Nouvelle Vie
Je cherche quelques conseils ou avis sur ma vie actuelle qui parfois me semble immorale.
Jai rencontré Antoine il y a trois ans et ce fut le véritable coup de foudre. Il est plutôt du genre nounours, un peu dodu et bien poilu, pourvu dune nature aimable, très sociable.
Il ma cependant et rapidement fait comprendre quil naime pas être contredit, quil souhaite être obéis sans objection. Au début Jai un peu frémis à ses directives mais jai bien vite approuvé avec docilité et maintenant je trouve ça tout à fait normal.
Lannée dernière nous nous sommes mariés (jai même pris son nom de famille). Puis il a décidé que nous irions vivre dans un village de province où on lui avait proposé un bon poste. Jai dû démissionner de mon travail, ce qui ne me déplaisait pas, pour moccuper de notre nouveau foyer et être toujours disponible pour assouvir sa libido qui, il faut lavouer, est très virulente.
Nous nous sommes donc confortablement installés dans ce village, près de la nature, où les gens sont très accueillants, ouverts, et heureusement dénués de toute homophobie.
Je suis bien dans cette nouvelle maison, je peux moccuper de mon chéri. Il ne travaille pas très loin, rentre tous les midis pour déjeuner, je dois alors lui préparer un bon repas car il est exigeant et doté dun solide appétit. Quand il a un peu de temps avant de rejoindre son travail il me réclame une petite pipe vite fait et je mempresse de lui obéir. Il mordonne alors de bien mappliquer et après avoir jouis dans ma bouche il faut que je le nettoie consciencieusement avec la langue car il doit partir pour un rendez-vous et être tout propre. Comme souvent le matin quand il me demande une petite gâterie avant que je lui prépare son petit déjeuner.
Ensuite, après un petit baiser amoureux sur le pas de la porte, je vais dans la cuisine pour faire la vaisselle ainsi quun peu de rangement.
Dans laprès-midi jai le temps de faire quelques tâches ménagères, de me reposer, lire, ou prendre un long bain.
Jusquau moment où mon homme rentre, souvent un peu fatigué, alors je me mets à son service, enlève ses chaussures, lui sers un petit apéro, succombe à ses désirs si il le décide, tout de suite, ou plus tard dans notre lit, où jaime mendormir sur la toison de son torse, le fondement échauffé, épanoui, heureux de lavoir pleinement satisfait.
Vous rétorquerez avec raison quil ny là rien dune vie dissolue et qui pourrait même sembler franchement ennuyeuse.
Pourtant, quatre jours après notre installation, jai reçu la visite de notre plus proche voisin. Un agriculteur, mais plutôt du genre gros propriétaire qui possède une partie non négligeable des terres alentours. Il venait me souhaiter la bienvenue et amenait une bouteille de sa fabrication, produite je crois avec les fruits de son jardin.
Il ma proposé den gouter un petit verre et malgré mes réticences il a beaucoup insisté. Je savais que ce nétait pas raisonnable mais jai toujours été un gentil garçon qui ne sait pas dire non.
Lalcool était très fort et dès le premier verre jai senti mon visage chauffer et mes joues devenir rouges. Le voisin était bavard, un peu grivois et me faisait rire.
Cest après le deuxième verre quil ma demandé de le sucer. Pendant quil dégrafait sa ceinture et baissait son jean jai essayé de lui faire comprendre que ce nétait pas bien, que jaimais Antoine. Mais jétais un peu pompette et quand il a sorti son sexe bien épais jai cédé, jai toujours eu une grande compassion pour les hommes dans le besoin.
Désinhibé par lalcool je me suis attelé à faire de mon mieux et, lair ravi, il me tenait fermement la tête me signifiant par là quil comptait aller jusquau bout avec ou sans mon consentement.
Très excité il a eu un orgasme fulgurant, se répandant avec abondance dans ma bouche, le pauvre homme navait pas du baiser depuis longtemps et jen étais flatté.
Le soir quand mon homme est rentré javais un peu peur quil se doute de quelque chose. Il ma déjà giflé auparavant et il avait à chaque fois une bonne raison, aujourdhui, sil avait appris quoi que ce soit, jaurais compris et accepté son autorité.
Mais non tout sest bien passé, jétais particulièrement attentionné et il ma aimé passionnément, deux fois.
