David Hors Normes 4

J’ai revu Antoine et David plusieurs fois…

Je me sentais bien avec eux, avec la fougue d’Antoine et le plaisir bestial de David, que j’arrivais à contenir de plus en plus.
Il n’acceptait de descendre au salon de cette grande maison de Neuilly, qu’avec moi et se comportait presque normalement, sans beaucoup de conversation, certes, mais sans onomatopées, il gardait juste ma main fort dans la sienne, sans la lâcher, comme si je le rassurais.

Nous n’avions jamais parlé de « choses matérielles » Antoine et moi, bien que je me doutais que au vu de la maison et de Neuilly, il ne devait certainement pas être dans le besoin…. Cela n’était pas ma préoccupation première, mon seul plaisir était d’être avec eux, de faire l’amour avec Antoine, et surtout, surtout, d’apporter un certaine « sérénité » à David, même si ses assauts me faisaient quelquefois cruellement souffrir, mais une certaine alchimie s’était produite entre lui et moi, avec tous les encouragements de son père…
David devenait de plus en plus proche de moi, cherchait ma compagnie, me réclamait fort quand je n’étais pas là, et était beaucoup moins violent quand je me trouvais à ses côtés, même s’il continuait à me baiser comme un malade, à me défoncer de son membre hors norme, monstrueux, mais sa fougue s’accompagnait de davantage de respect et de tendresse.

Au bout de quelques semaines, mon emploi en CDD d‘un an en tant qu’Assistant de Direction en Hôtellerie s’est terminé, la personne que j’avais remplacée a repris son poste, après son congé maternité.
Antoine m’a appelé deux jours après, me demandant de venir. Il a senti ma réticence au téléphone et a été un peu surpris. D’habitude, c’est avec plaisir et enthousiasme que je répondais à ses appels, mais là… de manière plus terne.
Il a été très directif… sentant sans doute quelque peu mon désarroi…

« Tu viens… maintenant, de suite… tu m’expliques et on parle »

J’aimais beaucoup Antoine, je le respectais, et surtout… Je m’étais très attaché à David… Je sentais que je lui faisais du bien, je voyais ses progrès au jour le jour quand j’étais avec lui, et je n’avais pas le cœur de les quitter….

Mais sans emploi sur Paris maintenant, je devais sans doute retourner dans mon Sud Est natal, ma famille, pour retrouver un travail rapidement, ce que j’espérais, les postes en Hôtellerie ne manquant pas dans cette région, y compris à Monaco.

Je suis parti chez Antoine, un peu gros le cœur, dans l’idée de lui dire que je devais, sans doute, quitter la Région Parisienne, sans lui donner de détails superflus.
Il m’a accueilli à bras ouverts me serrant contre lui, et en voyant ma tête de déterré, il m’a dit…

« Explique… dis-moi tout… Je veux savoir ce qui ne va pas »

Alors, en pleurant, j’ai tout déballé… Ma perte d’emploi, ma formation hôtelière en gestion, de mon désir de gérer un hôtel ou une maison, de mes capacités… Tout ça dans un désordre très confus… tellement je ne savais pas comment l’expliquer…

Si cela avait été un entretien d’embauche, j’aurais été refoulé de suite… Minable…

Antoine a pris un mouchoir pour sécher me larmes, m’a serré contre lui, et en me repoussant un peu… Il a éclaté de rire… Puis il m’a serré fort contre lui à nouveau…

« Occupe-toi de nous, de notre maison, gère tout, comme un pro… Sois notre intendant, et surtout, surtout, sois proche de nous, de moi, de David… Il a besoin de toi à chaque instant »

J’étais interloqué, muet, ne sachant quoi dire, quoi faire… Tel un pantin désarticulé… Et je sentais son corps sur moi, son sexe appuyant très fort sur mon ventre… Il m’a baissé mon pantalon en un tour de main et son membre s’est enfoncé dans moi, d’un coup… Je happais l’air mais je me sentais bien…
Après avoir joui en moi deux fois, Antoine m’a demandé d’aller rejoindre David dans sa chambre, de lui dire que je serais toujours avec eux maintenant…

Il était là, sur son lit, sexe bandé et offert… Je me suis empalé sur lui… l’enfonçant entier dans moi… Il m’a pris, encore et encore… comme si le fait de me posséder aussi fort le rassurait…
A la énième jouissance de ce membre en moi, de cet homme de 25ans qui me possédait comme si sa vie en dépendait, cet homme si particulier, mais si attachant et que je contemplais sans m’en lasser…
Quand ce sexe énorme est sorti de moi, je me suis tourné sur le côté et je me suis mis à pleurer… Les larmes ont jailli de moi sans que je puisse les contrôler…. J’étais tellement désemparé…

« Reste…. Reste avec moi, reste avec nous… »

Son corps s’est collé à moi et j’ai senti ses lèvres se poser sur mon cou, ses bras m’entourant… pas pour un coït infernal, mais pour me tenir vers lui, à lui

« Je suis à toi David, totalement… Jour et nuit… Je vais vivre avec vous… C’est ce que tu veux ? »

David m’a mis sur le dos, s’est soulevé de moi, et je le voyais dans sa splendeur… Et d’un coup, ce que je n’avais jamais vu auparavant… Un splendide sourire a illuminé son visage, ses yeux billaient de mille feux, il était…. Etincelant…. Sa main s’est approchée de mon visage, l’a attiré vers moi et ses magnifiques lèvres rouges et pulpeuses ont écrasé ma bouche…. Sa langue me fouillait…. Le premier « French Kiss » de David…
Je l’ai laissé, bouleversé par ce qui venait de se passer, et je suis descendu rejoindre Antoine au Salon… Il avait remarqué mon trouble, mon émoi, alors que je restais totalement silencieux devant lui…
Et soudain, nous avons relevé en même temps les yeux vers l’escalier…

David descendait, habillé avec les vêtements que je lui avais préparés depuis plusieurs semaines mais qu’il n’avait jamais utilisés, pantalon de lin et tee-shirt de coton blanc, et d’un pas… nonchalant, est venu s’assoir à mes côtés, main sur ma cuisse, avec une simple caresse dans mon cou…
Cet instant était vraiment magique, féerique, Antoine regardait son fils avec des yeux exorbités, les roulant de David à moi, ne sachant quoi dire…

« Papa… je veux… je veux… !!! »

C’est tout ce qu’il avait pu nous dire mais son regard sur nous en disait long…
Nous avons énormément parlé ce soir là avec Antoine… Il m’a expliqué son aisance financière, mais surtout, que la mère de David, morte 10 ans auparavant, avait une énorme fortune familiale, dont David était le seul héritier et que lui, Antoine, gérait sous contrôle strict. Si lui avait ses propres revenus, il tenait à être indépendant de ceux de son fils, et administrait les fonds énormes de David dans le seul intérêt de son fils.

« Tu vois, si je t’ai expliqué tout ça, c’est que je ne veux pas que l’argent soit un problème entre nous… Je te propose un poste, gérer notre maison, pour lequel tu seras excessivement bien payé, mais uniquement grâce à ton travail… et je serai intraitable à ce sujet, le reste, ne regarde que nous trois… A toi de choisir… »

Le choix était relativement simple… un vrai boulot… avec une maison de maître à entretenir, à diriger d’une main ferme pour donner satisfaction, et par ailleurs, hors du boulot, vivre avec eux, avec Antoine, ce si bel homme, mais surtout avec David, Mon David auquel je m’étais tant attaché, avec qui j’adorais faire l’amour, le câliner, et où j’avais pu constater ses progrès depuis que j’étais proche de lui…

Quel choix ???