Toute Une Éducation, Partie 9

Quand je me réveille, la matinée est déjà bien avancée. Xavier n’est pas dans le lit. Je vais dans la salle de bains prendre une douche avant d’aller dans la cuisine, vêtue de sa chemise de la veille.

- Salut beauté ! Bien dormi ? Me demande-t-il en venant m’embrasser.
- Bonjour. Oui. Alexia est répartie ?
- Oui, déjà hier soir. Une fois que tu es endormie elle s’est éclipsée. Installe-toi, je vais te préparer un petit déjeuner.

Je m’assieds à table et il me rejoint quelques minutes plus tard avec le petit déjeuner.

Je reste un moment silencieuse, puis j’ose enfin aborder le sujet qui me taraude.

- Et sinon, tu peux me parler un peu plus d’Alexia ?
- Je l’ai rencontrée quand je suis arrivé à Toulouse, y a plus de 10 ans. On était ensemble en prépa. On s’est tout de suite bien entendus. On a commencé à aller dans des soirées ensemble. Au cours de l’une d’elles, on avait un peu trop bu et on a fini par s’envoyer en l’air dans son lit.

Il marque une pause, et semble jauger ma réaction. Du regard je l’invite à poursuivre.

- Le lendemain, on en a reparlé. Je lui ai dit que je ne savais pas ce qui m’avait pris, je ne l’avais jamais envisagée comme ça, même si j’avais passé une super nuit. Elle m’a avoué que j’étais son premier mec…

Je manque m’ avec mon jus d’orange. Comment cette fille aussi canon pouvait n’avoir jamais couché avant ses 18 ans ???

- Et que je serai le dernier. Pour la peine, j’en ai pris un sacré coup. Pas que j’ai pu penser être un super coup, mais de là à lui couper l’envie de recommencer… elle m’a alors expliqué n’avoir jamais été attirée par les hommes, qu’elle est lesbienne… et je me suis senti encore plus à l’aise avec elle. Je pouvais lui parler de mes copines, de mes coups d’un soir. Elle m’a beaucoup parlé de ce que les filles aiment qu’on leur fasse, qui de mieux placée qu’une femme pour ça ?
- Et il vous est arrivé de recoucher ensemble ? J’ose demander.


- Pas comme tu l’entends… mais on a souvent fait des plans à plusieurs.
- Et Alice, elle sait tout ça ?
- Oh que oui… ça faisait une semaine qu’on était ensemble la première fois qu’Alexia a passé la nuit avec nous…
- Ah…
- Je te l’ai dit, avec Alice on prend notre pied.

Soudain, je ne sais plus quoi dire…

- Allez, viens, je te rappelle qu’il y a une encore une surprise pour toi aujourd’hui bébé.

Il désigne le canapé et je vois un paquet. Je me souviens alors qu’il a commandé quelque chose à Pedro.

Il s’installe sur le canapé et m’attire sur ses genoux avant de me donner le paquet. Je suis aussi excitée qu’une gosse le matin de Noël. Je défais doucement le ruban rouge qui ferme la boîte. En l’ouvrant, j’y découvre une magnifique guêpière noire, agrémentée des dentelle.

- Elle te plaît ? Me demande-t-il timidement.
- Bien sûr ! Je la trouve splendide.
- Elle le serait encore plus sur toi…

Je l’embrasse et me penche à son oreille :

- J’arrive tout de suite…

Je prends le paquet et file dans sa chambre. Je remonte mes cheveux en un chignon. J’enlève sa chemise et enfile la guêpière ainsi que le tanga fendu assorti. Dans mon sac, je prends ma paire de bas et les fais glisser sur mes jambes jusqu’aux pinces et les fixe. Dans la salle de bains, je mets un peu de mascara et de parfum. Avant de ressortir de la chambre, j’enfile les escarpins rouges qu’il aime tant.

Quand j’arrive dans le salon, il est en train d’écrire un message. En m’apercevant, il lève les yeux de son téléphone.

- Bébé ! Y a pas de mot pour dire à quel point tu es belle et sexy comme ça…

Je sens le rouge monter à mes joues. Il se lève et pose son portable sur la table basse avant de venir me prendre dans ses bras.

