Kristine 7 Une Tentative Pour Devenir Raisonnable...
-- ATTENTION HISTOIRE FICTIVE POUR LECTEURS AVERTIS --
-Damien, je souhaite que nous mettions un terme à cette relation. Considérons cette expérience comme un souvenir et tâchons de garder cette passion sans issue enfouie au fond de nos souvenirs. Je vous sais gré davoir réveillé ma sensualité, mais ceci ne nous mènera à rien, sinon à nous faire du mal, à vous, à moi et à ma fille.
Ce discours, je lavais répété et je lai débité dune traite. Cétait dans la cuisine et cétait le lendemain matin. Javais eu du mal à mendormir, hantée par les remords, coupable davoir perdu la tête pour ce jeune homme qui était le compagnon de ma propre fille.
- Si telle est votre volonté Kristine. Mais sachez tout de même que ce que nous avons accompli je nen ai aucun regret. Vous êtes une personne douce et sensuelle, jai pour vous plus que de laffection et vous mavez donnée ce que nulle autre ne ma donné avant. Nous aurions pu aller beaucoup plus loin, vous en aviez le désir même si vous refusez de ladmettre. Quant à Sophie, votre fille, il faut savoir que je ne suis plus sûr que nous soyons encore ensemble. Il me semble quelle aussi a fait une rencontre et se montre distante à mon égard. Si vous le souhaitez, je chercherai un hébergement ailleurs
- Ce nest pas ce que je cherche. Je vous en prie, restez. Votre présence mest importante. Jai besoin de vous ici. Mais je souhaite quau niveau du sexe nous en restions là.
Jétais fière de ce que javais résolu. Et même si nos rapports physiques me manquaient, la moralité avait repris ses droits dautant quAlain lui aussi avait pris des résolutions sur la boisson et ne se montrait plus aussi désagréable lorsquil rentrait. De telles résolutions, il en avait déjà pris à plusieurs reprises avant de retomber au bout de quelques semaines. Mais cette fois-ci, javais décidé comme lui dy croire. Une nuit, alors que Damien était à lhôtel, il a entrepris de me caresser pour me faire lamour.
-Alain, je ne prends plus de contraceptifs. Jai peur quil arrive un accident.
En fait, javais peur quil ne me refile une maladie chopée sur un parking avec une pute. Nous avons fait cela dans noir. A chaque fois que sa bouche a cherché la mienne je me suis refusée. Dans ma tête, jimaginais les quelques billets de 20 euros que valaient une passe tarifée. Jai été obligée de le guider en moi. Il ne bandait pas fort et ne trouvait pas lentrée. Pourtant à lintérieur de moi je lai senti grossir et jai même senti le plaisir commencer à monter. Jai posé mes mains sur poitrine poilue et je lai encourager à venir.
-Allez, viens en moi. Tu me fais du bien, vas -y.
Je lai senti se contracter puis se relâcher. Cétait fini. Il sest rendu à la salle deau. Jai entendu quil tirait la chasse pour évacuer le préservatif. Il est revenu au lit, sest retourné. Quelques minutes plus tard, il dormait. Son souffle était régulier.
Jétais désormais seule, les yeux ouverts dans la chambre éclairée par la pleine lune et je pensais à Damien et son sexe sans commune mesure. Je limaginais en moi, me remplissant de sa queue puissante. Jai posé mes doigts sur mon pubis et jai commencé à me caresser. Le plaisir serait venu mais il me fallait plus. Je suis discrètement descendue au salon et je me suis enfoncé plusieurs doigts au fond de la chatte et je me suis maltraitée lintérieur en me dilatant au maximum. De mon sexe sortaient des bruits obscènes. Mes doigts entraient et sortaient me laissant béante et insatisfaite. Je me branlais avec rage, à la fois honteuse et frustrée de ne pas sentir un corps de mâle sur moi. Mon autre main soccupait maintenant de mon petit trou en y faisant entrer deux doigts. Damien menculait, je lui étais soumise, il était mon homme. Un bruit incongru dans la maison ma fait tout stoppé. Mon excitation était tombée dun coup.
Que dire des jours qui ont suivi? Accrochée à la routine du quotidien je tentais de reconstruire ma carapace fissurée. Damien, Alain, le boulot, mes filles au téléphone mon monde avait repris sa marche, sans excès et sans passion. Il me semblait cependant un peu plus gris. Javais au fond de moi ce désir transgression cette envie de casser les murs mais jy résistais tant bien que mal. De temps en temps je rendais sur des site libertins et jenviais la vie racontée de ces couples.
Un jour, sur coup de tête, je suis entrée dans un institut de beauté pour me faire épiler entièrement le sexe. Javais imaginé que le fait dexposer mon intimité, de faire arracher les poils par une femme me procurerait un peu dexcitation. Finalement, il nen a rien été. Les gestes étaient précis professionnels et rien ne laissait la place à une ambiguïté.
