Rencontre Inattendue 6

ELLE

Dans le taxi qui me ramène chez moi, je rentre son numéro dans mes contacts.

J’avais bien remarqué que le contact passait bien entre lui et moi, mais je n’imaginais pas qu’il puisse penser à moi de cette manière là.

J’apprécie beaucoup les moments passés avec lui, que ce soit pour le sexe, ça me change de ce que je vis habituellement, ou pour nos discussions. C’est agréable aussi de ne pas toujours être vue juste comme une fille qui vend son corps et ses charmes.

J’ai déjà voulu cesser cette activité pour me caser avec un homme. J’avais été son escort pour un gala de charité et on s’était très vite entendus. Il a régulièrement repris des disponibilités jusqu’à m’avouer en vouloir plus. J’ai d’abord compris qu’il avait eu vent de nos ‘’extras’’ et comme il me plaisait, j’en ai été un peu déçue.

Quand je lui ai parlé de tarif, lui a semblé choqué. Pas qu’il n’était pas au courant de ces services particuliers, mais ce n’est pas ce à quoi il pensait. Puis il a précisé son envie : qu’on se voit pour le plaisir d’être ensemble et voir où ça nous menait. Il a dit que mon activité d’escort ne le gênait pas, du moment que je ne faisais plus ‘’d’extras’’. Ça me convenait.

Ça a duré un temps, mais il acceptait de moins en moins que j’accompagne des hommes en soirée. Il ne leur faisait pas confiance pour se contenter de ma seule compagnie.

Alors je suis allée trouver Maria. Je lui ai expliqué ma situation. C’est une personne très compréhensive. Elle nous a toujours laissé notre liberté : si on voulait arrêter, elle n’y voyait pas d’opposition. Pour elle, il fallait que ce soit plaisant pour nous. Alors elle m’a souhaité d’être heureuse avec lui.

Ça n’aura duré que quelques semaines. Au terme desquels mon job me manquait. Pas les passes : il est toujours plus plaisant de s’envoyer en l’air avec un homme pour qui on a des sentiments. Pas les sorties non plus : on sortait pas mal.



Mais j’aime plaire aux hommes, qu’ils me courtisent, les faire languir parfois. Et mon amoureux ne s’avérant pas aussi agréable qu’il ne l’avait laissé paraître pour me séduire, je n’avais plus vraiment envie de faire d’effort pour me passer de ça.

Et aujourd’hui je n’ai plus envie de faire ce sacrifice. Pas tant que je n’aurais pas trouvé l’homme qui en vaudra la peine. Même si je dois avouer qu’il est difficile de trouver un homme de vertu avec ce que je fais. La plupart n’ont que peu de morale.

LUI


J’ai passé mon dimanche à glander sur le canapé, passant d’émissions télé à la con aux parties de play pour me passer les nerfs et surtout me retenir de ‘’réserver’’ Julie…

Mon sommeil devient quasi nul alors que ma consommation d’alcool monte en flèche.

En ce début de semaine, je ne suis que l’ombre de moi-même au bureau, et ça n’échappe pas au patron qui me convoque ce mercredi.

- Thomas, je ne vous reconnais pas ces jours-ci. Vous avez mauvaise mine, sans parler de votre humeur. Et vos résultats sont en chute libre. Et Dylan m’a fait part de votre agressivité à son égard vendredi soir, vous lui avez laissé une sacrée marque…
- Je reconnais ne pas être au top de ma forme ces derniers temps, je m’en excuse et je vais me reprendre. Et concernant Dylan, j’ai été agressif envers lui parce qu’il l’a été avec une des fille du Nymphea. Je lui avais dit que je ne vous en parlerai pas s’il la laissait tranquille, il a visiblement profiter de cet événement pour me mettre à défaut…

Mon patron joint un à un ses doigts et tapote ses pouces entre eux.

