Les Routiers Sont Sympas (9)
LES ROUTIERS SONT SYMPAS
(9)
LA NAUFRAGÉE DE LAUTOROUTE
Présentation :
Je suis chauffeur routier international longues distances. Depuis un peu plus dun an, je roule sur les différentes routes dEurope pour transporter toutes sortes de marchandises avec une semi-remorque.
Je suis célibataire et compte le rester tant que je ferai ce métier qui, pour le moment, me procure bien du plaisir. Pour le sujet principal de ce site, mes besoins sexuels sont assouvis pleinement soit au hasard des rencontres, soit par quelques relations féminines « disponibles ». En cas de besoins urgents et en dernier ressort, je fais appel à la veuve poignet.
Je tiens à préciser que ce nest pas à chaque carrefour ou à chaque feu rouge quune fille lève le pouce pour aller dune ville à lautre à bord dun « gros camion ». Et même si cela était, elles nacceptent pas toutes de sallonger sur la couchette pour une galipette. Jaime le sexe et ses plaisirs mais, je ne suis pas un obsédé, un violeur, un sadique, un satire, je ninsiste pas en cas de refus. J'ai, parfois, quelques périodes dabstinence.
Lhistoire que vous allez lire, comme les autres, est réelle. Seuls les noms et prénoms des personnes sont changés ainsi que certains lieux qui sont parfois imaginés.
Cette histoire se passe un vendredi au cours dun mois de décembre.
Je revenais de Hollande...
En fin de journée, après être rentré en France, je roule sur lautoroute A1 dite « autoroute du Nord ».
Il fait froid. Poussée par un petit vent, une pluie fine mêlée de grésil tombe en oblique. Un peu avant minuit, je mengage sur une aire de repos pour marrêter et dormir. Mais avant, je dois satisfaire un besoin liquide et naturel. Cela commence à devenir urgent. Jimmobilise le camion près de la porte des sanitaires, derrière une voiture arrêtée. Laissant tourner le moteur au ralenti pour maintenir le chauffage dans la cabine, je me précipite vers le premier urinoir venu.
Enfin soulagé et radieux, après avoir actionnée la chasse, pour quitter cette bonne place, je me retourne. Jai la surprise de voir, vers lentrée du bâtiment, une personne vêtue dun manteau au col relevé jusquaux oreilles. Je mavance et jentends une voix féminine, sortant d'entre les pointes du col, dans un nuage de buée, me dire :
- «Bonsoir monsieur... Excusez-moi, jai une roue de ma voiture à plat...
Et vous ne savez pas comment la changer ?...
Si mais il y a deux boulons que je narrive pas à dévisser...
Allons voir ça...»
Métant approché, je remarque un visage rond, à la peau « violacée » par le froid. Même en l'absence de maquillage, je peux voir que des larmes ont coulé sur ses joues.
Nous sortons, je suis saisi par le froid qui règne. La voiture, juste devant mon camion, a la roue avant droite est dégonflée.
« Elle est bien à plat... Où est le matériel pour la changer ?...
Jai tout remis dans le coffre...
Ouvrez-le... Je vais tourner mon camion pour avoir la lumière des phares... Je vais vous la changer cette roue...
Je vous remercie... Vous êtes vraiment sympa...
Cest ce quon dit... »
La manuvre terminée, je prends une veste de travail, pour me préserver du vent, et je commence à sortir les outils du coffre. Regardant la dame, restée à côté, Je maperçois quelle claque des dents.
« Ne restez pas là, montez dans la cabine vous mettre au chaud...
Merci, je veux bien... » Me dit-elle dune voix « hachurée » par le froid.
Elle va sassoir sur le siège conducteur. Je la vois appuyer ses coudes sur le volant et poser son menton dans les paumes de ses mains relevées. Dans cette position, elle peut suivre ce que je fais.
Je change la roue tout en « pestant » contre le froid qui me gèle jusquaux os.
Le travail fini, les outils rangés, le coffre refermé, je me précipite dans la cabine pour retrouver un peu de chaleur. La dame, qui a gardé son manteau au col relevé, est toujours dans la même position.
« Enlevez votre manteau si vous voulez vous réchauffer... - elle sexécute...
Vous avez vite fait pour changer cette roue... Je vous remercie très sincèrement...
Vous avez raison... Cest ce froid qui ma stimulé... Au fait, si nous faisions plus connaissance... Je m'appelle Joseph. Je suis le chauffeur de ce camion qui roule dans toute lEurope... ... Et vous ?...
