Jennyfer Et Carla 1
Jennyfer est comptable dans une entreprise de transport routier de la Côte dAzur. Cette ex parisienne ne regrette pas du tout davoir quitté Paris, pour Nice. Ce nouveau départ lui a fait le plus grand bien. Cela faisait maintenant un an que son ex avait été mise en prison. Lex de Jennyfer avait dérobée son badge et en piratant son ordinateur du boulot avait réussie à vider les comptes de la société pour laquelle Jennyfer travaillait. Sauf que ce que la charmante voleuse navait pas prévue lalibi en béton armé de Jennyfer, qui se trouvait à la remise de médaille départ en retraite de son père, agent de police. Même si ce nétait pas sa faute, Jennyfer se sentait coupable. Cétait sa copine qui avait fait le coup, avec son badge et son ordi.
Jennyfer avait donc quitté Paris pour sinstaller dans la cité de la baie des anges, loin de tous ceux qui lavaient rejetés. Quand lex de Jennyfer a été arrêtée, Jennyfer qui navait jamais dit à qui que ce soit quelle était homosexuelle avait été rejetée par sa famille, une partie de ses amis et ses collègues. Elle avait donc décidée de quitter Paris et daller le plus loin possible. Elle sétait donc retrouvée à Nice où elle avait achetée un petit appartement au coeur de la vieille ville. Et elle avait été engagée comme comptable par Gianpaolo DallAra qui dirigeait lentreprise de transports routiers créer par son père Leone DallAra. Fils dimmigrés italiens il avait appris que Jennyfer avait été victime de son ex. Pour lui elle nétait en rien responsable, elle avait été abusée par une professionnelle. Ca ne remettait pas en cause ses qualités professionnelles. Car ce quil voulait avant tout cétait une personne capable gérer la comptabilité de sa société et de celle quil venait de racheter. Or Jennyfer était une excellente comptable. La seule chose que Gianpaolo DallAra na pas compris cest que Camille, lex de Jennyfer, était une femme et non un homme. Et heureusement pour Jennyfer, sans ça DallAra ne laurait jamais engagé.
Elle ne laimait pas, mais elle le respectait, car il lavait engagé malgré ce qui sétait passé. Rapidement Jennyfer à montrée à son patron quil pouvait lui faire confiance. Jennyfer était une jeune femme honnête, travailleuse, sérieuse,
. Après avoir racheté Trintignant Transports, Gianpaolo DallAra voulait racheter un autre de ses concurrents, avait jeté son dévolu sur B. Garzon Transports. Racheté pour éviter dêtre racheté et pour survivre à la crise qui traversait le secteur. Les deux sociétés que DallAra avait racheté ou allait racheté navaient pas de comptable, aussi la charge de travail de Jennyfer allait en augmentant. Elle ne sen sortait plus. Elle a demandée, à ce que son patron engage un second comptable pour laider dans la gestion financière de la société. DallAra a accepté à la condition de faire passer les entretiens et de choisir la personne qui viendrait aider sa comptable. Après plusieurs entretiens Gianpaolo DallAra a choisi de recruter une débutante, Carla Giovinazzi. Lexacte opposée de Jennyfer ou presque.
Jennyfer était grande, mince, avec une carrure dathlète, 1,77m pour 75kg. Brune à la peau blanche et aux yeux verts elle était toujours habillée en noir, de haut en bas. Et si les hommes ne se retournaient pas sur son passage, elle avait son charme. Un charme qui sarrêtait pour les hommes à sa poitrine généreuse. Ce qui la gênait et lénervait même si elle en était fière. Mais elle navait jamais compris comment une fille sportive, une ancienne basketteuse, comme elle avait avoir une telle paire de seins. Jennyfer était la sobriété même. A linverse Carla était petite, menue, 1,65 pour 55kg.
