L'Épicière Et L'Épicé
Ce jour là, Edgar avait été envoyé par sa mère au village pour aller chercher une salade qu'elle avait oublié d'acheter à la grande surface.
- Va chez le primeur, pour une fois, on fera travailler le petit commerce, lui avait-elle dit.
Edgar qui passait ses vacances chez ses parents en s'ennuyant très fort, s'était arraché en maugréant de son jeu vidéo, seul compagnon dans sa solitude campagnarde. Il espérait bien trouver dans le coin une fille de son âge (20 ans) mais elles étaient soit déjà prises, soit imbaisables. Tous les matins en se réveillant, il bandait comme un âne et se masturbait frénétiquement pour expulser son trop plein de sève, sans s'apaiser pour autant.
En entrant dans le magasin de primeur, il tomba sur une grande femme entre deux âges aux cheveux déjà grisonnants, plutôt baraquée et dotée d'une paire de nichons qui tendaient sa robe légère de manière tellement agressive qu'il eut l'impression qu'ils allaient le fusiller.
- Il veut quoi, le jeune homme ? lui lança-t-elle d'un ton gouailleur, un petit sourire en coin.
- Une salade, madame.
- Une laitue, une scarole, une feuille de chêne ?
- Euh... je sais pas.
- C'est ta mère qui t'envoie, hein ? Bon, prends la scarole, mon mari l'a cueillie au jardin ce matin.
La femme sortit de son comptoir pour ramasser la salade dans une cagette. Sa robe lui arrivait à mi-cuisses et quand elle se pencha en avant, remonta à la limite des fesses, dévoilant des jambes aux muscles saillants. Tout en elle respirait la santé, la bonne grosse santé d'une femme de terroir. Edgar paya et la femme l'interrogea sur sa présence en ces lieux, sur ses études, sur sa famille. Edgar répondit sans se faire prier. Cette femme joviale et accorte lui plaisait, malgré la différence d'âge. Quand il sortit de la boutique, il eut le sentiment de ne pas avoir perdu son temps et d'avoir enfin fait une rencontre plaisante dans cette campagne reculée. Elle l'appelait Edgar et il l'appelait aussi par son prénom, Simone.
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Le lendemain, il prétexta avoir envie de fruits pour réclamer quelques subsides auprès de sa mère et renouer avec l'épicière. Elle l'accueillit avec un grand sourire et des yeux rieurs. Elle portait une robe boutonnée sur le devant mais le premier et le dernier boutons avaient été inutilisés et la robe baillait sur des seins lourds et bien accrochés (libres de tout soutif, constata Edgar) et sur le haut des cuisses. Il était venu chercher des poires et Simone lui expliquait que les conférences étaient les meilleures parce que les plus volumineuses : "plus c'est gros, meilleur c'est" lui avait-elle dit, le regard malicieux, qui troubla fort son interlocuteur. Malheureusement, l'arrivée impromptue d'un autre client fit avorter la conversation. Lorsqu'il sortit avec ses poires, Edgar bandait. Et le soir dans son lit, il se masturba en pensant au fessier généreux, aux cuisses larges, aux mollets nerveux, aux pieds nus et dodus dans les sandales et surtout aux nichons agressifs de l'épicière.Elle lui rappelait un personnage d'un livre qu'il venait de lire avec plaisir, "Clochemerle" de Gabriel Chevalier : Adèle, la tenancière de l'auberge.
N'étant plus puceau, il s'imaginait lui faire l'amour dans toutes les positions et la faire crier de plaisir comme il avait fait crier quelques copines délurées, mais en imaginant quelques initiatives salaces de sa rurale partenaire.
Oui, mais elle était inaccessible parce que mariée et le considérait probablement comme un gentil garçon, sans plus. Néanmoins, il prit l'habitude de lui rendre visite chaque matin pour acheter des fruits ou, parfois à la demande de sa mère, des légumes, si bien que cette dernière l'interrogea un jour :
- Dis donc, tu as l'air de bien l'aimer, l'épicière. Ce n'est pourtant plus une jeune fille, à ce que j'ai vu.
- Oui et alors ? Elle est sympa et ici, je ne connais personne d'autre.
- Vous discutez de quoi ?
- De tout et de rien. Du pays. De moi, d'elle.
