Hélène : Ying Et Yang
Ying et Yang
Récit dAnne So.
Ce samedi soir, nous nous sommes au petit resto où jai fait la connaissance dHélène. Pierre nous y a rejoints. Ils ont pris la banquette et se sont installés cote à cote. Je me suis installée sur le siège en face de la belle mature. Mél est à ma droite.
La quinqua sest mise en mode pimpante. Son corsage est largement ouvert, et laisse apparaitre la dentelle de sa lingerie. Je plonge mon regard dans son décolleté. Pendu à une petite chaîne en or, un étrange bijou, en forme de clocher à bulbe savoyard, ou comme celui dune église byzantine est niché profondément entre ses deux seins. Une pensée en appelle une autre. Porte t-elle son bijou accroché à sa lèvre ? Mon esprit ségare dans mes souvenirs érotiques. Toute à mes rêves, je vois un ongle rouge écarter la soie du corsage, et dégager la moitié dune auréole rose foncé, et un téton percé discrètement gonflé.
- Eh bien ma belle, tu exhibes tes nibards.
Je sursaute, Mel vient dinterpeller sa maitresse?
- Anne So était en train dinspecter mon décolleté, alors je lui ai montré ma poupoute.
- Nimporte quoi
Tu es toujours prête à texhiber.
- Et toi à mater, lui répond Hélène du tac au tac.
Le ton est donné. Pendant tout le diner, les plaisanteries fusent. Après le dessert, nous nous calmons un peu. La belle mature pose sa main à plat sur la table. Pierre glisse sa paume en dessus et leurs doigts se lient.
- Mon chat, quas-tu prévu pour ce soir.
Il porte à ses lèvres les phalanges de son aimée, et les baise.
- Ma chérie, tu ne seras pas déçue.
Récit de Pierre
En sortant du restaurant, Il tombe un petit crachin. Nous nous partageons les parapluies Anne-So et Mel, Hélène et moi.
Elle ma demandée de loffrir en spectacle à ses amies. Nous distançons les deux copines et arrivons avec quelques instants davance à la voiture.
- Tu es sûre. On peut laisser tomber, et finir la soirée comme si de rien nétait.
- Non, jai promis à Mel de laider à éduquer Anne-So, Il faut quelle sache ce qui lattend.
- Alors une autre fois.
- Non, je suis impatiente de savoir ce que tu as préparé pour moi, et elle reprend.
- Tu sais si divinement me faire souffrir.
Je la fixe. Elle a remonté le col de son manteau, ses cheveux coulent en deux bandeaux le long de son visage. Elle est belle comme une créature de Mucha, dont elle a les formes.
Je ne peux mempêcher de penser quelle est plus attirante à cinquante ans passés que jeune fille. Je létreints.
- Eh oh, les amoureux. On est là.
- Cinq minutes, les filles. Je me fais câliner, répond ma chérie. Puis doucement, elle sécarte.
- On y va, je suis impatiente.
Récit dAnne So
Dans le salon dHélène, je reconnais le meuble anglais. Je frissonne et je me serre contre Mel. Elle me rassure.
- Ce soir, tu seras spectatrice, me murmure-t-elle.
- Il va la punir à cause de moi, fais-je en me rappelant notre conversation en bas de mon immeuble.
- Es-tu bête, Pierre ne la fouette que sur sa demande.
- Mais alors.
- Il sest un peu moqué de toi, ce soir-là.
- Ah bon, il ne sest rien passé, fais-je, à moitié contrariée.
- Si, il a bien joué du martinet et de la cravache sur son cul, mais cétait pour lui faire plaisir.
Notre hôtesse se tourne vers nous.
- Préparez-moi, sil vous plait
Mel déboutonne son corsage, je la débarrasse de sa jupe. Elle dégrafe son soutien-gorge, en accompagnant de ses mains le léger fléchissement de sa poitrine. Je fais glisser sa culotte, dévoilant un cul rebondi, jen profite pour déposer un petit bisou sur une fesse. Elle ne porte pas son rosebud, mais sa plaque étire sa lèvre.
Elle est maintenant en serre-taille en soie brodée, et bas chair dorés.
Je lui prends le poignet et je laide à enjamber la traverse du chevalet. Elle est à plat ventre sur le meuble, elle tend ses mains derrière son dos. Mèl noue un lien dans ses cheveux et y attache ses poignets. Puis elle immobilise ses mollets contre les montants du chevalet. Nous nous installons dans le canapé.
