Collection Zone Rouge. Aide Humanitaire (1/2)

Il y a cinq ans, j’ai prononcé mes vœux, sous le nom de sœur Thérèse, j’ai 28 ans, sans mes voiles et mon habit cachant mes formes plutôt généreuses et ma chevelure blonde que sœur Marie me coupe très court, comme les vingt autres sœurs et novices qui habitent notre couvent, on disait que j’étais un beau brin de fille.

Contrairement à la plupart de mes soeurs, j’ai connu un garçon dans ma vie, il était beau, il sentait la joie de vivre.
Je l’ai rencontré quand j’étais en vacances avec mes parents sur la Côte atlantique, nous louions une villa sur cette côte, ma famille étant aisée, c’est le soir d’un 15 août que nous nous sommes rencontrés.
Je vous vois venir, sœur Thérèse, 15 août, fête de Marie, j’ai dû le rencontrer à la procession pour cette sainte.
Que nenni, c’est au feu d’artifice sur la plage qu’il est venu s’asseoir à mon côté, un regard, une main posée sur le sable, lui aussi, une main qui bouge, qui touche l’autre, une petite chatte qui vous démange depuis des années et c’est parti au fond d’une petite crique.
Je disais que ma chatte me démangeait, je commençais à découvrir mon corps dans ces années-là, mes doigts avaient trouvé mon clitoris, mais mes doigts restaient à l’orée de ma fente.
Tous les ans, maman, vieille bigote, mais plutôt vieille France, me conduisaient chez son gynéco sous couvert de voir que l’intérieur accessible, à cause de mon hymen, de ma chatte, n’est pas de problème qui m’empêcherait d’er plus tard.
Pour elle, les femmes étaient faites pour se faire faire l’amour sans plaisir avec pour seul but la procréation.
Je savais que c’était plutôt ma virginité qui l’intéressait, j’avais entendu une conversation entre mes parents, quand j’avais neuf ans, ma mère lui reprochant des problèmes personnels, car il avait fauté et qu’à cause de lui, les s c’étaient terminés après ma naissance.
Pour son plus grand chagrin, j’étais la seule qu’elle aurait et c’est certainement pour cela qu’elle veillait sur moi, tel qu’elle le faisait.



• Julie, prépare-toi, comme je t’ai prévenu, nous avons rendez-vous chez le gynécologue, à 15 heures.
• Vas-y seule, maman, je suis majeure et il n’est nul besoin que j’aille chez cette spécialiste pour qu’elle te dise que je me suis fait déflorer par Ludo le 15 août, si tu veux savoir, contrairement à toi, une mal-baisée, chaque fois qu’il me prend, je jouis
As-tu déjà joui maman, dit moi, ma petite maman, ta chatte mouille-t-elle, fais-moi voir, je vais y mettre un doigt à moins que je ne te fist ?

Je sais, on va dire que c’est mal de parler ainsi à sa maman qui ne veut que votre bonheur, mais que voulez-vous, 18 ans de frustration, d’interdit à cause de ces bondieuseries, il y a de quoi péter un plomb.

• Vase de rétro satanas, bref, je ne sais pas comment ça s’écrit exactement, c’est ce que tu es ma fille, le diable est en toi et il va te bouffer la vie, tu es ignoble, moi qui t’ai donné tout l’amour qu’une mère pouvait donner à sa seule .
À oui, je me souviens, « Vade Retro Satana », et va brûler dans les flammes de l’enfer, ce n’est pas faute de t’avoir prévenue.
• Maman, des excès, encore des excès, quand Ludo me sexe, je monte au paradis, maman, sa queue en moi quand il me la rentre, je grimpe après, comme un matelot monte au mât de son bateau.
Si ton bon Dieu existe et qu’il me fasse un signe, je me ferai none, cela, je te le jure sur ma propre tête.

Voilà comment on se retrouve dans un couvent, maman est morte, ce n’est pas pour autant que l’on doit prendre le voile, mais quand elle meure avec mon père à l’arrière d’une voiture lors d’un accident, c’est plus compréhensif,
D’autant plus quand le point d’orgue, c’est que le conducteur de leur voiture est votre copain de luxure, en un mot Ludo, le signe du très haut est impératif, vient me rejoindre.
Mais, pour en rajouter, que vous étiez assise à l’avant avec Ludo, en chemin pour nous rendre à l’église, pour bien se faire voir de sa belle-mère, j’avais parié à Ludo qu’il était incapable de nous emmener dans sa voiture à ce lieu de culte.


À un feu rouge, je suis sortie pour chasser une guêpe qui m’agressait, le camion qui est arrivé les freins nazes, les a percutés par l’arrière avec une telle force qu’ils ont été propulsés sous un autre camion qui était passé normalement au feu vert, me laissant abasourdi.
Ma petite maman ayant vu juste et comme dans son sac, sorti du amas de ferrailles ou les services d’intervention les ont désincarcérés à la petite cuillère, c’est dans ce sac que se trouvait la photo de la sainte de Lisieux qu’elle priait pour le salut de mon âme, c’est pourquoi, j’ai pris le nom de cette sainte.