Si Jennyfer était contente davoir quelquun pour la seconder, elle nétait pas contente du choix de son patron. Une midinette de 20 ans, tout juste diplômée, alors quelle avait demandée quelquun avec de lexpérience et sobre. Jennyfer se disait quelle allait devoir faire son boulot, et en plus apprendre le métier à cette gamine. Elle, elle avait 30 ans, bossait depuis 10 ans et avait bossée dure pour en arriver à son niveau de compétence. Jennyfer expliquait à Carla lentreprise, les procédures, mais ne lui parlait que quand il fallait. Carla était déçue de ne pas pouvoir parler avec sa collègue, pourtant à la grande surprise de Jennyfer elle avait vite capté toutes les subtilités du travail qui lattendait, et ne semblait pas aussi cruche que ce que son allure le laissait supposer. Carla ne pensait pas devenir amie avec sa collègue, mais sentendre tout du moins. Comme elle ne comprenait pas ce qui clochait, elle décidait de lui demander directement.
« Ca fait deux mois quon travaille ensemble et tu madresses à peine la parole pourquoi ? Jai fait quelque chose de mal ?
- Tu nas rien fait de mal.
- Quoi alors ?
-Tes une ta de 20 ans, tu sors tout juste de lécole et tes embauchée en CDI. Moi jai ramé avant de trouver un poste fixe. Jai bossée dur pour ça. Je joue pas de mon physique pour être embauchée. Et je voulais un adjoint avec de lexpérience.
- Cest pas ma faute à moi si M. DallAra ma choisie. Je suis contente quil lait fait. Jaime me faire belle, être féminine. Je nen joue pas, je suis comme ça. Tout ce que je veux cest quon sentende bien.
- Fais ton boulot, laisse moi tranquille et on sentendra bien.
Carla était déçue que Jennyfer la prenne en grippe pour des choses auxquelles elle pouvait pas grand-chose. Pourtant un mois plus tard la situation allait évoluer. Jennyfer arrive un matin comme à son habitude. Mais complètement à côté de la plaque. Cest une grippe, une des dernières de la saison. Carla en la voyant lui dit daller consulter, mais elle refuse. A la fin de la matinée Carla ny tenait plus et emmenait sa collègue voir un médecin. Ce dernier lui prescrivait des médicaments et larrêtait une semaine. Une fois sortie Carla emmenait Jennyfer chez elle. Ce jour là Carla reste avec Jennyfer et travaille sur son ordinateur. Le lendemain Carla se débrouillait avec une amie pour ramener la Twingo RS de Jennyfer. Pendant le reste de la semaine, Carla reprend le boulot de Jennyfer, quitte à faire des horaires de folie. Lorsque DallAra et Jennyfer reviennent la semaine suivante, celui-ci vient voir les filles pour leur demander comment sest passée la semaine pendant ses vacances. Carla fait signe à sa collègue de se taire et dit « Tout sest bien passé. On à pris un chouia de retard parce que je ne me sentais pas bien lundi. Mais je vais rattr. ». Carla soccupait des comptes et des arrêts de travail pour lentreprise, aussi elle sétait occupée de celui de Jennyfer, de sorte que M. DallAra ne soit au courant de rien, si on ne lui disait pas. Carla avait rendue ce service à Jennyfer pour lui montrer quelle nétait pas son ennemie, quelle pouvait lui faire confiance.
« Pourquoi na tu rien dit à DallAra ?
- Je sais que tu vis mal dêtre arrêté. Cest pour ça que je nai rien dit. Dautant que jai réussi à reprendre ton boulot, pour que tu nen ais pas une montagne à rattr en revenant.
- Je ne tavais rien demandé Carla
. Mais merci quand même. Tu as fait mon boulot et tu nas pas tirée la couverture à toi. A dire vrai je ne mattendais pas du tout à ça de ta part. Je me suis trompée sur toi.
- Cest normal. Tu es une femme sérieuse et même si tu es distante avec moi, je me suis dit que jallais pas te laisser tomber.
