait des confidences sur tout y compris nos pratiques sexuelles... Quand je vais leur raconter, je suis sûre quil y en a qui vont en « crever de jalousie »...
- Je crois plutôt quelles vont vouloir faire un long voyage dans mon camion...
- Faire un voyage, peut-être pas... Mais te connaître, surement...
- Tu te fais une autre idée des routiers ....
- Un peu... Mais toi, tu es exceptionnel !... »
Nous continuons ces bavardages jusquà ce que le sommeil nous prenne. Nous nous endormons, nus, dans les bras lun de lautre jusquà laube.
Cest le bruit de la reprise dactivité sur la zone qui nous réveille. Rapidement, nous nous habillons, allons prendre le petit déjeuner, faire notre toilette et nous présenter au déchargement.
Pour contacter mon entreprise, je demande au chef déquipe ou je peux trouver un téléscripteur (télex). Il me conduit dans un bureau ou se trouve cet appareil. Jenvoie un message pour dire où jen suis de la livraison et demander sils ont trouvé du fret pour mon retour. La réponse est positive : je dois charger, pas très loin de Duisburg, 25 tonnes de tôles pour la région bordelaise. On minforme que la semaine prochaine une autre semi-remorque est chargée de conserve. Cest moi qui devrais aller les livrer à Anvers, en Belgique.
De retour près du camion, jinforme Christine de mon futur travail.
Quand je lui dis que je dois aller en Belgique, elle a un moment dhésitation, puis, me sautant au cou, elle me dit :
- « je pourrai venir ?...
- Si tu veux... Merci !
- Tu es un chic type... »
Je ne peux pas répondre car elle me « roule une pelle » denfer.
La suite est une autre histoire...
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