Séduction, Amour Et Soumission
Séduction, amour et soumission : Chapitre 1
Cétait lété 2010, voilà déjà 3 ans que javais quitté le campus de mon école de commerce avec ce diplôme, sésame de notre monde moderne.
Ambitieuse et bien formée, javais, au prix dinnombrables entretiens et dune ténacité presque revancharde, rejoins les rangs de M. un cabinet prestigieux spécialisé en analyse stratégique.
Ces premières années avaient été épouvantes, avec leur cortège de nuits blanches, de week-end écourtés pour analyser, décortiquer des industries dont je ne connaissais rien mais on apprenait vite.
La photo de ma vie personnelle était le reflet, en négatif, de ma vie professionnelle, vide !
Si lépoque nétait pas encore aux minorités triomphantes, la différence était admise surtout dans mon cabinet, américain, où, à défaut daltérité, la personnalité était respectée.
Pourquoi dis-je ça ?
Je dis ça parce que moi Marianne, jaimais depuis toujours, enfin depuis que javais ressentie le désir, jaimais les femmes.
Ma famille et mes amis le savaient, javais eu peu détats dâme à lavouer très tôt. Mes parents, bienveillants avaient acceptés ma « différence » sans grandes difficultés quand bien-même, ils avaient eu peut-être dautres desseins pour ma vie sentimentale.
Cet été-là, se présenta un matin une jeune stagiaire ; fille de lami dun de nos associés, Leyla rejoignait le petit bataillon de celles et ceux que nous allions « martyriser » pendant quelques mois. Ne vous méprenez pas ils sont nombreux à vouloir inscrire sur leurs CV un stage chez M. quel quen soit le prix à payer.
Leyla était de celles-là. Brune, petite et racée, les grands yeux ombrés de Leyla comme son prénom indiquaient ses origines iraniennes. Née dans les années 80, je navais pas été le témoin, médiatique en tous cas, de la révolution islamique en Iran. Je sus plus tard que son père, homme politique influent et modéré avait dû senfuir avec sa famille de peur dêtre assassinés par les extrémistes au pouvoir.
Elle venait davoir 18 ans, jen vais 29. Je nai jamais rien eu dune prédatrice pas plus que je navais un goût prononcé pour les filles très jeunes. Je possédais cependant celui dêtre séductrice et au premier regard je sus que Leyla était de celles que je désirais.
Professionnelle, on mavait appris à ne jamais mélanger travail et vie sexuelle et si javais cette règle bien en tête, je décidais de maccommoder de cette situation par une fumeuse construction intellectuelle et « juridique » : une stagiaire nétait pas une employée.
Nos bureaux en open-space me permettaient de jeter des regards fréquents vers Leyla ; ces regards ne lui échappèrent pas et au fil des jours ces mêmes regards se croisèrent de plus en plus souvent.
Forte de ma séniorité, je linvitais un jour à prendre un verre le soir tard au sortir du bureau sachant quelle ne pourrait pas refuser.
Javais choisi un bar proche de notre lieu de travail mais qui nétait pas un de ceux où nous pouvions nous retrouver le soir entre jeunes recrues.
Cest là bien sûr que Leyla me parla de son histoire, celle de sa famille fuyant un pays quelle navait jamais connu. Élevée en France dans les meilleurs lycées elle avait fait, elle aussi, de belles études comme le reste de sa fratrie.
Très vite la confiance comme la connivence sétablirent entre nous et bien quil soit tard, nous bavardions de nous de nos vies, de la sienne à venir.
« Tu aimes ce travail chez M. ? Cest difficile quand même ?
-Tu sais, je lai choisi et je me suis donnée beaucoup de mal pour y entrer. Cest vrai quen dehors du bureau, il ne te reste pas beaucoup dheures à toi mais cest ainsi, je ny passerai pas ma vie.
- Ca a lair passionnant mais moi je ne suis pas sûre de vouloir faire tous ces sacrifices même si on y est très bien payée, je suppose.
- Cest vrai quon est très bien payée, cest aussi vrai que tu en paies le prix.
- Comment fais-tu pour ta vie, heuuu, personnelle ? »
Leyla avait pris les devants et je me dis quil était préférable dêtre sincère.
« Pour être franche ma vie personnelle ressemble un peu à un désert en ce moment ». Jaccompagnais mes mots dune moue de désespoir comique qui la fit sourire.
« Tu nas pas de petit ami ou de sexfriend ? »
« Dans mon cas il faudrait ajouter un « e » à petit et à ami, mais non je nen ai pas »
Leyla se sentit soudain gênée et je la vis rougir à mes propos
« Excuse-moi, je ne voulais pas être indiscrète !