Annie... Je suis représentante de commerce en ustensiles de cuisine et vaisselles pour restaurants et collectivités...
Vous grelotez encore, vous naviez pas de chauffage dans votre voiture ?
Si... Mais en rentrant sur cette aire, jai senti ma voiture se déporter... Je me suis arrêtée là pour avoir un peu de lumière. Jai vu ma roue dégonflée. Jai voulu la changer mais je ne suis pas arrivé à débloquer deux boulons. Jai attendu un peu... Personne nest passé... Jai tout remis dans le coffre et je me suis mise dans la voiture pour passer la nuit... Je laissais tourner le moteur pour avoir du chauffage... Je me suis aperçue que la jauge baissait. Pour économiser un peu dessence, jarrêtais le moteur quand il faisait bon et le remettais en marche quand il faisait froid... Quand la réserve sest allumée, je nai pas remis en route... Je ne voulais pas tomber en panne sèche...
Les deux camions quil y a la-bas, ils étaient là quand vous êtes arrivée ?
Non... Ils sont passés sans sarrêter...
Pourquoi vous navez pas demandé de laide aux chauffeurs ?...
Je nai pas osé y aller dans le noir...
Vous avez préféré vous geler...
Jen ai pleuré de dépit et de froid... »
Tout en continuant notre conversation, jai pris son manteau pour létaler entre le dossier du siège conducteur et le volant. Ainsi, la soufflerie du chauffage envoie lair chaud à lintérieur.
Plus je regarde ma passagère, plus je lui trouve un certain charme malgré sa tristesse. Elle doit avoir environ quarante-cinq ans. Brune, ses cheveux sont coupés en frange sur le front et en carré, « à la Mireille Mathieu », au-dessus des épaules.
En cette période hivernale, en prévision de blocages éventuels, sur les routes, sous la couchette, jai, rangés dans des casiers, des accessoires de camping et quelques provisions.
Je fais chauffer de leau pour préparer deux verres de café (soluble). Jen propose un à Annie qui accepte en me disant :
« Ce café sera bienvenu pour nous réchauffer... Et en plus, je nai rien mangé depuis midi...
Pourquoi ? Ce soir vous navez pas mangé ?...
Je comptais arriver assez tôt chez ma mère, à Compiègne... Mais avec cette crevaison...
Il y a longtemps que vous êtes là ?...
Il commençait à faire nuit... Vers dix-neuf heures...
Votre mère, si elle vous attend, va sinquiéter...
Non... Je voulais lui faire une surprise... Elle ne sait pas que je venais la voir...
Et votre famille ? Vous avez un mari ? Des s ?... Personne ne sait ou vous êtes ?
Non... Je suis toujours sur les routes... Mon mari est habitué à me voir que le week-end... Les s sont grands et ont quittée la maison... Personne ne mattend...
Tenez... Je nai pas grand-chose dautre à vous offrir... - lui dis-je en lui tendant quelques biscottes et un paquet de biscuits.
Merci... Mais je ne voudrais pas r de votre bonté... »
Nous buvons notre café, grignotons quelques biscuits. Je lui offre le reste du paquet.
Réchauffée, légèrement restaurée, elle reprend son manteau, me remercie par une bise sur chaque joue et quitte la cabine.
Je mets en marche, je finis darriver sur le parking. Je me gare pour la nuit.
Á peine jai fini de ranger les affaires et tirés les rideaux que jentends frapper contre la portière.
Je baisse la vitre et, dans le faible halo de lumière, je vois Annie qui me dit, dune voix entrecoupée de sanglots :
« Ma voiture ne veut pas démarrer...
Comment elle ne veut pas démarrer ?...
Je mets le contact, les lumières du tableau de bord sallument mais quand je tourne la clé, le démarreur ne tourne pas et jentends des claquements...
Jai bien peur que ce soit grave... Bon, jarrive... »
Prenant ma veste, je repars, accompagné dAnnie, vers la voiture. Elle me passe la clé de contact. Je fais un premier essai. Les témoins du tableau de bord se mettent en veilleuses, presque éteints. Des claquements se font entendre sous le capot. Le moteur ne démarre pas. Au deuxième essai, je nobtiens pas plus de résultat. Je coupe le contact, retire la clé et la tends à sa propriétaire.
« Ma pauvre dame, jai bien peur que votre batterie vous ai lâché...
Comment ça se fait ?...
