Souvenirs
Les vacances de Noël approchaient à grands pas. Thomas était au Centre Commercial et faisait ses achats de cadeaux. Il sy prenait toujours à la dernière minute, pour ne pas avoir à garder tous les paquets dans sa chambre. Mylène était championne pour les trouver, et Yoann aussi dailleurs. Il dormait souvent dans sa chambre, et Thomas devait avouer qui adorait cette exiguïté, elle les forçait à rester collés lun contre lautre. Au matin, il pouvait sentir son contact rassurant, et son sexe dur contre ses reins. Alors, il se frottait contre lui, et il se réveillait pour se branler et jouir.
Il passa laprès-midi à fouiller chaque rayon pour trouver ses cadeaux, ses finances ne lui permettaient pas dêtre trop dépensier. Il avait dû piocher dans ses économies pour acheter un nouvel ordinateur portable, le sien avait lâché en début dannée. Résultat, il navait plus les moyens de payer son permis, ni rien dautres. Il se serrait la ceinture et faisait son possible pour que Yoann ne remarque rien. Le connaissant, il lui achèterait tout ce quil voudrait, il était telle-ment généreux. Mais Thomas était très indépendant, et naimait pas quand on laidait financièrement. Il se sentait redevable envers son débiteur, et son éducation lobligeait à sadapter à ses capacités financières. Bref, il se débrouillait avec ce quil avait, et ça ne lempêchait pas daccepter les cadeaux.
Pour Mylène, il opta pour un cache-nez et des gants. Cétait une grande frileuse, et il faisait très froid en ce moment. Il choisit des couleurs voyantes, comme elle aimait. Pour sa mère, il acheta des pelotes de laine en promotion, et un livre de modèles. Pour son père, ce fut plus compliqué. Il navait quune grande pas-sion, sa terre. Or, Thomas navait pas les moyens de laider dans ce domaine. Il se décida donc pour un pull tout simple noir pour aller avec tout.
Il termina par Yoann. Là encore, le manque de moyen compliqua sa tâche. Thomas avait repéré une chaine en argent à gros maillons qui coutait trop cher.
Il paya ses achats avec un pincement au cur, il avait dépensé plus que prévu. Il rentra dans sa chambre, emballa ses cadeaux avec soin (le magasin lui avait fourni le papier), rangea le tout dans sa penderie, et sassit devant son ordinateur pour finir ses devoirs et révisions. Les vacances commençaient officielle-ment le lendemain. Il passerait les fêtes en famille et le nouvel an avec Yoann et leurs amis. Yoann organisait une soirée chez lui, sa mère ne serait pas là. Thomas sinstallerait chez lui pendant cette période, juste une semaine. Son télé-phone sonna alors quil terminait un exercice ardu:
-Salut, bébé, dit Yoann. Ça va ? Je tai vu au magasin.
-Pourquoi tu nes pas venu me saluer ?, sindigna Thomas.
-Je bossais, y avait mon chef. Tu as pas mal hésité, jai vu. Cadeaux de Noël ?
-Cest ça. Tu as fait les tiens ?
-Oui, cest bon. Je tai acheté un super truc. Au fait, il y a un petit changement de plan.
-Lequel ?, sinquiéta Thomas.
-Rien de grave, ma mère passe toutes les vacances chez ma tante. Donc, je suis libre. Tu crois que tes parents men voudraient si je mincruste ?
-Tu plaisantes ? Ma mère regrettait que tu ne puisses pas venir. Et moi aussi.
-Alors, je passe te prendre demain après mon boulot, je suis de congés une semaine. Ensuite, on rentre ?
-Oui, cest ça. Tu passes ce soir ?
-Désolé, non. Jaide ma mère à préparer ses valises, et à sécuriser la mai-son. Ensuite, je dois aider un pote, tu sais Sofiane.
-Oui, lhétéro sexy, celui qui arrête pas de me draguer.
-Il ne te drague pas, il est juste charmeur. Bref, sa copine sinstalle chez lui, il faut faire de la place. On va déménager quelques cartons.
-Daccord, donc on se voit demain, je finis à midi.
-Rejoins-moi à la maison à 15h. Je taime.
