Une Opportunité Tentante 3

Claude manie aussi bien la menace qu'il de la flatterie. Il vient de faire passer un boulet de canon au-dessus de l'embauche de Patricia et réussit aussitôt à la soumettre . Elle veut cet emploi qu'il a su présenter de façon attrayante, donc elle promet de maîtriser ses réactions. Le séucteur joue sur du velours. La voie est ouverte à de nouvelles exigences de sa part. Je crains le pire pour elle. Mais je me garderai bien de dicter la conduite de ma compagne. Elle est adulte. Et j'ai été estomaqué d'entendre Claude lui conseiller d'essayer le travail avant de me consulter et de constater qu'elle trouvait la démarche normale. Je suis déçu de ce manque de confiance en moi, vexé. Alors qu'elle se débrouille comme une grande et tant pis si ça tourne mal. S'il était aussi facilede gagner autant en travaillant moins, les grandes surfaces ne trouveraient plus de caissières. Chaque femme deviendrait modèle sur le web

Bien entendu Patricia commencera avec du basique, mais elle sait déjà qu'elle pourra s'exhiber avec des partenaires dans un salon privé, se livrer à des démonstrations avec jouets sexuels sponsorisées par des marques ou à des scènes plus osées interdites aux mineurs. Est-elle idiote au point de ne pas comprendre ou souhaite-t-elle franchir tous les degrés de l'exhibitionisme jusqu'à s'unir à d'autres hommes devant des caméras ? Il est possible qu'elle en rêve. Notre couple court alors un grand danger, mais je ne souhaite pas lutter contre des fantasmes insaisissables et entretenus par un ancien amant.

Le passé resurgit, fait oublier notre présent puisque la décision sera prise sans moi.. Sauf à me montrer attentif à ce que Patricia voudra partager avec moi, que faire lorsqu'elle suivra les conseils de Claude et taira ses activités ou mentira sur le contenu de son nouveau travail. Je suis curieux d'apprendre si elle osera dissimuler une fois son conseiller parti. Je continue à tendre l'oreille de manière à rester au courant de ce qui se prépare.

Elle agira en femme libre. A la recherche de cette liberté totale, elle sera étonnée un jour de se trouver tellement libérée de moi. Claude poursuit l'instruction de sa recrue:

- En phase deux, quand tu seras seule dans un salon privé on pourra te réclamer des choses communes avec la phase trois d’ailleurs. Excuse la crudité de la question, c’est le métier qui veut ça: t’es tu déjà masturbée devant quelqu’un. Devant moi tu avais toujours refusé, l’as-tu fait ouvertement pendant que Serge te regardait?

- Non, il ne me le demande pas. Pendant que nous faisons l’amour, il m’arrive de glisser ma main pour toucher son membre et donc au passage mon sexe, un peu pour me stimuler; c’est tout.

L'instruction a déjà franchi des limites qu'une honnête femme respecte. J'ai entendu Patricia qui se prêtait au rasage de ses poils par un homme. Est-ce une pratique courante et anodine? Non, selon moi. Maintenant ils parlent mastur bation. Claude va observer ma compagne à l'oeuvre, doigts stimulant son clitoris ou fouillant son sexe. Je monte en observateur posté derrière une porte et derrière le juge formateur. Il faut que je voie ce spectacle que Patricia ne m'a jamais offert. Comment s'en sortira-t-elle ? Claude étale sa science :

- Donc, si demain ton visiteur te demande de te masturber, et c’est plus que fréquent, ils le font presque tous, te sens-tu capable de porter tes mains sur ta vulve, de la caresser gentiment, de faire voir l’intérieur, tes chairs roses et humides, de glisser un ou des doigts dans ton vagin ou de frotter ton gentil petit bouton, de te conduire à l’orgasme ou au moins de le simuler. Et cela devant le cameraman?

- Je ne sais pas trop. Serais-je moins bonne que les autres?

