Récit Libertin De Jean - Episode 2 - Rencontre
Je me lève avec un nouvel élan dans ma vie. Je crois que j'avais peur de tout, plus spécialement de ma première fois, et cette expérience m'a enlevé au moins cette peur. J'ai bien conscience que je reste quelqu'un de très timide mais je ne sais pas pourquoi, aujourd'hui, j'ai envie de soigner ça. Je fais le tour des activités dans cette ville qui pourraient me permettre de rencontrer des gens et qui me plaisent. Je ne suis pas ce qu'on appellerait un sportif et laisse donc les activités de ce style. Les clubs de cartes risquent de me faire rencontrer plus de gens du troisième âge que du mien. Au bout d'un moment, j'arrête mes recherches sur Internet et parmi les prospectus. Je me remémore le cours de la soirée et cela m'excite à nouveau. J'approche une main de mon sexe et je le caresse doucement mais très vite je l'agite plus fort, de plus en plus fort malgré la sensibilité qu'a déclenché les multiples orgasmes d'hier. Je le secoue maintenant de manière presque violente, mon corps bouge en même temps que ma main. Je mets un peu de salive sur la seconde et l'approche de mon anus. J'enfonce un doigt et je tente de me caresser la prostate en continuant de faire glisser ma main le long de mon sexe. C'est tellement bon. Ce traitement ne tarde pas à me soutirer un long râle de plaisir et de longs jets de sperme éclaboussent mon ventre jusqu'au visage. Je me repose.
Après avoir dormi plusieurs dizaines de minutes, je décide d'aller me promener un peu dans les rues de la ville. Je me dis que je croiserai peut-être Élise ou une femme plaisante. Nous sommes dimanche et c'est l'heure de la sortie de la messe. Les ouailles qui y participaient se dirigent maintenant vers les commerces à proximité de l'église ou le café qui y fait face. La grande majorité a plus de soixante ans et je sais que ce n'est pas là que je vais trouver l'amour. En passant devant la porte, je vois une femme avec ses quatre s mais cette fois-ci ce n'est pas la mère qui me plaît mais une de ses filles.
Je décide de me diriger vers le jardin public pour voir si par hasard, Élise, ne s'y trouverait pas. Cependant, vu la taille de leur propriété et les aménagements pour les s que j'y ai vu, ça m'étonnerait. A l'entrée, il y a un panneau pour l'affichage associatif et une des publicités parle d'un cours de théâtre. Ce serait une bonne façon de traiter ma timidité. Je note l'adresse et je m'y rendrai jeudi soir. Les jeunes mamans auxquelles je mattendais ne sont pas là mais ont été remplacées par des mamies ou des mères pas très attrayantes. Je continue de déambuler sans but au travers de la ville avant de rentrer chez moi pour manger. Je passe mon après-midi à essayer de jouer à des jeux vidéo mais ma tête est ailleurs. Le début de semaine se passe comme ça et je dois faire des efforts de concentration pour suivre les cours.
Le jeudi soir, je me rends à ladresse indiquée sur laffiche pour le cours de théâtre. Nous sommes huit mais les cours ayant commencé depuis plusieurs semaines, les autres se connaissent déjà. Ils se présentent à moi et je comprends que je vais devoir me présenter. Je naime jamais faire ça mais je sais pourquoi je suis là. Une dame denviron soixante ans commence, elle sappelle Madeleine et cest elle qui anime latelier.
Le cours se termine et nous repassons par les vestiaires. Je suis assez surpris de voir Madeleine et Gisèle sembrasser même si javais senti une certaine complicité pendant le cours. Malgré leur âge, elles sont belles dans ce baiser et cela réveille un brin dexcitation en moi. Pas que je veuille faire quelque chose avec elles mais parce que lamour entre femmes est excitant pour moi. Natalia et Cyril partent main dans la main. Jai appris quils étaient russes et avaient fui le régime de Poutine il y a quelques années.
