Collection Zone Rouge. La Comtesse De Forchambeau (1/16)
Dans notre château, la révolution est parvenue à nos oreilles par un cavalier fuyant vers la Vendée ayant échappé de peu à une arrestation musclée.
Mes parents, Comte et Comtesse en titre vivent dans notre modeste château avec des fermages dont nos paysans tirent profit en nous laissant de quoi vivre oisivement.
Mes parents possèdent aussi une grande forêt source principale de leur revenue grâce aux chênes dont certains sont centenaires et au bois de chauffage qui la compose qui sont livrées à la ville voisine distante dun épuisement de cheval de chez nous.
Nous avons une équipe de bûcherons qui vivent en lexploitant.
En plus des cours que me donne mon précepteur, vieil homme bougon à la limite tyrannique, ce sont les courses folles ayant revêtu ma tenue de cavalier sur le dos de Tyran mon cheval aussi noir que son caractère qui est ma principale occupation.
Jai mis des mois à le dresser après avoir vu ce jeune poulain avec sa mère dans un champ appartenant au Duc de Bellegarde propriétaire du domaine et du château voisin, dont le fils mest promis.
Jai fait tous les caprices possibles pour que père me loffre pour mon anniversaire même sil fallait abattre lun de nos arbres fleurons de notre forêt et de notre famille, que voulez-vous, jai 20 ans.
Quand le Duc vient voir père, en sortant de son bureau alors que je faisais de la broderie avec mère, jai la surprise de ma vie.
Venez jusque sur votre terrasse belle , votre père et moi, venons de conclure le contrat qui vous lie à mon fils Justin aussi, je vous prie daccepter ce cadeau, je vous ai vue plusieurs fois venir le regarder, Justin vous loffre, mais attention, il faudra savoir le conquérir.
Il me conduit jusque sur la terrasse de notre château et là, sur la pelouse, un de ses laquai tient par la bride le cheval de mes rêves.
À la main de cet homme assez musculeux, il me montre la boule de nerfs quil est et que je devais conquérir, quand le regard de mon cheval croise le mien, je sais que ce serait ardu, mais que nul doute, jy arriverais.
Sauter au cou du Duc, est mon premier réflexe, mais mon éducation me ratt, je me contente de me taire, comme mère sait le faire depuis que je la connais.
Cest à ce moment quun cavalier arrive son cheval couvert de sueur, après lavoir reposé et lui avoir donné à boire, il repart, mes parents refusent de croire que le peuple que nous traitons toujours avec prévenance peut se soulever.
Dans un premier temps, contre le roi en 1789, en ayant envahi la prison de la bastille, puis dans les derniers jours contre de nombreux textes quon laurait obligé à signer sans prendre au noble et au clergé qui les dirige.
Dans les semaines qui ont suivi, jai revu le Duc et son fils au château, nous nous promenons dans les allées sous le regard de mère et de son père qui nous accompagne deux mètres derrière nous. Cest là que jai appris quand je lui demandais pourquoi son père était seul quil était veuf inconsolable et quil vivait reclus dans sa demeure sortant simplement pour visiter ses fermages.
Cest ce quil fait croire, car je sais quil rencontre une dame et quelle dame, je les ai découverts un jour où je faisais reposer Tyran non loin de notre château.
Tyran que javais dompté et qui répondait à la moindre de mes sollicitations, je marchais pendant quil mangeait de lherbe tendre quil raffole, attacher à un buisson quand jai entendu venir un couple qui parlait doucement, ils se sont approchés et pour éviter de les déranger, je me suis cachée derrière un de nos chênes.
Quelle stupeur de voir mère pendue comme aujourdhui dans cette promenade au bras du Duc le regardant avec un regard inconnu de moi.
Certes, je suis pucelle, mais mon précepteur ma donné quelques idées sur lanatomie des hommes et des femmes sans me dire à quoi sert le trou par lequel je fais pipi, qui certaines nuits, me démange.
Principalement la partie haute de ce trou où jai déjà porté un doigt le caressant doucement, mais marrêtant dès quun sentiment de plaisir est monté du fond de ce trou, je me voyais mal parler de cela avec notre vieux curé, plus vieux que mon précepteur, à confesse la semaine suivante.
À la demande de père, les bûcherons ont construit des bancs avec des arbres coupés et je vois le couple sapprocher de celui qui semble être le but de leur promenade.
Je suis étonnée et fascinée parce que je découvre et rapidement parce que jentends, en quelques minutes, mon éducation va faire un bond immense grâce à ce Duc et sensation bizarre par mère.
Monsieur, enfin nous voilà seul, jai toujours hâte de retrouver ce coin tranquille, embrassez-moi.
Impensable mère donne sa bouche au Duc qui la prend, jai même le temps de voir sa langue savancer, quand elles se soudent, je sais quelle est dans celle de mère qui commence à glousser.
Quand je vous dis que je découvre, je dois reconnaître que cest la première fois que je vois deux adultes porter leurs lèvres sur les lèvres dun autre ou dune autre.
Serait-il possible que père et mère pratiquent de tel exercice dans lintimité, ce qui est certain, cest que je ne les aie jamais vus avoir de telles pratiques ?
Je suis assez loin, mais assez près pour tout voir surtout que jai la chance davoir un buisson peu touffu devant moi, mais assez fourni pour me cacher à leur regard.
Quand jétais plus jeune, jai bien entendu mère glousser un soir où javais fait un cauchemar et que je me suis rendu vers la chambre de mes parents, mais ce bruit ma fait fuir et je suis retourné me coucher.
