Collection Zone Rouge. La Comtesse De Forchambeau (11/16)
Nous avons repris notre chemin de croix avec celle quil y a peu sappelait sur Agnès afin déchapper aux insurgés peut presser de subir ce que nos surs ont subi dans le couvent.
Nous avons monté un subterfuge pour essayer de tromper les paysans en colère qui sen prennent à la noblesse dont je fais partie, étant la fille du comte et de la comtesse de Forchambeau.
En marchant une pensée noire, me traverse, je me dis la fille de la comtesse seulement si mère a survécu à lépreuve quelle passe, sinon je suis peut-être devenue comtesse en titre cela me fait froid dans le dos, malgré la chaleur qui fait couler la sueur sous nos robes descendant jusquau sol.
Agnès et moi venons déchapper à un premier groupe de soudard essayant de piéger des nobles essayant de leur échapper, ils sen prennent aussi aux ecclésiastiques dont nous faisons partie par nos tenues de nones grâce aux soient disants sacrements que nous leur présentons.
Saint-sacrement qui est de leau bénite et des huiles saintes, remplacé par de leau de puits et dhuile de lampe nouvelle système pour nous éclairer remplaçant nos cierges.
Nous les avons mis dans le sac récupéré au couvent, dans lequel nous avons gardé les bouts de cierge et la pierre à silex.
À la nuit qui commence à tomber, la lampe aurait pu nous être utile, mais hélas nous avons dû la laisser chez Léon le curé baiseur, car il serait impossible de justifier sa présence lors de contrôles.
Bénir cette troupe a été une immense joie et quand nous sommes assez loin, nous rigolons à en avoir mal au ventre.
Mal de ventre, mais surtout mort de faim, car cela fait bien longtemps que nos estomacs sont vides aussi quand après plus de deux heures de marche nous apercevons une ferme au bas dune côte, je prends la décision daller voir si les gens sont assez sympas pour nous nourrir.
Bien sûr, jai mes deux Louis d'or donnés par le Duc mon premier amant, que jai réussi à préserver, mais je doute que ces pauvres gens aient de quoi nous rendre la monnaie surtout que jignore comment fonctionne la monnaie entre lor, largent le cuivre et autres métaux, car chez nous, cétait père qui soccupait de régler les fournisseurs.
Je prends conscience quà part les grandes lignes entre la naissance et la mort ponctué de révérence et autres savoir vivre, jignore tout de la vie.
Nous approchons de la ferme où la porte dentrée est ouverte.
Je vais pour appeler quand un bruit venant de la pièce voisine attire notre attention, nous avançons discrètement et ce que je vois mintéresse, un couple baise sur le lit, la femme est assez grosse, même énorme et celui qui la besogne est de mêmes corpulences.
Je connais un couple de fermiers aussi gros queux, mais je dois reconnaître quà aucun moment lidée ne mest venue quils puissent avoir des rapports sexuels.
Nous sommes cachés par le battant de la porte et quand lhomme sort de la femme sa verge est toute petite.
Je suis à deux doigts déclater de rire surtout quand la femme se place en levrette et que son homme lui reprend la chatte dans cette position.
Je suis contente de vous faire voir que japprends vite, le curé mayant expliqué la levrette.
Tes ben en forme mon gars, tas ben fait de venir voir la Berthe, je suis toujours disponible pour baiser avec des beaux gars comme toi.
Je me suis trompé, lhomme est un amant et la Berthe semble être une fille qui reçoit des garçons, je découvre une nouvelle facette de la vie que jignorais.
Agnès me tire en arrière, sur la table il y a une miche de pain et une bouteille, je prends le pain et je vois Agnès prendre la bouteille dans sa main libre lautre tenant le sac avec nos alibis pour nos déplacements.
Nous courons dès que nous sommes sorties, nous nous engageons le long dun chemin qui longe une rivière, à bout de souffle, je marrête hors de porter de la ferme.
Tu as vu Blanche, cétait une pute qui se faisait baiser par un client.
Une pute ?
Oui, une fille de joie, une fille qui vend son corps pour toucher de largent, mais doù viens-tu pour ignorer ces choses.
Je viens dun endroit où tout ma été caché, bien que si je me souviens que mère faisait chambre à part, père était allé au bordel voir des filles de joie.
Père a-t-il baisé avec une femme aussi grosse que celle que je viens de voir cela me donne froid dans le dos.
Agnès regarde une cabane près de la rivière, nous allons pouvoir nous cacher pour la nuit.
La cabane est petite et la porte est bloquée par une simple chaîne, il y a une table et deux chaises avec dans un coin un tas de filets de pêche.
Sur la berge une barque est attachée, cest une cabane de pécheur qui va nous abriter.
Donne-moi le pain, regarde-il y a un couteau planté dans la table.
Il doit servir à ouvrir les poissons pour les vider.
Les poissons se vident ?
Tu es drôle, bien sûr quil se vide avant de les manger, au couvent, nous en achetions et plusieurs fois, jai aidé les surs Cuisinières à les préparer.
Je coupe deux tranches de pain et Agnès enlève le bouchon sur la bouteille, elle boit une gorgée et je vois son visage changer, elle me la tend et à mon tour, je bois, je manque de m et je pulvérise tout le liquide en partie sur Agnès.