Je passe mon vendredi à désespérer de trouver quelquun. Le soir, jenvoie un message à Élise : « Salut, vous allez bien ? ». Elle répond très vite « Oui et toi ? ». Que dois-je répondre ? Jai envie de lui dire que je me sens terriblement seul mais jai conscience que ça montre de lapitoiement et ce nest pas ce que je veux montrer. Je réponds donc « Oui. Jai commencé un cours de théâtre cette semaine ». La réponse est « super ! ». A priori, elle na pas beaucoup envie de parler. Elle est sans doute avec ses s ou en train de préparer le repas. Je me dis que ça me ferait du bien de sortir ce soir mais il ny a quun café dans la ville et le soir, cest le repère des soûlards et je nai pas envie de ça. Je ne suis pas prêt pour faire des dizaines de kilomètres pour trouver un pub qui correspondent plus à ce à quoi jai envie. Les gars du BTS dans lequel je suis (car il est composé uniquement dhommes) se contentent de ce bar mais moi, je ne peux pas. A vrai dire, je nai accroché avec personne.
Un long samedi suit cette semaine qui la été aussi et le dimanche, je vais à la sortie de la messe pour apercevoir la fille que jy avais vu la semaine dernière. Cette fois-ci, elle me remarque de suite et me sourit. Nous nous regardons, cest un moment dune intensité incroyable. Ses parents ainsi que ses frères et sa sur sen vont mais elle ne sen aperçoit pas.
Elle sappelle donc Cécile comme la fille absente du cours de théâtre. Ce serait une agréable coïncidence. Je retourne chez moi en tempérant mes ardeurs car cest un nom relativement commun. Je suis impatient darriver à jeudi mais je suis plus concentré que la semaine dernière. Les cours passent plus vite et je vais ramasser des champignons le mercredi après-midi. Le jeudi soir, jarrive au cours de théâtre mais nous ne sommes toujours que huit. Nous commençons le cours quand la porte dentrée souvre. Je vais enfin découvrir qui est Cécile. Jentends quelle passe par le vestiaire et quand la porte de la salle souvre, je vois la jeune fille de léglise habillée dans une longue robe verte moulant son buste avec les cheveux libérés du serre-tête ingrat quelle porte pour loffice dominical. Je la trouvais jolie, je la trouve maintenant superbe. Elle salue les gens et sarrête sur moi. Nos regards sont à nouveau liés. Nous revivons ce moment intense que nous avions eu à la sortie de léglise. Elle est vraiment belle. Madeleine minvite à me présenter mais au moment douvrir la bouche, je bégaye et je narrive pas à prononcer mon nom qui est pourtant court. Je baisse la tête malgré moi et je sens les regards des gens qui attendent. Jai envie de menfoncer dans le sol ou de courir vers la porte et menfuir. Madeleine me prend par le bras et minvite à respirer profondément. Elle me dit que les belles femmes font souvent réagir les hommes comme ça et rajoute quelque fois les femmes aussi. Je reprends donc mon souffle pendant que Cécile se présente. Elle a dix-sept ans et est en terminale au lycée privé de la ville dà côté, elle fait du théâtre depuis cinq ans et ça lui permet de se libérer un peu de carcan familial. Je me présente à mon tour.
Le cours se passe bien et tout le monde reste un peu pour discuter dans les vestiaires. Cécile enlève sa robe et se retrouve en sous-vêtements devant nous. Ils sont très sages mais permettent de voir ses formes. Elle sait quelle est jeune et jolie et elle reste un peu comme ça avant denfiler à nouveau la tenue de jeune fille sage. Elle plie la robe et la dépose dans une armoire où se trouve dautres tenues de théâtre. Elle fait la bise à tous en finissant par moi. Je sens le rouge me monter aux joues et ça fait sourire le reste de la troupe. Elle séclipse. Jade sapproche de moi en souriant. « Elle te plaît beaucoup on dirait mais vaut mieux que tu oublies. Cest la fille dune famille traditionaliste issue de la noblesse locale. Pas de sexe avant le mariage et à moins que tu sois un aristocrate, il y a peu de chances que le choix de sa famille tombe sur toi pour en faire son époux. » Je ne sais pas quoi dire. Je men doutais un peu mais de lentendre comme ça, ça membête.
Je me rends à la sortie de la messe pour la troisième fois et je vois Cécile mais sa mère me voit très vite et lemmène avec elle hors de ma vue. Jattends impatiemment le jeudi afin de revoir Cécile sans son inquisitrice de mère.