- Même après toutes ces années et le physique que tu t’es taillé, tu n’as toujours pas confiance en toi.
.. c’est fou. Tu pourrais faire tomber n’importe quel mec à tes pieds, crois moi.

Et comme pour illustrer son propos, il se laisse tomber à genoux devant moi et embrasse ma chatte. Il fait passer sa langue dans l’ouverture du tanga et la fait tournoyer autour de mon clitoris. Rapidement, mon corps se crispe, ma respiration se saccade. Il glisse alors deux doigts en moi et je jouis rapidement.

Il se relève et m’entraîne alors derrière le canapé.

- Penche toi en avant et appuie toi sur le dossier ma puce. Je vais d’abord te pénétrer devant le temps de préparer derrière, et une fois que tu es prête, je vais enfin pouvoir te prendre par derrière… mais si jamais ça va pas, dis le moi tout de suite, OK ?
- Promis.

Il s’introduit lentement en moi en me tenant fermement par la taille. Il fait quelques vas et viens puis passe un doigt sur ma chatte mouillée avant d’aller le faire tourner sur mon anus. Il recommence plusieurs fois puis glisse son doigt dans mon petit trou. Je le sens entrer et sortir. Il ajoute un deuxième doigt.

Et posé sur la table basse, son portable sonne, mais nous l’ignorons. Il continue de donner des coups de reins.

Mais à peine la sonnerie a-t-elle fini de retentir, que le téléphone sonne de nouveau.

Xavier râle entre ses dents mais ne s’arrête pas pour autant. Je lève alors les yeux vers la table et vois écrit « ma chérie » sur l’écran. Et l’appareil cesse de sonner.

Xavier retire sa queue de ma chatte et la presse doucement à l’entrée de mon anus.

- Tu es prête bébé ?
- Oui, dis-je dans un souffle.
- De toute façon, je vais y aller très doucement. Et n’hésite pas à m’arrêter si tu as mal.

Il appuie alors un peu plus fort avec son gland contre mon petit trou et commence à me pénétrer lentement.

Mais à nouveau, le portable s’illumine sur la table basse.

- Putain, qu’est-ce qu’elle peut me gonfler parfois ! Dit-il en se retirant.
Je crois que c’est foutu pour ce coup ci.

Il fait le tour du canapé et prend son téléphone pour décrocher.

- Coucou ma chérie…

J’entends qu’elle lui répond sur un ton assez sec sans pour autant comprendre ce qu’elle dit. Xavier fait la moue et me fait signe de m’asseoir sur le canapé. Il se dirige vers l’îlot central de la cuisine et prend appuie dessus.

- Oui, j’ai vu que tu as appelé plusieurs fois, désolé, j’étais descendu à la voiture, j’avais oublié de sortir ma blouse de la clinique pour la laver…

A mesure que Alice parle, Xavier semble de plus en plus de mauvaise humeur.

- Ouais, ça marche… ouais, moi aussi.

Il raccroche et pose son téléphone sur le plan de travail.

- Bon ben notre week-end s’arrête là, annonce-t-il en tirant la tête.
- Elle a changé d’avis, elle veut finalement te voir entre 2 gardes ?
- Ah non, même pas… si au moins c’était ça. Non, elle sort de garde avec 4h de retard parce qu’il y a eu un gros accident avec pas mal de victimes cette nuit, et en arrivant sur le parking pour prendre sa voiture, elle a des 2 pneus avant crevés. Du coup faut que j’aille la chercher, que je la ramène chez elle, que je retourne à l’hôpital lui changer les pneus, que je ramène la voiture chez elle et que je retourne à l’hôpital en tram pour aller chercher la mienne… j’en ai pour l’après-midi quoi. Désolé poupée…
- C’est pas grave, dis-je en essayant de masquer ma déception. C’est peut-être pas plus mal vu la quantité de boulot que j’ai…
- On essaie de remettre ça à demain soir ?
- Demain soir on va manger avec toute l’équipe du cabinet, je ne sais pas à quelle heure on va rentrer.
- OK, pas grave, on arrivera bien à se revoir.

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