Rando Des Préliminaires
La fille était un peu spéciale.
Moi, avec les filles, jai ma routine. Main à la taille en approche légère pour contacter tendrement les hanches, main au cou pour mieux être entendu de trucs que je dis en murmure à loreille. Visages à touche et lèvres qui ségarent réciproquement en commissures pour ébauches de bisoux très involontairement sur la bouche lors quon les attendait sur la joue.
Je ne vous dis pas tous mes trucs, sûr que vous avez les mêmes, on a tous les mêmes trucs pour approcher les filles et leur dire tendrement notre intérêt.
Et puis elles aussi font pareil et même pire sans vergogne les coquines. La main qui balaye ton jean de mouvement égaré pour passer en revue la quique et les deux roupes sous lépais du denim, par exemple... Ou bien la collision de nibars en balcon de leur thorax qui sécrasent, poumons gonflés au max, poitrine en avant comme encorbellement colmarien, sur votre poitrail, qui nen demandait pourtant pas tant.
Tout ça pour dire que moi, jai mes trucs mais que cette fille ne sinscrivait pas exactement dans cette routine là.
Jen étais à la main sur le genou. Genoux de Claire... et la paume caressante du dessus de la cuisse remontait sous la jupe de laine chaude. Rugueuse au dessus de la main, la laine de la jupe. Aussi ma main avait-elle pivoté pour caresser le haut de cuisse, lintérieur du haut de cuisse, là où la peau est si chaude, si douce, même souvent un peu moite.
En cette étape de la rando javais un bras à sa taille, lautre main en exploration de fond de culotte et ma bouche en baiser baveux vertige de lAmour, comme disait lami Bashung.
Jusqualors la fille avait eu comportement normal de fille normale qui se régale de préliminaires normaux administrés par garçon normal et qui plus est très sympa, moi.
Surprise. Lieu douvrir les cuisses à la caresse et daccueillir la main présentée en estafette, elle a eu réaction inverse étonnante inhabituelle et je suis resté prisonnier serré entre ses moiteurs, incapable daller plus avant non plus que de me retirer.
Il en fallait plus pour me décourager dautant que javais en projet, comme toujours en préliminaire, de la doigter de majeur et dannulaire, direct au point G tandis que mes index et auriculaire masseraient les sensibles de son aine de part et dautre de ses grandes lèvres.
Jai fait rouler la fille sous moi pour dégager mon bras puis je lui ai offert mes deux doigts principaux à sucer afin de bien les imbiber. Jai complété, au creux des deux premières phalanges de mes propres sucs salivaires et ai envoyé le tout bien gluant entre ses cuisses en seconde exploration.
Elle avait compris que jétais premier de cordée et aspirais à réussir cette Nord Face.
Néanmoins, rien na fonctionné.
Jai pensé, cest donc ça une fille coincée du cul ! Première !
Mes deux doigts dressés avaient contourné le gousset et malgré les cuisses serrées sétaient immiscés au creux des grandes lèvres entre les ailes déployées du papillon. Mes doigts navaient eu aucune difficulté à pénétrer les viscosités de son intimité. Mais ils étaient, mes doigts, écrasés de sa crispation en refus à la visite. Ils étaient, mes deux doigts, rejetés dun vagin contracté négationniste qui soufflait le noyau du pruneau pour léjecter au plus loin lieu de pousser en tendresse accueillante. Comme il est dit très exactement que ce doit être, dans la bible ainsi que dans la plupart des livres érudits qui traitent la question.
Moi, je pensais, si mes phalanges, solidement charpentées de trois tarses chacune, narrivent pas à faire leur loi par ici, alors quen sera-t-il de mon pôvre bitos, pas même secouru dos pénien ?
Je minterrogeais. La fille semblait chaleureuse et en contentement de mes caresses. Son sourire était sans retenue aucune et, en sus, elle me tripotait le gland et la tige et les roupes aussi comme une quest rompue à lexercice et qui sait les manuvres à effec sur le bout des doigts.
Javais parcouru son pubis velu et ses grands gonflés largement ouverts, de main caressante.
Néanmoins, elle sétait fermée, comme réflexe, à ma visite de politesse.
Je pensais, pourtant elle nest pas mal fichue, non plus quaffublée dun con atrophié minuscule quun mec convenablement monté, comme moi, ne pourrait honorer.
Jai décidé de laisser faire et voir venir. Parfois cest somatique, dans la tête juste, que les filles ont un noeud.
Une fois jétais resté avec une coincée qui emmêlait ses jambes tant si fort et si serré que javais voulu filer en douce, en catimini, à langlaise, frustré. Mais la fille mavait rattrapé aux hanches de ses grands bras et mavait administré une pipe fellatrice de compète dont je me souviens encore.
Ça sétait super bien terminé car la dite fille, épanouie davoir obtenu en quelques pompes les hoquets de gicle de mon bitos, sétait décontractée, cuisses hautes et bassin retroversé, la tête battant de droite et de gauche sur loreiller, chantant en psalmodiant, son contentement.
Alors quen était-il cette fois-ci et que donc me chantait cette fille-là comme réticente à mes avances et que pourtant je sens consentante au sens propre du terme. Cest vrai que souvent les filles ont la tête coincée lors que leur ventre dégouline des humeurs de leur accord à se faire lutiner. La consentance, cest en vrai le bon vouloir de leur con à sentir et sémouvoir de la bite chaleureuse quon leur présente, nous les garçons.
Enfin, trèves de discourades, cette fille dans mes bras levait haut les cuisses et cherchait mes épaules pour y poser ses chevilles. Ses yeux fermés chantaient la mélodie de son abandon et moi je mapprêtais à enfiler son papillon de bitos glandulaire, tête montée sur tige longue et souple. Mon idée était que, passé laccueil des villosités tendres et gluantes, jirai au fond du tunnel chercher le dur du col et jy taperai du bélier pour faire ouvrir et décharger, en longues pulsations psalmodiques, tout le bonheur du monde et plus encore.
Elle ma parlé. Dordinaire, en ces circonstances, les filles restent coites. Mais non, celle-ci ma parlé.
Le problème cest que je ne me souviens de rien, sinon que son ventre avait happé le mien et que ma jouissance et la sienne ont fait unisson.
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