Collection Cocu. La Lectrice De H.D.S. Pigalle (1/1)
Quarante-deux an, fidèle depuis lâge de dix-huit ans à Gérémy mon mari, nous nous sommes mariés, car jattendais Joséphine qui depuis deux semaines à elle aussi épousée John jeune américain venu faire ses études à Paris et est partie vivre avec lui à Houston au Texas.
La semaine dernière à la même heure, je me trouvais sur ce banc du jardin des plantes à cent mètres de chez-moi lisant lhistoire de cul de 12 heures du site Histoire de sexe quand un homme venu sasseoir à mes côtés, ma entraîné dans les latrines face à nous où jai ingurgité la totalité du sperme que jingurgiterais dans toute ma vie.
Par obligation, je dois continuer après la bêtise que je dois assumer, Gérémy mayant fait clairement comprendre, que comme son ami Jean qui divorce après avoir été trompé, sil apprend que je le trahis, il me quitte menlevant toutes mes ressources.
Jai toujours vécu dans le luxe depuis que je lai épousé, je me vois mal à mon âge être obligé de vivre dans un H.L.M. de la banlieue même si les personnes qui y vivent sont honorables.
Alors, à lheure dite, je massieds sur le banc, je maperçois que cest Florence qui a écrit le premier texte, il est drôle quelle sappelle Florence comme moi et quelle semble en connaître beaucoup sur moi.
Je relie le premier texte, je maperçois que cest en tout point laventure que Tanguy ma fait vivre dans les latrines face à moi, je vais pour lire ce que raconte ce deuxième récit publié à 12 heures sur le site quand il arrive.
Tu liras plus tard, suis-moi un taxi nous attend à lentrée du jardin !
Il est hors de question que je me livre à de nouvelles turpitudes, vous avez réussi à me faire dévier de mon chemin, une fois, mais hors de question que je devienne votre chose.
Ma chose, Florence regarde sur ta tablette le site « Cougars.com », tu y apparais déjà.
Je prends ma tablette et sur le site, je vois de petites vidéos, dans celles qui sont postées il y a une semaine, je peux voir une femme les genoux dans une flaque durine sucer lune après lautre les bites me rappelant que cette femme, cest moi.
06.07, lien photo, jappuie sur « Entrer », Gérémy va séclater.
Non, je te suis.
Nous traversons Paris et nous nous retrouvons à Pigalle, nous descendons devant une salle de strip-tease comme il y en a une au mètre sur le boulevard de Clichy à deux pas du Moulin Rouge.
En exclusivité pour vous ce soir, venue de Budapest ou elle tourne dans les meilleurs pornos de Hongrie, la grande Natacha, applaudissons là.
Je me vois monter sur scène, comme je le faisais après mes dix-huit ans quand je me produisais dans un cabaret à deux pas dici pour payer mes études, je croyais cette période enfouie au fond de ma mémoire.
La barre à ma portée de main na aucun secret pour moi et je sais comment enlever un par un mes vêtements, à cette époque, je mappelais Sonia et je venais dItalie où le porno était à la mode et surtout rentables là-bas.
Jai failli aller tourner avec le beau Rocco, mais la rencontre avec Gérémy ma permis de tourner la page.
Regardez, quelle poitrine, je suis sûr que vous aimeriez mettre votre nez entre ces deux magnifiques globes, dommage, ici, on regarde sans toucher.
Je continue mon numéro, en masseyant sur une chaise que me passe Tanguy des coulisses, jenlève mes chaussures et mes bas un à un, je sens la salle dans lombre où une dizaine dhommes et un couple me regardent tendu comme aux meilleurs jours où je faisais bander ces messieurs.
En croisant mes jambes, je ressens la chaleur du projecteur que le patron de cette salle minable dirige sur ma chatte encore couverte de ma petite culotte en dentelles que jai choisies sans savoir que je serais amenée à la montrer aux hommes qui doivent bander dans cette salle.
Je me relève tenant un de mes bas et je défais ma jupe qui tombe au sol me montrant seulement vêtu de ce petit bout de tissu en dentelles.
Je fais passer le bas entre mes cuisses et me retournant, je leur montre mes rondeurs bien conservées malgré les années où je faisais déjà ces mouvements et que je croyais terminés à jamais.
