Au Bord Du Lac 3/8

Après mon après-midi de voile, et le caractère impétueux de mon équipière, je retrouvais le Soir, mon ami Eric, qui revenait d’une journée dans sa famille.
« Pfff !, quelle journée ! je te jure, c’était d’un ennui. Je comptais les heures en silence. J’aurais préféré rester ici. Et toi, ça s’est bien passé ? »
« ça s’est bien passé, mais j’ai eu une surprise. »
Je lui racontais, les grandes lignes de mon après-midi.
« C ‘est pas vrai ! tu as niké encore une autre gonzesse ? Mais tu n’arrètes jamais !
dommage que je n’étais pas là. »
« Je te fais remarquer que si tu avais été là, on aurait fait autre chose. »
« Enfin quand même, quelles vacances ! »
« C’est vrai, la chance nous sourit côté filles, mais ça peut vite tourner. En tout cas, pour ce soir, je ne vois pas comment faire. Je suis lessivé. »
« Attends, tu ne peux pas me laisser tomber. C’est sur que les nanas nous attendent. Elles n’ont pas raté un seul soir. »
« Je sais, mais là, je ne suis pas trop d’attaque. »
« Ecoute, on va les rejoindre, et on verra quoi faire, ensuite. On trouvera bien une excuse pour ne pas sortir trop tard. »
En fait de ne pas sortir tard, elles voulurent aller danser. Nous retournâmes au « California » qui était bondé, comme tous les soirs en été. Elles avaient, toutes deux des robes légères, Pour Terry une longue jupe évasée asymétrique, et un caraco, très court qui laissait son ventre découvert, si court qu’on voyait les bas de ses seins dépasser dès qu’elle levait un peu les bras, et pour Ingrid, une très courte robe droite boutonnée sur le devant.

Après avoir bu un verre, nous allâmes brûler des calories sur la piste de danse, mais j’aspirais à un peu de repos et je rejoignis sur la coursive, l’alcove dans laquelle nous étions installés. Je sirotai mon Mojito, en fumant une cigarette, un œil distrait sur la piste de danse surpeuplée. Bientôt, la lumière se tamisa, et le DJ lança la première série de slows.

En bas, les couples se formaient. J’aperçus Terry, dans les bras d’Eric, et Ingrid avec un cavalier brun, assez grand. Je somnolais un moment, et fus réveillé par Eric, qui se posa à mes côtés pour fumer un clope.
« ça va, tu récupères ? »
J’opinai du chef
Terry vint nous rejoindre et se colla contre Eric. Ce dernier, passa la main sous son Caraco, et le remonta découvrant sa poitrine ferme qu’il malaxait .
« Où est Ingrid ? » demandai-je
« Elle danse, » me répondit Eric « et si tu veux mon avis, il y a pas mal de mecs qui lui collent au train. »
Ingrid ne tarda pas à arriver et vint se blottir contre moi. Je remarquai alors que le haut de sa robe était dégraffé, s’ouvrant sur un décolleté généreux dévoilant en partie ses seins, alors que deux boutons avaient sauté en bas, où la robe s’ouvrait presque jusqu’à son entrejambe. Je descendis ensuite avec eux pour danser un peu, jusqu à la serie de slows suivante. Ingrid, vint se coller à moi, et utilisa tout son sex appeal pour m’exciter, sans trop de résultat, je l’avoue. Au slow suivant, un type vint l’inviter, et elle quitta mes bras. Le brun que j’avais vu, un peu plus tôt. N’ayant pas envie de chercher une autre partenaire, je remontais au premier, où depuis la rochelle, je découvris Ingrid serrés de près par le brun, et un autre type qui s’était positionné derrière elle, se frottant à son dos et à son cul. Elle ondulait, au rythme de la musique, coincée entre les deux hommes dont les quatre mains exploraient son corps, caressant ses fesses en remontant la robe, ou ses seins sous le tissu entrouvert. Le spectacle était douloureux mais aussi excitant, et je ne la quittai pas des yeux. Je fus pourtant, rassuré, quand à la fin de slow, elle les congédia. Peu après, Eric arriva avec les deux filles et me dit qu’elles souhaitaient rentrer.