-Je taime aussi.
Thomas posa son téléphone qui vibra quelques après. Il sourit en découvrant une photo de Yoann tout sourire avec en légende : « Comme ça, je suis un peu avec toi ». Il en reçut une autre de son sexe en érection : « Elle a hâte de te revoir ». Thomas lui envoya aussi deux clichés, un de lui la queue à la main, et lautre de son pied. Yoann lui répondit : « Coquin, maintenant je dois me branler, ou alors je vais exploser ». Thomas éclata de rire, il se branlait déjà en pensant à son homme et éjacula en abondance.
Thomas était toujours vierge. Yoann refusait de lui faire lamour, pas parce quil nétait pas prêt, uniquement pour que son dépucelage se passe le mieux possible. Il lui avait raconté sa propre première fois, et le moins que lon puisse dire cétait que ce nétait pas le meilleur souvenir de sa vie. Thomas se remémorait très bien cette soirée où il avait déballé son histoire. Ils étaient allongés dans la chambre de Thomas qui faisait une pause tendresse. Dehors, le soleil se cou-chait, la fenêtre était ouverte, et une douce brise caressait leurs pieds nus. Yoann passait la main dans ses ses cheveux, tandis que Thomas avait la tête po-sée sur son torse :
-Jai envie que tu me fasses lamour, avait dit Thomas, pas maintenant, mais bientôt.
-Bébé, ça viendra, je veux toffrir la plus belle nuit. Je tai raconté ma première fois ?
-Simplement ta première pipe. Cétait si horrible ?
-Pas horrible, avait-il répliqué en le forçant à le regardé en face. Laisse-moi te raconter. Javais 16 ans, jétais un peu comme toi, timide avec ceux que je ne connaissais pas. Pourtant, jétais assez ouvert, jessayais de mentendre avec tout le monde. Bref, je faisais de mon mieux malgré mes peurs.
-Je tai jamais demandé, tu es sorti avec ton pote ?
-Non, on se voyait comme ça, pour que je le suce, même quand il avait une copine. Il disait que ma bouche était la meilleure, que sa copine ne suçait pas aussi bien que moi. Ça a duré un an, après ça, jai arrêté. Je voulais mieux. Il ne men a pas voulu, il comprenait. Il est fiancé, maintenant, et très heureux, il ha-bite en Bretagne.
-Cest bien, parce que jétais un peu jaloux. Continue.
-Oui, moi à 16 ans. Tu dois aussi savoir que jétais dhumeur changeante, un coup je pouvais rire de tout, le suivant, je faisais la gueule. Jétais en colère, parce que je cachais une partie de ma vie, jétais très secret, javais peur quon me rejette. Cest arrivé, et jen ai souffert. On ma aussi insulté, et agressé une fois. Mais cest une autre histoire.
-Non, dis-moi, lavait-il incité.
-Des mecs de lécole, avait-il lancé dun ton monocorde, mont coincé aux toilettes, après mon coming out, ils mont jeté au sol, craché et pissé dessus. Lun deux a baissé mon pantalon et a voulu me pénétrer avec le manche dun ba-lai. Jai hurlé au secours et quelquun ma entendu juste à temps. Des profs sont arrivés au moment au le manche allait entrer. Comme ils étaient majeurs, ils ont fini en taule pour agression. Jai jamais remis les pieds dans cette école de merde, et jai fait un apprentissage en vente, après un séjour à lhôpital.
-Je savais pas, sétait excusé Thomas en le serrant dans ses bras, et moi qui ai insisté pour que tu men parles.
-Ne ten veux pas, lavait-il rassuré, tu avais le droit de savoir, ça fait partie de moi. Donc pour reprendre, mon dépucelage sest passé juste avant ça. Il sappelait Loïc, 17 ans, roux avec des tâches de rousseur sur le visage. Une vraie crevette, mais dune grande gentillesse. On sest rencontré à lécole, il était le nouveau, je laidais pour le mettre à niveau et tout.
-Gros comment ?
