Collection Zone Rouge. La Comtesse De Forchambeau (6/16)

La vie est étonnante, jusqu’à mes 20 ans et l’avenir qui m’était promis d’un mariage avec Justin, fils du Duc, qui a eu le malheur de finir la tête coupée au bout d’un pic suite à la révolution qui vient d’éclater dans nos régions quelques mois après la prise de la Bastille.
La vie est étonnante, depuis que les choses ont pris une sacrée accélération, en fuyant vers la Vendée, c’est le père de Justin, amant de mère qui me dépucelle, avant de me laisser dans un couvent.
C’est dans ces murs que je découvre une autre facette de la vie sexuelle avec soeur Agnès chargée des chambres et du linge de la communauté me faisant découvrir les amours féminins.

• Blanche dit moi, as-tu déjà fait l’amour avec un homme, si c’est le cas, dit moi ce que l’on ressent, je m’interroge ?

Comment avouer, même à celle qui vient de me donner autant de plaisir que le Duc a été le premier homme à être entré en moi me procurant autant voire plus de plaisir qu’elle vient de m’en donner avec le risque de la blesser, je suis presque aussi inexpérimenté qu’elle ?

• Je vois que tu hésites, oui ou non, tu sais que c’est vilain de mentir, tu seras obligé de le confesser au père demain.
• Tu as raison, je vais tout t’expliquer ce qui m’est arrivé depuis que la révolution a éclaté.


Quand, j’évoque les deux paysans égorgés par le Duc au pied de l’échelle où nous étions cachés, elle frissonne de peur, je le vois sur son visage grâce à la bougie que nous avons laissé allumer, mais qui s’est presque entièrement consumé.

• As-tu eu mal, quand la bite du Duc est entrée en toi ?
• Bizarrement, j’en ai parlé avec lui, il pense qu’en faisant du cheval le frottement de la selle sur ma chatte m'a dépucelé, il a parlé de mon hymen qui était parti.
Et toi, avant de venir ici as-tu connu des hommes ?
• Non, j’étais vierge quand je suis arrivée, c’est sœur Odette qui s’est occupé de moi, elle était l’Officière des chambres avant moi et quand elle a arrêté de travailler, j’ai été nommé à sa place.



Je commence à voir le monde tel qu’il est et que tout ce que je croyais savoir est bouleversé par les manants qui courent nos campagnes pour nous exterminer, nous la classe dite supérieure.

• Si je comprends, sœur Odette a été ton initiatrice aux plaisirs entre femmes comme tu viens de l’être pour moi.
• Oui, jusqu’à ce jour, je lui ai été fidèle bien que nos jeux soient fusionnels avant que tu arrives.
• T’a-t-elle dépucelé ?
• Oui ?
• Comment ?
• Je reviens.

Elle saute du lit comme une gazelle ouvre la porte le plus discrètement possible, il est vrai que dans cette bâtisse aucune porte ne grince comme c’était le cas dans notre château.

• Regarde.

Elle a apporté une bougie plus grosse que celle que j’ai dans ma cellule.

• Attends, t’a-t-elle dépucelé avec ça ?
• Oui, je viens d’aller la chercher dans la cellule d’Odette, elle dort, je la laisse ici, c’est certainement la dernière de cette grosseur dans le couvent depuis que sœur Isabelle a été dire à la Prieure que nous nous servions des cierges et surtout les plus gros pour nous amuser.

J’éclate de rire, ce qui semble l’étonner.

• Mais, comment peut-elle l’avoir dit, c’est une fille frustrée ?
• Non, quand je suis arrivée, elle était la Lectrice comme tu as vu faire sœur Juliette pendant le repas, c’est la sœur Prieure qui tenait ce rôle auprès de l’ancienne Prieure qui un jour a disparu, elle était pétillante et amie avec Olga dont je t’ai parlé tout à l’heure.
• Et depuis comme son rôle, c’est de fouiner, elle l’a quitté.
• Non, c’est Olga qui la fuit et maintenant elle est de plus en plus frustrée.
• Alors ce cierge, comment s’en est-elle servie ?
• Faciles, écarte tes jolies cuisses et tu vas comprendre.

C’est comme cela que je me retrouve avec une bougie plantée dans mon vagin qu’elle fait coulisser doucement et chose extraordinaire cela marche, mon corps se tend, mais je jouis, bien moins qu’avec le Duc, car le toucher de la peau de son sexe amplifiait mon plaisir.


• Attends, laisse là.

J’ai toujours le cierge dans ma chatte, je relève mes jambes par-dessus ma tête la bougie se redresse et est plantée droite.

• Prends la bougie sur ma table de nuit et allume le cierge.

Elle le fait.

