Chair Fraîche 3
Je ménage les piles de mon espion. Jen ai appris beaucoup plus que prévu. Je ne passerai pas toute ma vie pour un con ou un cocu. Je téléphone à Alexandre:
- Oui je pourrais héberger une jeune fille, ce serait une excellente façon de dépuceler mon locataire actuel. Une fille dégourdie de préférence. Non, pas pour mon usage personnel. Vraiment le dénommé Julien serait plus heureux et plus efficace sil réussissait à faire lamour et à se décongestionner les roupettes dans une gamine délurée. De plus je le trouve trop familier avec Gina et il lui faudrait un autre pôle dattraction.
- Bien, si tu prends chez toi une de mes filles les plus attrayantes, je ferai un effort pour récupérer le séducteur. je gagnerai un peu de calme ici. Ne me dis pas qu'il courtise Gina et qu'elle aurait un penchant pour lui.
- Non je ne crains pas une infidélité de mon épouse. Mais la présence d'une belle gosse de son âge canaliserait les pulsions naturelles de leur âge.
Alexandre rit et me promet de faire vite et bien, si je promets en contrepartie de me bien tenir, il ne veut pas dhistoires avec la police des murs. Il me rappellera. Pour moi une jeune fille bien tournée et dégourdie concurrencera efficacement Gina, détournera de ma compagne les assauts de ce diable de Julien pour lequel Alexandre n'a pas encore trouvé de place dans son établissement.
A lheure prévue pour le prétendu"'premier contact d'initiation" je prends ma femme dans les bras et devant Julien tout sage je fais une démonstration longue et passionnée de baiser. Gina apprécie ou subit, mais participe assez bien. Comme elle la dit, elle tient encore à moi. Je suis le casse-croûte assuré, c'est triste à savoir. Elle aurait tort de trop sen persuader. Si elle connaissait la rage qui me ronge, elle se chercherait vite fait un autre cocu. Je ne fais pas de complexe devant lautre merdeux, mais je veux voir jusquà quel point elle me prend pour limbécile de service.
Elle a fait le catéchisme à Julien, il a fini par accepter de se donner en spectacle pour me remercier de lui prêter ma femme à des fins éducatives. Il ignore que j'ai connaissance de leur liaison et croit pouvoir me berner par son discours mielleux:
- J'ai des scrupules à mimmiscer dans votre vie de couple. Vous êtes des gens formidables.On ne trouve pas partout une femme qui accepte d'initier un jeune homme à l'amour et encore plus rarement un mari à l'esprit assez large pour encourager ce genre de formation. J'aurai pour vous deux une reconnaissance éternelle.
Gina a une larme à l'oeil. Elle me sourit pour souligner l'importance de mon accord. Elle ment bien. Jentre dans mon personnage de compagnon "assez intelligent" pour permettre à sa femme d'apprendre les gestes de l'amour à un puceau pressé de devenir un homme accompli. La mascarade me déçoit, cependant je ne gagnerais rien à braquer les amants contre moi. J'improvise un apparent morceau de bravoure:
- Mon très cher ami, je te souhaite dêtre un élève attentif et appliqué pour tirer le meilleur profit de lenseignement certainement magistral, complet et détaillé de ma si merveilleuse femme. Je suis son compagnon attitré ne loublie pas. Tu vas bénéficier de ces découvertes de la vie amoureuse et sexuelle que Gina et moi avons faites ensemble. Gina ta fait part de certaines règles de l'exercice comme le port obligatoire du préservatif ou larrêt des cours dès que tu seras en mesure de voler de tes propres ailes. Mais avant de commencer, jaimerais entendre ton avis sur ce type de comportement. Comment considères-tu un homme qui admet que sa femme instruise un jeune puceau et que penses-tu dune femme qui accepte de livrer son corps à la curiosité et aux investigations intimes dun garçon sans expérience.
La réponse non préparée est confuse, Julien fait semblant de réfléchir et se reprend assez rapidement:
- Vous êtes des gens formidables.