Arrêter et remettre en marche le moteur plusieurs fois, avec ce froid, il ny a rien détonnant...
Quest ce quil faut faire ?...
Rien... Attendre le jour pour vous faire dépanner... (Elle fond en larmes) Ne pleurez pas... Fermez votre voiture et venez vous mettre au chaud dans la cabine...»
Elle est complètement désemparée, sans réaction. Je la prends dans les bras, tente de la rassurer, récupère la clé, ferme la voiture et, en la soutenant, partons vers le camion.
Elle sinstalle sur le siège passager, essaye de calmer ses sanglots. Jallume un petit Thermix pour maintenir la chaleur. Je massois sur le bord de la couchette, commence à me déchausser.
Elle me regarde, dun air inquiet, et me demande :
« Quallez-vous faire ?...
Me mettre à poil et dormir. Demain, jai de la route à faire !... - dis-je sur le ton de la plaisanterie.
Je vais attendre... - me répond-elle en se recroquevillant sur le siège.
Non !... Vous nallez pas rester là !... La couchette est assez large pour dormir à deux !... Vous allez vous déshabiller, je vais vous prêter un t-shirt pour vous faire une chemise de nuit et vous allez vous allonger là !...
Je ne veux pas !...
Pourquoi ?....
Vous allez en profiter...
Profiter de quoi ?...
Que je sois une femme...
Vous vous faites des idées !... Ma proposition est tout ce quil y a de plus honnête... Je ne suis pas un obsédé sexuel, un violeur, un satire ou un sadique qui profiterait du désarroi dune femme dans une situation, désespérée... Je vous promets de ne rien tenter qui vous serait désagréable...
Vous avez dit que vous alliez vous mettre à poil pour dormir...
Écoutez, je plaisantais un peu. Cest vrai, je dors en caleçon ou en slip... Vous êtes mariée depuis des années. Vous avez eu des s. Vous savez comment est fait un homme... Cela ne doit pas vous impressionner... Malgré la promiscuité, je vous promets, je vous jure que je serais correct.... Au pire, vous avez le choix entre une galipette ou mourir de froid dans votre voiture... Réfléchissez...
Cest bon... Vous avez raison... Jaccepte... Et puis, franchement, avec mon mari, à part quelques rares caresses, je nai jamais eu vraiment le plaisir que jespérais...
Je n'y suis pour rein...
Tenez le t-shirt... Je me tourne pour ne pas vous voir... Quand vous serez prête, allongez-vous sur le côté, contre le fond... Je me mettrai au bord... »
Pour cet échange de paroles, javais légèrement haussé la voix, sur un ton assez sec.
Cest ainsi que nous nous couchons, dos contre dos, en nous souhaitant une bonne nuit.
Mais, malgré lheure avancée (presque deux heure et demie) et la fatigue, le sommeil ne vient pas.
Peut-être, à cause du café bu avant ?... Plus surement à cause du contact avec cette femme. Nous sommes omoplates contre omoplates, fesses contre fesses, talons contre talons. En plus, je sens son parfum, sa douce odeur de femme. Malgré mes promesses, dans ma tête je fantasme et, en même temps, jai pitié delle. Cela ne m'empêche pas davoir une érection depuis quelle est montée dans la cabine.
Bien installé à ma place, je ne bouge pas. Par contre, derrière moi, Annie, que je crois endormie, remue dans son sommeil. Un bras glisse entre nos fesses. Je passe le mien pour le relever. Nos mains se touchent. Nos doigts s'entrelacent. Elle se tourne légèrement, me souffle dans loreille :
« Vous ne dormez pas ?...
Non....
Jai envie... »
Persuadé quelle veut aller aux toilettes, je me fais le plus petit possible, à plat ventre pour la laisser passer. Au bout de quelques secondes dattente, ne la sentant pas bouger, je tourne la tête vers elle et lui demande :
« Alors, vous y allez ?
Aller où ?
Aux toilettes... Vous mavez dit que vous aviez envie...
Ce nest pas daller aux toilettes que jai envie... Cest de vous que j'ai envie... Jai envie de faire lamour...»
Heureusement que je suis couché. Sinon, jen serais tombé sur le cul...
Elle se tourne complètement, met un bras autour de ma taille et me caresse le ventre, puis dirige sa tête vers la mienne. Très surpris par sa demande et la douceur du geste, je bredouille, je marmonne. Je me tourne pour lui faire face, Je passe un bras sur son dos, lattire, la plaque contre mon corps et lembrasse. Son corps chaud se contracte. Elle répond, écarte ses lèvres. Nos langues se rencontrent, semmêlent. Le baiser est long, profond, fougueux.