Patricia en la matière est gagnée par l'esprit de compétition. Quand il s'agit de montrer son corps et l'usage qu'on peut en faire, elle se juge à égalité avec toutes les candidates. Le nerf de la guerre c'est l'argent.
Claude exploite le filon :

- Voilà, tu veux gagner de l’argent. Il faut le gagner ! Les séances à 10 euros de l’heure sont faites pour aguicher. Quand un type t’aura regardée te contorsionner une ou deux fois, si tu le laisses sur sa faim, si tu ne lui promets rien de plus que la vue de ton corps, il se lassera vite et il te signalera aux autres comme peu intéressante et ce sera la fin de ta carrière: on ne te renouvellera plus ton contrat: ce serait idiot, non? Pour gagner des sous, il faut payer de ta personne, même et surtout sur internet. Alors?

- Oui, je comprends, mais c’est nouveau pour moi. Laisse-moi le temps de me faire à ce monde nouveau. Je veux aider Serge, notre projet lui tient à cœur. D’autres le font, je dois y arriver.

- Tu parles d’or. Au boulot illico presto, tu t’installes sur ton canapé. On suppose que tu t’es déshabillée et ton client veut te voir jouir après une masturbation géante. Je tiens la caméra, tu ne me vois pas, je suis un meuble, tu regardes tes mains ou tu fixes l’objectif. Surtout n’oublie pas, il faut durer, il faut être naturelle, il faut qu’il croie assister à un fait réel. Tournez. Commence.

Un grand silence, long, précède les premiers halètements de Patricia. Elle ne simule pas, son souffle se fait plus fort, plus saccadé, des petits cris de souris soulignent ses efforts.
-C’est bien, continue. Enfonce deux doigts, remue-les vite et fort, oui, encore. Reviens en surface, surfe sur le clitoris, fais aller et venir l’index. C’est ça, pousse ton ventre contre tes doigts, soulève les fesses, ouvre les jambes: ton client veut voir. Continue, montre -moi que tu es capable d’aller jusqu’au bout. Vas-y. Tu es magnifique. Ta première fois est un triomphe. Allez encore un doigt, mais oui, un con c'esr élastique

Elle s'active, suit les conseils du mentor, frotte, gratte, pénètre, envoie un deuxième doigt, hésite à peine avant d'en introduire trois dans son sexe

- Attends, il faut que je me calme.
Ouf, ce n’est pas facile devant toi. Alors je signe où? je transpire. Mais c'était bon. Hé, tu as une bosse dans ton falzar. Tu es gonflé de m'obliger à me branler et de rester immobile, comme si tu t'en foutais. Je t'ai connu plus émotif et réactif autrefois

- Je ne suis pas candidat à un emplo, moi. Et puis nous n'avons pas fini l'examen. Tu ne perds rien pour attendre. Je bande, soit. Restons sérieux : Encore un peu de patience. Combien veux-tu gagner?

-Le plus possible. Je ferai tout ce que tu me demanderas. Je viens de faire le plus dur. Je ne m’en serais jamais cru capable, donc je dois casser tous mes tabous, vaincre les limites de mon éducation passée. Après tout les clients sont derrière leur écran.

- Ton éducation passée ? Fais-moi rire..Tu pourrais faire une scène avec une autre fille? C’est généralement facile. Et faire l’amour avec un homme. L’idéal serait de convaincre Serge de t'accompagner sur nos plateaux.

- Il ne voudra jamais. Je ne veux pas lui en parler aussi longtemps que je n’ai pas amassé assez d’argent pour lui montrer l’intérêt de la chose.

- Donc, si tu veux gagner vite, il faut prouver ta volonté de réussir. Accepterais-tu de faire un essai rapide avec moi, juste pour montrer que tu peux vaincre ta retenue naturelle. Il faut battre le fer quand il est chaud. Or tu t'es admirablement échauffée, un rapport professionnel au stade où nous en somme ne fevrait pas être rebutant. Tu restes sur le canapé, tu me tends les bras. Je m’approche, je t’embrasse…; je te caresse. Et toi, que fais-tu?

- J’ouvre ta braguette et je sors ton engin. Mais tu triches: tu es déjà tout tendu.