- Bonne idée, ça te sortira. Tiens, à propos, Laurent vient demain. Si tu as quelque chose à faire, c'est le moment.
**********
Edgar encaissa. Laurent était l'amant de sa mère, divorcée depuis cinq ans. Elle était encore belle femme à la cinquantaine, avec ses cheveux auburn et son corps intégralement bronzé, ne résistant pas à s'exposer nue au soleil dans le jardinet derrière la maison, qu'Edgar soit présent ou pas. Rentrant une fois à l'improviste, il avait entendu du bruit dans la chambre de sa mère dont la porte était entrouverte et avait découvert celle-ci sur le lit, les jambes croisées autour des reins de son amant, jappant à chaque coup de boutoir de celui-ci. Figé, il avait vu subreticement l'amant la retourner et la prendre par derrière. Il voyait encore le visage de sa mère crispé par le plaisir, ses seins ballotant entre ses bras et les mains de son amant sur ses hanches. A un moment, elle avait crié : "Ouiiii, jusqu'aux couilles, jusqu'aux couilles"... Le rouge au front, Edgar s'était enfui et n'était revenu que le soir, une fois l'amant parti. Il avait conservé de cet épisode une forte impression : sa mère aimait autant recevoir des coups de bite que lui en donner. Il savait de qui il tenait.
Le lendemain, il se rendit comme chaque jour à l'épicerie. C'était devenu une habitude et il avait presque l'impression de faire partie de la maison. Il eut la surprise de voir Simone les cheveux colorés en acajou, les ongles des mains et des pieds peints en rouge carmin, assortis à son rouge à lèvres, et les yeux maquillés. Vraiment rajeunie. Vêtue d'une mini-jupe en jean lui arrivant à la moitié de ses larges cuisses qu'elle montrait sans complexe, elle portait aussi un débardeur copieusement rempli par son buste, cette fois maintenu par un soutien-gorge mais pas moins agressif pour autant.
- Ben si, tiens. Cet après-midi, je dois aller chercher des légumes chez mon grossiste et j'ai des cagettes à manipuler. Tu pourrais m'aider à les charger et les entreposer dans ma grange.
Edgar accepta. Il pourrait ainsi laisser sa mère forniquer avec son amant.
A l'heure dite, il monta dans la camionnette en compagnie de Simone. Sa mini-jupe s'était relevée très haut et comme elle conduisait les jambes légèrement écartées, il aurait suffi qu'il se penche un peu pour voir son entre-jambes. Portait-elle un slip ? Cette question l'obséda. Il l'écoutait parler de ses problèmes avec son fournisseur qui râlait toujours parce qu'elle le payait avec retard. Il l'aida du mieux qu'il put à charger puis décharger les cagettes de légumes. Dans la grange, une fois l'opération terminée, Simone s'assit sur une table et le regarda droit dans les yeux.
- Alors, mon petit Edgar, comment je peux te remercier de m'avoir gentiment aidée ?
- Ben, euh, je sais pas, c'était juste pour rendre service.
- Ah bon, vraiment ?
Elle le regarda, l'oeil pétillant, un sourire un coin des lèvres, et écarta petit à petit les jambes. Edgar, statufié, découvrit une chatte poilue et charnue. Elle ne portait donc pas de slip. Elle lui fit signe d'approcher du doigt.
- C'est ça que tu veux, hein ? Fais pas l'innocent, je le sais depuis le début.
Elle lui attrapa la main et la mis direct sur sa chatte, qu'il sentit humide sous ses doigts. Elle guida son majeur sur son clitoris, dur et frémissant.
- Vas-y, caresse-moi, là, comme ça, mmmh, c'est bon, tu sens comme je mouille ?
S'enhardissant, Edgar se mit à la masturber franchement, enfonçant son majeur dans le déduit et le manipulant comme un petit pénis. Simone haletait, la tête en arrière et les seins dressés sous le débardeur. Elle poussa un petit cri en se cambrant.
- Tu m'as fait jouir, petit salaud. A moi maintenant. J'ai envie de voir ta queue. Tu bandes au moins ?
De fait, il bandait, et dur. Libéré, son pénis fut pris en main par Simone qui se mit à son tour à le branler.
- Tu as une bite superbe. Une grosse comme je les aime. Je vais la sucer, laisse-toi faire.