Nous marchions le long de la route pour regagner la voiture, quand elles nous appelèrent. En me retournant, je fus , comme Eric saisi par ce que je vis.

Terry, fit passer son caraco par dessus sa tête, et se retrouva topless, ses seins opulents à l’air. Elle entreprit de faire glisser sa jupe qui tomba à ses pieds. Pendant se temps, Ingrid avait déboutonné sa robe, et , en écartant les pans, s’en dégagea, ne la gardant accroché qu’au pli de son coude. Les deux filles, nues dans leurs talons, se laissèrent admirer quelques secondes, sous la lune, avant de venir se serrer dans nos bras.
Charmé par le spectacle, je les incitai à intégrer le véhicule. N’importe qui pouvait survenir.
Sans se rhabiller, Terry monta à l’arrière avec Eric et Ingrid vint s’asseoir à mes côtés. Je pris le chemin du retour.
Je posai la main sur la cuisse d’Ingrid, en conduisant, la caressant du bout des doigts, jusqu’à effleurer les poils follets de son sexe, et son mont de vénus.
Un coup d’œil au rétroviseur me confirma qu’à l’arrière, les gémissements ne venaient pas des amortisseurs.
« Vous aviez prévu ; vous étiez nues sous vos tenues. » demandai-je à Ingrid
« On a discuté d’un truc original à faire, et le striptease nous plaisait. Mais au camping, c’est impossible le soir , à cause des moustiques »
« Oui, c’était super, mais un peu osé quand même, on aurait pu vous voir. »
« c’était bien pire. Dans la boite , certains se sont rendus compte que je n’avais rien sous ma robe. Ils ont dansé, de plus en plus près, et se sont mis à me toucher. Je dansais, et je sentais des mains sur mes fesses, sur mon dos, sur mes seins. Puis quelqu’un a soulevé ma robe, et des mains se sont plaquées sur mon cul. Devant, ma robe a été écartée, et des mains sont venues triturer mes seins, des doigts se sont glissés sur ma chatte, puis dedans pendant qu’un autre passait entre mes fesses pour atteindre mon cul. »
« Et tu n’as rien dit ? »
« Il y avait tant de monde, ça n’aurait servi à rien, et aussi… »
« aussi ? »
« Aussi, ce désir que je sentais, et ces mains qui me palpaient, ça a dû m’exciter, malgré moi.
»
Ce disant, elle amena ma main vers son sexe que je trouvais ouvert et chaud.
Arrivant au camping, je lui donnais ma veste, et Eric enroula Terry dans le plaid qui est toujours sur la plage arrière, pour qu’elles ne servent pas de diner à une horde de moustiques, avant de rejoindre leur tente. Et nous courûmes nous y engouffrer.
Une fois à l’intérieur, Ingrid entreprit de me déshabiller, et Terry s’occupa de Eric.
Allongé auprès d’ingrid, je parcourais ses courbes de mes mains, et elle vint s’appuyer, dos contre moi, se laissant effleurer, des épaules aux hanches, de la gorge au pubis, mes doigts légers agaçant ses tétons, explorant son nombril, le repli de ses genoux, le contour de ses lèvres. Nous étions allongés, profitant de nos caresses, tournés vers l’autre couple comme deux voyeurs, en train de voir Terry , à quatre pattes, recevoir le mandrin d’Eric dans son cul plantureux. Terry haletait de plus en plus fort, subissant les assauts d’Eric, qu, à genoux derrière elle, se balançait d’avant en arrière. En contre jour, je voyais son piston sortir d’elle, et la réinvestir, telle une mécanique bien rodée.