-Tu ne les pas, et jespère que ça ne te choque pas. Et toi ?
-Bien sûr que je ne suis pas choquée ; moi jai un ami mais rien de sérieux.
Je lui lançai un regard denvie que mes aveux rendaient sans équivoque. Javais lexpérience des femmes et son regard en réponse ne trompait pas.
« Tu nas jamais eu daventures avec des femmes ? »
Elle hésita, je la vis encore rougir, je la trouvais si touchante !
« Écoutes, oui, jen ai eu, une ou deux fois au lycée et en prépa. Elle avait prononcé cette phrase dune petite voix ; javançais ma main pour la poser sur la sienne quelle ne retira pas.
Il était tard et le lendemain serait comme les autres jours, très rempli ! Il fallait quon ait un peu de sommeil. Jappelais un taxi et proposais de la déposer. Elle habitait chez ses parents, sur mon chemin.
Lorsquarrivée elle sortit nous échangeâmes un baiser presque chaste, javais posé ma bouche au coin de ses lèvres.
Je travaillais sur une mission importante pour un grand client et les jours suivants je ne décollai pas de mon ordinateur ; à part échanger des regards complices, Leyla et moi restèrent enchainées à nos bureaux jusquau samedi soir.
Sorties ensemble, épuisées, comme le premier soir je la raccompagnai jusquà chez elle et lui proposai un brunch le lendemain chez moi. Elle eut une petite hésitation avant de répondre oui.
« Thé ou café ?
-Les deux dit-elle en riant
-Alors je tattends vers 13h
Le lendemain matin je lui envoyai adresses et codes avant de préparer fruits pressés, thé, et de disposer ce quil fallait pour se sustenter.
Je portais une jupe courte et un T-shirt échancré, javais « oublié » tout sous-vêtements !
Installées dans le salon, nos conversations débutèrent bien entendu sur notre semaine, elle minterrogea sur ma mission, moi sur son ressenti de ses premières semaines. Assise en face delle, jécartai ostensiblement mais sans excès les jambes ; je savais que lorsque son regard se tournerait vers moi, elle ne pourrait manquer que je ne portais pas de culotte.
Au moment où elle posa sa tasse et releva la tête, son trouble était évident ; elle resta immobile, ne sachant quelle attitude adopter. Je lui tendis une main quelle serra et dun mouvement linvitai à sapprocher. Elle se leva, moi aussi et posai pour la première fois mes lèvres sur les siennes ; sa bouche souvrit pour accueillir ma langue. Son baiser sil était encore maladroit nen était pas moins fougueux. Nous mêlâmes longuement nos langues, nos bouches et je pris les devants en collant mon bassin contre le sien et my frotter. Elle répondit à mon invitation, je sentais son corps se coller à moi, je détachais mes mains de sa taille pour lui caresser les seins sagement couverts dun soutien-gorge que je dégrafai habilement sans quelle résiste. Je levai son haut et moi mon T-shirt pour sentir nos seins lun contre lautre ; douce chaleur, nos tétons déjà raidis se frottaient pendant que durait notre baiser.
Même si je sentais Leyla prête à soffrir, je ne voulus rien brusquer ; penchée à son oreille je lui murmurai :
« Veux tu venir dans la chambre ?
-Oui » souffla-t-elle
Nos bouches décollées, je lentraînais par la main. Allongées encore habillées, nos baisers reprirent, je caressais ses seins, il me fallut prendre sa main pour la poser sur les miens, un geste quelle attendait. Sa caresse était douce, nosant sattarder sur mes tétons, sa jeunesse comme sa timidité la freinaient.
Je magenouillai, retirai son haut pour ensuite dégrafer sa jupe. Elle portait un string blanc sur son sexe que je devinais imberbe.
Je descendis lentement, par étapes, baisers sur ses seins, ma bouche aspirait ses aréoles, je les faisais rouler entre mes lèvres tandis que jobservais son ventre onduler. Arrivée à son pubis, sans que je fasse un geste, elle plia les jambes dans une belle invitation.
Javais oublié, ou presque, ce quétait un sexe dadolescente ; revenaient, en plongeant ma bouche dans sa chatte, mes souvenirs de jeune fille, les premiers émois de la découverte de lintimité dune femme. Ah ! Ce goût, cette cyprine qui envahissait chacun des plis de son sexe. Les lèvres ourlées, la fente fermée doù pointait un beau clitoris, le sexe de Leyla déchaîna, mes désirs.