Le lendemain, dans laprès-midi, la sonnette de lentrée a retentit comme je sortais du bain. Tout juste le temps denfiler mon peignoir avant daller ouvrir. Cétait un grand homme encore assez jeune que je devinais comme un médecin avec sa mallette.
Effectivement il sest présenté comme tel, plus précisément comme celui de toute lagglomération. Venant de visiter une malade toute proche il en profitait pour venir rencontrer les nouveaux habitants que nous sommes. Je le remerciais de cette attention et lui proposait de boire un café. Pendant que je maffairais dans la cuisine il me disait quil espérait ne pas déranger, ce en quoi je le rassurais avec amabilité.
Quand je me suis agenouillé près de la table basse pour y déposer les tasses jai remarqué ces regards insistant, me rendant compte en même temps que mon peignoir laissait entrevoir un peu trop de mon corps.
Puis nous avons papoté aimablement, jétais parfois un peu gêné de ma tenue que jessayais vainement de refermer à chaque bâillement, mais il était charmant. Un peu triste aussi, il ma avoué quil nétait pas marié, quil se sentait parfois seul, sans partenaire de jeux, ce à quoi, plein de pudeur, je faisais mine de ne pas comprendre.
Jai eu un grand frisson quand il a posé sa main sur ma cuisse et commencer à me caresser. Puis jai faiblement lutté quand il a voulu membrasser, alors il est devenu plus intransigeant et ma attiré vers lui avec vigueur et enlevé dun seul geste mon peignoir quil a jeté au bout de la pièce.
Il membrassait partout, me caressait fiévreusement, puis menjoins de me tourner, cambré et à sa merci. Pendant quil me retenait ainsi dune main ferme de lautre il a ouvert sa mallette pour en sortir un tube de lubrifiant et sen servit dun doigt expert.
Un peu maladroit il a eu du mal à me pénétrer, avec ma main jai alors guidé son sexe et dun coup de rein me suis ouvert à lui. Ainsi rassuré il a pu me baiser avec ardeur mécrasant la tête dans les coussins du canapé. Jusquà jouir sans vergogne tout au fond de mon ventre.
Il est resté un petit moment avachi sur mon dos en me donnant quelques tendres baisers dans le cou. Puis a regardé sa montre dun air pressé et est parti précipitamment car il avait un rendez-vous important dans une clinique.
Jai bien vite été me laver, ranger le salon pour faire disparaitre les traces de sa visite. Puis je me suis mis à repasser les chemises de mon homme, javais du coup pris du retard et il aurait été très en colère contre moi si je navais pas accompli cette tâche quil mavait ordonnée le matin.
Vraiment on ne sennuie pas à la campagne. Deux jours après la visite avenante du médecin cest monsieur ladjoint au maire qui est venu sonner à ma porte. Il venait apporter des documents administratifs que je devais transmettre à mon chéri.
Bien sûr je lui proposais un petit café quil sest empressé daccepter mais javais bien compris lobjet principal de sa venue.
Jai bien essayé de lui dire non ! Non ! Que je ne voulais pas
mais je nétais sans doute pas assez explicite et il ma monté avec force et grand plaisir.
Depuis jai droit à des visites presque quotidiennes de la part de ces messieurs, qui viennent mhonorer de leur semence une ou deux fois par jour. Avant-hier cétait très chaud ils sont venus tous les trois, les uns après les autres, javais juste le temps de me laver entre deux. Ils étaient très excités les yeux brillants et sentant lalcool.
Le soir venu, tout endolori, jaurai bien évité que mon homme me prenne aussi. Je lai sucé avec une grande application, espérant le faire jouir de cette façon, mais il en voulait plus, il ma retourné avec fermeté et sest introduit bien profond. Je ne peux rien dire à cela, cest en quelque sorte mon devoir et il serait très fâché si une seule fois je me refusais à lui.
Vous comprenez maintenant pourquoi je suis en plein questionnement, je me demande si tout cela est bien. Mais il y a toutefois des aspects positifs à ces visites, je me sens intégré dans ce village, trouvé ma place socialement et satisfait de mon utilité. De plus ces messieurs sont des notables influents dans la région et il favorise de cette façon lentreprise de mon homme.
Hier cest le facteur qui est venu mapporter le courrier en main propre. Je trouve ça un peu étrange car jusquici il le déposait dans la boite aux lettres. Lhiver est rigoureux par ici et le pauvre homme semblait avoir bien froid, demain je lui proposerais un petit café.
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