- Oui. A cause de ton allure.
- Je sais jai une allure de pétasse, mais ce nest quune apparence. Même si javoue adorer les fringues, les magasins, les potins et tout ce genre de trucs de connasses. Mais je ne suis pas que ça. Jadore lire et je mintéresse de près à lHistoire de lItalie. Et en bonne fille dItalie jaime faire la cuisine.
- En effet. Je mexcuse. Je vais changer dattitude à ton égard. »
Le temps passait et les relations entre Jennyfer et Carla samélioraient. Elles devennaient parfois mêmes complices. Des fois Jennyfer se prennait même à draguer Carla de manière subtile. Il est vrai que Carla était mignonne et que Jennyfer commençait à se lasser des plans culs. Jennyfer résistait à son envie de la draguer ouvertement. Carla était sa jolie collègue hétérosexuelle et elle ne voulait pas gâcher leur complicité naissante. Pourtant un soir tout allait changer. Carla accompagnait sa meilleure Hélène, dans une boite lesbienne. Après une heure passée à se faire draguer Carla laissait Hélène sur la piste avec une jolie brune. Dehors elle respirait enfin lair frais. Sans y faire attention ses yeux se posent sur une voiture qui remuait sur ses amortisseurs. Elle sapproche et reconnaît une Twingo, une Twingo RS noire. Elle trouve cela drôle, mais elle a limpression que cétait la voiture de Jennyfer. Elle regarde la plaque. Cest bien la voiture de sa collègue. Intriguée par la présence de la voiture en ces lieux, elle sapproche. A travers la fenêtre arrière elle voit deux visages de femmes. Elle ne les distingue pas bien. Mais lune delle porte au tour du coup une chaîne avec un pendentif égyptien, celui là même quelle à offert à Jennyfer pour son anniversaire. Carla na plus de doute cest Jennyfer. Jennyfer est en train de faire lamour avec une femme. Elle nen revient pas. Cest un sujet quelles navaient jamais abordées. Tout ce quelle savait de la vie amoureuse de sa collègue cétait quelle navait personne dans sa vie. Choquée Carla retourne dans la boite et sépare Hélène de sa belle brune. Carla navait quune envie, rentrer chez elle. En y réfléchissant ce nétait pas tant lhomosexualité de Jennyfer qui la choquait, cétait le fait quelle lui ait cachée. Mêmes si elles nétaient que collègues. En discutant avec Hélène, Carla comprenait que Jennyfer pouvait craindre pour leurs relations. Bien que lhomosexualité soit de mieux en mieux accepté, ce nétait pas toujours le cas et Jennyfer craignait peut-être que Carla réagisse mal. Maintenant quelle était calme Carla ne savait pas quelle attitude adopter pour le lendemain matin. Hélène lui conseillait den parler de manière anodine, tout en étant franche. Ce qui montrerait à Jennyfer, que pour Carla ce nétait pas un problème.
« Salut Jennyfer. Jai quelque chose à te dire.
- Salut. Quoi ?
- Tu connais le « Lena » ,
- Pourquoi ? Répond Jennyfer en essayant de masquer son trouble.
- Je tai vue hier là bas. Jaccompagnais ma meilleure amie. Sur le parking jai vu ta voiture et jai reconnu ta plaque. Comme jai vu quelle remuait je me suis approchée et à travers les vitres pleines de buées jai reconnu le pendentif égyptien que je tavais offert. »
Jennyfer avait pâlie, elle ne se sentait pas bien. En même temps elle se disait que cela devait bien arriver un jour.
« Ton homosexualité ne me dérange pas. Ce qui me gêne cest de tavoir vue et de lavoir découvert comme ça. Jaurais préférée que tu men parles. Mais je comprends que tu tes dis que jallais mal le prendre.
- Ma famille, mes amis, certains de mes collègues mont rejetés quand ils ont découvert que jétais lesbienne. Je ne voulais surtout pas revivre la même chose ici.
