La Saga Des Esclaves Au Château Du Marquis D'Evans (Épisode N°1150)

Conte d'Halloween au Château - (suite de l'épisode N°1112) -

- Si tu veux tout savoir, laisse-moi te conter les événements passés depuis notre dernière nuit ensemble en ce lieu... Je suis tombée amoureuse, devenant aussi bien l'amante que l'esclave du propriétaire des lieux (j'ai nommé; criant alors son nom). Monsieur Le Marquis d'Évans, Maître absolue en cette demeure et sur ses Terres d'aujourd'hui et d'hier…

Carole conserva ensuite le silence quelques secondes essayant de rassembler dans son esprit les moindres détails avant de reprendre plus calmement :

‘‘- Ma relation aux yeux du monde extérieur et rationnel, comme des tiens en ce moment peuvent paraître dingues... T'avouant que moi-même j’ai eu du mal au début avec le côté vivant bien réel et le côté paranormal d’un spectre, mais l'amour n'a pas de frontière. J'ai découvert, avec Lui, beaucoup plus que le plaisir de la chair... un lien fort, si fort qu'à présent, je tremble à l'idée de lui déplaire. Quand je me soumets, je ne sais trop, mais je n'ai plus qu'un seul désir intense et viscéral, Lui complaire, Lui apporter une entière et totale satisfaction. Je suis à présent avide de recevoir et ressentir autant ses caresses sur ma peau que les gerbes des lanières de cuir de son martinet, de son fouet, de sa cravache ou encore le mordant des pinces. Oui je suis devenue masochiste, éprouvant la douleur et l’impensable plaisir que cela engendre. En effet, j'ai appris à l'endurer, à l'accepter, à reconnaître ses vertus de cette douleur... Vois-tu la douleur éveille tes sens, plusieurs coups savamment donnés au même endroit rendent ta peau hypersensible, en plus cela déclenche dans ton corps la production d'endorphine... Tout cela rend par la suite les caresses et acte sexuel plus intense que jamais. Le plaisir en est multiplié en des sommets incroyables…

Mais je vois à ton regard que comme bon nombre de gens, tu ne vois en cela que de la et des pratiques de malade.

Il est vrai que d'un point de vue extérieur cela peut ressembler à cela, mais je t'assure qu'il en est tout autre et comment le paranormal existe bel et bien au détriment de la réalité cartésienne... Laisse-moi te conter comment j'en suis arrivé là. Après que vous m'avez abusée, toi et Jack, me repoussant et me piétinant cruellement, je me suis sentis trahie, prenant soudain conscience que vous m'aviez manipulée pour pouvoir profiter de moi, de mon corps, me violentant d'une certaine façon malgré mon consentement. J'en fus brisée. J'aurais pu ne pas m’en remettre si je ne m'étais pas retrouvée comme par magie, comme dans un rêve, le lendemain allongée dans un magnifique lit à baldaquin au cœur de ce Château telle la Belle au bois dormant, Oui j’ai vécu un incroyable conte de fées, mais un conte de fées pour adultes... J'ai vite découvert que ce lieu au prestige ancien, digne des grands films hollywoodiens, et qui cachait bien des mystères, était sous la garde d'un … fantôme !.... oui, j’ai bien dit d’un fantôme tu as bien entendu, je parle d'un vrai fantôme. Et je ne suis pas folle, crois-moi bien. Comme n'importe quelle personne dans la même situation, j'ai pris peur et j'ai voulu m'enfuir... mais étais-ce à cause du froid extérieur, de celui de mon cœur brisé, où du fait que je n'avais plus rien vers où courir, ma vie n'ayant plus aucun attrait à mes yeux à ce moment-là... quoi qu'il en fut, cela me poussa à rester quand il me répéta de ne pas avoir peur, qu’il ne me voulait aucun mal… bien au contraire. Et puis, ce n'est pas tous les jours qu'un fantôme vous nappe et vous offre le privilège de vivre comme une princesse dans un luxurieux Château, fit-elle en souriant...