Elle s'accroupit et l'emboucha avec une volupté manifeste. Edgar lui caressait la nuque, très tenté de lui dégrafer le soutif. Mais la succion était tellement habile, tellement experte qu'il sentit très vite le sperme monter le long de sa hampe. Devinant l'imminence de son éjaculation, Simone accéléra le rythme de sa bouche en lui massant les couilles et Edgar explosa au fond de la gorge de l'épicière qui avala le tout sans barguigner en se pourléchant.
- Eh ben mon coco, tu as envoyé du lourd, gloussa-t-elle en se relevant et se rajustant. Allez, viens, on rentre maintenant.
Légèrement titubant, Edgar se fit raccompagner à l'épicerie avant de rejoindre son domicile, non sans avoir garanti sa visite le lendemain. Il était bel et bien devenu accro à Simone.
********
Revenu à son domicile, il trouva sa mère et son amant en train de prendre le thé. Ils venaient visiblement de baiser car ils étaient tous les deux à poil et ne prirent même pas la peine de se vêtir en sa présence. Edgar raconta brièvement son périple en évitant d'évoquer la séance de la grange. Mais sa mère avait un petit sourire en coin qui laissait supposer qu'elle avait deviné des choses... L'intuition féminine...
Quoi qu'il en soit, Edgar revint le lendemain, comme à son habitude, à l'épicerie. Mais cette fois, il tomba sur le mari car Simone était partie faire une livraison. Gêné aux entournures, il allait s'esquiver quand le mari le retint. Il avait à lui parler. Edgar sentit le sang bouillir dans sa tête. Avait-elle tout avoué ? Le mari allait-il lui régler son compte ? Le propos qu'il lui tint était tout sauf prévisible :
- Simone te plait, hein ? C'est vrai qu'elle est belle, ma femme. Et elle est chaude comme la braise. Hélas, je ne peux plus lui donner ce qu'elle attend. Ma santé, tu comprends. Toi, tu es jeune et tu lui plais bien. Je préfère que ce soit toi qui couche avec elle qu'un gars du coin qui se vantera de m'avoir fait cocu. Car toi, tu partiras un jour. Voilà, tu connais mon sentiment. Maintenant, qu'est-ce qu'il te faut aujourd'hui ? J'ai d'excellentes pêches.
*******
Un peu déboussolé, Edgar acheta un kilo de pêches et s'en retourna chez lui. Le mari était-il au courant de l'épisode de la grange ? Rien ne le laissait supposer mais il se doutait de quelque chose. Il décida d'en avoir le coeur net et retourna à l'épicerie l'après-midi. Simone était à nouveau vêtue de sa robe boutonnée sous laquelle ses seins évoluaient en toute liberté. D'une voix rauque, il lui confia son échange avec son conjoint le matin. Simone prit un air grave :
- C'est un bon mari et c'est pourquoi je ne le quitterai jamais. Il veut mon bonheur.
Puis son visage s'éclaira :
- Allez viens, j'ai envie de toi.
Elle ferma sa boutique, prit Edgar par la main et l'entraina dans une pièce adjacente où trônait un canapé fatigué dans un désordre de cartons et de cagettes. En marchant, elle avait déboutonné sa robe qui tomba sur ses chevilles et elle apparut nue. Entièrement nue.
- L'été, je ne porte rien sous mes robes, expliqua-t-elle, mutine, en s'étalant sur le canapé, cuisses largement ouvertes sur son bas-ventre foisonnant. Allez viens, lèche moi, t'inquiète pas pour mon mari, il est parti à la pêche. Et mets-toi à poil aussi, que je voie ta queue.
Edgar s'exécuta dans un état second. Simone lui faisait face, offerte, une main entre ses cuisses, l'autre titillant un téton. Nu et à genoux, il plongea le nez dans la vulve qu'il lapa à grands coups de langue. Simone poussa un profond soupir, une main crispée sur sa nuque et il baigna vite dans son jus, se barbouillant le visage. De temps en temps, il levait les yeux pour l'apercevoir les yeux clos derrière ses gros nichons, la langue sur les lèvres, totalement abandonnée à sa langue. Puis elle sortit de sa torpeur :
- Tu lèches bien, tu es doué pour un jeune homme mais maintenant, c'est ta bite que je veux. Baise-moi. Baise-moi fort.