Elle entre à nouveau dans des habits sages, nous fait la bise et se déshabille sous nos yeux pour revêtir la robe verte qui lui va si bien. Un des exercices doit se faire par deux. On doit se laisser tomber à larrière et la personne avec qui se fait lexercice nous empêche de tomber. Le hasard, aidé par Madeleine, faisant bien les choses, je me retrouve avec Cécile pour cet exercice. Cest elle qui commence à tomber et je latt en essayant déviter un geste équivoque. Je la relève mais je sens quelle se laisse totalement porter, ce qui moblige à me coller à elle pour arriver à la relever. Elle ne se dégage pas et jai son cou sous mes yeux. Jaimerais y glisser un bisou mais je mabstiens. Nous restons quelques secondes dans cette position jusquà ce quelle me dise « à ton tour ». Je me place devant elle mais je suis incapable de me laisser tomber en arrière. Je me dis que je suis bien plus lourd quelle et quelle risque de choir et moi avec elle. Madeleine minvite à avoir confiance dans ma partenaire de jeu et me dit quelle laidera si elle narrive pas à me maintenir. Je prends une inspiration et me laisse basculer en arrière. Les bras de Cécile se placent sous les miens et elle me maintient. Madeleine séloigne vers un autre groupe et jessaye de me remettre debout. Je ny arriverai pas sans laide de Cécile ou sans me mettre au sol. Cécile me relève et est collée contre moi. Je sens sa poitrine contre mon dos et ce que je navais pas osé faire, elle le fait. Je sens ses lèvres humides poser un bisou dans mon cou. Elle me glisse à loreille : « Tu me plais beaucoup ». Je sens le rouge monter à mes joues mais heureusement personne ne nous regarde. Elle me libère et dit « à moi ! ». Elle se place devant moi et se laisse tomber. Elle le fait tellement vite que je suis presque surpris au moment où je dois la rattr. Je la relève et jai à nouveau ma bouche au niveau de son cou. Jose un bisou et la libère. Elle frotte ses fesses contre mon sexe un peu dur avant de se libérer de mon étreinte. Le cours continue et au moment de partir, elle fait la bise à tous sauf à moi quelle embrasse. Les autres sifflent et rigolent. Je suis un peu gêné mais heureux.
Jade me raccompagne à nouveau et elle me dit « on dirait que tu lui as tapé dans lil mais connaissant un peu ses parents, ça métonnerait quils vous laissent vous voir ». Je lui réponds que je lai vue à la sortie de la messe et que sa mère mavait assassiné du regard. Avant que je ne descende elle me dit : « Élise ma parlé de toi alors je vais essayer de prendre soin de ton petit cur ». Je ne réponds quun au revoir mais cette phrase tourne dans ma tête avec les sensations que mont procurées les événements de ce soir.
Dimanche matin, il pleut mais pour rien au monde je ne raterai ma ballade. Je prends mon parapluie après mêtre habillé correctement. Je pars un peu plus tôt car je compte bien aller à la messe. Sa mère ne devrait pas oser la soustraire à ma vue en plein office. La famille de Cécile est déjà assise quand jarrive. Je prends une place à côté dun couple de septuagénaires qui me permet de voir Cécile de profil. Madeleine arrive avec un homme dà peu près son âge et ils sassoient lun à côté de lautre. Je me demande si cest son mari ou son frère. Force est de constater quils nont pas de traits communs mais comme je pensais Madeleine avec Gisèle, je me dis que ça peut être un parent ou un ami. Le doute mest enlevé quand les gens se donnent la paix de dieu et quils sembrassent. Jaurais dû me mettre derrière Cécile si javais connu lexistence de ce moment. Car je dois faire la bise à mes vieilles voisines et serrer la main à mes vieux voisins. Cest à ce moment que Cécile me voit et sa mère aussi. La paix de dieu quitte aussitôt ses traits pour faire place à lire de Satan. Le moment de la communion arrive mais nétant pas baptisé, je ne suis pas invité à partager le repas. Par contre, de ma place, je vois aisément les gens qui reviennent sasseoir et cest le moment que Cécile choisi pour me gratifier dun large sourire puisque ses parents sont derrière et quils ne peuvent pas voir son visage. Madeleine me fait également un signe de la tête. Une fois la messe dite, je me lève et me dirige vers la sortie. Une main se pose sur mon épaule pour arrêter ma progression. Je suis sûr quil sagit dune main dhomme car elle est large et sa prise est ferme. Je me retourne à moitié tétanisé. Cest le père de Cécile.