Mon exploration des différents et très vastes couloirs, pièces et alcôves, m'a permis de découvrir l'immense Bibliothèque. Quand j'étais petite, j'adorais que ma mère me lise des contes pour s, et plus tard ce fut les récits d'aventures romanesques qui me firent rêver. Mais les histoires que j'ai découvertes posées sur ses rayonnages d’étagères remplissant entièrement les quatre murs de bas en haut, jusqu’au haut plafond contiennent des milliers et des milliers de livres anciens.
Et la lecture entre les pages de ces volumineux livres et carnets fut mille fois plus excitant, je me suis littéralement nourrir des récits sulfureux que mon hôte me proposa de lire. Le fantôme m’aiguilla même à lire un pur chef-d’œuvre, contenu dans un gros livre à la reliure de vieux cuir avec des liserés d’Or, livre placé an centre de l’étagère principale de la Bibliothèque. C'est ainsi que j'ai découvert la fabuleuse histoire : ‘‘Les Origines de la Saga des esclaves au Château de Monsieur le Marquis d’Évans " écrit par Monsieur le Marquis Charles-Édouard d’Évans en 1785 " qui n’est autre que l’aïeul du fantôme. C’est écrit avec une plume d’oie absolument magnifique qui permet au lecteur d'imaginer parfaitement décors de ces années prérévolutionnaires et situations de Domination/soumission mettant en scène des hommes, mais surtout des femmes qui sont initiées, dressées aux divins plaisirs de la soumission et mettant également en scène un ami de ce Noble écrivain, un autre écrivain de renom : le fameux Marquis de Sade en personne…. Dévorant donc en ces lieux, un grand nombre de récits de ces ‘’Origines de la Saga…’’ tous plus jouissifs les uns que les autres. Ayant aussi parcouru d’autres livres, j’ai découvert même des récits écrits par certains de Ses anciens esclaves de son vivant du fantôme, tel que dénommés " esclave Phryné MDE, soumise Laïs MDE, esclave Aphrodite MDE, esclave Endymion MDE" qui restent d’excellent récits, vraiment exquis à lire et à en jouir…

C'est ainsi que je fus éveillée à ce monde de la Domination/soumission et si fortement attirée, alors quand le fantôme me proposa de m'y initier, j'acceptai sentant que j’avais trouvé ma place... Ma première expérience fut courte, mais ô combien divine. Je ne sais comment j'ai eu le courage ou la folie d'accepter de m'offrir à Lui. Me retrouvant à quatre pattes, toute nue, telle une chienne en chaleur devant une vaste cheminée, attendant avec inquiétude les yeux bandés qu'il fasse de moi ce qu'il voudrait.
.. À ma grande surprise, j'ai découvert que bien qu'il soit un être éthéré, je pouvais ressentir pleinement chacune de ses sublimes caresses sur mon corps. Je ne te dis pas le plaisir qu'il m'a donné, lorsque j'ai ressenti ses doigts spectraux écartant les lèvres de mon sexe, si insinuant pour me caresser, me branlant d'une main experte pour me faire atteindre un incroyable orgasme. J'avais contrairement à ce que toi et Jack pensaient, déjà connue les plaisirs de la chair, n'ayant pas attendu de vous rencontrer pour faire des expériences, sauf qu'il n'y avait jamais eu de sentiments jusque-là. Je vous croyais tous deux différents, ayant eu, je te l'avoue le béguin pour Jack, mais par la suite également pour toi... Je pensais stupidement que nous aurions pu créer une relation, une vie à trois, mais au lieu de cela vous avez profité de moi, de ma naïveté, vous jouant de mes sentiments, pour ensuite me dévoiler votre vraie nature odieuse et cruelle de salle petite bourgeoise prétentieuse que rien n'arrête. Vous ressemblez à ces deux ados richissimes et manipulateurs qui se croient intouchables dans le film "cruelle intentions"... Mais maintenant, je ressens tellement d’Amour, d’attention, de ce ‘‘Marquis fantôme’’ au savoir-faire inouï, que tout ce que j’ai vécu auparavant n’a été que bien médiocre et sans intérêt’’…

