Loïc

Loïc n’était pas si mal que cela. Il était un peu plus grand que Thomas, large d’épaules, un torse puissant moulé dans un tee-shirt blanc, des bras aux muscles saillants. Son jean noir ne laissait que peu de place à l’imagination tant il moulait son entrejambe. Thomas devina qu’il l’avait mis exprès pour cette rencontre. Il ne cessait de fixer cette bosse en salivant intérieurement. Il se força à regar-der son visage rond, ses yeux bleu clair, son nez droit, ses lèvres fines et char-nues, et ses tâches de rousseur. Thomas les trouvait craquantes, ce garçon avait beaucoup de charme. Yoann fit les présentations, et lors qu’ils serrèrent la main, Thomas nota que celle de Loïc était ferme et franche. Ils s’installèrent au salon, ils avaient la maison pour eux.
-Alors, c’est toi le fameux Thomas, dit Loïc de sa voix suave. Yoann parle souvent de toi.
-Il m’a aussi parlé de toi, il t’apprécie beaucoup. Merci chéri, ajouta-t-il lorsque Yoann lui tendit un verre de limonade.
-Tiens, dit Yoann en donnant un verre à Loïc. Thomas ne le dira pas, il fantasme sur ta queue. Depuis que je lui en ai parlé, il ne rêve que de ça.
-Comme tout le monde, rigola Loïc. Le dernier mec que j’ai eu ne voulait que ça, voir mon engin parce qu’il en avait entendu parler. Et il l’a eu, ensuite je l’ai viré. Tu veux la voir maintenant ?
-Non, plus tard, répliqua Thomas en rougissant.
-Oui, on fera ça dans ma chambre, dit Yoann. Thomas est un peu intimidé par tout ça.
-Faut pas, le rassura Loïc, c’est juste une bite, tu en as vu d’autres.
-Pas vraiment, expliqua Thomas. Yoann était mon premier, tu seras le deuxième. J’aime bien ton jean, il te fait une belle bosse.
Loïc éclata de rire et se leva pour permettre à Thomas de mieux mater. Il ap-procha sa bosse de son nez, elle était impressionnante. Yoann jouait les blaser mais son regard brillait d’excitation. Loïc retourna s’assoir, et ils parlèrent de choses et d’autres.