-Dans le passé un jeune homme allait voir les putes et les payait, il jetait sa gourme disait-on dans un langage vieillot. Mais ces liaisons tarifées, limitées dans le temps, présentent souvent des inconvénients. La fille peut nêtre intéressée que par le gain, sen tenir au strict minimum, nêtre pas nécessairement aimable ou thumilier en cas de panne et surtout être porteuse et vecteur de maladies sexuelles. Lamour est expédié sans âme. Bien souvent les clients insatisfaits les traitent vulgairement de grosses putes ou de grosses vaches, de sac à foutre, de salopes, de vieilles peaux, de truies en chaleur, de trous à pines et que sais-je encore. Toutes sortes dexpressions quun jeune homme de ta classe sinterdit naturellement, nest-ce pas?
- Bien entendu, cher Louis. On ne doit pas insulter une femme de cette manière, fût-elle prostituée.
Ce n'est pas par hasard que j'ai réunl les expressions habituellemet utilisées par cet amant trop jeune pour être délicat. Lui ne relève pas le trait d'humour, trop habitué à ce vocabulaire qu'il condamne devant moi.Jenfonce le clou. Gina pâlit. Elle a supporté ces mots humiliants depuis quelle sest livrée au mal élevé. Elle vient den sentir davantage encore lhumiliation. Dans le feu de la passion, Julien la traitée plus bas quil ne traiterait une fille de joie en ma présence. Alors j'enfonce le clou :
- Jestime donc que Gina va toffrir un service de qualité nettement supérieure à celui d'une femme qui vend ses charmes. Elle ma assuré y mettre toute sa bonne volonté, tout son coeur et toutes ses grandes compétences. Tu es sacrément verni ! Lapprécies-tu à sa juste valeur? Es-tu persuadé quelle va tapporter beaucoup plus quune prostituée?
- Mais bien sûr.
- Voilà la question que je me pose en qualité dheureux compagnon dune femme aussi fidèle et pourtant prête à ouvrir son corps pour te combler des joies du sexe. Tu noteras quelle men a demandé la permission, ce qui pourrait surprendre dans notre monde en décomposition. Mais cest une femme tellement exceptionnelle comme tu le reconnais. Jamais elle n'oserais s'embarquer dans une aventure aussi extraordinaire sans m'en demander l'autorisation. Sa franchise a emporté mon adhésion à son projet pédagogique surprenant.
La flatterie fait rougir Gina. Elle sait parfaitement combien elle m'a déjà caché de leur vie amoureuse. Elle partage un secret avec son amant, un secret qui fait d'elle une femme adultère. Je prêche le faux pour réveiller dans sa conscience le sentiment de ce qui devrait être. Je sème une graine de remords. Peut-être fera-t-elle machine arrière. Par jeu j'introduis un autre élément de réflexion :
- Et je me dis quune telle marraine, pour un garçon aussi courtois et respectueux que toi, devrait avoir un prix. Elle vaut certainement par son expérience, par le cur quelle va y mettre et la sécurité sanitaire quelle représente beaucoup plus quune vulgaire fille ramassée sur le trottoir.
Le garçon rayonne de bonheur à l'annonce de tous les avantages de sa situation telle qu'il pense que je la vois. Il montre de l'enthousiasme.
- Ah! Oui, certainement. Jai une chance inouïe de recevoir delle mon éducation sexuelle. Je devrais prévoir de la remercier et de la récompenser selon ses mérites.
- Voilà un langage qui me plaît. Aujourdhui pour la première partie du programme, en quelque sorte pour une mise en bouche, la séance sera gratuite. Mais je suis certain que tu te feras une obligation dhonneur de verser au début de chaque rencontre suivante une somme denviron cinquante euros à laquelle, moi le mari jajouterai une somme égale pour avoir le bonheur de vous voir suivre la progression imposée par la nécessité dun enseignement de qualité.
Gina émet un mais de protestation, cela ne figurait pas dans laccord. Julien ne veut pas passer pour pingre après avoir entendu une première leçon sur le vocabulaire: son impassibilité était de façade. Il se dit prêt à donner plus si nécessaire. Gina mise aux enchères, lamante devient prostituée de fait. En a-t-elle conscience?
J'insiste sur le caractère mercantile de l'aventure!
Si je paie pour regarder, pourquoi le principal bénéficiaire de ses faveurs nen ferait-il pas autant?
