Rencontre Inattendue 5
ELLE
Je reprends mon souffle après cet orgasme pendant que Thomas embrasse lintérieur de mes cuisses. Il lève des yeux emplis de désir sur mon visage.
Il se relève et vient membrasser. Je termine douvrir sa ceinture et défait le bouton de son pantalon. Il retire ses chaussures avec ses pieds et je laisse tomber son pantalon au sol.
- Tu as envie de quoi ma belle ?
Je nai tellement pas lhabitude quon me demande ce qui me ferait plaisir, que dans un premier temps je ne sais pas quoi lui répondre.
- Montre moi comme tu peux être bestial en faisant lamour à une femme
- Ce nest pas un banal pour une fille comme toi ?
- Pas quand cest moi qui le demande. Et tu mas fait lamour tendrement cette nuit, jai envie que tu me brusques ce soir.
- Alors accroches toi à moi, on monte
Jenroule de mes jambes autour de lui. Il ramasse nos fringues sur le canapé et monte les escaliers en me portant.
Arrivés dans sa chambre, il me jette sur le lit. Alors quil pose nos vêtements sur la commode, je commence à retirer mes escarpins.
- Oh non bébé, garde les, dit-il dune voix rauque, pleine denvie. Tu es archi bandante comme ça, mais ça aussi ça doit être banal pour toi
- Dans ta bouche, cest tout sauf banal, cest même très excitant
Il prend sa ceinture quil vient de poser sur la commode.
- Tends moi les mains, poignets joints.
Il enroule la ceinture autour de mes poignets, la fait passer entre eux et serre jusquà ce que je ne puisse plus les bouger.
- Mets toi en haut du lit, face au mur, les mains sur la barre en bois.
Je fais ce quil me demande, et contrairement à dhabitude , cela mexcite réellement de recevoir des ordres. Il enroule la ceinture autour du bois et fait un nud.
Il se met à genoux derrière moi, le plus près possible, pressant sa queue contre mes fesses à travers son boxer.
Il les empoigne dun coup, fort. Il presse encore un peu plus son érection contre mes fesses. Il malaxe mes seins vigoureusement puis pince doucement mes tétons entre ses pouces et ses index pour les faire pointer.
Sa langue court le long de mon cou jusquau creux de mon épaule. Je pousse un petit gémissement. Cest ce moment quil choisi pour pincer mes tétons et tirer si fort dessus quil me fait mal à men faire plaisir. Je sens lexcitation me faire mouiller.
Il fait glisser ses mains jusquà mon entrejambe. Sa main droite descend jusquà ma chatte, sa gauche contourne ma hanche jusquà mes fesses.
Il glisse son index dans la raie de mes fesses jusquà trouver mon petit trou. Il ly introduit et entame un léger va et vient.
De sa main droite, il joue avec mon clitoris et mes lèvres. Il les caresse doucement avant de les pincer.
Quand son majeur rejoint son index dans mon cul, il tire mon clitoris pincé entre ses doigts.
Je pousse un petit cri de plaisir.
LUI
Je me recule un peu, latt par les hanches et les bascule en arrière pour quelle ait les fesses en lair. Jenlève mon boxer et enfile un de ces putains bout de plastique que je déteste.
Elle tend sa croupe dimpatience. Je pose mes mains de chaque côté de ses fesses et menfonce en elle brutalement. Elle pousse un nouveau cri de surprise. Je la pilonne fort, butant en elle à chaque coup de reins. Elle gémit de plus en plus fort.
Je me retire et pénètre son petit trou. Dabord doucement pour ne pas lui faire mal, puis plus violemment quand elle exprime son plaisir. Quand elle jouit, je me retire et balance la capote dans la poubelle à côté du lit.
Je la retourne pour la coucher sur le dos. Ses yeux regardent ma queue avec gourmandise.
- Pas maintenant bébé
Je fixe son visage barré dun sourire.
Je renfile une capote et entre en elle brutalement, la faisant crier. Mais elle donne aussi des coups de reins pour que je la pénètre plus profondément encore.
Je pose ma main à la base de sa gorge, réduisant sa respiration juste assez pour provoquer en elle le plaisir du contrôle de respiration. Elle écarquille les yeux.
- Je te ferai pas de mal. Détends toi, accepte de perdre le contrôle
Elle ferme les yeux et soudain elle laisse aller sa jouissance. Je retire ma main de sa gorge et défais le nud de la ceinture. Je libère ses mains et me mets à genoux avant de la prendre sur moi.