- Je sais que c’est un jeune homme très ambitieux, mais je reconnais qu’il a des méthodes de requin qui ne me plaisent pas souvent. Et il supporte mal que vous puissiez être meilleur que lui en si peu de temps. Je vais m’occuper de le remettre un peu à sa place.

Il se tait un instant puis se racle la gorge avant de reprendre :

- Quant à vous, tâchez d’inverser la balance au plus vite.

- Merci Monsieur.

Je quitte son bureau en m’étant pris une bonne claque, probablement ce dont j’ai besoin.

Jamais une fille ne m’a perturbé à ce point. Mais Julie, je pense tout le temps à elle, à ses courbes, à sa bouche, à ses mains sur moi, à sa respiration contre ma peau…

En sortant du boulot, je file me défouler en allant faire un tennis avec Bruno, l’un des rares collègues avec qui je m’entends plutôt bien. Il est dans le même délire dope que les autres, mais lui au moins respecte mon choix. Et on partage pas mal de goûts en commun, notamment pour le sport et la musique.

- Toi, y a un truc qui va pas ! Je t’ai jamais mis une raclée… t’es imbattable normalement… tu sais, tu peux m’en parler si tu veux…
- Ouais, t’inquiète. Un petit coup de bad, mais ça va déjà mieux…

Il n’insiste pas et je l’en remercie.

En rentrant chez moi, je balance mes affaires de sport sur le canapé et passe par la cuisine me faire couler un café avant de monter me doucher.

Je me glisse sous le jet d’eau chaude et plaque mon front sur le froid contrastant du carrelage.

Ça fait 4 jours que n’arrive pas à me la sortir de la tête et 4 jours que je bande comme jamais tellement j’ai envie d’elle.

Je deviens fou à me retenir de faire en sorte de la voir. Et à me dire qu’elle ne fait rien pour alors qu’elle a les cartes en main.

Et tout en pensant à elle, comme malgré moi, ma main saisit ma queue, monte et descend de sa base à mon gland, doucement d’abord, puis de plus en plus vite. Je me branle à m’en faire mal jusqu’à jouir pour évacuer mon envie d’elle.

J’enfile mon boxer et je redescends dans la cuisine, prends ma tasse de café et me réchauffe une assiette de pâtes avant de m’installer sur mon canapé.

Je me suis à peine rassis après avoir débarrassé mon assiette quand mon portable sonne : numéro privé. J’hésite à décrocher : généralement ce sont des conneries.
Puis une petite voix dans ma tête me pousse à prendre cet appel.

- Allô ?
- Toc toc, me fait une voix familière.

Je balance le téléphone sur le canapé et me précipite sur la porte d’entrée. Je l’ouvre et oublie de respirer un instant tant j’ai de mal à réaliser qu’elle se tient devant moi. Même vêtue d’un jeans, d’un chemisier et de Boots, elle est splendide.

ELLE

On est mercredi et ça fait maintenant 4 jours que me retiens d’appuyer sur ce bouton appeler. J’ai comme l’impression qu’il me manque. Pas que je ressente des sentiments pour lui, j’étais bien assez gênée quand j’ai compris que lui voudrait plus que ce que je peux lui proposer.

Non en fait, c’est sa tendresse qui me manque. Et nos discussions.

J’ai pris sur moi pour ne pas l’appeler depuis dimanche, parce que je ne veux pas qu’il croit qu’il peut y avoir quelque chose entre nous.

Alors j’ai continué mes escorts, mais impossible de ne pas penser à la façon dont lui me traite comparée à celle des hommes que j’accompagne.

Et j’avoue que là, maintenant, je n’ai rien contre un peu de douceur.

En effet, je viens de partir de chez un client un peu rustre, dont le kiff c’est l’anal et insulter sa partenaire.

A peine arrivés à l’hôtel, il m’a demandé de me mettre nue et de le déshabiller. Puis il a voulu que je me mette à genoux pour le branler avant de le sucer. Quand il en a eu assez, il a tiré sur mes cheveux pour que je relève le visage vers lui.