- Ne tinquiètes pas je nen parlerais à personne. La seule à être au courant est ma copine lesbienne. Elle ne dira rien non plus à personnes. Ca ne me pose aucun problème. Ca ne men pose plus depuis que jai compris avec Hélène. Et tu peux men parler, avec Hélène qui me raconte tout, cest limite si je ne sais pas exactement comment vous faites lamour.
- On verra. »
Pendant plusieurs jours Jennyfer étudiait les faits et gestes de Carla pour voir si elle nallait pas révéler volontairement ou non son secret. Carla tenait parfaitement sa langue? Comme promis elle respectait sa parole. Finalement, plus elle lobservait et plus Jennyfer se rendait compte quelle avait mal jugée la jeune fille. Cétait une jeune fille intelligente, sérieuse, discrète, cultivée et travailleuse. Quel dommage quelle soit hétérosexuelle et quelle, Jennyfer ne croit plus en lamour.
Cela faisait maintenant un mois que Carla savait Jennyfer homosexuelle. Ce jour là après un énième plan sexe, Jennyfer avait envie de parler.
« Jai toujours sut que jaimais les filles. Déjà à 8 ans je disais que je me marierais avec une fille. Malheureusement jai vite compris que mes parents ou les amis de mon école privée ne laccepterais jamais. Alors jai gardé le silence. A 20 ans mes parents mont demandés pourquoi je ne leur avais toujours pas présenté de garçon. Jai répondu que les études étaient ma priorité. A 25 ans rebelote. Alors je me suis inventé un copain imaginaire avec lequel jai sois disant cassé le jour où je devais leur présenter. Silence radio ensuite jusquil ya deux ans, quand ma copine du moment sest avérée être une arnaqueuse. Elle mavait volée mon badge et sétait introduit dans la société où je bossais pour à partir de mon ordi vider les comptes de la boite sur le sien. Heureusement pour moi la soirée de remise de médaille de mon père sest éternisée. Mon père étant agent de police, javais un alibi en béton armé. Malheureusement il a bien fallut révéler mon secret au grand jour. Du jour au lendemain mes parents, mes amis et la plupart de mes collègues ont coupés les ponts. Mon patron sest montré compréhensif. Il savait très bien que je nétais pas responsable au vu des éléments fournis par la police dont les aveux de mon ex. Cest pour ça que dès que le procès à été terminé jai quitté Paris pour Nice, histoire de mettre le plus de distance possible entre eux et moi.
- Cest triste.
- Tu comprends maintenant pourquoi je suis réservée.
- Ne tinquiètes pas. Je ne dirais jamais rien à qui que ce soit.
- Merci.
- Et cest à cause de cette histoire que tu tenvois en lair et que tu ne veux plus rien construire.
- Oui. Pourtant jaimerais fonder une famille. Mais cette histoire ma tellement traumatisée, je ne me sens plus capable de faire confiance à personnes.
- Cest dommage. Avant ton ex. Tu avais eut beaucoup de copines ?
- Non 2 seulement.
- Et après ton ex tu as eût beaucoup daventures ?
- Je ne les compte plus.
- Et il ya un type de filles qui te plaît en particulier.
- Jai une préférence pour les brunes, cest tout.
- Tu sais de mon côté jai plusieurs copains. Mais ça à jamais dépassé les 6 mois. Pourtant je rêve moi aussi de fonder une famille. Mais pour différentes raisons ça à jamais marché. Hélène a bien essayée de me convertir en membrassant une fois et en me laissant toucher ses seins. Jai trouvé ça agréable. Mais ça na pas été plus loin. Jen viens à me demander si je suis quelquun de bien. Que penses tu de moi ?
- Tu es jolie, intelligente, ouverte, sincère et tu as pleins dautres qualités. Et si tu étais pas hétéro je pense que je te draguerais.