Thomas avait du mal à se concentrer, il ne pensait qu’à ce sexe enfermé dans sa gangue de tissus. Sa curiosité était dévorante. Yoann le sentait, sa main était posée sur ses reins, et caressait sa peau. Ils se levèrent, et se rendirent dans la chambre de Yoann. Il ferma la porte à clé, tandis que Loïc prenait place sur le lit.
Thomas se mit à hésiter. Il se demandait ce qu’il faisait là, à désirer un autre homme, alors qu’il sortait avec le mec idéal. Bien sûr, Yoann avait ses défauts, il était pointilleux, trop perfectionniste, parfois colérique, jamais violent, rancu-nier, très secret, et il avait ses petites manies. Pourtant sa gentillesse et sa gé-nérosité compensaient largement ses défauts, et Thomas était prêt à jeter tout ça aux orties pour une queue. Il était fou. Il se tourna vers Yoann, de la dé-tresse dans le regard et dit :
-Je peux pas.
-T’as gagné, lança Loïc, t’avais raison, il tient trop à toi pour te tromper, même avec ton accord.
-Je te l’avais bien, renchérit Yoann.
-De quoi vous parlez ?, s’agaça Thomas.
Quand tu m’as dit, expliqua Yoann, que tu voulais voir sa bite, j’en ai parlé avec lui, il a accepté sans sourciller, il voulait te connaitre. Mais je savais que tu n’irais pas jusqu’au bout, ce n’est pas dans ton tempérament. Loïc pariait sur le contraire.
-Tu t’es fichu de moi ?, s’écria Thomas, blessé.
-Non, je t’assure, je voulais te laisser une chance de faire marche arrière. Quel qu’ait été ton choix, je t’aurais soutenu.
-Alors, je veux la voir, dit Thomas par défi.
Il comprit, alors que Yoann souriait d’un air triomphant, qu’il était tombé des deux pieds dans le piège de son amoureux. Ce n’était pas qu’il tenait à ce qu’il passe à l’acte, il y avait une note de jalousie dans son regard. Non, ce qu’il vou-lait, c’était que Thomas se lâche un peu, qu’il assouvisse son propre plaisir, au lieu d’en donner à Yoann. Il voulait aussi qu’il découvre de nouvelles expériences, et il était mieux de le faire avec Loïc, un très bon ami, qu’avec un inconnu ren-contré dans un bar ou un site de rencontres.
En plus, Loïc était toujours partant pour ce genre de soirée, ils en avaient vécu de très belles. En fait, il ferait n’importe quoi pour passer du temps avec Yoann.
Thomas, légèrement tremblant, déchaussa Loïc qui avait les yeux fermés. Yoann se plaça près de lui et Thomas le déchaussa à son tour. Puis, il remonta vers la bosse de Loïc et l’embrassa avec envie. Il continua de monter en soulevant le tee-shirt de Loïc, léchant son torse. Il avait la peau douce et sentait la fraise. Thomas remonta la langue, suçota et mordilla ses tétons, et Loïc leva les bras pour retirer son vêtement. Thomas continuait à lécher sa peau et à jouer avec ses tétons qui pointaient.
Derrière lui, Yoann caressait le ventre de Thomas sous son tee-shirt, et se frottait contre ses fesses. Il bandait dur, et ça excitait Thomas qui ne réflé-chissait plus. Il déboucla la ceinture de Loïc, sa bosse était gonflée de désir, et sa braguette menaçait d’exploser. Thomas prit son temps pour déballer ce pa-quet, et faire glisser son jean sur ses longues jambes poilues. Yoann l’aida à vi-rer le vêtement, et en profita pour mettre Thomas torse nu en embrassant sa gorge. Il caressait toujours son ventre, et Loïc les regardait faire en frottant son sexe dans son slip. Thomas se pencha et embrassa sa queue à travers le tis-su, dessinant la forme arrondie de ce membre de sa langue, elle était vraiment énorme, et elle soulevait le tissu de son slip. Thomas s’en débarrassa aussi, et les 22cm de Loïc se déployèrent.
Thomas ouvrit la bouche d’étonnement, elle était longue et épaisse, circoncise, magnifique. Il passa le doigt le long de sa hampe tendue, déclenchant des fris-sons dans le corps de Loïc. Il joua avec son gland énorme et humide. Yoann pas-sait les lèvres sur le dos de Thomas, en massant sa bosse. Tous trois transpi-raient et gémissaient de plaisir. Thomas finit par saisir le membre de Loïc, il ne parvenait pas à refermer les doigts dessus. Il le branla lentement, Loïc accom-pagnait ses mouvements à coup de reins.
Yoann baissa le jean de Thomas et son boxer, et se mit à embrasser ses fesses. Sa langue s’infiltra entre elles, et lé-cha son trou.
Thomas souffla plus fort et goba le gland de Loïc. Comme pour Yoann il ne par-venait qu’à faire entrer une petite partie de sa hampe, et il ne chercha pas à forcer. Il se contentait de pomper son gland, et de masser ses couilles, tout en le branlant. Derrière, Yoann continuait à lécher son trou et passait le doigt pour le titiller. La boule de plaisir explosait dans l’estomac de Thomas, tel un feu d’artifice qui lui fit atteindre l’orgasme. Loïc maintenait sa tête sur son gland, Thomas le suçait avec un plaisir immense. Plaisir qui augmenta quand Yoann se branla entre ses fesses.
Thomas était en pleine extase, et il menaçait de jouir à tout instant. Sans le vouloir, le pied de Loïc se décala, et vint se placer sur le sexe de Thomas, et le branla. Alors, il ne tint plus, et gicla sur son pied en grognant. Son corps se ra-mollit, il n’avait plus de force. Il rassembla ce qu’il lui restait, et pompa Loïc plus vite. Son souffle devint encore plus heurté, et dans un spasme suivi d’un « han », il éjacula abondamment, dans la bouche de Thomas et sur son visage. Le sperme chaud de Yoann inonda ses reins, et Yoann passa la langue dessus pour le partager avec Thomas dans un long baiser. Puis, Thomas attrapa celui de Loïc du bout du doigt et l’avala en le fixant du regard :
-Mec, dit Thomas, tu es délicieux.
-Merci, tu te débrouilles super bien, tu me suces quand tu veux.
-Hey, intervint Yoann, c’est mon mec, mais je veux bien qu’on se refasse un plan comme ça. La prochaine fois, on te suce à deux.
-Hmm, répliqua Loïc, deux bouches pour moi, trop bon.
-Comment tu te sens ?, demanda Yoann à Thomas.
-Super, tu avais raison, c’est génial quand on se lâche. Et toi, Loïc, on se revoit quand tu veux pour mieux se connaitre.

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