• Regarde, je fais un magnifique bougeoir, si les révolutionnaires arrivent peut-être m’oublieront-ils et je pourrais survivre.
• Tu es folle ma belle, mais c’est drôle, assez jouée la nuit va être courte.

Je souffle la bougie et je fais reposer mes jambes.

• Regarde Blanche, on a perdu quelques millimètres.
• Je peux te dire que tu en as encore assez long pour les jours prochains, bonne nuit, récupère là.

Dans les heures qui suivent, je prends le rythme du couvent certes contraignant pour une fille comme moi qui ai toujours été habitué à être servie par Adèle et notre majordome sans oublier les cuisinières et Manfred le palefrenier de Tyran.

• Sœur Agnès pouvez-vous me rejoindre à la bibliothèque pendant le temps de notre quartier libre.

Agnès me regarde avec des yeux pleins de reproche, car j’ai parlé assez fort pour que sœur Isabelle m’entende.
À l’heure dite, je quitte discrètement les filles qui vont jouer à la marelle, jeu que je pratiquais quand j’avais huit ans, j’entre dans la salle de lecture aucune sœur n’ait là.

• Pourquoi m’as-tu fait venir ici, attention à ce que l’on dit, sœur Isabelle a dû entendre que tu me donnais rendez-vous ici.
• Ah ! Tu crois, mais pourquoi voudrais-tu qu'elle le dise à la Prieure.

Je l’ai dit les gonds des cellules sont bien huilés, j’ai pu le constater, mais ceux de cette salle le sont moins, un léger bruit me fait comprendre qu’une personne est entrée discrètement.

• Agnès, as-tu lu ce livre, il parle de grosse queue que des femmes se mettent dans la chatte.
• Tu es folle, ici tout est contrôlé par sœur Brigitte la Bibliothécaire qui contrôle les entrées des livres.


Je contourne deux rayons et j’arrive derrière Isabelle qui est aux aguets, je l’att par un bras et je lui passe l’autre autour de la gorge l’étranglant légèrement.

• Avance.
• Lâchez-moi !
• Je te lâche, si tu te tais.

Je l’amène jusqu’au milieu de la pièce où sœur Agnès est surprise de me voir arriver avec ma prisonnière.

• Lâchez-moi, je vais aller voir la Prieure et elle vous mettra à la porte du couvent.
• Tu me donnes une idée, Agnès guide nous jusqu’à la porte d’entrée par où je suis arrivée, je suis un peu perdu, ici, c’est si grand.

Je place ma main sur sa bouche pour l’empêcher de crier, mon amie nous guide jusqu’à la grande porte ou se trouve la petite ou le judas s’est ouvert à mon arrivée.

• Sais-tu comment on ouvre ?
• Oui, j’ai remplacé sœur Juliette, la Portière chargée de ce travail quand quelqu’un sonne, regarde cette corde, je tire dessus et elle va venir, elle haït sœur Isabelle, car elle a failli être renvoyée pour être sortie devant le couvant avec un fournisseur qui lui faisait les yeux doux.
J’ignore ce que tu veux faire, mais je te suis.

Agnès fait sonner la cloche et la sœur arrive.

• Que se passe-t-il mes sœurs pourquoi tenez-vous sœur Isabelle cette chipie !
• Vous allez voir, Juliette ouvre la porte, Agnès déshabillons là.

Rapidement, elle est nue et la porte ouverte, je la pousse à l’extérieur.

• Que faites-vous, non pas çà qu’est-ce que j’ai fait, si vous fermez la porte, ou je vais aller, surtout nue ?
• Va te faire violer et assassiner par les paysans, tu vois la première chose que tu as dit, c’est de te lâcher pour que tu ailles rapporter à la Prieure, c’est cela que l’on te reproche, tu pourrais lui dire des choses sans pour autant mettre l’une ou l’autre de tes sœurs qui sont tes amies en porte-à-faux.

Je regarde cette jolie fille, car nue elle est resplendissante avec sa chevelure et sa touffe rousse sur sa peau blanche.


• J’ai compris, à partir de ce jour, je vais me taire et je vais éviter de vous faire du tort.
• Juliette, la laisse-t-on entrer ?
• Oui, si vous le voulez, je l’emmène dans ma cellule et nous verrons si demain elle tient parole.
• Isabelle, tu peux revenir, ferme la porte et surtout, tiens parole sinon ma vengeance sera terrible.

Je les vois partir Isabelle nue son petit cul se tortillant après qu’elle eût ramassé ses affaires, je les aurais bien suivis, mais à quatre sur le petit lit, on va se bousculer et au moment où je les vois entrer dans la cellule la cloche pour qu’officiellement nous allions dormir tinte.

• Viens, le cas Isabelle semble réglé, je vous aurais été utile à quelque chose, tu as parlé d’Odette qui t’avait reçu quand tu es arrivée viens me raconter…

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