Une Opportunité 5
Sacrée journée. En deux heures je viens den apprendre plus sur ma compagne et sur son passé quen deux ou trois ans de vie commune. Par principe je m'interdisais de fouiller dans son passé. Et pourtant les racines de lévénement présent y sont profondément ancrées. Certes je ne soupçonnais pas que ce passé pût être sexuellement aussi agité. Je vis sans le savoir avec une initiatrice. Comment n'ai-je rien remarqué ? C'est que la vie en couple telle que je la vis me donnait satisfation jusqu'à ce jour.
. Ce Claude est un ex, ils partagent émotions et souvenirs. La pudeur habituelle entre étrangers nest pas une barrière pour eux, ils se sont connus, amusés et divertis lorsqu'il était adolescent. Il a gardé de cette période où Patricia lui apprenait à faire l'amour un souvenir plaisant. Le rappel de ces moments heureux les a réjouis tous deux et a créé un climat de confiance particulier, favorable au démarcheur. Ce que j'ai vu ne m'a pas plu surtout dans la conduite de ma compagne.
Patricia est-elle aussi naïve que sa conduite le laisserait croire? Est-elle une femme l'gère facile ou a-t-elle été dupe de la rouerie de Claude pour arriver à la baiser, jen doute. Elle a flairé un emploi de bon rapport, elle a utilisé ses charmes pour obtenir une place où elle compte samuser en amusant les autres. Souhaite-t-elle vraiment gagner beaucoup dargent pour lachat de notre demeure, ou pense-t-elle joindre lutile à lagréable sans se soucier de mon opinion.
L'argent ne sera pas l'unique moteur de sa conduite future. oh! Elle ne crachera pas dessus, mais pour otenir les plus gros gains elle devra se livrer à d'autres activités qu'un strep tease plus ou moins complet. La perspective de rencontres avec des mâles super membrés dans les studios réservés aux meilleurs payeurs n'est pas nécessairement indifférente à son engouement soudain pour ce métier récent dans sa forme actuelle.
Il m'est arrivé de regarder sur certains sites ces femmes en démonstration.
Sur "histoires intimes" l'exhibition accessible gratuitement est plus osée. Le sujet reste à creuser. Du moins pour ce que j'en ai vu. Des couples s'y adonnent à des accouplements, commencent aux préliminaires, fellation ou cunnilingus, étreintes mais aboutissent aux différentes pénétrations dans toutes les positions. C'est plus hardi et cela invite peut-être davantage à acheter des jetons pour aller regarder ce qui se déroule en salon privé. Patricia va tout droit vers ce genre d'apparitions mieux rémunérées. Claude a placé "ce travail" au sommet de la pyramide des gains dans ce domaine. Elle sera une sorte de putain, masquée au début et rapidement offerte à la vue de tous les acheteurs de jetons. Un jour un voisin me racontera qu'il a cru la reconnaître en train de me faire des cornes longues "comme ça". L'idée m'est insupportable.
La masturbation si habilement demandée par le recruteur comme preuve de l' envie de Patricia d'être embauchée sur le web m' a ému. A mon plus vif étonnement, Patricia a accordé ce privilège au vieil ami. Cette masturbation endiablée a surtout été lé début d'une ligne de conduite qui a mené les deux personnages à une relation sexuelle consentie et complète.
Je bous d'avoir assisté à mon cocuage, obtenu de façon aussi simple et aussi rapide par Claude. A partir du moment où elle ouvrait son sexe devant lui, qu'elle y agitait son majeur en profondeur ou son index sur le bouton érectile, quelles qu'aient pu être leur passé lointain et leurs expériences sexuelles communes, elle était presque condamnée à aller plus loin. Elle ne pourrait plus reculer, la voie perverse était dissimulée par les émotions mais irrémédiablement tracée. La femme en chaleur ne pouvait que suivre le chemin balisé et se plier aux desiderata de son bienfaiteur providentiel. Le rasage du pubis et des abords de la vulve ne pouvait pas se refuser sans paraître ridicule après les mouvements de ses doigts sur le clitoris ou entre ses nymphes.