Je n'en peux plu... Je me demande ce qui se passe. Elle me prend dans ses bras.
Cest incroyable pour moi... Je la laisse faire pour me concentrer, ne pas brusquer ou rater cette espèce de miracle.
Je me mets à caresser son dos doux et harmonieux, ses fesses bien faites, rondes et rebondies. Jévite dapprocher de son entrecuisse, de son pubis, de son sexe
Mayant avoué quelle navait plu de plaisir, depuis longtemps, avec son mari, elle aussi doit antasmer : tant dannées sans être tripotée, caressée, sans jamais déclencher ni jouissance, ni orgasme. Puis, brusquement, simplement, parce quelle sest laissée aller, le pied absolu, fulgurant et tonitruant, le nirvana à portée de mains.
Je me retiens daller trop vite pour ne pas risquer de la répugner. Elle peut avoir une réaction de refus, me repousser. Je ne laisse pas cette pensée me faire arrêter lexploration de ce corps encore inconnu.
Je lui ôte le tee-shirt et lui suce les seins. Je frotte ma verge bien raide contre son corps. Elle en bave, émet des sons de plaisir. Sa chatte mouille abondamment. Je sens son humidité contre mes cuisses. Je suis aux anges.
Je lui prends une main et la guide sous lélastique de mon slip. Au contact de ma verge gonflée et tendue, elle a un mouvement de surprise et de recul... Je la retiens et lui fais refermer ses doigts autour... Elle se cramponne à ce pieu viril et solide. Je lui fais faire quelques mouvements masturbatoires. Elle continue, lentement, les va-et-vient. Je la laisse faire pour me concentrer sur les caresses de ses seins. Jen fais rouler, un instant, les pointes entre mes doigts. Puis, en caressant, avec des petits baisers, je descends sur son ventre, ses côtés, ses hanches, autour du nombril, son bas ventre, ses cuisses, ses fesses, Jen profite pour lui enlever sa culotte. Elle fait descendre et enlève mon slip. Nous étions complètement nus sous le duvet. Je nosais pas nous découvrir.
Elle a ouvert les cuisses pour soffrir à ma caresse. Au creux delles il y avait un papillon aux deux ailes déployées sur sa fleur. Je fais connaissance avec sa caverne, lantre de sa liqueur mouillée et gluante.
Son intimité tient à la fois de la jeune fille prépubère, abricot gonflé, mûr, juteux, dessinant son entre-jambe de chairs pleines et fermes, et de la femme mature, expérimentée, parturiente, avec troubles circonvolutions sombres et plissées qui séchappent de la fente, couvertes des sécrétions visqueuses et accueillantes.
Je me régale de caresser la fourrure de son pubis gonflé, au deux lèvres charnues et odorantes.
Mes lèvres, ma langue sactivaient en petits baisers et léchages sur tout son corps. Jentends, à ses chants haut perchés, que je suis sur la bonne voie.
Je lève le duvet qui nous couvre encore. Dans la pénombre de la cabine, seulement éclairée dune veilleuse de plafonnier, je regarde, sans vraiment le voir, son corps et me réjouis davoir su le réveiller.
Je cherche le joyau tant décrit dans la littérature poétique. Celui dont on lui avait donné comme nom de baptême : « clitoris ».
Ma langue, rompue aux saveurs, aux goûts, aux textures, a rapidement dégoté le petit champignon de ses délices, guidée par ses gémissements de jouissance, tout en haut du papillon, comme phare de ses chairs déployées.
Je lai gobé de mes lèvres en cul de poule, aspirant son nez frémissant, tout en repoussant ses peaux comme sur un prépuce de garçon. Avec les pouces des deux mains je pressais, en descendant, ces parenthèses, encadrant sa fente, la source de ses plaisirs.
Je fais rouler, au creux du pointu de ma langue, la tête minuscule et toute mouillée du petit captif. Je sens les peaux repoussées qui lui font un col roulé.
Elle lève les genoux et soffre à moi comme une patiente ouverte sur une table dexamen gynécologique.
Mes mains, toutes mouillées, ont pris ses fesses pour les relever et je buvais au calice ses humeurs fluides.
Bien entendu, ce qui devait arriver arriva... À force de sucer le bouton, jai déclenché son épanouissement. Elle a crié son bonheur et moi je suis tout fier davoir été lartisan de cette félicité.