Alors, la bouche encore pleine de ses poils pubiens, il glissa ses bras sous ses genoux, l'enfonça dans le canapé et la pénétra de toute sa longueur, les yeux dans les siens et lui bécotant les lèvres. Elle voulait de la vigueur ? Il la lui donna en cognant fort au fond de sa matrice, ses mains pétrissant ses cuisses charnues. Simone exprima alors tous les bruits d'une femme faisant l'amour avec passion. Elle couina, brama, cria, l'apostropha, l'encouragea, trouvant dans son expression vocale une excitation supplémentaire. Elle lui pétrissait les abdominaux et les pectoraux pour se délecter de son corps. Inlassable et vigoureux, son jeune amant lui offrait une raideur introuvable dans son couple et elle s'en régalait ouvertement.
- Surtout, ne t'arrête pas, lui souffla-t-elle. Tu me remplis merveilleusement.
Après une série de coups de bite qui lui avaient fait trembler les seins au point qu'elle les avaient saisis pour les maintenir, il se retira pour lui offrir de la prendre en levrette. Il pensa alors brièvement à sa mère, ainsi possédée par son amant sur son lit et revit son visage déformé par le plaisir, son cri obscène qui l'avait tant choqué. Mais lui ne voyait pas celui de Simone, tourné vers le mur tandis qu'elle s'appuyait sur le bord du canapé. Il ne voyait que son cul, majestueux, à la raie longue et profonde. Il ressentit une furieuse envie de la sodomiser mais préféra entrer dans la vulve qui s'offrait à lui, béante, afin de ne pas brusquer les choses. A nouveau, les peaux claquèrent et Simone tournait la tête vers lui pour le regarder la baiser tout en le stimulant :
- Allez, vas-y, mets la moi ta grosse bite, je la sens bien, oui, c'est ça, encore, encore...
Et soudain, sans qu'il s'y attende :
- Encule-moi, j'en ai envie, mais doucement au début, hein ? Lèche-moi le petit trou d'abord. Mouille-le bien.
Edgar n'avait jamais fait ça. Mais il était dans une telle transe que laper l'anus de Simone lui parut tout naturel. Il se demanda si sa mère et son amant procédaient ainsi. Il se garderait bien de le demander.
Toujours est-il qu'il entra comme dans du beurre dans le rectum de l'épicière qui marqua son contentement en tournicotant du popotin et en lâchant quelques sonores onomatopées. Edgar se sentait très à l'aise dans son tréfonds où il paraissait avoir plus de place que dans son vagin. Son ventre claqua sur ses fesses joufflues. Ses couilles battirent sur la vulve et d'une main, Simone les attrapa par en-dessous pour les flatter. Edgar gémit. Il allait jouir. Simone s'interrompit brutalement :
- Non, pas tout de suite, attends, on va boire un petit coup, ne débande pas surtout. Tu vas d'abord te laver la queue, après une bonne enculade, ça vaut mieux car je n'en ai pas fini avec toi.
********
Simone l'entraina vers un réduit où figurait un lavabo et quelques verres. Après s'être nettoyé et bu un coup, le couple d'amants retourna à la pièce du canapé. Simone sortit une couverture qu'elle étala sur le plancher :
- On va baiser par terre maintenant et surtout faire un bon 69, j'adore ça et ça fait un bail que je n'en ai pas fait. Allonge-toi, je vais venir sur toi.
Edgar vit venir à lui le giron plantureux de l'épicière, qui plaqua sa vulve sur sa bouche en s'emparant de son pénis tendu. La double succion dura un bon moment car Simone faisait durer le plaisir en gloussant de temps à autre. Puis elle vint s'empaler sur lui, lui offrant le spectacle somptueux de sa croupe en mouvement, se mettant tantôt à genoux, tantôt sur ses pieds. Edgar lui prenait les fesses à pleines mains pour maîtriser le rythme du pal car il craignait de jouir prématurément tant cette posture était jouissive. Et surtout la vision de ce cul en mouvement perpétuel qui semblait vivre sa vie en autonomie.
- Je peux plus tenir... gémit-il.
Alors, à nouveau, Simone se retira et lui proposa une variante :
- On va se mettre tous les deux face à face et tu vas pouvoir durer un peu. Tu vas voir, c'est vachement bon.