« Bonjour Monsieur, il est rare de voir naître de nouvelles dévotions dans notre ville et il ne me semble pas vous avoir déjà vu à la messe. Vous êtes nouveau ici ?
- Bonjour, bredouille-je ! Je reprends mon souffle comme Madeleine me la appris et jarrive à répondre : Oui, je suis curieux des choses de dieu.
- Jai limpression que tu es plutôt curieux des choses de ma fille, me dit-il en sapprochant pour pouvoir murmurer. Sache quelle nest pas pour toi et que si tu continues à lui tourner autour, je saurais prendre des mesures adéquates. Sur ce, au revoir ! »
Japerçois Cécile qui dans un coin de léglise a suivi la scène avec sa mère à sa gauche. Elle me gratifie dun sourire inquiet alors que sa mère me mitraille du regard.
Quand je rentre chez moi, Madeleine mattend en bas des escaliers. Elle sinvite dans mon appartement pour discuter. Une fois la porte fermée, elle prend la parole :
« Le père de Cécile ne rigole pas, il ne te fera pas de mal mais jimagine quil est prêt à envoyer Cécile en pension et linterdire de théâtre sil se rend compte quelle flirte avec toi là-bas. Ce nest pas souhaitable car cest la seule chose qui lui permet de séchapper un peu. Je connais bien Élise et la plupart des gens du théâtre la connaissent car elle en faisait avec nous jusquà lan dernier, elle nous a parlé de toi lautre soir quand nous avons fait une fête chez elle. Nous savons que tu nas personne ici et que tu nes pas en bon terme avec ta famille. Si tu as besoin, nhésite pas à nous solliciter. De même, si tu vois la voiture des parents de Cécile devant la salle où nous faisons du théâtre, attends un peu pour rentrer.
- Merci du conseil et de la proposition.
- Aujourdhui, tu mas vue avec mon mari. Il sait pour Gisèle mais pas la peine de le crier à la cantonade.
- Javais cru comprendre que la bissexualité ou lhomosexualité nétait pas ment très appréciées dans le coin, si jen crois ce que jai pu entendre au lycée dans la bouche des jeunes originaires dici.
- Cest sûr et évite aussi de parler de ton expérience libertine aux gens dici... »
Elle était donc au courant. Tout sentrechoquait dans ma tête. Les menaces du père de Cécile, le fait quau moins trois personnes du théâtre sachent ce que jai fait avec Élise et Benjamin et maintenant, la bissexualité de ma professeure de théâtre qui va quand même à la messe le dimanche. Connaissant le couple dhôtes, je me demandais même à quoi pouvait ressembler une « fête » chez Élise et Benjamin.
Madeleine est repartie et je pensais à la situation dans laquelle jétais. Jétais amoureux dune fille à qui je plaisais mais que je ne pouvais pas voir en dehors des heures de théâtre car son père ne voyait pas dun bon il une relation avec quelquun qui nest pas de la même classe sociale. A côté de ça, il semblait que je sois tombé sur un groupe de libertins tous bisexuels. Une partie tuait lexcitation que créait lautre.
Jeudi soir, Cécile vient membrasser quand elle entre. Elle se déshabille pour enfiler une robe rouge plus courte. Nous nous embrassons à nouveau avant daller suivre le cours. Le cours passe rapidement et hormis le fait quil me permet de voir Cécile, il maide à prendre de lassurance dans mon expression en public. Après sêtre changé, Cécile me prend en aparté pour me dire ce que son père lui avait dit et elle me répète presque mot pour mot ce que Madeleine avait dit à son sujet. Elle me dit quelle maime, quelle pense à moi tout le temps et surtout avant de dormir. Elle rajoute quelle aimerait bien passer son mercredi après-midi avec moi mais quil faut quelle trouve un moyen de venir. Je lui donne mon adresse en lui demandant dêtre discrète. Le rendez-vous est pris. Un dernier baiser et elle séclipse.