****
-Kristine, si je vous ai fait venir, cest à propos du dossier W, sur lequel vous travaillez depuis plusieurs mois.
-Il y a quelque chose qui ne va pas, monsieur le Directeur.
Jétais rouge et hésitante comme à chaque fois que javais affaire à ma hiérarchie.
-Détendez-vous, Kristine. Je vous sens tendue. Je vous expose la situation. Monsieur D, notre directeur technique, ne pourra pas être des nôtres pour la signature du contrat. Jaimerais que ce soit vous qui nous accompagniez la semaine prochaine et que vous assumiez son rôle de conseil technique puisque cest vous qui avez rédigé lessentiel.
Jétais stressée et heureuse de quitter la maison et son ambiance parfois pesante. La perspective de quelques jours à lextérieur pour rompre la routine me réjouissait mais les nouvelles responsabilités qui étaient les miennes me faisaient stresser.
Cest au cours dune visite de chantier quun homme prénommé David ma abordé. Visiblement lors des réunions il parlait peu et semblait observer en prenant des notes. Plusieurs fois son regard bleu et froid mavait traversé. Je lavais remarqué à la fin de mes rares prises de paroles et que je cherchais sur les regards une approbation. Cela mavait mise mal à laise.
-Kristine, je peux vous appeler ainsi car il est de coutume que sappeler par les prénoms dans ce type de colloque. Kristine donc, je souhaite que nous nous rencontrions ce soir. Il ny a rien de personnel dans cette rencontre. Jaimerais aborder certains aspects de cette affaire avec vous.
- Je dois en référer à mon patron
- Cette rencontre doit rester discrète. Cest pourquoi nous dînerons à lextérieur ce soir.
Je ne savais quoi penser de la démarche. Était-ce de la drague déguisée ou un réel rendez-vous daffaire? En tout cas le dîner a été sans ambiguïté, la discussion était âpre et tendue. Il me testait avec autorité sur les points techniques du dossier. Il me poussait dans mes retranchements, mais je parvenais à men sortir. Son ton, son regard avaient tendance à me déstabiliser. Il possédait une mâle assurance qui me fascinait. Les marges de négociation ont été définies. Nous sommes rentrés à lhôtel.
- David, la journée sera longue demain. Je dois aller me reposer.
- Je vous raccompagne jusquà votre chambre. Vous permettez.
Le ton nadmettait pas de réponse. Il ma précédé dans le couloir à létage où se trouvait la chambre. La porte ouverte, il est entré dans la chambre sans ma permission.
-Cest ici que vous avez passé vos nuits, Kristine. Vous êtes une femme ordonnée. Il ny a rien qui traîne. Pas une photo de votre mari, de vos s. Souvent, les gens aiment avoir des souvenirs de leur proches quand ils sont loin de chez eux. Pas vous, vous êtes une femme seule, résolue, mais seule.
- Sil vous plaît, David, jaimerais être seule.
Il a ouvert ma penderie où étaient pendues mes tenues. Cétait génant.
-Vous savez tout comme moi que ce nest pas vrai. Déshabillez-vous.
Jétais interloquée. Il ma regardé de haut en bas. Jétais sidérée par son aplomb.
- Sil vous plaît
.
-Je vous ai demandé de vous déshabiller, Kristine. Jai le droit de vous le demander, et vous devez mobéir. Vous faites partie du marché. Si votre employeur veut obtenir ce quil exige, vous devez vous donner à moi.
-Mais je ne suis pas
-Tournez-vous, Kristine. Regardez vous dans la glace. Vous voyez ce que je vois?
Vraiment, je ne voyais pas ce quil voulait dire. Il voulait se la jouer à la 50 nuances de Grey. Ce genre de type devait se la péter sur ce genre de conneries. Et son pseudo chantage ne me faisait ni chaud, ni froid. Il voulait me baiser, un point cest tout. Je nétais ni hostile, ni consentante. Après tout, je pouvais bien me payer un partie de jambes en lair avant de revenir à mon quotidien.
Jai senti son souffle dans mon cou, il a commencé à défaire les boutons de mon chemisier. Ses gestes étaient précis et son corps musclé quand mon dos a touché sa poitrine pour lui signifier mon renoncement. On se serait cru dans un mauvais téléfilm. Je sentais aussi son sexe qui bandait contre mes fesses. Il a sorti mes seins de mon soutien gorge et a pétri ma lourde poitrine. Il le faisait bien, et mon image dans la glace me renvoyait limage dune femme mûre sencanaillant dans un Hôtel avec un amant de passage. Ses doigts étiraient mes bouts de seins et je sentais lexcitation monter malgré tout.