- Maintenant petite chienne, vas te mettre à quatre pattes sur le lit et écartes bien tes jambes de pute…

Je suis rentrée dans son jeu et j’ai obéis, lui offrant ma croupe bien levée. Il s’est mis à genoux derrière moi, a placé ses mains de chaque côté de mon cul et a tiré sur mes fesses pour les écarter. Il a alors craché sur ma rondelle et s’est enfoncé brutalement dans mon cul.

Il m’a enculé vigoureusement pendant de longues minutes tout en m’insultant : vide couilles, boîte à foutre, petite chienne, trou à bites, salope, chatte en chaleur, putain…

Puis il s’est retiré, m’a retournée et s’est mis à genoux au-dessus de moi, la queue entre mes seins pour se branler.


- Lèche-moi le gland pendant que je m’astique avec tes nibards petite salope !!!

Alors je lui ai léché la bite à travers le plastique de la capote. Après quelques minutes, il a jouit en tirant sur mes tétons.

Alors maintenant je suis super excitée, j’ai envie de prendre mon pied, de jouir, ne pas être prise pour une chose. Et je sais que lui mettra un point d’honneur à me faire plaisir.

Et je dois bien avouer que je serai contente de le voir… alors je me lance.

Je prends ma voiture et me rends chez lui. Quand je me gare devant les marches de sa maison, je me demande s’il est là et comment il va réagir à ma venue.

Quand la lumière du salon s’allume, je décide de l’appeler plutôt que de sonner.

- Allô ? Dit Thomas en décrochant.
- Toc toc…

J’entends un bruit sourd, comme si quelque chose avait cogné contre le micro du téléphone. Puis la porte s’ouvre.

Il est torse nu, en boxer, les cheveux encore humides. Quand ses yeux se posent sur mon visage, un large sourire illumine le sien.

- Bonsoir, dis-je doucement.

Pour toute réponse, il m’attire à lui, referme la porte, me plaque contre celle-ci et m’embrasse langoureusement.

Il délaisse mes lèvres, pose son front contre le mien et dit à bout de souffle :

- J’ai bien cru que tu ne m’appellerais jamais…
- J’avoue avoir longuement hésité… mais tout ça me manquait trop, j’ajoute en passant ma main sur son corps, du haut de son torse jusqu’à son entrejambe déjà bien réveillée.

Il me soulève de terre et me bascule par-dessus son épaule, comme lorsque nous étions dans le parc. Il m’emmène à l’étage et me pose dans sa chambre.

- Tu as toujours confiance en moi ? Me demande-t-il.

D’un hochement de tête, j’acquiesce.

- Alors accepte de lâcher prise, laisse moi te faire du bien, dit-il en me bandant les yeux. Et attends moi ici, je reviens, ajoute-t-il en liant mes poignets dans mon dos. Avec ça je suis sûr que tu n’enlèveras pas le bandeau.

J’entends ses pas s’éloigner et la porte se refermer derrière lui.

Il me laisse un long moment seule dans cette chambre. Mais le connaissant ce doit être pour une bonne raison. Et je trouve cela aussi assez excitant de ne pas savoir ce qu’il a en tête.

Quand il revient dans la pièce, son parfum emplit mes narines. J’entends qu’il s’approche lentement de moi. Lorsque ses doigts frôlent ma nuque, mon corps est parcouru de frissons.

Puis ce sont ses lèvres qui viennent rencontrer les miennes et il profite de notre baiser pour défaire le nœud qui entrave mes mains. Aussitôt libérée, je m’empresse de passer mes bras autour de son cou et mes mains dans ses cheveux.

- J’ai envie de toi Thomas…
- Moi aussi ma belle, mais ne sois pas si pressée…

Il ouvre doucement mon chemisier, le laisse tomber au sol et dégrafe mon soutien-gorge. Ses lèvres se posent dans mon cou et glissent jusqu’à ma poitrine puis sa langue vient caresser mes seins et ses dents pincer doucement mes tétons.