- Je suis hétéro oui, et Hélène na pas réussie, mais peut-être quune autre y arriverait. »
Dire que Jennyfer était au comble de la joie était peu dire. Car si Carla ne lui avait pas dit « Vas y drague moi. », cétait pas loin. Elle appréciait Jennyfer, était sans doute proche de tomber amoureuse, mais elle ne se sentait pas encore prête à franchir la barrière de lhomosexualité.
Trois mois allaient encore se passer avant que les choses ne bougent. En effet le soir même de leur conversation Carla rencontrait un garçon charmant et se mettait avec lui. Mais trois mois plus tard elle découvrait le jeune homme chez lui, dans son lit avec une autre fille. En pleurs et sans réfléchir Carla se précipitait chez Jennyfer. Ca nallait plus bien entre elle et ce Mathieu. Elle songeait à le quitter, mais quelle le découvre au lit avec une autre lui était tout de même insupportable.
Jennyfer ne recevait jamais personnes chez elle à part Carla. En ce chaud mois de juin elle sétait mise nue. Aussi au bruit de la sonnette elle sursautait et disait « Attendez » le temps de passez une culotte et un t-shirt. Même si Carla était la seule à venir chez elle, la jeune femme était surprise de trouver son amie là. Carla à peine la porte ouverte se précipitait dans les bras de la brune. Alors autours dun pot de Nutella, Carla racontait sa mésaventure. Même si elle était triste pour son amie, Jennyfer ne pouvait tout de même sempêcher de se réjouir. Le pot de Nutella terminé Carla se sentait mieux.
« Jétais sûr que cétais le bon cette fois. Au début je me disais que non, mais deux semaines après avoir lavoir rencontré, je me disais que Mathieu était le bon.
- Un homme restera toujours un homme. Il faut toujours quun jour quils aillent tremper leurs manche ailleurs. Tous.
- Tu ne crois pas que tu exagères ?
- A 99%.
- Parce que les lesbiennes ne se trompent pas ?!
- On est fidèles ou alors célibataires et abonnées aux plans culs. Mais ça cest une minorité. En générale comme les hétéros elles veulent trouver la femme idéale, se mettre en couple avec elle et ne plus en changer.
- Espèce de lesbienne, tu dirais nimporte quoi pour convertir une hétéro, dit Carla en riant.
- Cest pas vrai répond Jennyfer, en riant et lançant les coussins du canapé sur Carla. Après la bataille de coussins, cette dernière demande.
- Est-ce que je peux rester chez toi cette nuit ?
- Bien sûr.
- Mais attention en tout bien, tout honneur.
Par contre je te préviens Carla, par cette chaleur je dors complètement nue. »
Jennyfer se levait pour préparer le repas. Après avoir mangé les filles sinstallent devant la télé. Jennyfer lance un épisode de la série « Supergirl », la cousine de Superman. A la fin de lépisode Carla propose de se coucher. Carla se dirige vers la salle de bain pour se préparer et en ressort deux minutes plus tard en t-shirt et culotte, laissant la place à Jennyfer. Quelques minutes plus tard, Jennyfer sort à son tour de la salle de bain, mais elle est complètement nue. Carla avait les yeux rivés sur ce corps quelle trouvait beau et attirant. Elle le sentait depuis trois mois, elle tombait amoureuse de Jennyfer. Et si son copain ne lavait pas trompé elle laurait quitté. Alors que Jennyfer avance sur le lit, Carla se sent bizarre. Une fois son amie couchée à ses côtés, quelques secondes passent et Carla dit « Je crois que moi aussi je vais me mettre nue, il fait trop chaud. ». Joignant le geste à la parole la jeune fille enlève ses vêtements quelle laisse tomber le long du lit. Tournées lune vers lautres elles sobservent. Jennyfer est grande et athlétique, sur sa peau blanche de nombreux grains de beauté. Son visage nest pas aussi beau que celui dautres femmes, mais ses yeux verts et ses lèvres épaisses lui donnent du charme. Ses seins étaient bien plus gros que ceux de Carla. Ronds, fermes, avec une large aréole. Plus bas elle constatait que Jennyfer était complètement rasée. Pas un poil au niveau du sexe. De son côté Jennyfer détaillait le corps de Carla. Celle-ci était plus petite, et plus mince quelle avec un corps fin. Ses longs cheveux teints en blonds retombaient sur ses petits seins. Ses yeux noisettes, ses lèvres pulpeuses et son petit nez mutin étaient à croquer. Laissant aller son regard Jennyfer remarquait que Carla non plus navait pas de poils au pubis.