Ingrid se décolla de moi, et s’approcha de Terry. Elle lui déposa des baisers, sur les joues, dans le cou, et lui prit la bouche dans un long baiser. Elle se faufila ensuite sous elle et lui suça les seins, les téta, les mordilla, provoquant des soupirs de Terry, qui, les yeux fermés, profitait de ces caresses. Se contorsionnant sous Terry, Ingrid rampa sur le dos, jusquà atteindre le sexe de Terry. Celle-ci, se cabra quand la tête de Ingrid s’enfouit entre ses jambes, et plongea la sienne sur le sexe offert d’ingrid, dont le bassin montait régulièrement au devant de sa langue. Terry semblait apprécier ce 69 improvisé en même temps qu’elle était prise. J’étais scotché par la vue de ces trois corps emmélés, et n’arrivais pas à en détacher le regard, quand tout à coup, Eric lâcha :
« Waouuuu ! Elle me lèche les couilles ! c’est trop bon ! »
Et il jouit dans la foulée.
Il se dégagea, et je vis Ingrid emboucher son sexe encore à demi bandé, et le sucer un instant, avant de se reconcentrer sur sa camarade.
Eric d’un côté, moi de l’autre , regardions les deux filles se donner du plaisir. Terry suçait le clito d’Ingrid, et sa main faisait un va et vient rapide, deux doigts dans sa chatte et deux dans son anus, et Ingrid butinait le bouton de Terry, ses doigts écartant son sexe pour en caresser les chairs délicates. Elles parvinrent vite au plaisir. Ingrid vint s’allonger le long de Terry, et elles s’embrassèrent longuement, en se caressant mutuellement les seins et le dos.
Je m’endormis sur cette vision esthétique.

Le lendemain, nous étions à la plage principale, non loin de « l’auberge », mi somnolents, mi éveillés, nos serviettes entourées par celle du groupe de filles habituel. Deux garçons s’étaient joint à ce groupe, plus par intérêt pour le nanas que par sympathie pour nous.
Eric, qui était en train de deviser avec une blonde qui lui passait de l’huile solaire, me toucha du coude.
« Hé regarde un peu ce qui arrive. »
Je tournai la tête légèrement, pour découvrir, marchant vers nous une grande fille blonde à la coupe au carré, la peau dorée, plantureuse, vétue d’un maillot de bain vert émeraude que je connaissais bien. C’était la cousine de Océane, Patricia. Elle s’approcha, et , passant entre les serviettes, vint se planter devant la mienne.
« Salut « dit elle simplement.
Je me levai , et lui fit la bise, mais elle passa ses bras autour de mon cou, et posa ses lèvres sur les miennes, son corps se collant contre le mien. Elle était un peu plus grande que dans mon souvenir, me dépassant de dix centimêtres. Je sentais ses formes oplentes contre moi, et il me vint une idée. Je n’avais pas envie de reprendre une relation avec elle. Je la trouvais à la fois écervelée et trop collante, mais je pouvais l’utiliser pour rendre jalouses les filles du parterre autour de nous.
« Ta cousine m’a dit que tu étais là. Ça te dit d’aller faire un tour ? »
« Maintenant, comme ça ! »
« Oui , juste un tour »
Je ramassai ma serviette et la pris par la taille. Après quelques pas, je me retournai.
« Alors Eric, tu viens ? »
Celui-ci me regarda, visiblement étonné, mais plia sa serviette, et nous rattrapa.
« We can’t only live with promises » lançai-je à la cantonnade, avant de partir.
« On va où ? » me demanda Eric tout bas
« Juste faire un tour » lui répondis-je avec un clin d’œil.
En sortant de la plage, je me dirigeai vers le parking, et une fois installés dans l’auto, pris la route qui faisait le tour du lac. Patricia, s’était blottie contre moi. Eric, sur le siège arrière devait se demander ce qu’il se passait. Je trouvai vite un chemin qui s’enfonçait dans un sous-bois, et l’empruntai sur quelques centaines de mêtres avant de stopper la voiture.
