La Saga Des Esclaves Au Château Du Marquis D'Evans (Épisode N°1179)
La Marquise esclave (suite de l'épisode N°1177) -
Epuisée mais tellement heureuse
Le mariage approchait à grand pas. Je ne pouvais pas mempêcher dêtre nerveuse. Malgré tout ce que javais vécu en me trouvant aux nobles pieds de Monsieur le Marquis dEvans, malgré toutes les étapes que javais franchies, toutes les épreuves, de mêtre donnée, moi et mon corps de chienne à tellement de personnes, juste par pure dévotion, par pure obéissance totale, dans une abnégation absolue, je savais quen devenant Sa femme, je monterai encore dun cran dans ma soumission, que mon mode de vie allait encore évoluer. Plus que jamais, je serais à Son service, dans tous les sens du terme. Je serais Sa femme, autant que Son objet sexuel, Sa servante, Sa chienne en chaleur encore plus intensément, labandon inconditionnel de ma petite personne à Sa Grandeur, bref je serai pour mon plus grand bonheur Sa chose... Attachée à Son service particulier, ma vie lui était déjà entièrement consacrée, mais au même titre que Ses autres esclaves.
Quand je serais devenue Sa femme, plus que nimporte quelle autre chienne du Château, je devrais être irréprochable. Tout ce que je ferai prendrait plus dimportance, que ce soit en bien ou en mal. Et donc je me devais davoir, darriver à un comportement desclave parfaite dans une soumission la plus exhaustive
. Mais je savais également que cétait ce que je voulais du fond de mon cur, du fond de mes tripes ! Je voulais devenir donc la parfaite esclave dont Il pouvait rêver, et je savais que si je suivais scrupuleusement le chemin quIl me traçait, en toute confiance, sans jamais me poser de question, je finirai par y parvenir ! Javais foi en Lui, javais foi en nous ! Notre relation était bien trop belle, solide, basée sur des bases de saine confiance mutuelle pour quelle ne dure pas jusquà la fin de nos vies !
Environ deux semaines avant le mariage, jétais en train de trier le courrier du jour, quand une enveloppe attira mon attention.
Souvent, comme cette-fois-ci, Il me laissa ainsi plusieurs minutes, mettant ainsi à lépreuve mes muscles des bras, qui avaient lhabitude de ce genre dexercice, quotidiennement. Pendant ce temps, Il ne faisait pas attention à moi, ni ce que contenaient mes mains. Mais quand Il baissa les yeux sur elles, Il se saisit rapidement de la mystérieuse enveloppe au sceau de cire et la décacheta vivement. Il lut et relut plusieurs fois le contenu, avant dappuyer sur le bouton qui prévenait Walter qui lui fallait venir au plus vite dans Son bureau. Puis Il sembla se perdre dans Ses pensées. Méditant, pensif, Il ne bougeait pas, ni ne disait mot. Quand le Majordome frappa à la porte, le Maître sembla reprendre vie. Il prit le restant du courrier de mes mains pour le poser sur Son bureau, puis Il claqua des doigts en pointant le sol, me faisant comprendre de rester à genoux près de Lui, cuisses écartées, mains sur la nuque, sans que mes fesses ne touchent mes talons, comme je devais le faire systématiquement avec ce genre de claquement de doigts... Malgré que mes bras commençaient à devenir douloureux suite à la précédente position, jobéissais rapidement, quand Il autorisa Walter à entrer.
- Walter, tu vas avoir du travail ! Mon oncle Louis, le frère de mon regretté père assistera à mon mariage ! Il a quitté la France il y a une bonne quinzaine dannée pour monter un immense ranch au Texas.
- Monsieur le Marquis, je comprends tout-à-fait ce que vous attendez de moi et sachez que je vais dès à présent matteler à cette grande mission que vous me confiez, je vais my atteler du mieux possible afin de vous apporter une totale satisfaction. Vous pouvez compter sur Moi
- Je savais que tu étais et seras lhomme de la situation, merci Walter, tu peux disposer
Réussissez cette mission, toi et Marie et je double vos salaires ! conclut le Noble très enjoué de la totale fidélité et de linébranlable loyauté assurées de son Majordome et sans aucun doute de sa cuisinière
Walter salua avec un profond respect son patron et quitta le bureau après avoir assuré de nouveau à Monsieur le Marquis que tout serait en ordre en temps voulu.