Dans notre couvent, nous avons un jardin et un verger, nous faisons des confitures avec les fruits, nous plantons des carottes, poireaux, navets, la liste seraient trop longues et aussi du miel de nos abeilles.
Nous avons beaucoup de fleurs qui égaillent l’hôtel de notre chapelle, mais qui améliorent la qualité et la production de notre miel ayant reçu lui aussi le label Bio.
Toutes ces productions payent les charges d’entretien de nos sœurs, hors bâtiments du couvent qui après la loi de 1905 incombe à l’état, car il est classé dans le patrimoine français.
Quand je suis arrivée, mère Marie-Madeleine avec ses adjoints venait de décider d’acheter et d’envoyer dans des hôpitaux d’Afrique un camion de médicaments, grâce au Bio, ce sont trois camions que nous avons pu expédier.
Mère Marie-Madeleine encore novice avait passé plusieurs années en Afrique à soigner les petits noirs, elles manquaient de médicaments et de retour dans notre pays s'était devenu sa seule priorité.

Dans la journée, je consulte sœur Alice, elle est un peu herboriste, car j’ai un petit ennui gastrique, j’ai fait pécher de gourmandise en mangeant des cerises au moment de la cueillette.
Dans notre couvent, nous nous levons tôt, mais à 21 heures nous sommes tous dans nos cellules.
Pour éviter de réveiller mes sœurs bien fatiguées après leur journée de travail, après un hiver très rude, le beau temps étant là, je sors de ma cellule pour aller me soulager sans faire le moindre bruit.

Devant moi et semblant faire attention que l’on ne l’entende pas notre Mère ayant enlevé sa robe noire, comme moi, se dirige vers la chapelle.
Dans la journée, je consulte sœur Alice, elle est un peu herboriste, car j’ai un petit ennui gastrique, j’ai fait pécher de gourmandise en mangeant des cerises au moment de la cueillette.
La curiosité l’emporte sur mes intestins, je la suis, aurait-elle une relation avec l’une de nos sœurs, malgré nos vœux, certaines en ont, moi quand j’ai des poussées de fièvre, je vais vous confier un secret à ne pas répéter, dans ma cellule, j’ai un gros morceau de cierge qui m’aide à me calmer.

Je m’arrêterais bien ou peux aller notre mère supérieure à cette heure au bout du couvent, l’endroit où elle arrive m’est inconnu, personne ne vient là.
D’un coup, elle semble happée par le mur, serais-ce un passe-muraille, je m’approche, des fagots sont déplacés, laissant apparaître un trou suffisant pour qu’une personne adulte se faufile.
Je regarde en passant la tête, c’est une route qui doit passer le long du couvent qu’elle emprunte, j’ai déjà vu en faisant une promenade que des veilles demeures, qui dans le temps étais habité par des paysans sont maintenant inoccupées à quelques mètres.
Mère Marie-Madeleine, doit être entrée dans l’une d’elles, car je vois une lampe plus importante que la torche allumée, je m’approche de plus en plus intriguée.
Je jette un œil, une jolie brune est face à une coiffeuse, ses cheveux lui tombent sur les épaules, elle est nue, mon trouble est de courte durée, ayant maquillé ses yeux, elle se lève, sa toison est d’un noir profond.
J’ai rarement rencontré de pute, mais j’ai l’impression d’en avoir une face à moi.
Elle semble prête, je la vois éteindre la lampe-tempête qui lui a servi pour avoir assez de lumière et reprendre sa lampe torche.
Je me recule, j’entends sur le côté coulisser une porte, je regarde, c’est la porte d’une grange qu’elle a ouverte, deux secondes, je vois une petite voiture sortir, elle descend et referme la porte, la voiture démarre et part vers Genève en descendant la colline.

La porte est juste tirée, j’entre, coup de chance, un trou dans la toiture me permet de me diriger vers la pièce, la lampe est encore chaude, des allumettes me permettent de la rallumer.
Je me recule, j’entends sur le côté coulisser une porte, je regarde, c’est la porte d’une grange qu’elle a ouverte, deux secondes, je vois une petite voiture sortir, elle descend et referme la porte, la voiture démarre et part vers Genève en descendant la colline.
Je me déshabille, la mère supérieure a mes mensurations, j’enfile des basses résilles tenues par un porte-jarretelles, une mini, ras ma chatte et un boléro de même couleur que la jupette, elle a mis des cuissardes, c’est bizarre après toutes ces années de remettre des vêtements civils.
Je mets des chaussures à hauts talons, l’image incomplète dans la glace de la coiffeuse me renvoie une image identique à celle que m’a envoyée notre sœur avant de partir en voiture, je déambule de manière incertaine dans la pièce avec beaucoup plus d’assurance au bout d’un moment.
Je suis fatiguée de ma journée, de mon mal d’intestin et de la surprise que je viens de découvrir, je m’assieds sur la chaise voulant prendre quelques secondes de repos avant de tous ranger, et de rejoindre ma cellule.
Quand j’entends la porte de la grange s’ouvrir, il est trop tard, la lampe s'est éteinte par manque de pétrole, inutile de me cacher, j’attends que notre Mère revienne.

• Que faite vous là, qui vous a autorisé à mettre mes affaires, mais c’est vous, sœur Thérèse, que faite vous là ?
• Je me suis endormi, je vous ai vu dans le couloir et franchi le mur au fond du verger, je vous ai suivi, je vous ai vu passer ces affaires provocantes que vous porter et je vous ai vu sortir avec une voiture, je vais rentrer.

Elle me parle pleine d’assurance.

• Je vois que la lampe à pétrole est vide, attendez, je la remplis.
Je sais que vous devez vous poser des questions, changeons-nous et allons nous coucher.
Quelles heures est-il ?
• Quand je suis sorti de la voiture, il était quatre heures, à 7 heures, il va falloir nous lever, allons dormir, je vous convoquerais après la prière et le bol de lait dans mon bureau, je vous expliquerais ou j’étais, attention sœur Thérèse, ce sera notre secret…

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