Collection Zone Rouge. Matricule 100 605. Début De La Saison Ii (4/6)
La suite II de cette histoire est écrite, je vous la confie, faite en bon usage.
Je suis arrivée à un point crucial de ma vie de mes confidences à Franck journaliste américain avant mon départ demain pour Varsovie.
Était programmée à ma naissance pour vivre la vie que jai eue en restant la seule rescapée de mon village martyr polonais !
À ce stade, je peux encore en douter, car le lieutenant Günther Berling de la SS de Varsovie pourrait bien mettre par terre tous les plans des premiers résistants du Ghetto de Varsovie en cette année 1943.
« Lieutenant Günther Berling, attaché de notre commandant.
Cest la première fois que je vous vois parmi nous, permettez-moi de vous offrir une coupe de champagne.
Heureuse de faire votre connaissance.
Il est vrai que je suis un peu perdu parmi toutes ces jolies femmes et ces hommes en tenue militaire.
Je suis la nièce de la Baronne Von Clift.
Oh ! quelle tristesse, quelle était son prénom déjà ! »
Le vent froid du boulet est passé dans mon dos, posait-il cette question pour me piéger, on mavait demandé de madapter.
« Je suis sa nièce par sa maman qui était la sur de celle de la mienne.
Nous devions nous retrouver ici et cest en arrivant que jai appris le malheur layant frappé.
Maman ma toujours dit en parlant de sa sur, la baronne !
Je me souviens, Greta, ou avais-je la tête, savoir son mari mort au champ dhonneur, ma bouleversé.
Il a bien mérité sa croix de guerre. »
En lui disant ces derniers mots, je sais que je prends des risques, mais autour de moi, tous les officiers présents de la SS la portaient autour de leur cou.
Ce quil y avait de sûr, cest que ma formation à lallemand tenait la route, car à aucun moment Günther semblait tiquer lorsque je lui réponds.
« Jentends les claquements de bottes de mes camarades dans la pièce voisine.
Cest connard de polonais, fainéant comme ils sont, auraient pu prévoir une salle des réceptions plus grande pour que nous puissions honorer notre commandant comme il se doit tous ensemble.
45 ans, toujours alertes, ces couillons privent bon nombre dentre nous du plaisir de trinquer avec lui. »
Dans mon village, jétais connu pour ma réparti lorsque je me sentais attaquée.
Jai failli lui dire que la connasse ou que la couillonne lui disait bien des choses, mais je voulais surtout me débarrasser de cet importun qui risquait de me faire louper mon coup.
« Voulez-vous que je vous présente à mon commandant ? »
Une idée mest venue.
« Jen serais enchantée, mais je vois un piano au fond de la pièce, me permettez-vous de lhonorer en lui chantant joyeux anniversaire ?
Vous êtes chanteuse.
Je fredonne tout au plus, ma mère ma appris le piano et ce serait un grand honneur de chanter pour ce grand homme dont ma tante me parlait si souvent dans ses lettres. »
Vous voyez Franck, je men sortais plutôt bien pour une petite connasse polonaise.
Et comment vous y êtes vous prise réellement ?
Cest Günter qui a tout fait, ce boulet sest avéré être un allié.
Quand son commandant est entré dans notre salle, ils ont tous tapé des talons tendus le bras et crié les deux mots que je me refuse de prononcer ici.
Au piano, il y avait un homme qui jouait nettement mieux que moi.
Mon accompagnateur lui a fait un geste de laisser la place.
Jétais persuadé que cétais un polonais et je me suis bien gardé de lui parler.
Je me suis assise et cest à ce moment que le gâteau est arrivé avec ses 45 bougies.
Ils ont encore salué et jai entonné « Joyeux anniversaire Josef. »
Ça vous a impressionné !
Jétais surtout concentrée et inconsciente, mais souvenez-vous que javais la rage de ce quils avaient fait à mon village.
Günter ma aidé à quitter le siège du piano et nous nous sommes approchés du buffet.
Presque tout avait été englouti alors quà quelques centaines de mètres mes compatriotes en étaient arrivés à traquer les rats.
Javais appris que la nuit dans le ghetto plus un chat pour appeler leur belle, tous même elles sont passées à la casserole.
« Josef, je peux vous présenter la nièce de notre regretté baronne Von Clift.
Elle a tenu à chanter pour vous ce soir !
La nièce de la baronne, mais elle doit bien avoir un nom !
Aleksandra, ober...
Appelez-moi Josef, nos grades on peut dimportance, Aleksandra.
Merci Josef, ça a été un honneur de vous souhaiter votre anniversaire. »
Il ma baisé la main, mais a gardé ma mimine plus que de raison.
Je le regardais avec intensité, comme si javais voulu lhypnotiser.
Ça semblait marcher, il ma offert une coupe, je commençais à être pompette.
« Commandant, de la part de tous vos officiers, nous avons le plaisir de vous offrir ce cadeau ! »
Dans la pièce, deux sous-fifres ont apporté une selle de cheval dans un magnifique cuir.
« Vous me gattez, jirais lessayer demain, faite là porter dans mes appartements.
Voulez-vous danser Aleksandra ?
Jai peu dexpérience Josef, mais si vous me guidez, maman mavait commencé à mapprendre quand la guerre a éclaté ! »
Une seule idée, madapter.
Il ma pris dans ses bras et rapidement au lieu dêtre un gentleman comme son rang aurait dû lobliger, il ma fait comprendre quil voulait plus quentendre ma voix.
Franck, je dois vous avouer un trait de caractère des femmes.
En le sentant bander, pour la première fois depuis la mort de Marek, un homme me faisait envie et cétait ma cible.
Oui, cest paradoxal, comment avez-vous réussi à faire la part des choses.
La danse terminée, il ma de nouveau baisé la main.
Nous étions près du piano de ce pauvre homme qui semblait complètement tétanisé.
Il lui a fait signe de me laisser la place.
Peu à peu, les hommes avec leurs femmes quittaient la pièce.
Les femmes restantes ressemblaient plus à des putes que des légitimes.
Jai joué et commencé à chanter « Die Frauen », les femmes.
Une coupe ma été apportée, une de plus.
Jai chanté plusieurs des chansons que javais apprises, jusquà ce que je commence, Heili...Heilo !
Le reste des hommes et femmes ont récupéré les chaises positionnées le long des murs et sassayant à califourchon les tenant par le dossier, se sont mis à sauter en avançant.
La scène ma fait saliver quand jai vu les cuisses des femmes jupes relevées montrant leurs porte-jarretelles.
Certaines sans aucune pudeur montraient même jusquà leurs slips.
Le bruit des chaises était si fort que ça couvrait presque ma voix.
Josef est venu sappuyer sur le côté du piano.
Je sentais que jarrivais au moment où jallais réussir à tout faire basculer.
Dans la continuité de Heili...Heilo, jattaquais, « la bite à Gunther » et « la polonaise en chaleur. »
Javais trouvé ce morceau qui devait et ça a marché, faire basculer ces pourris dallemand de mon côté.
Quelle femme polonaise pourrait se faire foutre de sa propre gueule dans des situations abjectes.
Ce morceau fini, ils se sont tous levés et mont applaudi.
Vous pouvez me chanter cette chanson.
Une fois seulement je lai chanté, je me suis juré de très vite loublier.
Le morceau terminé, Josef ma pris la main et ma entraîné vers ses appartements.
La partition suivante était facile pour moi, je revenais dans mon domaine de prédilection en redevenant pute.
Une petite différence tout de même depuis mon dépucelage par ce fumier de doc, cest pour ma patrie que javais limpression daller offrir ma chatte à lennemi...
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