Je la léchai avec passion mais je réalisai vite que cette caresse pourrait être brève tant elle était déjà excitée ; je ralentis les mouvements de ma langue et maccroupis au-dessus de son visage.
Comme libérée, elle sempara à son tour de mon sexe ; légèrement soulevée, je faisais aller et venir mon intimité sur ses lèvres pour ensuite la coller à sa bouche ; sa langue me parcourait doucement, patiemment, me pénétrant parfois avant de revenir sur mon bouton. Jétais moi aussi au bord dexploser ; je repris alors mon ballet autour de son clito et cest lorsque je sentis cette dureté molle sous ma langue que je la laissais me dévorer. Nous eûmes un merveilleux et puissant orgasme en même temps.
Revenues vers nos bouches respectives, nous mêlions nos fluides intimes dans un nouveau baiser encore avide mais déjà tendre.
Mes doigts la pénétrèrent avec douceur, elle était bien sur très serrée, puis se promenèrent plus bas ; après un léger sursaut de surprise et peut-être de désapprobation, je nentendis cependant pas un mot, elle se laissa faire et je lexplorai de mes doigts, sans hâte, sinon celle du désir.
Là aussi je dus prendre sa main pour lamener à rendre ma caresse ; elle avait besoin de cet « ordre ». Elle inséra ses doigts dans mon vagin, me branlant doucement ; même inexpérimentée, ma mouille lui indiquait mon plaisir. Sous mes caresses alors que je fouillais ses orifices, à son tour elle senhardit vers mon petit trou où je sentis ses doigts tourner avec insistance. Lorsque je poussai mes fesses, elle se laissa aller à me pénétrer et moi, je me laissai aller à jouir de nouveau comme pour lui signifier quil ny avait pas de tabou et beaucoup de plaisir. Jaccélérai alors le mouvement de mes doigts pour la sentir elle aussi avoir un orgasme.
Sur un nuage, nous étions allongées lune contre lautre. Je gardai ma main posée sur son sexe dans un geste de possession.
« Tu sais Marianne, je ne crois pas avoir déjà autant joui !
-Ca me fait plaisir de tentendre le dire.
-Et toi, je sais que je suis un peu maladroite et je nai pas ton expérience.
-Tu fais très bien lamour, en tous cas tu me fais très bien lamour ma chérie. »
Elle se lova contre moi.
« Tu mapprendras dautres plaisirs ? Tu mas fait des « choses » que je ne connaissais pas et
enfin , non rien.
-Je sais à quoi tu penses ! Oui nous irons plus loin, beaucoup plus loin.
-Je crois que jaimerais aller plus loin comme tu dis.
Pour toute réponse, je linvitais à me suivre pour la conduire devant une commode ; je tournais la clé dun des tiroirs, louvris. Posés, rangés se trouvaient des objets, des instruments que je la laissais découvrir. Muette elle fixait lintérieur de mon tiroir et leva les yeux vers moi.
« Je,
je ne connais pas ça, les godes bien sûr, jen ai un petit bien caché dans ma chambre mais tous ces
instruments, tu ten sers ?
-Je men sers mais peut-être que ça nest pas pour toi !
-Heuuu,
je ne sais pas, cest un peu rapide, tu es dominatrice ?
-Ca peut marriver en effet.
-Et je serais ta soumise ?
-Seulement si tu en as envie, tu pourrais lêtre.
-Lorsque je me caresse, ça marrive davoir des envies, ça mest arrivé de me pincer les seins et aussi
plus bas.
-Tu aimais ça ?
-Ca me faisait
ça me faisait jouir
plus fort. Sa phrase se termina dans un murmure.
-Nous en reparlerons si tu veux bien.
-Oui, je veux bien, pas aujourdhui
-Non pas aujourdhui. Tu vas encore me lécher maintenant.
-Oh oui !
Je maccroupis au-dessus de sa bouche, ouvris mes globes pour lui offrir mon petit trou. Sa bouche humide passa sur mon sillon de haut en bas pour ensuite sattarder, je sentis sa langue darder, senrouler. Je me laissai aller longuement à la caresse de ses muqueuses.
Leyla sappliquait, toute à mon plaisir et sans doute le sien. Je me penchai, relevai ses cuisses pour lui prodiguer la même caresse. Elle se laissa faire, ses fesses bougeaient comme pour que je les prenne dassaut, jenfonçai un doigt dans son anus et posai ma bouche sur sa chatte. La mienne posée sur la sienne, ce nouveau soixante-neuf nous remplit à nouveau de bonheur.
A suivre
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