Plaisirs Avec Georges (3)
Georges était à la fois doux et très tendre. Et puisque j'étais assez banal dans mes désirs sexuels, notre vie était intense sans être très fantaisiste. Il me faisait lamour avec fougue. On était passionnés sans dévier de la trajectoire dune excitante normalité. Parfois Georges avait envie de moi à limproviste, chez des amis ou dans la rue. Alors entrait dans une sorte dimpatience, dont je comprenais tout de suite la nature. Il voulait quon rentre, il supportait mal dattendre. Pour notre chance, jétais toujours prêt à le suivre. Dailleurs, quand jétais avec lui, javais toujours envie de lui, tant il me comblait.
Pourtant, Georges avait quelques fantasmes.
Un jour, un dimanche après-midi, nous sommes chez lui. Le samedi on était allé au cinéma, on avait dîner dehors, comme dhabitude, et une fois chez lui on avait fait lamour. Cest bizarre le dimanche, je ne sais jamais quoi faire de moi. Je me mets à lire, Georges travaille dans son studio. Il arrive à limproviste dans le salon, son regard me dit quil a envie de moi. Il me prend par la main et memmène dans sa chambre. Je fais pour lembrasser, mais il me tient a distance. Je le regarde, étonné.
- Laisse-moi faire - me dit-il.
Il enlève ma chemise, mes chaussures, mes chaussettes. Dégrafe mon pantalon et baisse mon slip.
- Viens -.
Son ton est directif. Il reste habillé.
- Mets-toi à quatre pattes sur le lit -.
Je ne me suis jamais fait prier pour me mettre à quatre pattes et jobéis. Sans rien dire, mais en me posant quelques questions. Georges vient sur la gauche du lit, sort dune poche de son pantalon un lacet en tissus. Prends mon poignet et le met contre la barre en cuivre de la tête du lit. Il me lie. Il passe de lautre coté et il fait la même chose avec mon poignet droit. Suis lié au lit, cambré, pratiquement à sa merci. Mais je sais quil ne sera pas violent : je pense quil veut assouvir un fantasme et lui faire plaisir prime sur tout.
- Tu vas être à moi comme jamais avant -.
- Jadore être à toi, je ne demande rien dautre -.
Il se met à genoux derrière moi. Il bande déjà. Il tient sa bite et la passe entre mes fesses. Il sattarde à lentrée.
- Tu aimerais que je te prenne, hein ? Tu vas devoir attendre -.
- Tes devenu méchant ? -.
- Pas du tout, mais si tu attends tu seras encore plus heureux -
Il se met a me lécher lanus, tout en caressant mes fesses. Cest une pratique rare entre nous et il semble apprécier. Moi aussi. Sa langue titille ma sensibilité anale. Mon sexe se dresse. Il me le caresse. Je frémis de plaisir, il sait très bien que jai envie dêtre pris, mais cet après-midi il veut jouer la lenteur. Et un peu la soumission.
Passé les premiers moments, être lié nest pas très agréable, mais Georges semble prendre son plaisir. Il se couche sur le dos, passe sous mes jambes et vient me sucer. Il maspire dans sa bouche, me lèche le gland, me masse le couilles. Dans ma position, lié à la tête du lit, les jambes écartées, je suis prêt à exploser.
- Tu vas me faire jouir -.
Je nai presque pas le temps de le dire que je jouis dans sa bouche. Il avale et lèche mon gland. Ça aussi cest rare entre nous.
- Maintenant je vais voir si tu es une vraie salope -.
- Pourquoi ?-.
- Parce que je ne tai jamais pris après tavoir fait jouir -.
- Et alors ? -.
- Je voudrais te faire jouir à nouveau -.
- Ce sera difficile - je lui réponds alors que mon sexe et en train de devenir tout petit.
Mais Georges est patient, il tient son fantasme par la queue (au sens propre et au figuré, si je puis me permettre) et continue son chemin. Il se remet derrière moi, me plaque contre la tête du lit. Suis à genoux, lié. Il membrasse dans le cou, il pince mes tétons, passe sa langue dans mes oreilles.
Il prend dans le tiroir de la table de chevet le gel. Il me le met. Il masse mon anus avec son medium, sans me pénétrer. Il me place comme si jétais sa poupée : poignets liés, bras allongés, mon derrière cambré à la juste hauteur pour lui, le cuisses écartées.
- Ne me fais plus attendre, prends-moi -. Je le lui dis en retournant la tête et en lui souriant. Il me sourit aussi, comme pour me dire quil me tient en main.
- Tu sais que je suis gentil me répond.
Il prend sa bite et la met entre mes fesses. Son gland pousse contre mon anus. Suis détendu, prêt à laccueillir. Son gland glisse en moi. Il pousse jusquà me pénétrer profondément. Il me caresse des épaules au fesses, puis prend mes hanches et commence à me faire lamour comme lui seul sait le faire. Je gémis de plaisir.
-Tu es une vrais salope -.
- Je suis pas une salope, je suis la tienne -.
Il me donne des grand coups, je gémis mais jaurais envie de crier, de lui dire que je laime comme je nai jamais aimé personne. Mais je perds presque mon souffle en sentant son sexe aller et venir en moi. Je bande fort à nouveau. Georges me caresse la bite :
-Tu vois ? Tu es une salope et tu vas jouir a nouveau -.
- Et toi tu va me remplir de sperme -.
- Je vais ten mettre plein le cul parce que je taime, Loulou -.
- Moi aussi je taime, Georges. Quand tu es en moi je me sens comme une folle -.
Il commence à aller plus vite, je sens son souffle saccélérer. Il me tient par les épaules et jouit en moi, avec son cri damour que jadore tant. Il sappuie contre moi, membrasse sur le cou. Je serre mes fesses pour tenir son sexe en moi. Il défait les liens, il sort de moi, nettoie sa bite. Je mallonge sur le dos, mon sexe dressé.
- Cest tellement bon dêtre ton enculé - lui dis en pressant sa tête contre ma poitrine. Je jouis avec un petit cri. Il membrasse tendrement.
En me remémorant cet après-midi si insolite et pourtant si doux, je suis tout mouillé.
(à suivre)
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