- Je ne suis pas en pierre. Tu es une nana super attirante, je bande, ça va de soi. Masturbe-moi un peu, je fais la même chose. Ton petit con est tourné vers la caméra, j’y pose un doigt, je sépare les lèvres, le client se rince l’œil. Pense toujours au client, ce doit être ton unique pensée quoi qu'il arrive à ton corps.
Ma bouche descend ton cou, fait halte sur tes tétons, se dirige vers le nombril, poursuit sa route. Je me place entre tes jambes, je jette tes pieds sur mes épaules et je vais m’abreuver de cyprine: je lape, je tète, je mordille. Tu poses tes mains sur ma tête comme pour me repousser, mais tu m’appelles avec passion. Crie dans le micro pour le client, fais lui cracher ses jetons.

- Baise-moi, prends-moi. Claude je n’en peux plus, allez, cesse de jouer, pénètre-moi, baise moi pour de bon, comme autrefois.. Tu vois, j’y arrive. On peut arrêter.

Il y a de la confusion dans ces propos : baiser ou arrêter ? Je ne suis pas sa pensée.

- Tu rigoles, il ne s’est rien passé. Je veux bien arrêter, mais l’essai n’est pas concluant.

- Bon, mais comme tu es un acteur inconnu, le client auquel je pense fort, je vais me mettre à quatre pattes et tu me sauteras par derrière. Je ne verrai pas ton visage, tes émotions. Ce sera professionnel, il n’y aura pas de sentiments.

- D’accord, pour une première fois. Mais au studio, tu obéiras. C'est le client qui imposera les positions à adopter pour lui plaire. Promis?

- Promis.

Cette fois, ça suffit. Elle n’a rien signé encore, mais Claude veut se la faire. Il est temps d’intervenir, entre huisserie et bois de porte je jette un coup d’œil en direction du canapé. Patricia, la tête contre l’accoudoir, fesses en l’air, reins creusés, un genou sur les coussins, une jambe sur le sol, présente la cible à la flèche tenue d’une main par le partenaire. Il se raffermit, vient au contact. Je me retiens encore, car trop c'est trop et Patricia est trop soumise, trop complice, trop demandeuse. A la voir tendue pour se faire défoncer, je juge inutile de me battre pour une cause perdue. Là elle gagne sa liberté, mais ne viendra pas se plaindre. Claude commente l'événement comme si c'était un match sportif:

- Ça c’est le sommet du spectacle, le gland frôle la chatte. Une main prépare le chemin. Il ne faut rien précipiter. Tu sens mon nœud aller et venir de bas en haut de ta vulve, contre tes petites lèvres, plusieurs fois. Je le mouille avec ton jus. J’appuie à peine, c’est une fausse introduction. Je fais ça plusieurs fois et toi tu exiges que j’entre, tu me supplies. Allez, parle

- Baise, baise-moi à fond. Tu me fais rire. Je recommence, prends moi comme une bête, troue moi, défonce moi avec ton gros gourdin, fais mpoi jouir

- Mets-y du coeur, appelle le chéri, mon amour. Il doit s-y croire. Prépare-toi, quand je pousserai, tu vas crier, faire croire que c’est trop brute. Il faut exciter le voyeur. A sa place,je fais encore l’ascenseur, je chatouille ta pastille, je cherche la bonne position. Je compte jusqu’à trois, prête? Un… deux.

Je reste figé sur place, incapable de faire cesser l'accouplement sauvage. Le jeune homme timide est devenu un amant vigoureux et son initiatrice jouit et le félicite. Merde. C'est consommé, je n'ai rien fait. Je crois même avoir pris du plaisir devant cette scène réelle. Un autre que moi a su amener Patricia à exécuter des figures inédites avec moi. C'est beau une femme qui atteint l'orgasme. Surtout quand les deux partenairesreprennent presque aussitôt leurs mouvements, repartent pour un deuxième assaut, en parfaite harmonie, suent, soufflent, gémissent avant de s'écrouler sans force au terme d'une dernière et troisième copulation. Patricia, comme le répète son amant fiché en elle, est bonne.
La salope!

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