Collection Échangisme. Gagnant Gagnante (1/1)

Trente-cinq ans de mariage cette année avec Madeleine, deux s dont le dernier qui vient de quitter notre domicile conjugal et une vie de couple qui commence à m’échapper.
Trente-cinq ans de fidélité du moins de mon côté, car si je suis d’une nature confiant rien ne l’a empêché d’aller voir si le loup traine dans nos forêts.
Depuis quelque temps chaque fois que je veux lui faire l’amour alors que jusqu’à nos trente ans nous étions un couple torride, nous devenons un couple aux culs tournés.

Si je mets bout-à-bout les migraines de madame quand ma main essaye de lui caresser le sexe, il n’y a pas de quoi prévoir des mois de vacances sur une île paradisiaque.
Nous habitons près de Bordeaux et Christophe, mon copain de travail à qui je dis tout, a été confronté au même problème au sein de son couple, il y a moins d’un an.

• Marc, il faut que tu reprennes la situation en main, il faut que tu retrouves ces temps anciens où nous arrivions crever le lundi matin au boulot.
• Je veux bien t’écouter, qu’as-tu fait pour cela, c’est vrai que vous êtes épanoui avec Sophie.
• Après une longue discussion avec mon épouse, elle a accepté de se rendre dans une boîte échangiste de Bordeaux.

Il m’explique la liberté sexuelle qu’ils se sont consentie, acceptée d’un commun accord a sauvé leur couple.
Il est gentil le copain, mais si je dis à Madeleine, tient, j’ai une idée et si nous allions relancer nos envies sexuelles dans une boîte à partouze, je serais jusqu’à la fin de mes jours à sa merci ayant les yeux arrachés.

• Cette solution a marché pour votre couple, pour le mien, une telle proposition est vouée à l’échec, j’ai des besoins et je m’oriente plutôt pour trouver une maîtresse.

Une maîtresse pourquoi pas, je suis encore bien foutu, car je m’entretiens

• Mais, dis-moi, tu prêtes Sophie à d’autres hommes dans cette boîte, si de temps en temps s’est avec moi qu’elle baise, j’y trouverais certainement ce qui me manque.

Sophie, même si elle a l’âge de Madeleine, est comme elle toujours aussi bandante, je crois qu’elle satisferait grandement ma libido.
• Car tu crois que c’est comme cela que sa marche, tu baises ma femme et je regarde, cela s’appelle du candaulisme et cette pratique très peu pour moi.
• Explique-moi ce que vous faites, je manque d’expérience en ce domaine.
• C’est simple Sophie où moi quelques fois découvrent un partenaire pour un moment de plaisir, je lui offre, mais je participe.
• Comment !
• Tu vas loin dans tes questions, mais comme nous sommes des copains d’enfance, je vais te dire, pour commencer, sodomises-tu ta moitié ?
• C’est à tout tour de me mettre mal à l’aise, même pas en rêve, j’ai bien essayé de lui mettre un doigt un jour, j’ai eu l’impression qu’un crotale se retournait pour me mettre une baffe.
J’oublie de te dire, cette rare fois, elle avait accepté de se mettre, comment dit-on, à oui, en levrette.
• Je vois, il ne te reste qu’une solution, il faut que tu lui trouves un amant.
• Tu es malade, Madeleine, je te présente Mario, le bel hidalgo, il va te mettre sa bite dans ton vagin sans oublier ton anus, tu veux nous voir morts tous les deux.
• Mario, bonne idée, depuis que le patron l’a embauché, il a déjà sauté Louisa la secrétaire et je sais qu’en ville, une femme mariée le rejoint tous les jours pour un cinq-à-sept, c’est peut-être Madeleine.
• Aucun risque, de cinq à sept, elle a récupéré Julie et Augustin à l’école et après les avoir faits gouter, elle leur fait faire leur devoir.
• En rêve Marc, Julie a 22 ans, elle est en fac à Bordeaux pour devenir magistrat et Augustin vient de rejoindre Toulouse, lui aussi en fac pour son diplôme de professeur d’éducation physique.
• Un peu d’humour ne nuit pas dans notre problème.
• Ton propre problème, je te rappelle qu’avec Sophie, la boîte à partouze a réglé notre problème.
• Je rentre à 17 heures 30 et elle est toujours là, tu vois tes cinq-à-sept, avec Mario, cours toujours.
Nous avons dévié, pourquoi me demandais-tu si je sodomisais Madeleine ?
• Car, dans notre boîte à partouze, comme tu dis, il est fréquent que Sophie se fasse prendre en double pénétration.
Je suis soit dans sa chatte, soit dans son anus, suivant comme les choses s’engagent, tu comprends.
• Pour un con, je sais ce qu’une double pénétration veut dire, je te le répète, si je venais chez vous et que nous la prenions ainsi.
• Une règle d’or, il nous arrive de faire des soirées chez nous, mais toujours avec un autre couple, c’est ça l’échangisme.
• Mais dit-moi, pourquoi faudrait-il qu’elle ait un amant ?
• Tu t’arrangerais pour les surprendre, tu prendrais deux trois photos et à toi le chantage, boîte à partouze ou divorce avec garde de tes s pour toi.
Merde, ils sont majeurs, trouve-lui un amant, nous trouverons bien le moyen de la faire chanter.

