Cherche Fantasmes Pour Épouse Pudibonde 7
Chantal ne peut distinguer les visages des spectateurs assis dans des fauteuils autour de ce qui lui fait penser à la scène dun théâtre érotique. Des sentiments multiples se bousculent toujours dans sa raison, liés à léveil de sa libido. Tiraillée en abandon et blocage, pute ou bourgeoise respectable.
Sa position sur ce tabouret fait naitre en elle un sentiment de frustration. Elle est excitée bien sûr, mais elle souhaite sentir des mains sur elle. Des mains qui la fouillent, qui caressent, qui pétrissent. Elle veut sentir le souffle chaud dhommes excités comme elle. Excités par lenvie de la posséder, la dominer et la faire jouir. Pressés de la prendre, sans aucune considération, la souiller.
Au lieu de ça, elle est là en vitrine, exposée purement et simplement. Une voix grave sélève soudain de ce qui peut être considéré comme la salle de spectacle.
- Dis donc Louis, on peut savoir qui est cette beauté ?
- Cest une bonne bourgeoise, mariée et que certains ici pourraient reconnaître. Aussi je lui ai posé ce masque vénitien pour conserver son anonymat. Son mari, à cours didée est à la recherche de fantasmes pour assouvir sa propre libido défaillante. Il ma raconté quà lissue dune soirée quil avait souhaitée chaude, elle navait pas voulu satisfaire ses désirs. De plus ces situations dexhibition « classiques » ne lui procurent plus, à lui, aucun plaisir. Il a décidé de me la confier pour que je puisse lui inventer des situations nouvelles aptes à le satisfaire. Cette femme est chaude mais bloquée par une éducation trop stricte.
Le son dune autre voix sélève.
- Et son mari est au courant ?
- Oui et non. Il ne sait rien de cette soirée à laquelle je ne lai pas convié.
Chantal est de plus en plus mal à laise sur son tabouret. Ces mots quelle entend, la déshabillent dans son âme, lui fouille son identité. Cest encore plus avilissant que de leffeuiller, petit à petit. Elle est rassurée de savoir que son mari nest pas là.
- Louis demandez donc à cette jeune femme quelle nous raconte dans le détail cette fameuse soirée à lorigine de la réaction de son cocu de mari.
Chantal sent le rouge et la chaleur envahir ses joues. Le sang bat ses tempes et elle a même peur de tomber du tabouret. Cette méprise à son égard qui consiste à sadresser à elle de manière indirecte, lui parait le comble de lindifférence à son égard. Ces hommes ne la considèrent pas plus quun objet sans âme. Elle balance à ce moment entre colère et indignation. En même temps elle ne peut nier que ça lexcite.
- Chantal, obéissez ! Racontez cette soirée. Quand je vous ai rencontrée la première fois, votre comportement montrait combien votre pudibonderie est importante. Vous ne cessiez de tirer sur votre mini jupe pour cacher à mon regard vos cuisses gainées de bas noirs. Comme en êtes-vous arrivée à venir ici habillée de cette manière, sans équivoque, le contraire du comportement de lautre jour chez mon beau fils ? Et puis, racontez comment votre époux en est arrivé à vous louer pour alimenter ses fantasmes.
La jeune femme reste silencieuse quelques secondes. Louis insiste.
- Ce soir là il avait décidé de rejoindre un couple damis dans un club libertin. Je naime pas ces personnes. Le mari ne cesse de poser sur moi un regard libidineux. Sa femme également.
Elle marque une pause. Sa voix est faible, hésitante. Les mots lui viennent difficilement trahissant son trouble. Elle a bien conscience que cet état de panique doit exciter les vicieux qui sont en train de la mater dans lattente de la baiser. Elle a la bouche sèche. Louis qui sen rend compte lui tend un verre deau quelle boit dun coup sec.
- De leau, Louis ? Vous lui faites boire de leau ? Allons, soyons sérieux, cette dame espère un verre dune boisson plus amène. Offrez-lui donc un verre de votre délicieux cognac.
Chantal hoche la tête pour signifier son refus.
- Prenez-en une autre gorgée murmure une voix partie de lassemblée.
Elle hésite mais elle se sent bien. Alors lentement elle porte le verre à ses lèvres et en absorbe maintenant une quantité plus importante. Cette fois encore une bouffée de chaleur lui monte à la tête, partie de son ventre. Elle a chaud, très chaud. En même temps elle sent quelle commence à mouiller entre ses cuisses. La panique sempare delle car elle sait quon peut voir aisément son entre-jambe haut-perchée sur ce tabouret de bar.
Elle sarrête de respirer. Elle a limpression que son cur bat tellement fort quon peut lentendre à cent mètres à la ronde. Elle est tétanisée. Et toujours cette boule dans lestomac et sa respiration quelle ne contrôle plus.
- Continuez Chantal lui murmure Louis en reprenant le verre.
Après un court instant elle reprend.
- Arrivés au club, nos vêtements au vestiaire, nous rejoignons les amis qui ont pris place autour dune table près de la piste de danse. Ils ont ouvert une bouteille de champagne et tout de suite on men propose une coupe. Je vois bien ce quils espèrent obtenir en me faisant boire. Mais je lai dit je ne les aime pas et lendroit non plus.
Elle sinterrompt, baisse les yeux sur ses pieds comme une petite fille qui vient de faire une bêtise. En fait, elle est à la recherche de souvenirs de cette soirée.
- Comment étiez-vous habillée ?