Elle est presque prête. Pierre sapproche, tenant dans une main un bâillon anneau et une boite plate allongée, en bois rouge.
Il lui présente le mors. Elle ouvre sa bouche en guise dapprobation. Il boucle le lien de cuir derrière sa nuque. Il fait pivoter le chevalet.
Hélène est offerte au sacrifice, je suis fascinée par ses seins pendants, ses cuisses et ses fesses ouvertes et sa plaque de soumise.
Il lui montre le contenu de la boite. Elle bat des paupières, approuvant davance ce quil va lui faire subir
Pierre prend une très fine aiguille dacupuncture, et sagenouille devant lintimité offerte.
Il ouvre lorchidée de sa victime consentante et déploie les petites lèvres, exposant son sexe et son anus.
Il pousse une aiguille dans la longueur de la nymphe, elle soupire. Il fait subir le même traitement à sa sur jumelle.
Il fait tourner le chevalet face à nous. Il glisse sa main gauche sous son cou, elle accompagne ce mouvement en jetant sa tête en arrière.
Elle lui tend sa bouche. Il épingle la pulpe renflée de la lèvre inférieure, sur le côté gauche, puis le côté droit est traité de même. Il plante une troisième aiguillette dorée à la limite de la chair rosée et du nez. Sa respiration se fait sifflante et saccadée.
Il fait tourner le chevalet.
Il nous présente le compas de la suppliciée. Du pouce, il caresse le périnée, puis lanus.
Il masse le sphincter de la belle, puis il plante une première aiguille dans le bourrelet anal, un petit aie de douleur lui répond.
Il la place de profil. Ses seins pendent, alors, lentement, il enfonce le métal dans un téton érigé. Elle tremble légèrement. Une pause, et toujours avec douceur, il perce la chair délicate. Il enfonce complétement le corps. Lautre mamelle est pareillement parée. La belle respire un peu plus fort.
Récit dHélène.
Japprécie beaucoup dêtre installée sur le meuble, jadore y être exhibée, et puis assez étrangement, je trouve la position confortable. Et puis jaime cette sensation dêtre totalement disponible, je peux tout subir le meilleur comme le pire. Et souvent le pire est le meilleur.
Les minces aiguilles dacupuncture ne mont pas fait souffrir, elles sont tellement fines que je nai senti quune chatouille un peu intrusive.
Qua préparé mon bourreau pour moi ?
Il me présente la boite à nouveau, il ne reste que deux aiguilles.
Pierre se penche et gobe mon clitoris. Une fois gonflé, il le pince délicatement pour le maintenir et pousse les trois centimètres de la tige de métal dans le bourgeon érigé. Je sens lacier glisser sur mon piercing. Il sarrête.
Il plante son regard dans le mien.
- Ta langue, sil te plait.
Je la passe à travers lanneau et je bats des paupières en signe daccord. Il saisit à deux doigts le bout rose, il y pique la pointe. Il pousse. Jai comme un gout de métal dans la bouche. Je ne peux plus rentrer ma langue.
Il pivote le meuble et me place face à lui, il sinstalle en tailleur dans le fauteuil.
Il me laisse en plan. La pose des aiguilles ma peine chatouillée, mais je suis impatiente de subir le fouet, ou les pinces, voire même lélectricité.
Jagite mon croupion, pour le solliciter, il me renvoie un sourire, mais ne bouge pas.
Je ressens comme un picotement dans mon sein droit. Ça se calme, puis ça reprend du coté de ma rosette.
Une étrange chaleur émane de ma vulve. Ce nest pas désagréable, cest même plaisant. Je sens que je coule. Je chauffe aussi de ma poitrine.
Soudainement, une décharge électrique me traverse de lanus à la bouche. Puis cest mes seins qui me lancent tout aussi brutalement. Dun coup, je comprends ce qui mattend. Pierre a placé les aiguilles dacupuncture de façon à stimuler les centres du plaisir et de la douleur.
Je nai pas le temps de réfléchir plus. Un élancement douloureux me traverse. Puis un autre plus intense. Tous mes piercings me lancent comme si jétais électrocutée. Je voudrais crier, mais laiguille de ma langue doit bloquer toute vocalisation.
Récit dAnne So.