Elle passe ses bras autour de mon cou, remonte ses mains dans mes cheveux en membrassant. Ma bouche va trouver ses seins. Je les lèche du bout de ma langue et titille ses tétons avec. Quand ils sont bien durs, jen prends un entre mes dents, tire délicatement dessus tout en continuant de donner des coups de reins en elle.
En jouissant, je sers un peu plus mes dents sur ce bout de chair colorée et tire fermement dessus, la faisant hurler mon nom.
Je me laisse tomber en arrière, lentraînant avec moi. Elle se retrouve couchée sur moi.
- Tu vois, ça cest que moi jappelle baiser, me dit-elle en riant.
- Et pour moi, baiser, cest sauter quelquun sans se soucier de savoir sil ou elle prend du plaisir. Alors là je ne tai pas baisée, je tai fait lamour.
Je la fais rouler sur le côté et me débarrasse de la capote.
- Taimes pas ces trucs là, hein ?
- Ten connais beaucoup des mecs qui aiment que leur queue soit coincée dans une capote ? Et en plus, ça réduit le plaisir.
Elle rit doucement.
- Je peux te poser une question ?
- Bien sûr, je ne mattendais pas à ne pas discuter après avoir fini.
Je souris comme un con.
- Ça fait longtemps que tu fais ça ?
- Lescort ? Ou coucher contre du fric ?
- Les deux
Ai-je vraiment envie de savoir ? Il est trop tard pour me le demander.
- Jai commencé comme escort girl il y a 6 ans. Et ment, quand tu fais ce genre de trucs, les hommes tentent leur chance
au départ, jétais totalement contre. Sydney arrêtait pas de me dire que ça rapportait bien. Mais quil valait mieux prévenir Maria. Jai mis du temps avant de my résigner.
- Quest ce qui ta fait accepter ?
- Un homme un peu comme toi. Gentil, pas relou comme les autres . Cétait à lépoque où Nymphea nétait pas encore réputé comme maintenant. Il ma demandé ça le plus simplement du monde : est-ce-que le sexe fait partie de vos services ? . Je lui ai répondu que normalement non, mais que ça pouvait se négocier, que je devais voir ça avec Maria. Je lai appelée, elle ma donné les tarifs, et ça sest fait. Quand Maria ma donné ma paie , je me suis dit que ça valait le coup. Mais à une condition, ne le faire que si jen ai envie.
- Tu veux dire que les mecs avec qui tu couches texcitent vraiment ? Que tu prends ton pied à chaque fois ?
- Non, je dis juste que si y a un mec qui me rebute totalement ou quil y a un truc que je veux pas faire, ben je le fais pas. Mais je ne suis pas toujours attirée par ces hommes. Et je prends rarement mon pied, par contre je simule très bien.
Ah merde
jai eu droit à la comédienne ou à la Julie qui a pris son pied ?
- 3 fois en une nuit, et te revoir ce soir, jai pas simulé. Jai vraiment pris mon pied, me dit-elle comme si elle avait deviné mon doute.
- Jai 2 autres questions, un peu plus déplacées
- Je técoute.
- Tu as quel âge en fait ?
- Tu trouves ça déplacé ? Tes parents tont vraiment trop bien élevé. Jai 24 ans.
- Ah oui, tu as commencé super tôt à faire ça
Je limagine presque gamine assouvir les plaisirs de vieux porcs
et jai un haut le cur.
- Le premier avec qui jai fait ça contre de largent, cétait le deuxième avec qui je couchais
la plupart des filles qui font ça, elles ont perdu leur virginité à 14, 15 ans
moi cétait le jour de mes 18 ans
mais parle moi de toi un peu
ELLE
- Quest-ce que tu voudrais savoir ?
- Je connais déjà ton boulot, ton âge, ton penchant pour le whisky.
- 15 ans. Dernier jour des vacances dété avant dentrer au lycée. Timagines même pas le sentiment de puissance quon peut ressentir quand on est un petit con de 15 ans sachant quil est le seul de sa bande de potes à avoir culbuté une fille.
Il part dans un éclat de rire. Il est beau quand il rit.
- Avec le recul, jétais vraiment ridicule, reprend-il. Je donnais des conseils à mes potes alors que je giclais en 3 minutes chrono
mais quand les filles apprenaient que jétais plus puceau, je devenais une rock star, elles se battaient pour que je couche avec elles. Jai commencé à cumuler pas mal de conquêtes. Mais ça a atteint son sommet quand je suis passé en terminale. ment, les filles de seconde voulaient sortir avec les terminales, et javais toujours ma réputation de coucheur. Se faire prendre sa virginité par un dernier année, y a rien de mieux pour être populaire. Jétais fier de toutes me les taper.
