Collection Black. Mon Fantasme (2/3)

C’est dans la base de la légion, commandé par mon père à Dakar que j’ai perdu mon pucelage avec Sambou, l’un des boys de la famille, attaché à notre service.
C’est la longueur de cet homme black qui m’a fasciné.
C’est le soir ou j’ai été raccompagné par un jeune officier de la marine nationale faisant le tour du monde sur le navire-école Jeanne d’Arc chez moi, que je suis allée dans la chambre des boys Sambou et Diop.
Pendant que je m’empalais sur la verge de Sambou, j’ai accepté que Diop vienne dans ma bouche.
Rassasié de sexe, je suis retournée dans ma chambre quand dans la matinée maman est venue frapper à ma porte.

C’était mon bel officier qui venait me proposer d’aller visiter Gorée, l’île face à la ville de Dakar, c’est de ce petit bout de terre, que les ancêtres de mes deux beaux amants partaient pour les Amériques pour devenir des esclaves dans les plantations de coton du Sud.
En baisant avec eux, je renversais la chaîne de l’esclavage qui voyait de jeunes filles noires partir rejoindre des hommes blancs qui ne se privaient pas de violer leur intimité.
La différence avec elles, c’est qu’à aucun moment, je suis contrainte de me soumettre à ces hommes.
Mon chevalier servant est prévenant, il s’appelle Christian.

En août, je l’ai vu revenir pendant sa permission et il m’a demandé en mariage d’une façon traditionnelle un genou au sol.
Sambou voyant le rapprochement avec cet officier a senti qu’il allait me perdre et nos dernières étreintes ont été torrides.
Nous nous sommes mariés à Toulon, là où il m’a emmené loin de mes amours que dans notre milieu, on aurait considéré comme immoraux, si cela, c’était su.
Étant heureuse avec celui qui m’avait remise dans le droit chemin, j’ai fini par oublier ces moments de plénitude et surtout les verges noires.

Mes filles sont nées très peu de temps après avoir convolé, il y avait plusieurs mois que nous étions rentrés en France et quand elles sont nées, je n’avais aucun doute sur la couleur de leur peau.


Elles se sont mariées, m’ont quitté pour faire leur vie, j’espère qu’elles ont autant de plaisir avec leurs hommes que moi avec les miens à Dakar.
Il faut que je sois honnête avec Christian, s’il n’avait pas la maestria de Sambou, il savait m’apporter un certain équilibre, sauf depuis sa promotion à Brest.
Depuis douze ans avec plusieurs femmes d’officiers, nous passons un week-end ensemble tous les deux mois, il y avait des changements aux grès des affectations de nos maris, mais cette tradition a perduré.
Chaque fois, l’une d’entre nous s’occupe d’organiser, selon son envie ces deux jours et trois soirées.
Depuis le début, tous les relais château de la France ont eu notre visite, certaines venaient de Brest où nous recevait à Brest, idem pour Toulon et même une fois La Rochelle.

Aujourd’hui, Christian part pour six mois et je suis sur le quai en train de lui faire signe au revoir.
Hier au soir à l’hôtel, il m’a frustré refusant de me faire l’amour prétextant un mal de dos carabiné, j’ai voulu le sucer, mais là encore il s’est tenu le dos, je savais qu’il partait pour six-moi, six moi sans sexe pour moi et j’espère idem pour lui.

Ce doit être pour cela que, tout à l’heure, j’ai repensé à Sambou.
Je le vois sur sa passerelle donner des ordres et surtout à un jeune officier de sexe féminin qui semble à son service, ce doit être une élève qui part avec lui, j’ai un peu l’impression que son mal de dos va mieux.

Je repars à Toulon avec Agnès dont le mari lui aussi a été affecté sous les ordres de Christian, c’est deux jours plus tard qu’Antoinette vient me chercher pour rejoindre Adeline qui s’est occupée de notre séjour.
Elle a monté le trajet comme un jeu de piste, Antoinette a reçu la lettre qui nous propulse dans l’arrière-pays varois, son papier commence par.

« Odeur de parfum. »

Tant bien que mal, c'est sur les hauteurs de Grâce célèbre ville d’usines de parfum que nous nous retrouvons.

Agnès, Antoinette, Louisette, Adeline, Pierrette, Magali, Sylvie, Roselyne, Danielle et moi qui ne me suis pas présenté et qui me prénomme Véronique.

La villa où nous nous trouvons appartient à des amis d’Adeline, pour l’instant en voyage au Brésil, ils sont partis chercher le soleil alors que nous, nous installons dans l’hiver, il fait légèrement froid mais très beau.
La résidence est assez spacieuse pour que nous trouvions assez de chambres en nous plaçant par deux dans les lits où nous pourrons dormir, je m’installe avec Antoinette.
Adeline nous montre à l’extérieur la piscine chauffée qui est recouverte et accessible par une porte, la fraîcheur laisse passer de légères volutes de vapeur.

Je n’ai pas pris mon maillot, mais j’espère bien pouvoir en trouver un auprès de mes amies, au pire, j’ai un string rouge qui pourra faire l’affaire, les propriétaires de la villa doivent en voir d’identique au Brésil sur la plage de Copacabana.
Nous sommes arrivées en fin d’après-midi, c’est autour de la table et d’un bon verre que nous nous réunissons.
Un bon verre, car pendant ses journées, ils nous arrivent de boire autant sinon plus que nos hommes et surtout quelques fois plus que de raison.