« Si j’avais su qu’on devait marcher, j’aurais mis autre chose que mes tongues. » me dit Patricia.
Elle m’avait fait, non pas marcher, mais courir, pendant toute une saison, m’allumant par des flirts de plus en plus torrides, et n’avait accepté de sexe qu’une seule fois, me faisant sentir que j’avais beaucoup de chance, et que ça n’arriverait pas tous les jours.
« On ne va pas marcher. » répondis-je en sortant.
Elle me suivit, et fit quelques pas sur le chemin, Eric sur ses talons.
« Déshabille toi ! » lui ordonnai-je sèchement
Croyant à un jeu, elle me dévisagea en souriant
« Nous ne sommes pas seuls » émit elle, en glissant son regard vers Eric
« Ce n’est pas grave, il n’y a que nous, désape toi » réitérai-je
Pendant qu’elle hésitait, j’allais prendre mon appareil photo dans la boite à gants.
« Tu veux que je le fasse ? » menaçai-je
Sans un mot, elle passa les mains dans son dos, et dégraffa son soutien-gorge, les lèvres serrées, sans me quitter des yeux. Elle se dégagea, libérant une poitrine ronde, implantée haute. Eric, la contemplait sans mot dire.
Elle fit ensuite descendre sa culotte, qui chuta à terre, dévoilant une toison blonde taillée en ticket de métro, au dessus d’une fente aux lèvres renflées.
« Tourne sur toi-même » intimai-je, en la mitraillant. Elle pivota, nous faisant découvrir un dos long, une taille marquée , au dessus d’un fessier callipyge, aux muscles hauts en fermes, prolongé par de longues jambes. Elle avait une plastique irréprochable, et le savait.
Revenant face à moi, elle demanda
« C’est bon, ça vous a plu ? » sans vraiment sourire.
« Maintenant, tu vas sucer mon pote. »
« Non, mais, je…. »
« Si tu refuses, je vais te faire une vraie réputation de salope, et j’enverrais des photos de toi, à poil à tous ceux que je connais. C’est simple, soit tu dégages, maintenant, à poil, et je ne veux plus te voir, soit tu lui taille une pipe. »
Elle hésitait, espérant encore une plaisanterie, mais je restai inflexible.
« Tu sais » dit Eric « si elle n’a pas envie… »
« C’est justement parce qu’elle n’a pas envie, qu’elle va le faire. »
Elle s’approcha d’Eric, toujours en me regardant, une lueur de défi dans les yeux, et descendit son bermuda. Elle s’agenouilla, et le prit en bouche commençant à le sucer.
Eric, gêné au début, fut vite pris par la situation, et son sexe, bandé entrait et sortait de la bouche de Patricia, qui s’appliquait à le faire venir.
Je l’interrompis de la voix, estimant avoir assez de clichés.
« Relève toi, et viens vers moi. »
Elle obtempéra sans broncher, et je la positionnai, accoudée au capot, la frôlant par derrière, lui faisant cambrer les reins, et écarter les cuisses, dévoilant sa chatte imberbe.
Elle attendait , résignée que je la prenne, mais je m’écartais, et fis signe à Eric, toujours bandé, qui vint l’embrocher et se mit à la besogner.
Je fis le tour de la voiture, faisant plusieurs clichés, de profil, puis de face, ses seins balottant entre ses bras, les yeux dans le vague.
Petit à petit, elle se détendit et sembla prendre goût à cette situation. Elle jouit dans un gémissement bref, et Eric se retira juste après déversant sa liqueur sur ses fesses et son dos. Elle se redressa et me dit
« Prends moi, maintenant. »
Je lui jetai un paquet de mouchoir, pour qu’elle s’essuie.