Elle saffale sur le matelas de la couchette. Je continue à sucer et à lécher.
Elle reprend ses esprits. Elle saccroupit et prend mon pénis encore raide dans sa gorge. Elle épanche sa soif de sexe et avale de plus belle le membre dun homme inconnu qui venait de lui raviver les flammes de son désir... Son cur ne la pas contredite ni empêchée. Son instinct est sincère, elle ne le regrettera pas... Elle émiette des sons de jouissance. Sa chatte mouille fortement,dégouline en continu. Je suis aux anges et gémis pareillement.
Elle me pompe un peu, puis, étant sur le dos, elle vient se mettre à cheval sur mon bassin. Elle sempale sur mon pieu de chair, jusquau plus profond de son ventre. Arrivée au fond elle commence une danse chaloupante en tous sens.
Elle est tellement bien dans son rêve des choses que nous venions de vivre ensemble, de ma bouche, de mes lèvres sur ses lèvres, sur ses chairs pubiennes que lenvie lui a pris de souvrir plus.
Elle me happe de ses cuisses, de ses talons. Elle a tiré mes fesses de ses mains, Jétais en elle, doucement, plus iprofondement....
Et moi qui, jusqualors navait pas giclé depuis quelques semaines, je sens ma bite hoqueter et déverser au creux delle mon stock de spermatozoïdes et de leur jus daccompagnement dans son douillet réceptacle.
Elle enfonce encore plus dans son minou, inondé et glissant, ce chibre qui lui donne tant de bonheur. Elle reste collée à moi pour sentir toute ma queue en elle. Elle se fait jouir comme elle aurait toujours aimé. Elle jouit au-dessus de ses espérances et souhaite que ça ne sarrête plus. Ce deuxième orgasme lui explose la tête, lui broie les tripes. Elle ne peut résister. Elle senvole vers un paradis quelle ne connaissait pas encore. Jarrête de remuer. Jattends son retour vers les réalités terrestres pour coller nos bouches lune sur lautre et commencer une nouvelle série de baisers.
Il est inutile de parler. Nous savourins, chacun à notre façon, ce merveilleux moment. Puis, dans une dernière étreinte, nous nous sommes assoupis pour le reste de la nuit...
Á notre réveil, il fait grand jour. Dans la nuit, le vent sétait calmé. Les saleuses avaient rendu les voies de circulation praticables. Quelques camions sétaient garés sur le parking. Nous nous sommes préparés pour sortir à lair libre, rejoindre le bâtiment. En passant, jessaie, la voiture refuse toujours de démarrer.
Deux chauffeurs, qui sortaient des sanitaires me demandent :
« Tu as des ennuis ?
Cest la dame qui narrive pas à faire démarrer sa voiture...
Avec ce froid, il ny a rien détonnant...
Jai bien peur que ce soit la batterie qui a lâché...
Mets-toi au volant, on va te pousser... »
Je minstalle aux commandes, mets le contact, enclenche la troisième vitesse, desserre le frein à main et en maintenant la pédale dembrayage enfoncée, donne le signal. Quand la voiture prend assez de vitesse, jembraye. Le moteur tousse, fait quelques tours et sarrête. Nous faisons un autre essai. Le moteur démarre. Je le tiens accéléré. Je remercie les collègues qui vont rejoindre leurs véhicules.
Après quelques minutes, je relâche la pression sur la pédale daccélérateur. Le moteur est assez chaud pour avoir un régime de ralenti normal sans sarrêter.
Je fais signe à Annie de me rejoindre et lui dis :
« Tu peux partir. Tant que le moteur tourne, il produit assez de courant pour alimenter les lumières et lallumage. Il peut même recharger, un peu, la batterie. Tout de même, fais attention de ne pas caler... »
Elle sapproche pour me prendre dans ses bras. Elle veut me dire quelque chose. Je larrête en posant mes mains sur ses épaules et lui dis :
« Ne dis rien... Continus ta route comme je vais continuer la mienne... Pense à ta famille... Sois heureuse...
Merci !... Jamais je n'oublierai cette nuit... »
Nous nous embrassons une dernière fois. Elle monte dans sa voiture. Avant den fermer la portière. jessuie les deux larmes qui coulent sur ses joues.
Elle passe la première vitesse et part en me faisant un petit signe de la main.
Cest avec un gros pincement au cur que je vais rejoindre mon camion pour reprendre la route vers mon destin...
Petikokin
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