Je me demande bien ce qui a pu le faire changer. On dirait que cétait un vrai connard plus jeune.
- Un jour, en sortant dans un bar avec des potes, on est tombé sur une bande de nanas de la fac. Jai réussi à en brancher une. Elle ma emmené chez elle. Jai fait comme dhabitude, la laissant me branler, me sucer avant de la prendre en levrette. Quand je me suis laissé tomber à côté delle, elle ma simplement regardé et ma traité dégoïste. Voyant que je ne comprenais pas pourquoi elle me disait ça, elle ma expliqué quelle navait rien ressenti, si ce nest de se sentir être un vide couilles. Et le restant de la nuit elle ma montré comment on peut donner du plaisir à une fille. Depuis ce jour, je me suis promis que si je couchais avec une fille, fallait quelle ait autant de plaisir que moi, si ce nest plus.
- Y pas beaucoup dhommes qui pensent comme toi. Et doù te vient ce penchant pour le sadisme ?
- Une ex qui aimait bien ça
elle ma appris pas mal de trucs. Jespère que je ne tai pas fait mal ni peur
dit-il en passant son doigt sur ma gorge.
- Mal non, mais javoue que sur le coup jai eu un peu peur, je ne connaissais pas. Et jai beaucoup aimé leffet que ça eu sur moi
- Alors je suis content de tavoir fait plaisir.
Je reste un moment allongée à côté de lui tout en sachant quil faudrait que je parte maintenant que jai fait mon boulot.
- Il faut que jy aille
dis-je enfin.
- Je sais. Je vais tappeler un taxi pendant que tu te rhabilles.
Il se lève du lit et quitte la chambre. Je reste un moment à fixer le plafond, me disant que ça faisait longtemps que je navais pas pris autant de plaisir.
LUI
Je sors de la chambre et passe par la salle de bains prendre un jeans dans le sèche-linge.
Dans la cuisine, je me fais couler un café en appelant la compagnie de taxi. Lhôtesse mannonce quun chauffeur sera là dans 15 minutes.
Dans la poche de ma veste, je cherche mon portefeuille pour en sortir 1200 euros que je pose sur la tablette de lentrée, plus 50 euros pour le taxi.
Julie me rejoint 10 minutes après que je sois descendu. Jai pas envie de la voir partir. Et jai limpression quelle ne le veut pas non plus.
- Tiens, ce que je te dois pour la nuit
- Tu ne me dois pas autant. Et je ne veux pas que tu paies.
- On a passé une grosse partie de la nuit ensemble, et il est hors de question que je ne te paie pas. Cest ton gagne pain et je veux pas que tu aies de problèmes avec ta maquerelle.
- Ninsiste pas. Jai couché avec toi parce que javais envie de toi, pas parce que tu alignes la monnaie. On va dire que jai rendu service à un ami
Un ami
ça veut tout dire
- Tu tattendais à plus ? Me demande-t-elle.
- Je dois pas être le premier à menticher de toi
ça fait grave cliché, hein ?
- Non, tu nes pas le premier. Mais je pense que tu le seul à le faire pour les bonnes raisons. Et cest pour ça que je vais te dire quil ne faut pas que tu espères quon devienne plus que des potes qui senvoient en lair. Jaime le niveau de vie que mapporte ce boulot. Et jaime que les hommes me désirent. Je ne veux pas me lancer dans une relation de couple parce quaucun homme naccepterait que sa copine fasse ce que je fais.
Tu métonnes, surtout avec une aussi jolie fille quelle.
- Tu as raison, je sais pas ce qui ma pris dimaginer quil pouvait en être autrement.
Je remets les billets dans mon portefeuille, mais insiste pour payer le taxi. Elle accepte sans trop protester.
En lui tendant les billets, je lui tends aussi ma carte professionnelle.
- Comme ça tu as mon numéro. Je passerai plus par ta page. Si tu veux quon se voit, appelle moi. Je continuerai à te payer, je veux pas que tu aies des histoires avec Maria, cest juste que si je passe par la voie « officielle », je vais bloquer tous les créneaux que je peux pour pas te savoir avec dautres hommes. Et je suis pas millionnaire non plus.
Elle me sourit timidement.
- Ton taxi doit être là maintenant. Ne le faisons pas attendre, il risquerait de partir
Je la raccompagne sur le pas de la porte.
- Bonne nuit
- Bonne nuit beau gosse, me répond- elle avant de membrasser doucement.
Quest-ce quelle est cruelle.
Après avoir refermé la porte derrière elle, je vais dans la cuisine me servir un double whisky que javale cul sec, puis un second avant daller me coucher.
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