Je ne vais pas à la messe le dimanche daprès mais je me rends près du parvis dans un coin caché pour apercevoir ma chère. Elle sort avec sa famille et je vois que ses parents jettent des regards de gauche à droite pour voir si je suis là. Ils ne me voient pas et se mettent donc à papoter avec leurs amis. Cécile ma vu mais elle ne me sourit que furtivement pour que je ne sois pas démasqué. Elle se touche un sein en me regardant et se met de dos pour me montrer ses fesses. Elle est terrible. Madeleine vient la voir et elles discutent quelques minutes. Je vois que Cécile en profite pour lui glisser quelque chose dans la main. Sans doute des instructions pour mercredi. En fait, sans doute pas. Finalement, la famille sen va alors que la place est déjà désertée. Je rentre également chez moi, le cur tout léger davoir pu apercevoir celle que jaime et surtout quelle mest fait un petit spectacle malgré le risque encouru. En bas de chez moi, Madeleine me tend un papier et mon cur rate un battement. Cest le papier que Cécile lui a transmis. Je le prends mais nose pas louvrir. Madeleine me salue et sen va. Je monte les escaliers quatre à quatre et une fois la porte de mon appartement fermé, jadmire ce bout de papier. Je le déplie. Il y a écrit :
« Je viendrais vers 13h30, cest Jade qui memmènera. Nous pourrons rester chez toi jusquà 16h30 car ma sur fini son cours de musique à cette heure-là et je devrais être à la salle de théâtre vers 17h00 quand ma mère viendra me chercher. Je taime. »
Nous aurons donc trois heures ensemble pour apprendre à se connaître et sembrasser. Jai hâte dêtre mercredi.
Je rentre vers 12h15 mais je ne suis pas capable de manger quoi que ce soit. Jattends. Lheure ne semble pas tourner et les dernières minutes semblent durer la journée. Je me masturbe vite fait dans la salle de bains pour faire tomber lexcitation et être sûr de ne pas éjaculer trop vite, au cas où. Vers 13h15, je me pose à la fenêtre pour observer la rue. Il nest pas possible dy venir en voiture et jespère que personne de mal intentionné verra Cécile rentrer chez moi. 13H35, toujours personne. Jespère maintenant quelle a vraiment pu se libérer. Une femme arrive en bas de chez moi mais ce nest pas elle. La sonnerie marrache un sursaut. Je me dirige vers la porte et la femme avec un foulard sur la tête était en fait Cécile. Je la fais rentrer. Elle enlève son foulard et son long imperméable. Elle est maquillée, porte des talons et une robe bleue qui révèle ses formes. Nous nous embrassons pendant de longues minutes. Je lui propose une boisson et nous buvons un thé. La fin du mois doctobre étant là, les journées sont courtes et il commence à faire très froid. Cécile me raconte sa vie. Elle se sent comme un oiseau quon veut garder en cage et il ny a que le théâtre qui la sort de cette vie morose dans laquelle elle évolue. Maintenant que je peuple ses rêves, cest plus facile à accepter. Je nai pas vraiment le temps de parler. Je sens quelle a besoin de se confier et cest moi quelle a choisi. Elle me raconte tout en détails. Quand vient le moment où elle me raconte comment elle pense à moi le soir, je suis excité. Elle se couche sous la couverture en pyjama et elle commence par se toucher le ventre et le haut des cuisses à travers le tissu. Très vite, elle passe une main sur ses seins et lautre descend dans son pantalon. Elle se caresse comme ça pendant de longues minutes. Elle sait quau bout dun moment elle va sentir un vol de papillons dans son ventre et elle adore cette sensation. Habituellement, elle ne va pas plus loin mais hier, non. Hier soir, elle avait en tête notre rencontre daujourdhui et elle sétait fait engueuler à table parce que les professeurs du lycée la trouvaient rêveuse et que sa mère savait bien à quoi elle pensait. Hier soir, les papillons ne lui suffiraient pas. Elle voulait que ce soit des oiseaux qui sévadent de son corps. Hier soir, quand les papillons ont pris leur envol, elle a continué de se caresser