Fin de cette conversation, quelques jours passent sans que nous en reparlions, jusqu’au matin à la prise de travail où je me retrouve avec Mario les gros bras.
C’est ainsi que nous l’appelons depuis qu’il y a quelques jours Serge un autre copain l’a vu entrer dans une salle de gonflette.

• Mario, tu es sympa, mais nous nous connaissons mal, veux-tu venir dîner samedi à la maison.
• Le soir, c’est possible, je t’en remercie, il est difficile de se faire des amis dans un nouveau travail, vous avez toutes vos habitudes.

Au moment où il quitte la salle de repos, il me place sa main sur mon biceps, je n’en fais pas cas, c’est ainsi que je pose la première pierre par l’intermédiaire d’un diner espérant m’apercevoir d’un rapprochement entre le bel Italien et Madeleine.

Que dire du repas, j’ai tous faux, tout commence au dessert ou pour répondre à une question, sa main se tend au-dessus de la table et prend la mienne pendant que Madeleine est partie préparer le café ?
Elle revient, c’est à ce moment que je sens le pied de notre invité venir caresser mon mollet, le con, il a enlevé son mocassin.
Je retire ma jambe comme si un scorpion m’avait piqué, j’ai tous faux, Mario est une tantouse qui entretient son corps pour mieux plaire aux hommes et il semble que dans cette ville, je sois sa prochaine proie.
Le surlendemain au travail.

• Mario, j’ai compris ton appel du pied l’autre soir, excuse, mais les hommes, je ne fais pas, il y a dû avoir un malentendu.
• Non, c’est de ma faute, je suis gai, mais je ne trouve pas mon alter-ego, je croyais l’avoir trouvé avec toi, c'est mon malheur, j’interprète le moindre signe, restons-en là.
• Merci, je te souhaite de trouver le bonheur.

Je ferme ma gueule devant Christophe, je le connais, il se foutrait de ma gueule.
Deux jours plus tard.

• Chéri, j’ai rencontré notre amie Sophie aujourd’hui, nous avons été boire un café au salon de thé, ils nous invitent samedi soir.
• Super, j’allais te demander de le faire, Christophe est mon ami et je me suis aperçu que nous n’avions jamais dîné ensemble.

Le samedi, nous sommes prêts, il y a longtemps que je n’avais pas vu Madeleine se préparer avec autant de soin, pour l’occasion, elle a ressorti une de ses tenues sexy d’avant la distension dans notre couple, du temps où il arrivait qu’en rentrant du restaurant, je le prenais sur la table de la cuisine pendant qu’un café coulait.

Repas sympa, discussion sympa sur les s et leurs émancipations, sans oublier les prochaines vacances ou mon copain a réservé un grand appartement au Cap d’Agde à deux pas des plages naturistes.
Je crois qu’il va avouer à Madeleine qu’ils sont échangistes, mais c’est Sophie qui se lève pour remplacer le CD d’ambiance par un CD plus dansant.

• Allez Marc debout, tu sais danser.

Pour savoir, je sais, Madeleine aussi, nous y allions souvent, avant d’avoir les s, cela fait partie des choses perdues.
Un rock endiablé de Johnny démarre, le salon est assez grand et aménagé pour pouvoir danser à plusieurs couples, Christophe tourne avec Madeleine.

Un slow démarre, Sophie tombe dans mes bras, son ventre vient directement se frotter à ma queue, elle me prend par le cou et me parle à l’oreille, je suis le seul à pouvoir entendre.

• Marc, Christophe m'a parlé de tes soucis sexuels avec Madeleine, je savais où la trouver, regarde ce que j’ai réussi à faire quand j’ai invité ta femme, l’autre après-midi.
• Quoi, elle est venue ici, je croyais que vous aviez été au salon de thé.
• Au début, mais après, elle est venue ici.
Regarde.

Je jette un coup d’œil à l’autre couple, ils dansent encore plus serrer que nous, mieux, Madeleine a saisi la nuque de Christophe et j’assiste au premier baiser de mon épouse avec un autre homme que moi.
Je suis déstabilisé au début, jusqu’à ce qu'elle voie que je la regarde.

• Mon cœur, j’ai envie de ton copain, si tu t’occupais de Sophie.

C’est moi qui voulais du changement et c’est moi qui flippe, mais je me reprends surtout que dans les bras de mon copain, Madeleine semble appréciée ce qu’il lui fait, ses vêtements tombent les uns après les autres.
À la fin de la soirée, j’ai baisé Sophie, Madeleine se fait enculer, nous l’avons prise en double pénétration avec Christophe dans la chambre que nous avons rejointe.

J’ai compris ce que ma femme avait fait avec Sophie, l’après-midi ou le rendez-vous de ce soir avait été organisé quand je vois ma femme planter sa langue dans le clito de la maîtresse de maison.

• Madeleine, pouvons-nous inviter nos amis, samedi prochain ?
• Ton idée est bonne, mais nous allons faire mieux, ils vont en boîte échangistes, nous allons les accompagner.
Autre chose, si tu es d’accord bien sûr, ils ont de la place dans leur appartement au Cap d'Agde, j’ai annulé nos vacances à Royan pour les accompagner.

Quand nous sommes rentrés, je l’ai prise sur le fauteuil du salon, nous avons baisé comme nous ne l’avions jamais fait, je parle en intensité, je suis gagnant, elle est gagnante.