La porte de la cuisine est fermée et lorsqu’elle s’ouvre, cinq serveurs en tenue irréprochable entre, chacun a sur le bras une serviette blanche et un plateau comme on en voit avec la course des garçons de café, ils viennent nous servir.
Tous jeunes et en bonne santé, certaines d’entre nous, que je sais coquine, les regardent avec envie.
Je suis sûr, connaissant certains d'entre elles, qu’un petit tour vers les chambres ne serait pas pour leur déplaire.

C’est la première fois que l’une d’entre nous, quand elle organise, fait entrer des tierces personnes dans nos week-ends.
Certes dans les châteaux, nous sommes rarement seules, mais là rien ne pourrait nous empêcher de craquer sur l’un des jolis petits culs qui tournent autour de nous.


Je parle de craquer, car d’entrée, je vois arriver un jeune homme d’un noir proche de l’ébène.
Si Adeline avait connu mon secret que, je me suis bien gardée d’étaler, même à mes meilleures copines que sont Agnès et Antoinette, elle n’aurait pas pu me faire plus plaisir si tenté que ces garçons sont là pour être consommé.
Mon string en l'apercevant reçoit une petite giclée de plaisir qui doit légèrement l’humidifier.
Parmi les autres serveurs, deux garçons blonds sont des jumeaux, je pourrais croire que mes gendres sont venus de La Rochelle, nous rejoindre, comme eux, il m’est impossible de les différencier, faudrait-il que je voie leurs verges pour savoir qui est qui ?
Par deux fois au cours du repas, c’est mon beau souvenir qui me sert, par deux fois, je glisse ma main sur le côté et je lui passe une main aux fesses qui reçoivent un accueil semblant favorable.
Que m’arrive-t-il, moi qui avais réussi à enfermer au fond de moi mes envies de sexe noir, pourquoi ce soir, ma chatte se réveille et me fait sentir qu’elle a faim ?
Est-ce l’évocation de mes souvenirs ayant amené mon dépucelage par Sambou ou la vision de mon mari sur sa passerelle avec sa petite femelle qui ne lui semblait pas hostile ?

Il fait nuit, quand tous les cinq reviennent de la cuisine encadrant mon bois d’Ébène, nom donné aux esclaves qui partaient de l’île de Gorée pour être vendus comme je l’ai expliqué au début de mes confidences.
Il fait nuit, quand ils tiennent dans leurs mains une omelette norvégienne qu’ils enflamment dès qu’ils ont passé la porte.
Il fait nuit lorsque les stores se ferment et que des lumières tamisées s’allument.
Il fait nuit lorsqu’une musique endiablée surgit de nulle part ou plutôt du système entièrement intégré qui gère tous par un ordinateur qu’Adeline commande à distance.

C’est sur cette musique que nos serveurs ayant posé sur la table l'omelette encore allumée, en tenue de scène se mettent à danser, c’est des chippendales engagés par notre amie, pour faire le show de fin de soirée.

Rapidement, je déplace ma chaise pour mieux les voir et par là même occasion, me retrouve avec Magali et Louisette face à mon beau noir.
Chaque fois qu’ils enlèvent l’un de leurs vêtements, des cris fusent, nous sommes de vraies midinettes surtout moi qui ne peux plus détacher mes yeux de mon éphèbe noir.

Ils finissent en string, je suis frustrée quand les lumières s’éteignent et que la musique s’arrête, vite oubliée quand la musique repart et qu’ils réapparaissent dans de nouvelles tenues finissant toujours en string que je rêve d’enlever à mon adonis.
Cinq tableaux, cinq danses, de plus en plus suggestives.
Enfin, ils s’approchent de nous et mon apollon vient se placer à hauteur de ma figure faisant tourner son sexe à hauteur de mes yeux.
Il a dû remarquer que j’étais celle qui le regardait le plus intensément, je dois reconnaitre que le mouvement de ma main appuyant sur ma robe de soirée à hauteur de mon sexe, ne doit pas être étrangère à ce qu’il me remarque.

J’ai envie d’arracher ma robe et de me mettre la main dans la chatte pour éteindre ce feu qui vient brûler mes entrailles, depuis ma séparation d’avec Sambou, je n’ai jamais eu envie d’un homme autant que je n’ai envie de ce chippendale.
Je fais mieux, à un moment où il frotte légèrement son sexe sur ma bouche, je saisis avec les dents le tissu au risque de le mordre et je tire un coup sec faisant craquer la ficelle entre ses fesses.

Je me moque royalement des copines dont certaines ne peuvent pas ignorer ce que je viens de faire, car une salve d’applaudissements ponctue mon geste.
Mon mâle, dont je n’ignore pas l’envie qu’il a de me prendre eu égard à la flèche qui se développe devant mes yeux après que je l’ai libéré, je suis prête à lui céder ma chaise afin que je puisse m’empaler dessus et me l’enfoncer autant que Sambou m’enfonçait la sienne.
J’essaye de rester lucide, mais une main, une bouche et je lui fais une fellation.
Je me fiche qu’à notre retour à Toulon, ils soient dits que je me suis conduite comme une chienne en chaleur.

Je suis une chienne en chaleur ayant attendu depuis vingt ans le retour dans une partie de moi de la puissance que dégagent ces hommes qui ont bercé ma jeunesse.
Toujours en musique, il quitte ma bouche, me fait virevolter autour de lui, je ne sais comment il fait, mais je me retrouve nue dans ses bras nos poitrines collées l’une contre l’autre.
Ma tête tourne tellement, qu’arrachant mon string seul rempart encore intact avant ma défaite, comme je l’ai fait pour le sien, il m’entraîne tout en s’asseyant sur cette chaise que j’espérais il y a cinq minutes qu’il m’empale sur sa tige…

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