Cest bien, Natacha, fait voir à ton public, comment tu aimes quils bandent pour toi !
Le patron mencourage, mais en ais-je vraiment besoin, il y a une semaine, je suçais des bites me faisant couvrir de sperme aujourdhui, cest ma jeunesse qui me ratt, mais la chaleur des regards doublés de celle du projecteur me fait couler denvie de leur montrer ce quétait le clou de mon spectacle.
Ma chatte est en feu et quand je jette mon bas pour empoigner mon entrejambe et arracher ma culotte retombant sur ma chaise les jambes bien écartées, elle est trempée.
Je prends mes grandes lèvres avec mes doigts, je les écarte montrant au public le plus profond de mon être.
Quand jétais jeune, jai été la première à faire fi de la censure et à montrer lintérieur de mon vagin sans que les autorités ne marrêtent, comment ceux qui semblent tirer les ficelles savent ce détail de ma vie, je lignore, peut-être que Tanguy acceptera de men dire plus.
Cest à ce moment que le projecteur séteint et que la main de Tanguy me permet de sortir de scène sans me casser la figure.
Habille-toi, tu passes dans la salle voisine dans dix minutes, ça ta plu ?
Comment as-tu su ?
De quoi parles-tu, dépêche-toi, tu vas être en retard.
Je suis sur scène de nouveau, la salle est aussi minable que lautre et les hommes à lintérieur du même acabit, ici, je mappelle la grande Élisabeth venue des plus grands cabarets hollywoodiens où je me produisais.
Ce qui est sûr, cest quil ma fallu trouver une culotte pour faire la fin de mon numéro, je vois Tanguy sortir précipitamment et revenir juste au moment où jécarte ma chatte plusieurs culottes à la main.
Je suis allé sur le boulevard te chercher du rechange, tu retournes dans lautre salle et tu recommences ton numéro.
Jai recommencé trois fois dans chaque salle mon numéro, à la dernière séance, les patrons donnent des billets à Tanguy qui les mets dans sa poche, oubliant que c'est moi qui me suis exhibé, nous prenons le taxi quil a appelé.
Nous traversons Paris, retour au bas de mon immeuble.
À la semaine prochaine, mardi même endroit même heure.
Je monte chez moi, il est sept heures et demie, Gérémy est là.
Où étais-tu ma chérie ?
Anémone, une copine que jai retrouvée layant connu au collège, a voulu aller dans un magasin quune amie lui avait indiqué dans le quartier de lOpéra, nous avons eu un embouteillage dans les jardins du Louvre.
Va prendre un bain, je prépare le repas, je crois que jai envie de toi ce soir, tu es resplendissante, tu ferais bander un régiment dhommes.
Un régiment dhommes, je lignore, mais plusieurs dizaines cette après-midi dans mes différents passages sur scène, cest certain.
Quil est facile de tromper un homme que lon aime surtout, je dois le dire, ayant beaucoup aimé mexhiber de nouveau comme dans ma jeunesse toute laprès-midi.
Je sens monter en moi une envie irrésistible de retrouver ces moments où je frissonne de peur, les latrines la première fois, javais fait cela au moment de mes études pour un bizutage.
Il en va de même pour mon premier spectacle tout à lheure, ce qui est sûr, cest que jai mouillé et que quand Gérémy va me prendre tout à lheure, il me suffira de me faire de petits cinémas dans ma tête, pour que je jouisse très fort.
Je suis contente de me donner à mon homme, lui seul pourrait me faire lâcher Tanguy et ses textes sur H.D.S. ressemblant étrangement à ce que jai fait avant de décider de devenir une femme honorable.
Je croyais être débarrassé de mes turpitudes, presque un mois passe avant que je ne reçoive linvitation à me rendre sur mon banc.
Florence, tu as compris que je connais tout de ta vie avant de devenir une dame, Florence lauteur qui raconte ta jeunesse sur H.D.S. a eu beaucoup de travail, retardant la suite de tes aventures.
Tu vois que dans « Pigalle » elle ma aidé à retrouver les boîtes à strip où tu tes de nouveau exhibé.
Le chapitre trois de tes aventures sera publié demain, mais à 16 heures, soit là, sinon tu sais ce que tu risques.
Son titre sera « La lectrice de H.D.S. » Sous-titré « Les blacks »
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