- Mon mari avait souhaité que je porte une jupe portefeuille plissée. Pour le haut une chemise dhomme, trop grande, les manches retroussées et nouée au niveau de la taille.
Dans le salon les hommes devinent facilement que la chemise devait largement bailler et offrir à la ronde la vue de ses seins quils imaginent libres de la jeune femme.
- Des dessous ? Demanda une autre voix.
Elle reste muette quelques secondes. La honte à donner ces détails la fait souffrir, cest évident. Elle finit par dire, dune voix à peine audible et tremblotante :
- Non, aucun.
- Continuez madame.
Cette formulation polie la surprend un peu. Elle ne sait pas faire la part de la sincérité ou de lhypocrisie. Peu lui importe dailleurs. Elle a envie maintenant de se laisser prendre au jeu. Ça lexcite de plus en plus de se mettre nue en restant habillée.
- Cest la femme qui ma invitée à danser. Nous étions les seules sur la piste. Elle menlaça sans aucune vergogne sans même sinquiéter si cela me plaisait ou non. Elle a posé une main sur mes fesses et de lautre elle me caressait le visage et le cou. Je me souviens que je fermais les yeux plus pour ne pas voir ce qui se passait autour de nous que de goûter ses caresses.
- Vous néprouviez aucun plaisir ?
Cette voix elle ne lavait pas encore entendue, mais sa douceur et son accent du midi lui plait immédiatement. Elle nhésite donc pas à lui répondre.
- Au début non. Mais petit à petit je me sentais envahie par une chaleur au creux du ventre. Je prenais du plaisir et quand elle a présenté ses lèvres devant les miennes, je nai rien fait pour échapper au baiser quelle moffrait.
- Vous aviez déjà embrassé une femme ?
Cétait la même voix agréable qui posait cette question.
- Non jamais. Et je nai jamais envisagé que cela puisse se produire. Je nai aucune attirance pour les femmes.
- Continuez.
Chantal en cet instant ne se fait plus prier pour confesser sa soirée.
- Nous nous sommes embrassées avec fougue pendant de longues minutes. Je mabandonnais et elle devait sen rendre compte. Cest alors quelle a voulu pousser plus loin ses caresses. Elle a relevé le bas de ma jupe derrière. Jai pensé quelle voulait faire plaisir à nos maris en exhibant mes fesses nues. Mais en réalité jai senti aussitôt un ventre nu, velu, venir se frotter contre la peau de mes fesses.
- Vous-êtes vous sentie mouiller à un quelconque moment ce soir là ?
Cette question provenant dune nouvelle voix la surprend et la décontenance. Il lui faut quelques instants pour se ressaisir.
- Je ne crois. Je ne sais pas.
- Votre mari ne vous a rien demandé lui ?
- Oui, il ma demandé de faire une fellation à son ami qui était revenu à la table sans se rajuster. Cette fois encore cela a déclenché son courroux et il a décidé que nous devions rentrer.
Chantal fait une pause. Elle espère ainsi en avoir fini avec cet interrogatoire très humiliant.
En effet une forte vois se fait alors entendre qui provient de sa droite.
- Louis, cette jeune bourgeoise, dont tu nous a généreusement montré les appâts en photo est bien habillée non ?
Cette phrase glace le sang de Chantal. Elle avait presque oublié pourquoi elle était là. Elle avait la confirmation que des photos avaient circulé à son insu.
- Mes amis, je vous ai convié ici dans un but précis. Cette jeune personne assise devant vous et dont vous venez dentendre la confession, sera louée pour un WE entier à celui qui proposera le fantasme le plus original et le plus hard, dans le respect des personnes bien entendu. Le lauréat aura tout loisir de lui demander de réaliser ce fantasme. Elle naura dautre choix que de lui obéir afin de faciliter lentreprise. Il faudra en retour que ce chanceux, nous apporte les preuves quil a bien de son côté rempli ses engagements.
Pas un moment il ne sadresse à Chantal. Pas un moment il ne se tourne vers elle. Elle a limpression de ne pas exister, de nêtre quune icône destinée au seul plaisir de ces vicieux cachés par la violence de cet éclairage qui les masque à sa vue.
Elle se sent au bord des larmes réalisant sa position humiliante. Bien sûr elle est là pour le libertinage, bien entendu elle sest préparée pour être prise par plusieurs hommes. Mais maintenant quelle sent le moment approcher, tout se bouleverse en elle.
Elle pense à ses parents, ses amis, ses collègues des associations caritatives qui la considèrent avec respect et amitié. Elle nose pas envisager ce quil adviendrait sil venait à apprendre son comportement en cet instant. Soudain une pensée la traverse : et si un de ses collègues était dans la pièce ? Le masque suffit-il à cacher son identité. Des gouttes de sueur perlent sur son front ! Elle a envie de fuir, de sauter en bas du tabouret et de courir, courir.
Le beau-père la ramène à la réalité en lui présentant le verre de cognac. Sans hésiter elle en boit tout le contenu en une seule fois. Aussitôt cette chaleur si rassurante lenvahit du bas ventre jusquau cerveau. Elle na plus peur, elle veut jouir.
Et à nouveau elle se laisse basculer vers le stupre et la débauche.
Au fond de la pièce, dissimulé derrière une porte entrouverte, le mari assiste à la mise en location de son épouse. Il bande déjà très dur. La résignation affichée de sa femme est déjà pour lui la réalisation dun immense fantasme. Son laisser-aller à répondre la subjugué, et surtout il a bien remarqué quelle présentait des signes évidents dexcitation. On était bien loin de cette femme à la pudeur excessive. Sa femme.
(à suivre)
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