La partie engagée par un acte aussi intime et de surcroît dont je n'avais jamais été spectateur ( ce qui lui conférait plus de valeur que s'il avait été habituel ) devait suivre son cours naturellement. Elle comme lui avait conscience de ce que pouvait avoir d'exceptionnel cette forme d'abandon et de l'importance du fait que j'étais exclu de leur comportement complice et adultère. Exclu du spectacle en cours , pourquoi ne le serais-je pas de ses répercussions futures et des événements qui en découleraient ?. J'ignorais que Patricia se branlait sans honte, jusqu'à jouir devant un ancien petit ami, je pourrais par conséquent ne pas avoir connaissance des activités insolites exercées par ma belle quand elle s'absenterait pour s'exhiber sur le web. Comme la suite semblait simple.
Vexé de l'avance prise sur moi par cet individu tombé du ciel et aussitôt dominant, maître probable du destin de Patricia sous peu, j'éprouvais de la colère contre sa faiblesse et contre sa trahison implicite et je ressentais, au contraire, une certaine admiration pour le savoir faire du séducteur.
Or ses cuisses s'étaient écartées, son ventre avait connu les mains, la bouche, le rasoir puis la verge bienfaisante de Claude. Elle avait tout donné, il n'avait eu qu'à se servir et tout prendre. Ignorant ma présence, ils m'avaient laissé entrevoir involontairement que la venue de Claude n'était pas concertée. Si Patricia avait attendu le visiteur, elle se serait assurée de mon départ! Cela ne prouve pas que le hasard avait guidé les pas de cet homme. Il avait pu apprendre où habitait la femme qui lui avait appris l'amour physique et espérait renouer. Ce qu'il avait réalisé aujourd'hui dépassait, à n'en pas douter, toutes ses espérances. Du premier coup il l'avait baisée.
C'est quand même beaucoup de ma faute.Il aurait suffi d'intervenir avant que Patricia ne lui montre minette pour se travailler l'abricot, il n'aurait pas insisté et serait parti. Quitte à revenir plus tard enmon absence. J'aurais aussi pu faireune entrée tonitruante alors que Claude brandissait sa verge pour enfiler Patricia sur le canapé. J'aurais hurlé :
J'attends que Patricia rentre du travail. Le temps be passe pas. Mon esprit divague. J'imagine l'effet de mon arrivée sur ce couple qui allait forniquer.
- Mais quest-ce qui se passe ici? Qu'est-ce que vous foutez à poil toi cul en l'air et lui bite en main. Quoi Patricia, tu te laissais défoncer ou tu mimais un acte d'amour ? Et toi bonhomme tu faisais semblant ou tu envisageais de t'enfoncer vraiment en elle. Et ça, ici, sous mon toit. Dites-moi que je rêve, que j'ai des hallucinations.
Claude dé, manque le but, se retrouve au sol avec ma chaussure sur la figure. Transformée en statue, Patricia tourne sa tête vers moi, reste aussi muette quimmobile
- Lève-toi. Tu tes assez amusée, va thabiller correctement.
!
Elle se sauve en courant vers la chambre.
-Toi, salopard, que fais-tu là. Ne bouge pas ou je tétrangle. Tes fringues confisquées. Va tasseoir à table. Oui, tout nu, comme tu las voulu. Ne me raconte pas que ma femme t'a pris ton linge et qu'elle te forçais à la tringler. Alors tu viens chez lez gens en labsence des maris et tu sautes les ménagères. Pas vu pas pris, je veux bien. Mais là tu es vu et pris. Tu vas texpliquer en présence de Patricia. Pat, nous tattendons.
Elle arrive, vêtue d'une robe d'hôtesse, une main sur la bouche.
- Tu peux mexpliquer ce qui se passe?C'est éberluant. Accouche.