Quest-ce que cest, c'est, cest dégueulasse, je pensais que cétait de leau ?
Incroyable, cela aussi, cest nouveau pour toi, cest du vin blanc, le curé en avait dans la sacristie de la chapelle, il sen sert au moment où ils disent la messe, reprend en une gorgée, il est vrai que la première fois, cest surprenant, mais rapidement, on shabitue et je finis par aimer.
En buvais-tu au couvent ?
Chaque fois que le curé montait une bouteille pour la messe du dimanche, les surs nous en buvions une gorgée en cachette, oui nous en buvions mais comme nous étions au moins quinze à le faire, cétait rare.
Nous avions lhabitude que Léon na pas de mémoire bien que quelques fois, il se soit posé des questions.
Jen reprends une gorgée et jaime, nous nous partageons la bouteille entre deux bouchées de pain jusquà ce que la bouteille soit vide.
Viens Blanche déshabillons-nous et allons-nous baigner.
Jessaye de me lever, mais je mécroule sur la terre de la cabane.
Tu es saoule Blanche, tu aurais dû boire avec modération, viens que je te déshabille.
Elle me défait la coiffe maide à me relever et en me faisant tenir la table rapidement elle me met nue, elle aussi, elle menlève mes bas et récupère mes Louis que je cache à lintérieur.
Me soutenant, car mes jambes refusent de se mettre lune devant lautre comme à leur habitude, nous approchons de la rivière où elle me fait descendre à côté de la barque sur une petite partie sableuse, leau sur mes jambes et mes pieds est agréable surtout après la marche toute cette journée.
Assieds-toi, mets ton derrière dans leau, je vais te rafraîchir la nuque.
Jai du mal à parler, car la terre tourne autour de moi, jessaye de mexprimer difficilement.
Tu, tu nas aucun un problème !
Arrête de parler, si je suis un peu saoule, mais je maîtrise, allée assise.
Je suis son conseil, leau froide sur mon fessier et sur ma chatte me fond du bien, mais je suis loin de retrouver une vision normale.
Elle prend de leau dans sa main, men asperge la nuque, les choses saméliorent un peu, lenvie e vient de baigner, là encore pour la première fois dans de leau courante.
Je me laisse aller, jai le plaisir dêtre allongé dans leau qui me fait un bien fou, dun coup, je veux mettre mes pieds sur le fond et la terre mabandonne.
Blanche, je suis là, revient vers moi.
Je sens que lon me tape sur les joues et que jai de leau qui monte dans ma bouche.
Ouf, tu mas fait peur, jai cru que tu tétais noyée.
Noyée, quest-ce quelle veut dire, je finis par arriver à parler dune voix incertaine, je sens de lherbe fraîche sous moi, tiens, je suis sortie de leau pourtant, jétais bien.
Comment, suis-je arrivée ici, tu mavais mis dans leau ?.
Oui, tu as eu lidée saugrenue daller nager et tu as coulé.
Qui ma sauvé ?
Moi.
Tu sais nager !
Non, mais tu sais quand nous étions dans le clocher, tu mas appris que lorsque lon veut lont peu en déplacent la cloche malgré nos faibles muscles.
Embrasse-moi, ma sauveuse.
Elle membrasse comme jaime que lon me le fasse quand on a des sentiments envers lautre et malgré un léger mal de tête, je sens ma chatte mouillée, avoir repris vie grâce à Agnès me donnent des envies de plaisir.
À moins que le vin y soit aussi pour quelque chose.
Elle membrasse, je maperçois que jai le même plaisir que lorsque le Duc ma embrassé, est-ce cela lamour.
Quand elle descend soccupant de mes seins puis de mon nombril, comme je lai fait chez notre curé pendant quelle se faisait sauter pour la première fois par une verge masculine fût-elle celle dun ecclésiastique, finissant par atteindre mon sexe, jécarte largement mes cuisses pour que sa bouche et surtout sa langue entre plus profondément en moi.
Je retrouve le plaisir quelle peut me donner quand nous étions au couvent avec le gros cierge, tenons ou est-il celui-là, nous avons quitté les cellules si vite que nous avons oublié de voir sil était toujours dans ma cellule ou celle dAgnès sous nos paillasses.
Mais aucune nécessité davoir un cierge pour jouir, Agnès commence à bien me connaître, arrive sans problème à ce que mon corps réagisse sous sa langue et cest comme une chatte que je métire prête à mendormir.
La fraîcheur commençant à tomber, malgré lair lourd, nous rentrons dans la cabane, je vais mécrouler sur les filets de pêche mendormant comme une masse sur cette couche improvisée.
Je sens plus que je vois ma copine aller et venir autour de moi en chantant me montrant quelle est sereine malgré la situation plus que compliquée que nous vivons.
Je me suis certainement endormie quand je sens un corps venir se lover contre le mien, un bras mentoure et une main vient empaumer mon sein au moment où je sombre définitivement dans le trou noir du sommeil.
Qui cest ces deux salopes, merde, cest elles qui ont piqué le pain et la bouteille de picrate de la Berthe
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