Gamine
Ma main avait glissé sur son ventre et franchi lélastique du maillot.
Du haut de mes quinze ans jétais en exploration timide de ses secrets.
On avait un petit peu flirté. Elle avait tenu ma main, javais tenu sa taille. On sétait bécoté, pas même avec la langue, juste en copains.
Elle aimait Sylvie, moi jaimais Johnny et rien que ça suffisait pour quon soit amis. Amis, amants, on savait pas vraiment la différence.
On était sablonneux. On sétait roulés sur la dune pour jouer, après le bain dans les vagues océanes. Son corps était couvert par endroits dune gangue fine de sable blond. Et ma main en caresse le faisait tomber pour dégager sa peau et la toucher en douceur.
Son maillot était mouillé, il navait pas encore séché.
On était venus à vélo. Plein soleil, comme dans la chanson de Bécaud. Elle en amazone sur le cadre, moi aux pédales. Elle serrée dans mes bras aimants, elle les mains crispées sur le guidon entre les miennes, moi le nez dans son cou à respirer ses senteurs.
Son maillot était mouillé du bain dans locéan tumultueux, mouillé deau salée. Ma main explorait doucement son pubis finement velu. Lintrus, cétait cette étoffe, le gousset. Mes doigts avait fait erreur de côté et je me retrouvais dans une sorte dimpasse à toucher ce que je cherchais à travers obstacle de viscose. Me plaisait néanmoins la chaleur du lieu et surtout la moiteur visqueuse et humide de la maille épousant détonnants reliefs perturbés.
Elle nétait pas en reste et avait posé sa main sur mon paquet. Elle serrait doucement à la fois la tige et les roupes mais ne disait rien. Moi je sentais bien que le moment était sublime et que jamais je ne loublierai.
Elle habitait une villa de bois dans les pins qui sappelait La Grange aux Belles. Son père mavait dit, ce sont les gens dici qui ont baptisé ma maison ainsi. Dabord à cause de ma femme et de ses cousines et de ses copines, puis plus tard en raison de mes trois filles.
Moi jétais le copain de la cadette et je men portais bien. Dautant que troisième de lignée, elle était fille branchée. Côté cul en tous cas.
Ma main dans son maillot sétait dégagée de lobstacle de gousset et mes doigts couraient sur sa chatoune toute mouillée toute trempée. Deux avaient plongé au creux delle dans les plis et replis tandis que le charnu des deux autres, index et auriculaire, glissait en caresse de part et dautre de son abricot. Je pensais, les filles ont deux bouches, toute pleines de salive, mais celle dentre leurs cuisses est assurément bien la meilleure.
Elle était diablement coquine et subrepticement, pendant que je mintéressais à elle et à ses villosités gluantes personnelles, sa main avait abaissé mon slip de bain par devant et prétendait dégager mon gland de son pardessus prépucien. Pourquoi est-elle tombée à genoux, je ne sais. Genoux dans le sable et sa bouche à vouloir boire les hoquets giclants de mon émotion précoce.
Bouche pleine, elle ne pouvait parler et moi je tenais sa nuque en amitié. Elle sest relevée et a dit, à toi, ami, de me brouter la chatoune. Et cest ce que jai fait.
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