-Dans les 22 cm, et 5cm dépaisseur, et des couilles bien gonflées. Donc, je glisse la main dans sa braguette, il marrête et me dit quil est puceau. Je lui réponds quil ny a pas de soucis, que je vais le branler. Il dit daccord, il se met sur le dos, et je sors son engin. Il en avait presque honte, le pauvre. Jarrivai à peine à le tenir en main, et en même temps, je me demandais ce que ça faisait de le sucer. Je lai pas fait ce jour-là, cest venu plus tard, jai juste astiqué sa queue avec difficulté, jai dû saliver dessus. Loïc soufflait fort, les yeux fermés, ses mains agrippaient les draps. Son corps se soulevait au rythme de sa respira-tion. Sans prévenir, il a giclé, très haut, ça a atterri sur son tee-shirt et son visage. Le reste était sur ma main. Jai léché pour gouter, il a rouvert les yeux et ma remercié. On a continué à se voir, je laimais bien.
-Cétait comment de le sucer ?
-Dur, jai jamais pu la mettre en entier dans ma bouche. Je pouvais juste prendre le gland et un peu en dessous. Il me suçait aussi, il aimait ça, il était pas aussi doué que toi. Et puis, un soir, chez moi, on la fait. Jétais à 4 pattes, il a essayé une première fois. Jai dû retenir un cri, et il avait juste mis son gland. Il a réessayé et je me suis mordu le poing. Il forçait le passage, javais limpression que mes chairs se déchiraient, quon forçait mon cul à souvrir trop vite. Il ne le faisait pas exprès mais il était dans une sorte détat second, il vou-lait tellement me faire lamour. Et moi, je pleurais, incapable de larrêter. Il a fini par entrer en entier, et il ma pilonné. Heureusement, ça na pas duré long-temps, il a sorti sa queue et a joui sur mes reins. Il a alors vu que je saignais, et il sest excusé de mavoir fait si mal. Il pleurait aussi. Cest la seule fois où il ma pénétré.
-Il est devenu quoi ?
-Il habite en ville, on est restés super potes. Il est toujours célibataire, si tu veux, je te le présente.
-Jaimerai bien, et aussi savoir pourquoi tu ne las pas fait avant.
-Parce quil était en déplacement, et quil est rentré il y a pas longtemps. Il sera ravi de te connaitre, et aussi de te montrer son engin. Il a pris beaucoup dassurance, et du muscle. On se voyait souvent, avant que je te connaisse.
-Tu serais jaloux si je le tripotais un peu ?
-Oui, mais je te comprends. Tu nas pas beaucoup dexpérience, donc tu es curieux, Voilà ce que je te propose, il te montre son engin, tu le branles et en-suite, tu toccupes de moi devant lui.
-Daccord.
Et Thomas sétait occupé de lui, Il avait oublié toute idée de dépucelage. Tout ce qui comptait, cétait le plaisir de Yoann. Il lavait embrassé tout en déboutonnant sa chemise. Il avait passé la langue sur son torse, sucé ses tétons, embrassé son ventre et débouclé sa ceinture. Yoann lavait arrêté, embrassé et allongé sur le lit et souri. Il avait retiré son jean, son boxer, son sexe était tendu. Il avait demandé à Thomas douvrir la bouche et posé son gland sur sa langue. Il avait enfoncé lentement son sexe dans sa bouche jusquau bout, et imprimé un mouvement de va et vient lent et profond. Thomas navait pas bougé et lavait laissé faire, les mains sur ses hanches. Il avait accéléré le mouvement petit à petit, pendant que Thomas avait passé la langue sur sa hampe.
Yoann sétait retiré et allongé sur le dos, invitant Thomas et à le prendre encore en bouche. Il sétait penché et Yoann avait saisi sa tête et recommencé à le pilonné en grognant. La bouche de Thomas lui avait fait mal à force dêtre crispé et de pomper. Sa salive avait dégouliné sur sa queue, mais il avait adoré cette sensation. Dun coup de rein plus puissant, Yoann sétait enfoncé et avait giclé avec force. Thomas avait avalé le premier jet, et sétait étranglé avec le reste. Toussant et crachant, il sétait redressé, sa salive mêlée de sperme inondant son menton. Thomas avait nettoyé son sexe, tandis que Yoann haletait. Ils avaient échangé un long baiser, et Yoann lavait branlé pour le boire.
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