Julien est pris au piège. Comment refuser sans se compromettre? Quand nous nous coucherons je lui expliquerai quil sagit dun prix dami légitime et que létranger de mon fantasme aurait payé beaucoup plus que pour une catin de bas étage à 50 euros. Gina de son côté doit avoir conscience de sa valeur. Or à 50 euros elle ne vaut pas cher ! Une belle femme comme elle vaut beaucoup plus cher dans cette activité, elle ne doit pas se mésestimer. Mon tarif la place au plus bas. Se sent-elle humiliée ? Bon sang, comment lui ouvrir les yeux, si elle ne réagit pas maintenant ?
- Je voudrais avoir un bref entretien avec ma compagne. Accorde-nous un instant. Gina je tinvite à me suivre à la cuisine.
- Je croyais que nous avions dit lessentiel.
- Oui, mais un événement nouveau ma fait réfléchir. Je voudrais construire avec toi, le contenu des séances. Ainsi, aujourdhui, il conviendrait de commencer par le début, comme deux amants qui se rencontrent pour la première fois. Que font-ils? Ils sembrassent, se dévorent avec la bouche, se caressent, se déshabillent et découvrent leurs deux corps. Cela mérite dêtre fait avec calme, avec application, avec étonnement au sens fort. Le spectacle de leur nudité ressemble à une décharge de la foudre!
- Tu as raison, Julien me l'a certifié, il attend avec impatience de voir mon corps nu. Il va falloir que j'y passe Tu ne m'envoudras pas? Jure le moi.
Elle se paie ma tête de cocu. Alors je précise les limites de laréunion de ce soir:
- Se voir, se toucher, se palper, se caresser, poser des baisers sur toutes les parties du corps: ce sera largement assez pour une entrée en matière. Au sortir de ce cours, Julien devra être passé maître dans lart de déshabiller et déchauffer une partenaire, car ne loublions pas tel est le but de cette éducation sexuelle.
Gina m'a bien demandé de former le jeune homme. Jobtiens son approbation. A elle dadapter, de passer à lacte, de faire, défaire et refaire pour que dure le plaisir de se découvrir sans effaroucher. Oui elle comprend parfaitement ce quon peut attendre de la démonstration. j'ouvre des horizons :
- La prochaine fois on sintéressera aux organes sexuels masculins et féminins en partant de croquis et en les explorant ensuite manuellement ou oralement pour étudier leurs réactions aux différents contacts, on étudiera leurs fonctions dans la reproduction de lespèce humaine. La troisième séance sera consacrée à la pénétration en position face à face couchée et aux différents mouvements des corps dans cette position.
- Je pourrai donc bien lui permettre de me pénétrer?
- cela va de soi.Chacune des leçons suivantes sera consacrée à létude détaillée dune position différente. Enfin on étudiera lutilisation érotique de chaque ouverture du corps, pour aboutir si on en trouve le temps à des combinaisons à trois ou plus. Et, bien entendu, Julien pourra faire un essai de sodomie.
Par malice je propose un acte que Gina abhorre. Elle a refusé ces avances à Julien! elle se le verra imposer par la progression pédagogique, c'est un comble.
Que pourrait objecter lélève ignorant? Pourquoi la formatrice ne voudrait-elle pas enseigner les différentes positions en théorie et en pratique pour mettre en évidence les avantages et les inconvénients de lune ou lautre des acrobaties du kamasoutra. Aussi rébarbatif que puisse paraître ce programme, chaque séance aura lavantage de commencer par un rappel des notions enseignées. Il voulait voir ma tronche au moment où il pénétrerait Gina devant moi. Ce nest pas officiellement pour aujourdhui et, en attendant, si quelquun rit sous cape, cest le cocu. Ils ont déjà assez joui pour aujourdhui. Et ils vont peut-être apprendre à mieux se connaître. Si le destin veut les unir, je lui aurai donné un fameux coup de main.
- Voilà. Julien et Gina, nous allons aborder ce travail avec sérieux. Je vous invite à vous découvrir. Mettez-y de la passion, de lenvie, soyez inventifs et sil vous plaît avec patience faites durer le plaisir. Vous allez être formidables jen suis certain. Le baiser se donne assis, debout, couché lun sur lautre, lun à côté de lautre, à lendroit, à lenvers. Explorez toutes les possibilités et ne soyez pas manchots. Silence, on tourne. Embrassez-vous et go. Je suis un spectateur heureux.