- Ma chienne que jaime, mon oncle fait partie des personnes invitées en tant que personne de notre monde de la Domination/soumission et jadis il ma beaucoup appris, autant que mon père... Je suis si heureux quil fasse le déplacement jusquici. Malgré tout ça, tu paraitras devant lui, dans un premier temps, comme étant la future Marquise dEvans en mode de la bonne société aristocratique, digne de Mon titre de Marquis et donc non en tant quesclave, du moins encore une fois, au début. Si je ne veux pas remettre en cause toute lorganisation du mariage, et les deux cérémonies différentes bien distinctes, il faudra agir ainsi, car nous aurons tout le temps lors de la deuxième cérémonie à la chapelle du Château que tu sois véritablement à ta place comme esclave à ses yeux comme aux yeux de tous ceux de notre monde D/s... En attendant, retourne à ton travail, tu as déjà perdu du temps sur ton planning...
Et alors que je me mettais en quadrupédie, une claque subite, sonore, sabattit sur mes fesses offertes, ce qui me tira un sourire de bonheur. Je savais que derrière chacun de Ses gestes, de Ses mots, de Ses exigences, il y avait tant dAmour !... Les trois jours passèrent très vite. Je fus mise à contribution comme les autres pour faire de cette Demeure déjà magnifique un Château rutilant ! Des équipes desclaves et soumis avaient été formées, pour que certains travaillent de jour avec les ouvriers extérieurs, et que dautres travaillent la nuit. Ceux qui uvraient le jour nétaient évidemment pas sollicités pour des raisons D/s et devaient être habillés devant les ouvriers, mais ceux de léquipe nocturne étaient également très peu sollicités à la D/s, afin que les travaux avancent au plus vite. Le jour de larrivée de loncle du Maître, Monsieur le Marquis Louis dEvans, un impressionnant tapis rouge avait été déroulé du pas de la grande double-porte dentrée, sur le perron et descendait toutes les marches descaliers jusquaux graviers attenant à la marche la plus basse.
Il arriva à la tombée de la nuit, venant de laéroport Saint Exupéry, où Walter était allé le chercher en limousine. Pour cette occasion spéciale, le Châtelain avait choisi pour moi une robe en taffetas dun bleu profond, sans bretelle, avec un bustier en cur, de forme princesse. Une magnifique fleur, faite de plumes de la même couleur que la robe ornée la taille du côté gauche, le bas de la robe effleurant le sol. Nous lattendions côte à côte au haut du perron. Le Maître était en smoking noir impeccablement bien habillé et Il se tenait dans une posture parfaitement droite, marquant ainsi de la dignité et un impressionnant charisme. Je crois bien que cétait la première fois que je ne voyais pas une haie dhonneur de chaque côté des marches composée des chiens et chiennes du Cheptel du Noble car comme le Châtelain lavait dit, il voulait que le monde D/s apparaissent uniquement après le passage en mairie du village et donc pas avant le passage à la chapelle du Château. Quand Son oncle gravit les marches, son regard harponna le mien. Il avait la même couleur, la même intensité que celui de son neveu ! On aurait cru voir le Maître mais avec quelques années de plus, les mêmes traits, le même visage en un peu plus ridé. Javais limpression que son regard (bleu comme celui du Maitre) essayait de simmiscer en moi, de lire en moi. Malgré le fait que jétais habillée, je me sentais plus nue que jamais. On ne pouvait pas douter de son statut de Dominant et instinctivement, je baissais les yeux. Son regard changea au moment de serrer chaleureusement son neveu dans ses bras, dans une longue accolade forte en intensité montrant le bonheur des deux Marquis à se retrouver. Leur échange verbal était ponctué de chaleureux mots de joie sincère et réciproque décrivant leurs retrouvailles
Le regard doncle Louis reprit cette intensité envers moi au moment de me faire un baise main digne de la cour du roi, tout en me fixant dans les yeux.
Nous suivîmes Marie, qui attendait derrière la porte pour nous conduire dans le Petit Salon, où elle avait fait préparer un apéritif avant que nous nallions dîner. Les deux Nobles étaient assis dans de grands fauteuils confortables, tandis que jétais prêt du Maître dans un fauteuil un peu plus modeste. La conversation tourna autour des activités des deux hommes, de tout ce qui avait pu se passer dans leurs vies depuis les quelques années à rattr ! Mais peu de temps après sêtre installé autour de la table de la Grande Salle à Manger, après un moment de silence, Monsieur le Marquis Louis dEvans se tourna vers son neveu et lui demanda sans autre préambule :
- Mon cher Edouard, aurais-tu honteusement abandonné la tradition de nos ancêtres ? Je ne vois aucun chien, aucune chienne pour agrémenter notre dîner !?
(A suivre
)
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