- Plus fort, caresse-moi plus fort.
Ses doigts métiraient les bouts de mes tétons à la limite de la douleur et cest ce que voulais. Il a tiré mes bras en arrière ma plaqué le visage contre le miroir. Il a introduit deux doigts dans ma bouche et les a fait venir davant en arrière comme si cétait une bite. Ma langue sentourait autour de ses phalanges. Parfois je fermais les yeux et alors jentendais les bruits de succion, parfois je les ouvrais et je voyais mon visage dans la glace et ma bouche qui se déformait autour des doigts qui me fouillaient.
-Tu ne fais plus la bourgeoise mijaurée maintenant. Tu vois, tu es une vraie salope.
Si jappréciais la situation de contrainte, ces paroles méprisantes étaient de trop. Elles sonnaient faux. Il a fait glissé mon pantalon et ma culotte le long de mes jambes. Il sest assis sur le lit a ouvert sa braguette et ma obligée à le sucer. Son sexe nétait pas très long ni épais mais il était raide et vigoureux. Je lai pris dans ma bouche et je lai sucé du mieux que je pouvais. Je maidais des mains pour le branler en même temps. Je ne voulais pas que ça séternise.
-Tu es une bonne suceuse, on dirait que tu as fait ça toute ta vie...
Des paroles en carton venues des pires pornos. Vraiment ce type était nul. Je mactivais du mieux que pouvais, à la limite de lécoeurement. Il ma prise par les cheveux pour accéléré le rythme et au moment final il a retiré sa queue de ma bouche pour éjaculer quelques gouttes de sperme tiède sur mon visage. Il a quitté la pièce sans un mot et sans sêtre occupé de moi. Cétait mieux ainsi. Jai pris une longue douche pour oublier tout cela. Comment un tel connard avait pu r ma faiblesse? Quest-ci faisait de moi cette proie facile? Mon désir damour se lisait-il sur mon visage au point dattirer ce type de prédateur? La télé ma à peine distraite et jai éteint la lumière et je suis restée les yeux ouverts longtemps à regarder les ombres dans la chambre en attendant que le sommeil memporte.
Au milieu de la nuit, jai été réveillée par des bruits dans la chambre dà côté. Visiblement, les voisins venaient de rentrer passablement éméchés et terminaient une bouteille. Ils parlaient fort. Il était deux heures. Jaurais du mal à retrouver le sommeil. Si seulement ça avait été des bruits de baise, jaurais pu imaginer des trucs en me caressant. Le souvenir de la queue de Damien me rendant folle désir, mais il sagissait seulement de rires gras et des beuglements dalcooliques comme ceux dAlain avec ses potes. Jétais trop vidée pour aller leur dire de se calmer, alors jai compté les heures. Quand tout sest calmé, jai entendu la douche, puis le battement régulier du lit, deux ou trois gémissements puis plus rien. Cétait donc cela qui faisait courir tout le monde? Parfois si intense vu de lintérieur, souvent insipide, mais tellement dérisoire vu de lextérieur
Le lendemain, jétais au petit déjeuner. Jétais la première, pour éviter les discussions du matin. David est entré. Il ma tout de suite repérée et sest dirigé vers moi. Il tenait dans ses mains une chemise contenant un dossier.
- Kristine, je vous cherchais. Ceci est le projet daccord. Je lai finalisé cette nuit. Il y a aussi quelque chose pour vous à lintérieur. Je vous laisse maintenant. Nous nous verrons à la signature.
Jai empoché lenveloppe dans mon sac et me suis mise à relire la synthèse. Laccord était satisfaisant pour les deux parties. Je lai soumis à mon patron qui lui même a paru satisfait.
-Vous avez fait du bon travail Kristine. Je ne vous pensais pas capable de finaliser un dossier de cette importance. Vous êtes une précieuse négociatrice, il faudra que je pense à vous faire intégrer notre équipe dencadrement.
Il avait posé un regard malsain sur moi en me détaillant de haut en bas comme il ne lavait jamais fait. Cela tout de suite refroidi mon enthousiasme et insinué quil avait lu en moi comme dans un livre ouvert.
-Vous avez su trouver des arguments
convaincants.
Une fois seule, jai décacheté lenveloppe David. Elle contenait 5 billets de 100 ainsi quun message insipide faisant allusion à notre soirée «...quil avait beaucoup apprécié, jusquau bout...». Reconnaissait-il mes compétences ou me prenait-il pour une femme avec qui il avait négocié un moment dintimité? Je froissais de rage le papier et le jetai dans la première poubelle venue. Quest-ce qui dans cette somme relevait de la commission ou dune forme de prostitution? Avais-je été le jouet de cette négociation?
Comments:
No comments!
Please sign up or log in to post a comment!