Carole ferma les yeux, inspira profondément pour se calmer et reprit plus doucement son récit que je vous conte avec elle (d’où le changement de la première personne en la troisième personne du singulier) : Il n'y avait plus aucun bruit ce soir-là dans le petit salon, hormis le sifflement des braises dans la cheminée et les gémissements éperdus qu'il lui arrachait, tandis que sous ses caresses, son corps tout entier prenait feu, en proie à un plaisir et une tension croissante. Ses seins pointaient et durcissaient, alors qu'une vague de chaleur embrassait tout son corps, la faisant frissonner en même temps. Son corps vibrait en éveil. Chacun de ses soupirs, de ses infimes souffles qui s'échappaient de ses lèvres était tel un chant qu'il lui faisait jouer au contact de ses doigts qui électrisaient sa peau.
Rapidement, elle se sentit au bord de l'explosion orgasmique. Les battements de son cœur résonnaient dans sa tête... et tout à coup, elle explosa de plaisir, se retrouvant catapultée au septième ciel. Poussant de longs gémissements, avant de se laisser tomber sur sa peau de bête, en proie à cet envol, à cette extase indescriptible partie de son échine pour gagner l’ensemble de son être, cette euphorie charnelle qui électrisaient son corps, fusant dans toutes ses extrémités, un apocalyptique orgasme l’avait littéralement traversé dans chaque parcelle de son corps, de ses cellules... Elle en avait oublié où elle était et avec qui elle était. Ce n'est que quand elle eut retiré son bandeau qu'elle réalisa que... c'est alors qu'elle fut submergée de honte et d'une panique incontrôlable qui la fit soudainement se relever, et sortir de la pièce en trompe juste le temps pour elle d'attr ses vêtements. Accolée derrière la porte de sa chambre, elle se laissa choir contre le bois, le cœur battant, les nerfs en pelote, le cerveau encore embrumé par le plaisir. Mais en l'espace d'un instant, elle était passée de l'extase à l'effroi...

- Je venais, expliqua Carole, d'avoir eu un rapport de Domination/soumission avec un parfait inconnu... plus affolant encore, cet homme nullement de chair et de sang, totalement invisible mais que son toucher était si bon sur tout mon corps ... était… oh mon Dieu ! … cet homme était un... un fantôme ! … Je me suis mise à crier brusquement : "Laissez-moi seule, aller vous en !". Je ne sais trop comment l'expliquer, mais tel un sixième sens, j'aurais pu jurer qu'il était là en train de me regarder, en effet, et je ne sais pas pourquoi mais je me sentais observée par un regard bienveillant et j’en étais bizarrement rassurée d’un seul coup alors que quelques secondes auparavant je paniquais...

Il se tenait devant elle, telle une ombre, à la fois tangible et spectrale, lui permettant sous le trait de la pleine lune filtrant par la fenêtre de découvrir les contours de son corps, mais sans en distinguer les détails. Son visage demeurant étrangement dans la pénombre. Nu, ce spectre affichait une belle verge tendue à l’extrême vers elle, qui la faisait se sentir désirée et si belle.

"Vous s'avez ce que j'attends de vous ?" entendit-elle dans sa tête, lui dire le fantôme…

Oui rassurée comme par magie, alors lentement Carole s'avança, s'agenouillant devant lui, le visage juste en face de sa queue. Croisant ses mains dans son dos en bonne soumise, telle qu'elle l'avait lu dans ces textes et histoires, à entrouvrir légèrement sa bouche et elle se pencha doucement comme pour faire durer cet instant. Dardant sa langue elle lécha son gland goûtant la saveur satinée qui perlait de son urètre preuve de son excitation, puis prit entre ses lèvres le chibre majestueux de son amant de spectre, appréciant sa grosseur, sa dureté. Elle espérait être à la hauteur et qu’il aimerait sa façon à elle de sucer. Cette pensée ne lui avait jamais traversé l’esprit avant, avec les amants qu’elle avait pu avoir, tant il lui semblait évident qu’elle savait satisfaire un homme avec sa bouche. Mais lui n’était pas un homme comme les autres. Il était Le Seigneur et Maître. Son jugement serait à la hauteur, il ne pouvait se contenter de quelque chose de « juste bien », ou de « correct ». Il allait exiger l’excellence. Il fallait qu’elle donne le meilleur d'elle-même. Et plus encore. Il la laissa faire, la regardant de haut, ses lèvres coulissant sur sa volumineuse queue, la faisant disparaître dans sa bouche autant qu’elle le pouvait avant de la faire réapparaître... Le fantôme de Marquis avait l’air d’apprécier cette fellation…

(A suivre …)

Comments:

No comments!

Please sign up or log in to post a comment!