Le souffle dHélène saccélère. Les extrémités des tiges sagitent. Elle frémit de plus en intensément.
Ses tremblements augmentent. Son corps entier tremble de plus en plus fort, les aiguilles vibrent à lunisson.
Je peux voir son anus palpiter, souvrant et se refermant au rythme des frissons. Malgré son bâillon, je peux entendre son râle continu. Son corps tremble de plus en fort. Et dun coup, elle sarque en laissant échapper un énorme soupir.
Pause.
Puis ça redémarre. Je peux suivre le parcours de londe de souffrance à travers son corps. Dabord ses lèvres, puis son clitoris, son sein droit, son anus, et enfin le téton gauche.
Et le cycle repart, les secousses sont de plus en plus violentes. Elle gémit sans sarrêter
Jobserve Pierre, il ne la quitte pas des yeux, attentif.
Récit dHélène.
La douleur cours dun organe torturé à lautre comme une vague qui se retire puis revient. Mon corps méchappe, esclave des aiguilles. Les décharges sont de plus en plus douloureuses, je suis effondrée sur le meuble, je geins sans arrêt. Je ne suis quune vibration de souffrance, je voudrais mévanouir, mais ces stimulations continues men empêchent.
Pierre se lève et sapproche. Il saisit un des dards plantés dans mes lèvres, et le retire.
La stimulation produite par laiguille plantée dans mon anus déclenche un spasme, suivi par un premier orgasme parti de mon clitoris. Puis un orage de plaisir parcours tout mon corps. Je mécroule anéantie par tant de jouissance.
Mon bourreau adoré ôte laiguille de ma langue, puis détache le bâillon en O. Je reprends mon souffle.
Il continue de me débarrasser, le retrait des aiguilles de ma rosette déclenche un dernier orgasme anal. Je perds pied.
Je ne sens même pas quil me débarrasse des autres aiguilles.
Tendrement, il me soulève, mentraine vers notre chambre, et me dépose sur notre lit.
Il me couvre dune couette moelleuse. Je mendors.
Réveille-toi.
Mes copines entourent mon lit, puis sagenouillent sur la place laissée vacante par mon chéri.
- Tu as mal minterroge Mel.
- Non ça va.
- Et là, fait-elle en appuyant un doigt sur un téton.
- Et ici, ajoute Anne So en caressant mes lèvres intimes.
Je me retourne complétement sur le dos, jécarte mas bras et mes jambes, et je me livre avec bonheur à leurs attouchements coquins.
Récit dAnne So
Nous nous jetons sur la chair appétissante de notre maitresse. Nous la tripotons, nous suçons ses seins, son clitoris. Nos doigts envahissent sans vergogne les orifices à notre disposition. Elle ondule sous nos caresses.
- Eh bien, on samuse sans moi, lance Pierre en entrant avec le plateau du petit déjeuner.
- Tinquiète, mon chaton, il reste toujours une place pour toi, lui répond Hélène.
Et elle gigote pour se placer en travers du lit, le cou cassé en arrière sur le bord du matelas.
Le chaton en question dénoue la ceinture de son peignoir. En fait de chaton, cest plutôt un beau matou.
Il place une main sous sa nuque pour la soutenir, et lautre sur son cou sous son menton, pour la maintenir.
Elle ouvre sa bouche en grand, Il senfonce progressivement. Puis il entame un aller-retour
Hélène att ses cuisses sous ses genoux et moffre son périnée et sa rosette. Je plonge. Je lèche son petit cratère. Il se déplisse et souvre. Je glisse ma langue dans son illet. Jy trouve une substance glaireuse. Je me redresse avec une moue mi- dégoutée, mi- surprise. Mel croise mon regard. Elle fronce les sourcils et mintime dun mouvement de tête dy retourner.
Je me penche et je ventouse ma bouche à son anus. Je cueille cette liqueur dun revers de langue. Le gout est fort, mais pas écurant. Je caresse lintérieur du rectum de la belle jouisseuse.
Elle étale ses bras en croix se livrant totalement. Mel en profite pour jouer avec ses seins, puis embouche un mamelon et laspire
Pierre pousse sa verge dans sa gorge, presque jusquaux couilles, puis se retire. A chaque fois quil force sa glotte, le sphincter de la belle se resserre autour de ma langue. Quand elle respire, son muscle souvre, me libérant.