-Ben, Claude que voilà ma proposé une place lsuper bien payée sur un site internet. Il recrute des personnes qui offrent un spectacle érotique ou pornographique à des internautes qui paient pour le regarder. Le salaire dépend des prestations. Et il était en train de tester mes compétences pour savoir quel contrat il pouvait me proposer. Cest uniquement professionnel, je tassure. Tu as vu la fin d'un casting, y a pas de quoi crier.
La fin d'un casting. Voilà sa manière de se foutre de ma gueule si je me montrais à cet instant. Elle ne manque pas d'air. Et elle me donne envie de jouer. Je m'exclame comme trompé par son mensonge :
- Mais cest formidable ça. Allez, très cher ami Claude, tiens habille-toi. On ne reste pas nu devant une dame. Attends, réponds dabord. Est-ce que vous embauchez uniquement des femmes ? Il doit bien y avoir des femmes qui aiment la pornographie, qui examinent des corps de mâles ou qui complètent leur instruction sexuelle en regardant des couples charnellement unis.
Il a du mal à déglutir, ma carrure lui en impose.
- Non, nous prenons aussi des hommes. Il y a beaucoup de candidats: ils rêvent de gagner de largent en se payant les femmes des autres. Cest humain. Je suis heureux que cela te plaise
- Bon, sors tes contrats, un pour Patricia et un pour moi. Nous viendrons ensemble, nous repartirons ensemble et nous ferons tout ensemble pour le plaisir des voyeurs de ton site.
le recruteur pâlit :
- Cest que jai oublié mes contrats à la maison. Jai juste un carnet dans mon sac. Je suis parfois distrait.
- Nous allons donc faire une visite à ton patron. Où est le fameux studio, vite, quon aille prendre un premier contact. Tu vas monter dans ma voiture et tu nous présenteras.
- En réalité, le studio est en réfection. Les séances commenceront dans un mois seulement.
- Ne ménerve pas, conduis-moi à ton studio.
- Pardon.
- Donne ton sac
Je saisis le carnet. Sur chaque page, une date précède un prénom et un nom de rue, un numéro, en-dessous une note sur dix et une appréciation. Cest un homme difficile, il relève qualités et défauts, bonnes et mauvaises odeurs de la bouche ou du vagin, muscles ou seins fermes ou distendus. On passe de 4 à 7.
Loiseau toujours nu grelotte, mais ce nest pas de froid.
- Ce sont tes appréciations sur tes candidates? Quelle note pour ma cochonne ?Allez, on va chez ton patron.
-Cest que, je nai pas de patron, je travaille pour mon compte.
- Patricia, lis ceci. Adresse de ton site ?
- Je ne lai pas encore créé, mais dès que je pourrai-je le déclarerai.
- Tu auras une section gay?
- Également!
- Alors va sur le canapé, à genoux, tourne-toi vers le dossier. Je vais tenculer si tu nexpliques pas clairement à ma femme que tu lui préparais une place dans ton carnet. Tu vois, Patricia, il te menait en bateau uniquement pour coucher avec toi. Tu peux être fière de ta perspicacité. Allez, salaud, montre nous ton cul.
- Oh! Non, pas ça, pas devant elle.
Elle a compris, ce quil confirme: son prétendu site sert dintroduction, les femmes sont naïves et il les séduit sans difficultés.
Je redescends dans mon bureau. En haut Pat hurle, furieuse. Jentends une chute dans lescalier, je regarde: Claude sen va en boitant.
Patricia arrive sans bruit, en larmes:
-Que je suis bête. Tu me pardonnes?
- A condition que tu me montres ton barbu rasé et que tu te touches devant moi, sur le champ.
Hélas, mon imagination oublie la réalité.
Ma rêverie est interrompue par un bruit de moteur. Comme annoncé le galant a cueilli Patricia devant les vestiaires de la grande surface. Il me la ramène, me la prête pour une nuit. Demain matin à 8heures 30 il reviendra avec les formulaires des contrats qu'il fera signer à Patricia.
Si je continue à tolérer cette mise en scène.
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