Et comme j'ai promis de payer à la séance, je surveillerai leur frustration de devoir saucissonner la progression, de devoir attendre le cours suivant pour aborder devant moi une étape nouvelle. Car en réalité ils brûlent les étapes quand ils se croient seuls, ni vus ni entendus. S'ils savaient ce que je sais, ils auraient un autre air.
Par bonheur, leurs sens ont été calmés par leur union d'avant réunion. Ils senlacent debout, leurs bouches se trouvent. Gina peut apporter son expérience, montrer comment ouvrir la bouche ou happer ou mordiller ou envoyer la langue. Ils navaient jamais eu la patience de ce partage buccal. Il est émouvant de les voir se chercher, se fouiller, se chatouiller la luette ou essuyer un trop plein de salive, suspendre le baiser pour respirer et repartir de plus belle, attr une lèvre, essayer douvrir la bouche pour emprisonner lautre. Le spectacle de la lenteur et de l'application studieuse de ce contact me fait frissonner.
Eux-mêmes sont enchantés de "découvrir". Ils allaient trop vite au but, à la possrssion sexuelle, oubliaient en chemin les délices de l'apprentissage patient du baiser amoureux. Ils font une démonstration époustouflante, entrent dans le concours du baiser en apnée le plus long, jusquà l. Ils se tournent vers moi, guettent ma réaction: je suis volontairement impassible. Donc ils recommencent, statues figées dans la recherche des sensations douces ou violentes, brûlant du désir de me voir bondir pour les séparer. Je bande, mon visage ne laisse paraître aucune émotion.
Quils travaillent, ils ont fait bien pire depuis un certain temps. Le baiser vorace où ils partagent leur amour adultère est innocent au vu de leur tricherie ordinaire. Leur soif dabsorber lautre par la bouche grandit. Je suis stupéfait de leur faire découvrir ainsi la plénitude du baiser. Ils ne sen lassent pas, leurs corps saisis de frissons commencent à se contorsionner et leurs mains se détachent de la chevelure pour caresser le cou ou le visage. Jen ai fait des amants passionnés. Parfois Gina jette vers moi un regard effaré, craint de me voir bondir, semble me demander pardon. Pardon de quoi ? De ce quelle fait, de lintention cachée qui lanime ou de me tromper chaque après-midi. Les mots interdits me remontent aux lèvres avec un goût de fiel, mais je ne les crierai pas.
Ils se sont affalés sur le canapé, jambes enlacées, jupe remontée sur les cuisses, toujours bouche à bouche, liés dans cette découverte prodigieuse, comme au temps de mes fiançailles. Ca fait mal. Je me suis plus inventé un supplice que je ne leur ai imposé une punition. Ventres accolés, poitrines écrasées, bras noués ou dénoués, lèvres soudées ils semblent me narguer dans ce baiser sans fin, toujours plus agité, ressemblant à une morsure définitive. Les lèvres se séparent et se reprennent avec violence et des grognements sourds accompagnent les retraits et les nouveaux assauts. Nen finiront-ils jamais, ne seront-ils jamais rassasiés de salive ou de frottements des muqueuses. Cest à croire quils craignent de passer à la suite. Parfois Julien tente de se détacher. Mais une main maintient sa nuque.
Julien avait raison quand il disait à Gina combien il faudrait être aveugle pour le croire néophyte ou puceau, quand il se moquait de la naïveté dont ilm'affublait. Il parvient même à dépasser en audace la femme mûre. Cheveux collés au coussin, tête immobilisée, elle reçoit en fond de gorge la langue dominatrice de son amant incapable de freiner et de dominer sa passion, alors qu'il devrait se montrer plus réservé pendant cete première rencontre.
Quand dune main Gina va toucher le jeans elle saisit une bosse révélatrice de létat où elle a conduit lélève. En douce, elle surveille mon regard et je feins de navoir rien vu. Sans désunir les bouches, Julien envoie à son tour une main, relève le peu de tissu recouvrant encore les cuisses et dune main appuyée à plat couvre entièrement lentrejambe en signe de possession. La pression des doigts masculins provoque un raidissement du bassin de ma femme qui projette son ventre vers lagression soudaine
Ils en sont toujours aux préliminaires quand sonne le téléphone.
- Ne vous dérangez pas, je vais répondre dans la chambre à coucher. Continuez, cest vraiment fou à regarder. En peu de temps vous avez fait de grandes découvertes.