« Non, dorénavant, tu devras satisfaire tous ceux que je te désignerais, et quand je te le dirais, sinon, je diffuserais de belles photos de toi, et de ta mignonne frimousse, en pleine action. Tu peux remonter dans la voiture.. Et si j’apprends que tu en as parlé, à qui que ce soit, tu subiras des choses dont tu n’as même pas idée » dis-je en ramassant son maillot de bain.
Elle alla se blottir en sanglotant sur la banquette arrière. Je repris le chemin de notre camping, et, en passant non loin de la plage, fis un stop pour la faire descendre, toujours nue, au bord de la route déserte. Je redémarrais brusquement, en jetant le maillot de bain par la fenêtre.
« C’était quoi ça ? » lança Eric
« Ne me dis pas que tu ne voulais pas la baiser. » rétorquai-je
« Oui mais là, je ne voyais pas ça comme ça. »
« Tu ne la connais pas, une vraie garce. Elle m’aurait pourri la vie. Maintenant elle va me lâcher. »
« La prochaine fois que tu as un plan comme ça, préviens moi à l’avance. » me renvoya t’il. « Je ne suis pas sur que j’aurais accepté. »
« N’y pense plus allons nous baigner. »
L’après-midi à la plage se déroula paresseusement, entre la sieste, et les avances des filles laissées en plan, le matin même. Une des plus timides profita de la baignade, pour venir se coller à moi, et, après avoir baissé mon maillot, me masturba longuement, me laissant investir son sexe de mes doigts.

Le soir, nous avions donné rendez-vous à nos amies, et nous allâmes diner ensemble chez le « grizzly ». En attendant nos grillades, nous devisions du programme de notre soirée.
« Je me demande ce qu’elles vont nous proposer de nouveau ce soir. On commence à avoir fait le tour » se demandait Eric
Sous la table, ma main était partie à l’assaut, découvrant qu’Ingrid avait définitivement jeté ses culottes aux orties.
« En tout cas, s’il y a des surprises, ça ne sera pas au niveau des sous-vêtements » lui confiai-je
A l’arrivée des plats, elles s’extasièrent sur la taille des steaks,. Il faut dire que les rations étaient plus que généreuses. J’avais commandé un Médoc, que tout le monde apprécia.
A ce moment, j’entendis une voix que j’aurais reconnue entre toutes. Ce timbre rauque, et chaud était ancré dans ma mémoire. Je tournais la tête. Deux tables plus loin, un couple s’installait. L’homme ne me disait rien, mais sa compagne, un grande femme, très sombre de peau, aux longs cheveux bruns qui cascadaient sur ses épaules, habillée d’une courte robe à bretelles qui découvrait ses épaules bronzées, et ses longues jambes fuselées, terminées par des ballerines à talons plats, ne m’était pas inconnue.
Je m’excusai, et me levai pour m’approcher d’eux ; Ils étaient encore debout, plaisantant avec le maître des lieux.
« Bonsoir » avançai-je, et alors qu’ils se tournaient vers moi avec un regard interrogateur, je m’adressai à elle, conscient que je pouvais me prendre le rateau du siècle
« Tu es bien Déborah ? »
« Oui. » Elle me dévisageait maintenant. Son compagnon aussi, mais il avait l’air vaguement agacé
« Tu as été ma monitrice au club ados, il y a huit ans. » expliquai-je
Elle fronçait les sourcils, cherchant sans doute, parmi la multitude de gamins qu’elle avait dû encadrer.
« Pour mon anniversaire, tu m’avais offert des BD, que j’ai toujours. »
Son regard s’éclaira soudain.
« Steve ! c’est toi ? Ouahh, qu’est ce que tu as changé. Je me souviens, mais il faut dire que tu étais un ado un peu boutonneux, et timide, et maintenant, je retrouve un beau mec, ça change ! »
« Toi en tout cas, tu n’as pas changé, je t’ai reconnue tout de suite. »
« Oh arrête, j’ai quand même pris dix ans, de quoi être un peu tapée. Mais tu es en vacances, ici ? »
« Oui, je viens chaque année. Je suis à la table, là bas, avec des copains. » dis-je en montrant ma table.