plus vite et plus fort. Les jambes bien écartées pour avoir plus de place. Le pyjama était devenu une prison pour son corps et elle lavait enlevé. Étalée sur les couvertures elle avait pris du plaisir, beaucoup de plaisir. Elle avait même dû refréner lenvie de crier pour ne pas ameuter la maison. Puis elle sétait endormie. Heureusement, la fraîcheur de la nuit lavait réveillée sinon, sa mère laurait sans doute trouvée allongée nue sur les couvertures. Le récit de ses séances de masturbation a éveillé en moi une terrible excitation et mon sexe est bien à létroit dans mon jean. Je prétends une envie pressante pour aller décompresser dans la salle de bain. Je mets mon sexe dans une position plus confortable et me rafraîchi les joues. Quand je reviens, elle est allongée nue sur mon lit et me dit :
« Le sexe dadolescente me plaît beaucoup mais je veux goûter à quelque chose dautre. »
Elle écarte les jambes et je ne sais pas quoi faire. Le réveil au-dessus de sa tête mindique que ça ne fait pas une demi-heure quelle est arrivée. Bien sûr que jen ai envie. Moi aussi jen ai rêvé. Je me dis quil faut que je lui demande si elle est sûre mais je me ravise en me disant que ce serait un affront, quelle se dirait que cest peut-être moi qui nait pas envie. Alors, je mapproche delle et commence à caresser ses pieds puis ses jambes pour remonter le long des cuisses en évitant son sexe et son pubis. Elle ondule doucement sous mes doigts et cela mencourage. Je caresse son ventre longuement avant de remonter entre ses seins pour dessiner son cou et son visage avec la paume de ma main. Je pose quelques baisers sur sa bouche et dans son cou. Jessaye de ne pas aller trop vite. Jessaye aussi de ne pas me concentrer sur mon sexe qui a envie de rentrer et que je dois contrôler pour ne pas éjaculer trop vite. Je caresse maintenant ses seins et je mattarde sur ces tétons et les pince doucement et ça lui plaît. Je descends lentement vers son sexe et je sens que son ventre se noue un peu. Je la laisse shabi à ma main sur le bas de son ventre et maintenant sur son pubis. Alors que ma main saffaire sur son pubis et ses grandes lèvres, son corps ondule à nouveau et elle se lève un peu pour me débarrasser de ma chemise. Elle déboutonne mon jean et mets la main dans mon boxer. Je suis très dur, ça a lair de lui plaire. Elle fait glisser les derniers vêtements quil me reste vers le sol et nous sommes tous les deux nus sur mon lit. Je la caresse toujours au niveau du sexe. Jécarte les grandes lèvres pour accéder au clitoris et je sens lhumidité qui y réside. Elle caresse mon sexe doucement. Elle minvite à me mettre en position pour la pénétrer. Ses jambes sont grandes ouvertes et son sexe ruisselle de désir. Jatt un préservatif que javais mis dans la table de nuit au cas où et arrive à lenfiler du premier coup. Je présente mon sexe devant son vagin et je rentre doucement. Elle est surprise mais ne semble pas avoir mal. Je continue ma progression et mes testicules touchent maintenant son anus. Je commence un va-et-vient lent et je sens son sexe très contracté autour de mon sexe. Au fur et à mesure que je bouge en elle, je sens quelle se décontracte. Son visage rayonne mais je sais que je ne vais pas durer très longtemps. Jaccélère quand même et elle dirige une main vers son sexe. Elle se caresse pendant que je lui fais lamour. Le moment est magique, la scène est magnifique et linstant parfait. Elle commence à prendre du plaisir et je me sens au bord de lorgasme. Jai pourtant pris soin de me masturber ce matin et à midi. Mon plaisir explose au creux de son ventre et je suis apaisé. Elle me susurre des mots doux à loreille alors quelle menserre de ses bras et de ses jambes. Je dois pourtant retirer le préservatif avant la fin de lérection. Je reste encore un peu puis me retire. Le moment est bon. Nous ne disons plus rien. Nous profitons juste de la présence lun de lautre.
Comments:
No comments!
Please sign up or log in to post a comment!