Quand, jai été plus grande, jai eu lhonneur daller sur les toilettes que père avait fait installer à lintérieur du château, nous évitant duriner, voire plus, dans un sceau que ma femme de chambre vidait tous les matins.
Je passais chaque fois devant la chambre de mes parents et à part les ronflements de pères plus aucun gloussement ne sentendait.
Une nuit, jai eu peur, mère est sortie de la chambre de lautre côté de celle du couple, pour elle aussi aller aux toilettes, elle est passée à quelques centimètres de moi au croisement de leur couloir et du mien.
Elle est entrée dans les toilettes et quand elle est ressortie, elle est retournée dans cette même chambre, quelle venait de quitter.
Je men ouvrais à Adèle, ma femme de chambre, avec laquelle jai quelques complicités, elle ma avoué que mère depuis deux ans faisait chambre à part avec père, car des distensions sont apparues dans le couple, je la cuisinais et elle a fini par mavouer que père avait été au bordel dans la ville voisine.
Jignorais ce que voulait dire le mot bordel et je me suis bien gardé de poser dautres questions, même à elle, rang oblige, il est inconcevable que je sois moins instruite que ma camériste.
Pendant que je repense à tout cela, la situation évolue entre mère et ce que japprendrais plus tard, cet homme le Duc appelle son amant.
On va me prendre pour une cruche, mais je suis simplement une oie blanche, car autour de moi seul le fils du Duc et bien sûr les s des bûcherons doù est issue ma femme de chambre ainsi que ceux des paysans ont mon âge, je parle doie blanche dont japprendrais plus tard la signification.
Que fait le Duc, pourquoi sagenouille-t-il devant mère et lui soulève jupe et jupon ?
Contrairement à moi qui suis souvent vêtu de vêtements de garçons dans lesquels je me sens plus à laise prétextant vouloir monter Tyran suivant mon bon vouloir, jai toujours vu mère avec ses robes lourde surtout avec les jupons qui nous sont imposés.
Attention, je sais que je suis une femme même si personne à ce jour ma donné le mode demploi, car depuis quelques années ma poitrine, cest développer, mais jai horreur de lenfermer dans ces corsets qui mempêchent de respirer.
Devant moi, je vois la tête du Duc entrée sous les jupons de mère et lendroit ou sa bouche doit se poser, même si rien nest visible, minterpelle surtout quand elle appuie sur la tête de lhomme par-dessous ses jupons et quune phrase me parvient une fois encore avec un mot dont mon précepteur à oublié de me parler dans ses cours de latin.
Oui, mon ami, bouffez-moi le clito, vous savez que jaime tellement, mordez-le, vous me faites jouir.
Mon dieu que mavez-vous appris ces mots que je débite et qui sorte de ma bouche sans pouvoir les arrêter, mais jaime tellement les dire et que vous me les disiez.
Jouir, jai entendu et lu ce mot bien que mes lectures soient filtrées, mais clito, je vais les découvrir quelques mois plus tard.
Mère se tortille la main sur son banc et relève même ses jambes pour les refermer autour de la tête du Duc, il arrive à ressortir le visage rouge après quelle eût crié très fort.
Il se lève ouvre son pantalon et sort une chose étrange, qui me fait peur, le sexe quil montre devant mère est bien différent de celui que jai vu dans le livre sur l'anatomie humaine montrée dans un cours.
Au lieu de pendre entre les jambes, comme je lai vu sur la gravure, il est presque droit et bien plus gros, mais surtout plus long.
Mère est devenue folle, elle empoigne ce tuyau dont mon maître ma dit quil servait à lhomme pour uriner passant rapidement à autre chose ayant certainement peur que je lui pose des questions embarrassantes pour lui.
Cest dans sa bouche quelle le met et quelle le suce le faisant ressortir toujours plus droit et plus gros.
Cette bouche qui jusquà ce jour me servait exclusivement à avaler de lair, des aliments et des liquides semblent avoir de multiples utilités dans un couple qui est en train de copuler, mais là encore ce mot me sera révélé un jour proche.
Suce-moi salope, je sais que le Comte tignore depuis quil va voir les putes alors profites en bien, je te la réserve.
Je suis offusqué du langage quils emploient, le curé va en entendre de belle quand ils vont se confesser ce que mère fait toutes les semaines le même jour que moi.
Le jour, alors que je faisais reposer Tyran, comme aujourdhui, à deux pas dici, jai entendu le même genre de bruit feutré que celui de mère et du Duc et quune jolie petite biche avec son faon mait apparu avant de partir se cacher, je refuse de manger de ces gentils animaux.
Père ma fait la leçon entre la vie et la mort des bêtes sauvages, pour que nous puissions vivre, cest moi qui préfère mourir que de penser au joli tableau que jai eu devant les yeux.
Je parlais donc de notre brave curé, qui depuis quelque temps semble avoir une obsession me demandant si mes pensées sont pures, je lui réponds « oui » ignorant de quoi il veut parler, mais ma petite fente qui shumidifie et qui me démange en voyant ce couple copuler doit faire partie de ces pensées impures.
Bien sûr, « copuler » et autres mots de ce genre comme je le répète, cest dans le futur que japprendrais leurs significations, mais quand jécris le début de laventure de ma vie, il serait impossible de définir ce que je vois et ce quil fond, sans anticiper
Comments:
No comments!
Please sign up or log in to post a comment!