Les yeux bandés, les sensations qu’il me procure semblent décuplées.

Il se met à genoux devant moi, tout en laissant aller sa langue jusqu’à mon nombril. Il tournoie autour de celui-ci tout en défaisant le bouton de mon jeans.

- Lève les pieds, l’un après l’autre.

J’obéis et il me retire mes chaussures. Puis il fait descendre mon pantalon jusqu’à mes chevilles avant de me l’enlever, ne me laissant que mon tanga.

Il caresse mon clitoris au travers de la dentelle et je sens aussitôt monter l’excitation d’un cran. Puis il le mordille toujours au travers du tissu. Et je n’ai qu’une hâte, c’est qu’il me l’enlève et que sa langue touche enfin ma chatte.

C’est ce qu’il fait après quelques minutes qui me semblent interminables mais avec une extrême lenteur. Je sens que je bous d’impatience.

Et enfin sa langue frôle mon clito avant le mordre. Je ne peux retenir un petit cri de plaisir. Ses mains appuient sur mes fesses pour coller mon entrejambe à son visage.

Puis il s’éloigne de moi, et je l’entends ouvrir la porte.

- Donne moi ta main poupée.

Je tends ma main vers là d’où provient sa voix. Je sens ses doigts se serrer autour des miens. Puis il m’entraîne derrière lui.

Je sais que nous sortons de sa chambre, je suppose que nous passons par un couloir, mais je n’arrive absolument pas à me si. Puis je sens que le sol change sous mes pieds : le parquet laisse la place à du carrelage.

Une douce chaleur arrive jusqu’à moi. Il passe un bras dans le creux de mes genoux, l’autre sous mes bras et il me soulève de terre. De mon bras gauche, je me tiens à sa nuque. Il fait quelques pas et je sens qu’il se baisse. Puis mes fesses touchent l’eau chaude. Je m’assieds puis il s’installe derrière moi.

- Je suis désolé ma belle, mais j’ai pas de produits de nana… dit-il en commençant à me frotter le haut du corps.
- Tu sais Thomas, j’ai pas de coke sur les seins cette fois, dis-je en riant.
- Je sais, mais j’aime bien toucher ton corps, et j’ai envie de te chouchouter.

Ses mains descendent maintenant sur ma poitrine, lentement. Je sens l’odeur de son gel douche monter à mes narines à mesure qu’il me savonne les seins.

Je me laisse aller en arrière, collant mon dos à son torse, ma tête sur son épaule. Il tourne légèrement la tête vers la mienne, m’incitant à faire de même. Nos lèvres se rencontrent, nos langues se cherchent.

Son membre durcit contre mes reins. Ses mains glissent alors le long de mon ventre jusqu’à arriver à quelques centimètres de mon clito qu’il évite soigneusement pour descendre sur mes cuisses dont il caresse l’intérieur.

Sa bouche délaisse la mienne et sa langue vient titiller le lobe de mon oreille, avant qu’il ne le mordille. Je sens l’excitation monter en moi.

Enfin, il fait remonter l’une de ses mains jusqu’à mon intimité. Il frôle mes lèvres du bout de ses doigts avant de les enfoncer dans ma chatte n’attendant que d’être envahie par sa queue.

De son pouce, il imprime des petits cercles sur mon clito, me faisant gémir de plaisir.

- Je suis sûr qu’il n’y en a pas beaucoup qui prennent le temps de prendre soin de toi avant de te sauter. Je me trompe ?

Ce mot dans sa bouche me fait de la peine. Me sauter… la tournure de sa phrase fait penser que c’est ce qu’il entend faire ensuite. Pourquoi ai-je l’impression d’être déçue ?

LUI

Je crois que je l’ai vexée en lui parlant ainsi. Elle n’a rien dit mais j’ai senti son corps se raidir sous mes doigts.