Ils se mirent en position Tango à Paris pour ceux qui se souviennent de Maria Schneider et de Marlon Brando, leurs jambes passées de chaque côté des hanches de l'autre, les sexes profondément emboités et les mains en appui derrière le dos. Ils pouvaient ainsi s'observer en baisant, les yeux dans les yeux mais aussi sur leur buste respectif. Leur bassin se mit en mouvement. Ils ondulaient en cadence. Simone devint bavarde :
- Tu as déjà fait ça avec tes copines ?
- Nnnon...
- C'est bon hein ? Je sens bien ta queue. J'aime te regarder me baiser. Tu es beau, tu es dur, dur partout. Tu baises bien. Tu es doué pour ça. Ahh ouiii, j'aime quand tu remues ton cul comme ça, continue. Tu aimes mes nichons, hein ? Il faudra que je te fasse une belle cravate de notaire. Tiens, avance-toi, suce-les, voilà, comme ça, l'autre aussi, sens comme les pointes sont dures. C'est ta queue qui me fait de l'effet. Ta grosse bite qui m'a si bien enculée tout à l'heure.
- Tu aimes te faire enculer ?
- Ah oui alors ! Je ne comprends pas que des femmes n'aiment pas ça. J'ai vraiment l'impression d'être baisée quand on me prend par le cul. Mon mari faisait bien ça aussi, avant. C'est lui qui m'a initiée. Tu veux y revenir, dans mon cul ? Non ? Tu veux rester comme ça ? Tu as raison, on est bien. Et ça te permet de durer un peu plus. Et tu me remplis merveilleusement.
Simone s'interrompit, tout entière à son plaisir et à celui de son jeune amant. Ils s'observaient mutuellement, en particulier leur sexe en activité, comme s'ils cherchaient à percer le mystère de la joie qu'il leur procurait. Ils étaient désormais très proches de l'orgasme et Simone se renversa sur le dos, entrainant Edgar entre ses cuisses puissantes :
- Viens maintenant, je suis à point, défonce-moi.
Edgar se positionna sur ses orteils et ses paumes de main, droit comme un I, et se mit à cogner, durement, pressé par les talons de Simone rivés sur ses reins. L'épicière lui prit les fesses, les griffa et lâcha une série d'exclamations tout en s'efforçant de lui renvoyer la balle. Edgar pensa brièvement aux jambes de sa mère croisées sur le dos de son amant et cette réminiscence décupla son ardeur en même temps qu'elle fit monter d'un ton les onomatopées de Simone. Elle ne s'appartenait plus, prononçait des mots incompréhensibles et Edgar s'apostropha :
- Allez, baise, baise, jouis, jouis...
Simone dégagea ses pieds, les posa au sol et forte de cet appui, le fit presque décoller par ses coups de reins puissants. Edgar avait l'impression de chevaucher une walkyrie et lorsqu'elle lui cria "viens viens maintenant", il s'abandonna et produisit un baquet de sperme qui dégoulina sur la couverture et la tacha pour longtemps. Haletante et en nage, Simone se relâcha, les jambes étalées, les seins frémissants, épuisée, comblée...
- Bon dieu quel baiseur ! Je suis naze...
Edgar l'embrassa sur les lèvres. Il en avait autant à son service. Jamais il n'avait connu dans sa jeune vie une telle folie érotique. Mais saurait-il le dire un jour ?
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Cette liaison torride eut encore deux épisodes : un dans le même local, un autre en pleine nature car l'épicière avait le pied agreste. Elle aimait baiser les yeux dans les arbres et les fesses dans l'herbe. Mais le mari avait raison : cette relation ne pouvait être qu'éphémère et un jour, Edgar s'en fut dans sa ville d'origine, en même temps que sa mère. Il lui promit de la revoir aux vacances suivantes mais dans l'intervalle, il s'amouracha d'une fille de son âge et lorsqu'il revint dans la maison de vacances, c'était en sa compagnie et il évita soigneusement l'épicerie. L'épicière eut vent de cette relation et après un petit pincement au coeur, décida que c'était la logique des choses. Elle se consola avec un pompier volontaire d'une commune voisine, qui ne connaissait pas le mari et ne se vanta pas de sa conquête. Et c'est pourquoi tout le monde était content.
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