Jennyfer brûlait dembrasser Carla, mais elle se retenait. Carla devait faire le premier pas. Carla se consumait en désir pour cette femme qui lattirait terriblement. Ses doutes et ses barrières tombaient les uns après les autres, elle aimait Jennyfer, amoureusement et charnellement. Et tant pis si elles avaient 10 ans décart. Doucement ses lèvres se posent sur celles de la belle brune. Les lèvres sont douces, chaudes et légèrement humides. Carla éprouve un bonheur infini à leur contact. Ce long baiser est suivi par un second à linitiative de Jennyfer. Les baisers se suivent et ils en faut plusieurs pour que Carla ose ouvrir sa bouche et laisser la langue de Jennyfer entrer. Là aussi ce sont des sensations de bonheur pur que produisent sur elle les caresses de cette langue. Doucement Carla pose sa main sur le visage de Jennyfer qui en fait autant. Mais avant que la main de sa compagne ne quitte son visage la main de Jennyfer le quitte pour aller caresser le reste de son corps, les petits seins, le ventre parfaitement plat, les minces cuisses,
. Tout doucement sa main caresse la fleur de Carla. Carla se sent défaillir sous leffet de penser que cest la main de Jennyfer qui se promène sur son corps et lui prodigue ces caresses. Alors sa main délaisse le visage de Jennyfer pour caresser le corps de cette dernière, ses seins épais, son ventre, ses cuisses. Si elles passe rapidement sur le ventre elle sattarde sur les seins. Soudain une envie se fait jour en elle. Elle à en vie de lécher ces superbes seins blancs. Mais elle nose pas se lancer, alors elle continue, descend le long du ventre, arrive aux cuisses avant de remonter et deffleurer le sexe de sa partenaire. Leffleurement ne dure pas longtemps, il fait vite place aux caresses. Lenvie de lécher les seins de Jennyfer reprends Carla qui délaisse la bouche de Jennyfer et vient poser sa langue sur le seins gauche. Elle en lèche toute la surface, en dehors de laréole quelle garde pour la fin. Venue sur laréole elle la lèche, fait le tour du téton avec sa langue avant de venir lécher celui-ci et de le titiller du bout de sa langue. Elle se surprenait à faire ces gestes alors que cétait la première fois. En fait elle reproduisait avec plus de tendresse ce que lui avait fait ses ex. Elle nimaginait pas prendre autant de plaisir à lécher les seins de Jennyfer. Sans se rendre compte elle commençait à mouiller. Jennyfer sans y toucher sen était rendue compte. Le bord des lèvres était humide. Elle mouillait et nattendait plus quune chose, que Carla soccupe de son abricot. En attendant elle continuait à caresser le mince corps de son amante. Après avoir pris beaucoup de plaisir avec les seins de Jennyfer, Carla descend le long de son corps. Et alors que ses doigts étaient restés timides avec la caverne damour de sa partenaire, Carla positionne sa tête entre les cuisses de son amante et commence à lécher les lèvres avant de caresser son lit damour et de faire danser le bout de sa langue sur le bouton rose. Toutes les deux mouillaient abondamment. Carla prenait beaucoup de plaisir à soccuper du clitoris de son amante. Jamais elle naurait crût cela possible, mais elle aimait lécher le sexe dune femme. Cétait bien mieux que de lécher le sexe dun homme se disait elle. Maintenant elle navait plus aucun doute, elle était homosexuelle, lesbienne. Jennyfer le savait elle avait tellement désirée Carla ce soir il lui serait difficile de retenir son