- C’est pour ça que j’aime tellement m’occuper de toi avant qu’on couche ensemble.

J’espère que cela suffira à lui montrer que mes propos ne reflétaient pas le fond de ma pensée.

Elle laisse un peu plus sa tête basculer en arrière, signe qu’elle se détend à nouveau.

Je défais son bandeau pour plonger dans ses yeux verts. Elle approche sa bouche de mon oreille.

- J’ai envie de toi, beau gosse. Prends moi…

Je meurs d’envie de la prendre dans cette baignoire, mais…

- Alors viens ma belle, dis-je en commençant à me relever.
- Non, ici… murmure-t-elle.
- Euh, Julie, je crois que…
- Oui, je sais, me coupe-t-elle. Vu mon boulot, y a pas mal de mecs qui me sont passés dessus, mais je peux te promettre que pas une seule fois je ne me suis pas protégée, je n’ai jamais sucé un homme sans qu’il porte une capote. Tu es le seul, et je ne sais pas pourquoi j’ai pris ce risque. Comme si dès que je t’avais vu, j’avais su que je pouvais te faire confiance. Alors maintenant si tu veux la preuve que je suis clean, je peux le comprendre. Tu n’as qu’à appeler Maria, elle nous fait faire des prises de sang toutes les 2 semaines.

Je ne connais cette fille que depuis 5 jours, mais j’ai la conviction que je peux lui faire confiance. J’ai l’impression de la connaître depuis toujours.

Je pose mes mains sur sa taille et la soulève un peu pour l’approcher, toujours dos à moi, un peu plus près de mon torse.

D’une de ses mains, elle saisit ma queue et la guide en elle alors que je la repose lentement sur mes cuisses.

C’est encore meilleur d’entrer en elle sans porter de préservatif.

Elle s’appuie sur les bords de la baignoire et monte et descend lentement le long de ma queue. Je pose mes mains sur ses seins. Quand je fais rouler ses tétons durcis entre mes doigts, elle gémit un peu plus fort.

Elle ondule son bassin de plus en plus vite sur moi et je donne des coups de reins pour la pénétrer profondément.

Petit à petit, elle relève le buste tout en repliant les jambes, se retrouvent à genoux au-dessus de moi. J’en profite pour mater le galbe de ses fesses.

Elle glisse une main entre ses jambes et commence à se caresser. Puis elle glisse un doigt en elle, le long de ma queue.

Elle se caresse au rythme de mes hanches jusqu’à jouir en murmurant mon prénom, douce mélodie à mes oreilles.

Elle se redresse, se tourne vers moi et se penche à mon oreille :

- Baise moi la bouche bébé…

Puis elle se met à genoux devant moi, attendant que je me lève.

Ces mots que je n’aime pas qu’elle utilise pour parler de nos ébats, dits avec une telle sensualité, m’ont fait un effet dingue.

Je me lève face à elle et sans attendre, elle pose ses lèvres sur mon gland. Elle parcours ma queue de ses lèvres tout en la caressant avec le bout de ses doigts.

Puis elle entrouvre les lèvres et les referme autour de mon gland. Elle le suçote, le lèche du bout de la langue tout en faisant aller et venir sa main le long mon membre. Je gémis de plaisir.

Elle prend alors mes mains et les pose sur sa tête avant de placer les siennes, jointes, dans son dos. Je comprends alors qu’elle veut que je fasse ce que je me retiens de faire : lui baiser la bouche comme elle me l’a demandé.

Je mêle mes doigts à ses cheveux et les agrippe pour tenir sa tête et imprime un doux va et vient dans sa bouche. A mesure que ma queue glisse entre ses lèvres, je sens qu’elle ressert doucement ses dents à travers ses lèvres, augmentant mon plaisir. Et plus ça me fait du bien, plus mes mouvements de bassin sont rapides et puissants, jusqu’à m’enfoncer profondément dans sa bouche.

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