Il se recule, la laissant haleter sous ma caresse et sous celle de ma complice.
Il lembouche à fond, se poussant au-delà de sa glotte. Son illet se crispe autour de ma langue. Il létouffe. Les mains de la suppliciée sagitent frénétiquement, mais elle ne cherche pas à le repousser. Elle accepte son .
Puis il se retire complétement, elle aspire lair à grande goulée, en criant comme une noyée reprenant son souffle. Et il savance à nouveau, mais se bloque une fois son gland dans sa bouche. Elle le tête goulument. Il se raidit laissant échapper un soupir daise, elle déglutit. Jagite frénétiquement ma langue dans son rectum. Cest le moment que choisit Mel pour lui mordre le téton. Elle spasme de bonheur. Elle se cabre et sabat se dégageant de nos caresses. Elle se roule en boule, les yeux toujours fermés. Elle murmure.
- Mes amours, vous mavez tuée.
La belle alanguie se redresse sur un coude.
- Les filles, je peux être un peu tranquille avec mon homme. On se retrouve en bas dans une heure
Mel et moi, quittons leur suite, et nous allons nous nettoyer mutuellement dans la salle de bain attenant à la chambre damis. Elle minterroge.
- Tout à lheure, tu navais pas lair enchantée.
- Il y avait quelque chose dans son cul, jai été surprise.
- Pierre a dû lhonorer par là. Hélène aime être enculée après avoir été fouettée ou suppliciée, et elle complète
- Tu as gouté le sperme de son homme, un peu mariné.
- Mais toi, tu aimes ça ?
- Oui, ma belle, tu ty feras. Au début, tu cajole lanus de ta maitresse par soumission. Puis, ensuite, tu apprécies le plaisir que tu lui donnes, Et après tu aimes fourrer ta bouche au milieu de ses fesses et lui bouffer le cul, peu importe ce que tu y trouves.
- Et toi, tu las déjà fait.
- Oui, la première fois, pour la consoler, elle avait beaucoup souffert, et Pierre venait de la sodomiser. Devant son cratère encore ouvert, et baveux, je nai pas pu résister. Cétait un goût très fort, mais finalement agréable. Et elle ajoute
- Cest même pourquoi je tai encouragé à manger Hélène.
Un silence.
- Pourquoi mavez-vous invitée hier soir, pas seulement pour un petit spectacle, et une séance damour au féminin, je suppose.
- Elle te plait, et tu ne lui es pas indifférente. Et puis elle adore sexhiber en soumise. Elle sait aussi que toi comme moi, nous aimons le spectacle de la souffrance de notre déesse.
- Cest vrai quhier ça ma plu, et exciter.
- Je men suis rendu compte dans le lit, après, et elle conclut
- Tu sais maintenant ce qui tattend si nous restons amies.
Après la douche, nous rejoignons nos hôtes dans le grand salon, où Pierre a disposé un brunch sur la table basse.
Visiblement, les deux amoureuses appliquent un dress-code : le matin, après la douche, cest lingerie de nuit, avec dentelles, soie, et transparence.
Et pour le déjeuner, cest tenue correcte exigée.
Enfin tenue correcte ! Ce sont des robes ou des jupes fluides, longues ou courtes, chemisier à boutons, ou haut très échancré, et dessous un ensemble de lingerie complète : bas, porte-jarretelle, soutien-gorge, et de préférence une culotte, pour le plaisir de se la faire enlever
Hélène est coulée entre les bras de son homme. Seuls ses yeux marqués trahissent les excès de la veille. Elle prend la main de Pierre, et la glisse dans son soutien-gorge, entre sein et dentelle. Mél glisse sa main de la cheville gainée de nylon vers le mollet
- Chéri, que mas- tu fait, hier soir ?
- Avec les aiguilles, jai déséquilibré ton Ying et ton yang, du côté de la douleur. Et les différents nuds que jai stimulés ont amplifié tes sensations, en entrant progressivement en résonnance.
- Mais pourquoi de tels orgasmes aussi spectaculaires, questionne Mel.
- Quand jai ôté la première aiguille, jai fait basculer léquilibre Ying/yang de la souffrance vers le plaisir, et il conclut
- Ta jouissance a été à la mesure de ta douleur.
Un ange passe. Puis Mel prend la parole.
- Pierre, vous pourriez initier Hélène à ce jeu, pour quelle nous le fasse subir ?
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