orgasme. Son orgasme déferlait sur elle comme un tsunami, sa cyprine coulait largement sur la langue de Carla que cela ne semblait pas déranger. Carla se relevait et venait embrasser Jennyfer. Remise de son orgasme cette dernière voulait procurer le même plaisir à sa partenaire. Elle léchait ses petits seins avec la même tendresse. Elle sen occupait pendant un long moment, léchant, titillant, suçant le téton, elle descend le long du ventre avant de poser sa tête entre les minces jambes de Carla. Sa langue lèche dabord les parois de la caverne damour de son amante avant daller chercher ce bouton magique qui procure tant de bien aux femmes. Jennyfer savait que sa partenaire nallait pas être longue à venir. Les sensations quelle éprouvait étaient trop fortes. Carla navait jamais rien connu de tel avant les caresses buccales que lui procurait Jennyfer. Si certains de ses ex lavait fait monter au plafond, cette fois rien de comparable, cétait le nirvana. Elle aussi savait quelle nallait pas tarder à jouir. Un véritable tremblement de terre agitait son corps, sa cyprine se répandait, coulait sur la langue de son amante, sans quelle ne dise rien. Jennyfer se retirait, se relevait et venait embrasser Carla.
« Cétait magique. Jai jamais pris autant de plaisir à faire lamour. Maintenant je le sais, je suis lesbienne et je taime Jennyfer. Jai plus aucun doute là-dessus.
- Ca me fait plaisir que tu ais pris du plaisir. Moi aussi je taime Carla.
- Je peux te le dire. Ca faisait déjà quelques temps que je sentais que je taimais. Je ne sais pas pourquoi je suis tombée amoureuse de toi, mais cest arrivée comme ça. Tu es la première fille pour qui je ressens ça. Jespère vraiment que ça va marcher entre nous, parce que je veux construire quelques choses. Je sais que je suis jeune mais jai envie de me poser avec quelquun et de fonder une famille avec cette personne.
- Moi aussi je veux me poser. Je ne veux plus daventures. Moi aussi jespère que ça va marcher entre nous. »
Toutes les deux se sont endormies, Carla dans les bras de Jennyfer. Le lendemain matin Jennyfer est la première à se réveiller. Carla est encore dans ses bras. Elle la regarde un moment, puis se lève pour préparer le petit déjeuner. Cest lodeur de café frais qui réveille Carla. Jennyfer était dans la cuisine en train de verser le café chaud dans les tasses, disposées sur un plateau, avec le sucre, le lait et les croissants.
« Bonjour ma chérie, dit Jennyfer en approchant avec le plateau.
Il ne fallait pas te donner tant de mal pour moi mon amour, lui répond Carla.
- Jy tenais.
- Ne me dis pas que tu es allée chercher les croissants toute nue ?!
- Non, jai mis un short et un t-shirt et tant pis si les gens ont vu que javais pas de soutif. »
Toutes les deux étaient heureuses. Elles mangeaient, discutaient, tout en sembrassant. Elles étaient heureuses dêtre ensembles. Mais Jennyfer, ne voulait surtout pas que cela ce sache au boulot, encore traumatisée par sa dernière copine. Ce qui tombait bien Carla non plus ne voulait pas que ça se sache, du moins pas avant quelques mois, le temps dêtre sûre delle, de son histoire avec la belle brune. Les jours, les semaines, les mois qui ont suivit, ni lune, ni lautre nont jamais parlé, évoqué leur relation au boulot. Elles faisaient comme si de rien était. Pourtant chaque soir ou presque elles passaient la nuit ensemble, chez lune ou lautre.
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