« Avec de jolies filles en plus ! » commenta t’elle.
Son compagnon semblait s’impatienter.
« Ecoute, je ne veux pas vous importuner, je voulais juste te saluer. »
« Pas du tout » dit elle, avec un sourire éclatant, et elle me claqua deux bises chaleureuses avant d’ajouter. « Passes me voir à l’occasion. Je tiens l’agence immobilière sur la place. »
Je les saluai avant de rejoindre ma table, où, la première bouteille de vin, vide, avait été remplacée par une autre.
« Tu aimes aussi les vieilles ? » me demanda Ingrid en Anglais.
« c’est juste, une ancienne monitrice de centre aéré, quand j’étais plus jeune. Mais elle n’est pas si vieille. »
« En tout cas, elle est en main » affirma Eric, en jetant un œil vers sa table, où, le compagnon de Déborah, lui tenait la main. »
Celle-ci, jeta plusieurs fois des regards vers nous, et je compris rapidement pourquoi, en envoyant ma main sous la table. La robe d’Ingrid était remontée., pratiquement jusqu’à l’aine, et ses jambes largement écartées devaient offrir une vue dégagée sur sa chatte.
Je rabattis la robe autant que je pus, et murmurai à Ingrid que l’exhibition, en France, était un délit.
« Je voulais juste qu’elle se rappelle, comment est un sexe jeune, et qu’elle comprenne que tu allais en profiter. »
« Je crois que le message est passé » lui assurai-je.
Nous en étions à la troisième bouteille de médoc, et nos compagnes étaient un peu éméchées, pouffant de rire pour un oui ou un non.
Le dessert et le café suivirent, et après avoir rêglé, nous entrainâmes les deux demoiselles. Je saluai Déborah d’un geste en passant et elle me répondit d’un sourire.

Au camping, nous nous infiltrâmes en catimini sous la tente des deux filles, chacun retrouvant sa place. Moi, au bout, près de l’abside, Eric à l’opposé près de l’entrée, et les deux filles au milieu. Après nous êtres deshabillés, restant en caleçon, je remarquai que Terry et Ingrid, nous observaient sans avoir ôté leurs vêtements. Un peu décontenancés, nous nous assîmes en tailleur, tournés vers elle. Elles allaient nous gratifier d’un striptease ? Elles avaient prévu de ressortir ? pour où ?
Devant notre silence, Terry se mit à parler en anglais.
« We were thinking of a special thing to do tonight, but what ? »
« Nous avons fait, le bain de minuit, le striptease, le sexe entre femmes, le69 » compléta Ingrid.
« There was one thing, we could offer to you,but it was not so easy. »
« Ce soir, nous vous proposons de changer de partenaire » termina Ingrid en Français
Nous étions stupéfait par leur audace. Bien sur, nous étions proches, et la pudeur n’était plus de mise entre nous, mais de là à imaginer un tel scénario…
« Are you OK with that ? » demanda Terry, nous voyant pétrifiés
« Ok, ce n’est que pour un soir. Terry est attachée à Eric, et moi à toi, mais nous voulions vous offrir cette possibilité, qui est autant valable pour vous que pour nous. Toi, Steve, tu sauras ce que ton copain Eric ressent avec Terry, et lui saura ce que tu vis avec moi. Terry de son côté te découvrira, et je vais partager avec Eric, ce qu’elle vit avec lui. C’est une expérience de liberté. Mais pour un seul soir. »
J’étais pétrifié, ne sachant comment agir à ce moment là. Terry s’ approcha de moi à quatre pattes, et vint s’agenouiller près de moi, pendant que Ingrid faisait de même du côté d’Eric.


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