Fermeté De Chair + Bronzette Intégrale

"Dialogues Interdits" : une série de mini-nouvelles sans narration, uniquement faite de dialogues. Confessions crues, drôles et surprenantes entre amis...



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### Fermeté de chair ###
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— Mon dada, ce sont les seins fermes. Bien jeunes et bien fermes. J’y peux rien, au plumard, tout autre type de sein met à mal le fougueux soldat que je suis !
— Tu devrais faire comme sur les sites de rencontres chaudes. Tu sais, poster une annonce où on entre une description technique, comme pour acheter un nouvel ordinateur. « Souhaite partenaire entre 1M70 et 1M85, 60 et 70 kilos, seins bien ronds et fermes, vérification préalable ».
— Si seulement c’était possible !
— Ça l’est, non ?
— Moins qu’on le pense. Les hommes postant ce genre d’annonces, hum… Je pourrais imprimer une telle demande, l’enfermer dans une bouteille et la jeter dans l’océan, mes chances de succès serait à peu près les mêmes. Ceux qui postent ces annonces le font presque par désespoir, à mon avis.
— En ce cas, suffit de vérifier une fois le premier patin enclenché. Si la belle n’est pas farouche, tu pelotes un peu et tu vérifies.
— Suffisant pour s’assurer du minimum, certes. Pas une garantie non plus.
— Ou alors tu cibles selon l’âge ?
— Aussi étonnant que cela soit, j’ai déjà eu affaire à une étudiante aux seins tombants, et à une quadra à la poitrine super ferme. Et je ne parle pas de chirurgie !
— Je sais, tu y es allergique. Pour vérifier c’est facile : tu malaxes bien fort, si le nibard tombe c’est qu’il a été refait.
— Mon vrai problème : si c’est un peu flasque, je m’en rends seulement compte au moment de la baise. Flirt, puis espace clos, préliminaires, je la déshabille… et au moment où elle passe à l’horizontal, hop ! Les seins disparaissent. Au lieu de rester fièrement dressés comme l’instant d’avant, les voilà écrasés par la force centrifuge.

Et quand ensuite mon torse les touche, c’est pire encore.
— Et tu fais quoi alors. Tu t’en vas ?
— Je suis pas non plus un mufle. Je me contente de la tirer sans trop de conviction.
— Tu demandes vraiment du sein de compétition. Remarque, il y en a ! T’es tellement obsédé par le fait de les caresser, lécher, sucer ?
— Pas tant que ça. C’est surtout l’effet visuel qui me fait débander direct en cas de déception.
— En ce cas une seule solution : l’Andromaque. Quand tu es allongé sur le dos et la fille assise sur toi. LA solution par excellence pour vous rajeunir de vingt ans n’importe quelle nana.



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### Bronzette intégrale, rebelote ###
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— Tu me dis que t’es rentrée avec des marques blanches sur le corps ? Je pensais que t’avais fait de la bronzette intégrale. Vous avez pas pu ces vacances-ci, avec ton copain ?
— On a pu ! Seulement on n’a pas été prudents. Pas du tout.
— Ah, vous vous êtes mis à poil sur des criques trop fréquentées et vous avez dû partir.
— Pourtant non ! Au contraire, on en a trouvé une paradisiaque. Magnifique, totalement isolée, pas un seul passage à cent mètres à la ronde. Niveau baise on a pu se donner autant qu’on voulait. Pour une fois j’ai pu me lâcher, et retenir aucun cri. Ce qui m’a donné des tas de supers bons orgasmes !
— Bah alors, où est le problème.
— On a baisé en missionnaire. Missionnaire quotidien de quatorze à quatorze trente, pendant les heures les plus chaudes. Plus chaudes dans tous les sens du termes, d’ailleurs.
— Lui sur toi, et toi en étoile de mer ? Je crois saisir… il s’est bronzé que le dos et le cul, et toi ta poitrine et ton ventre sont restés blancs.
— Bingo. T’imagines à la piscine, la honte d’avoir une marque d’homme sur le corps ? J’ai dû foncer aux séances d’U.V. pour corriger le tir. Pour le prochain séjour on a mieux prévu le coup. Lundi en cuillère côté droit, mardi en cuillère côté gauche, mercredi en missionnaire, jeudi en Andromaque.
— Pense à prendre de quoi chronométrer. Dix minutes en une position, dix minutes une autre…