Alexandre est tout heureux de mapprendre sa bonne nouvelle. Une jeune femme est venue lui demander sil ne pourrait pas lui trouver une chambre chez lhabitant. Or, plusieurs soirs de suite il a rencontré la demoiselle en ville en compagnie dun jeune homme, ils étaient attablés sur la terrasse du café des pêcheurs. Alexandre les observait depuis celle du café Des Amis. Il me le donne en mille, jamais je ne devinerai qui est le soupirant de la donzelle. Et à les voir flirter, le garçon en question ne passe pas toutes ses nuits à soupirer.
- Si tu te fais des soucis à propos de ta chère Gina, rassure-toi, le compagnon habituel de cette Cathy sappelle Julien. Oui, c'est ton fameux client. Il est en main, crois-moi, ton ménage na rien à redouter. Alors, je peux tenvoyer la fille dans deux ou trois jours ? Dans les conditions convenues ? Elle aura une chambre et partagera la cuisine avec son amoureux. Ce sera parfait pour les tourtereaux et pour ta tranquillité desprit.
-Jaimerais que tu avertisses lintéressée le trente du mois seulement et nous serons heureux de laccueillir le lendemain. Sa déception serait trop grande si Gina refusait lentrée dune femme chez nous, par jalousie. Elle pourrait me soupçonner de chercher une aventure facile, de recevoir la demoiselle avec l'espoir d'en faire ma proie. Tu vois les complications. Laisse-moi le temps de la persuader.
Alexandre rit de bon cur. Cet excellent ami a tenté jadis de séduire ma Gina. Elle men avait parlé et juré ne lui avoir jamais rien accordé. Après ses protestations de fidélité dhier et ce que jai appris aujourdhui grâce à lécoute-bébé, je suis en droit de me demander si Alexandre na pas bénéficié alors comme Julien actuellement, de la générosité de ce modèle de fidélité conjugale à limites variables.
Jai ouvert mon écoute-bébé.
- Je naurais jamais imaginé ressentir aussi fort les sensations du baiser. Ton mari ne pouvait pas proposer mieux. Ma chérie voilà un début exceptionnel. Je craignais de mennuyer, mais tu as su minspirer. Que tu es bonne. Tu crois vraiment que je devrai payer pour la suite?
- Ne tinquiète pas, je vais le raisonner ce soir. Mais cest vrai, depuis que tu me baises, mas-tu fait le moindre cadeau en dehors de tes charges de foutre? Un bouquet de fleurs ou une lingerie fine serait du meilleur effet. Et tu as entendu, des fois tu me traites plus mal quune putain. Tu as des progrès à faire dans tes relations avec les femmes. Déshabille-toi vite, pendant quil téléphone, on pourra passer à des contacts plus chauds en corps à corps. Brûlons une étape
- Si jai bien compris le plan de ton Louis, ça va durer. Imagine la multitude de positions à étudier. Mon amour nous avons de belles heures à vivre sous le regard de ton vicieux voyeur. Quel gros con. Grand bien lui fasse. Regarde, tu mas tellement excité que je suis parti dans mon slip.
- Mets ton index dans ma chatte et vois dans quel état je me trouve. Je sens ma mouille prête à couler sur mes cuisses au moindre mouvement. Attention, ninsiste pas, oh! Non, non, arrête, il va revenir; ne le fâche pas. Demain à 14 heures tu auras ta récompense quand nous serons seuls. Je jouis de le voir regarder sans bouger. Mais je sens que la soirée sera chaude avec lui.
- Ah! Non, tu es à moi, tu las juré. Tu nas plus le droit
Toi tu vas encore t'envoyer en l'air avec ton vieux et moi rien!
Jentre dans le double séjour et les trouve tous nus, enlacés sur le canapé, ils ont repris leur baiser, leurs mains voyagent nerveusement, ils se chauffent par un contact serré, heureux de me montrer leur entente physique. Pour une première fois ils avancent vite.
- Quest-ce que cétait? demande Gina
-Nous en parlerons plus tard. Mais si vous souhaitez rester allongés pour la découverte de vos corps dénudés vous seriez mieux dans notre lit, bien à laise. Jaurais tant aimé assister à leffeuillage, mais mon correspondant nen finissait plus. Quen dites-vous: Vous me referez cette séquence demain? Allez, dans notre chambre.
Comments:
No comments!
Please sign up or log in to post a comment!