Les Routiers Sont Sympas 10
LES ROUTIERS SONT SYMPAS Chapitre 10
La caissière du supermarché
Je suis chauffeur routier international longues distances. Depuis un peu plus dun an, je roule sur les différentes routes dEurope pour transporter toutes sortes de marchandises avec une semi-remorque.
Quand le tracteur routier passe à lentretien, il reste un jour ou deux en atelier. Généralement cela se faisait les week-ends, parfois en début de semaine. Dans ce cas, nous navions pas le temps de faire un transport trop loin.
Cette histoire se déroule à Reims où je dois livrer des conserves dans lentrepôt dun supermarché.
À cette époque, début des années soixante-dix, il ny avait pas de téléphones portables ni de radios « CB »
Les liaisons des conducteurs avec leurs entreprises où les clients se faisaient par téléphone « filaires » ou téléscripteurs plus connus sous le nom de « télex ».
Lhistoire que vous allez lire, comme les autres, est réelle. Seuls les noms et prénoms des personnes sont changés ainsi que certains lieux qui sont parfois imaginés.
Arrivé sur place en début daprès-midi, le déchargement commence aussitôt. Il va durer longtemps car il faut mettre sur des palettes en triant les catégories et le volume des différents produits.
Le travail est bien avancé quand une porte souvre pour laisser sortir quatre dames, en tenues demployées du magasin, qui chahutent et rient entre elles...
« Ha, voila les fumeuses ! Un quart dheure darrêt ! (Sécrie le chef déquipe des rippers)... Ces dames prennent leurs pauses. Elles viennent fumer leurs cigarettes. Vous avez les trois « M » comme Magalie, Marie, Maryse et Reine (me dit-il en me les présentant). Mesdames, vous avez, en face de vous... ? ...
- Joseph, chauffeur de ce camion...
- Monsieur Joseph, si vous êtes célibataire, parmi ces quatre, il y a un cur à prendre. Devinez laquelle....
Je les regarde en détail. Mon choix se porte sur celle qui me parait la plus sérieuse.
« Il ne sest pas trompé ! Il a choisi la plus jeune... (dit Marie).
- Non, jai choisi la plus sérieuse...
- Cest parce quelle a largué son mec depuis trois mois ... (dit Marie).
- Elle a compris, elle ne va pas en reprendre un autre de suite... » (dit Reine).
Et ainsi de suite, chacune et chacune faisant son petit commentaire.
Le quart dheure étant passé, léquipe a repris son travail. Je reste avec ces dames qui finissent leurs cigarettes tout en blaguant, en désignant le camion, Magalie dit :
« Je ne suis jamais montée dans un gros camion comme celui-là...
- Attention ! (sécrit Maryse) si tu y montes, il te faudra faire un tour dans la couchette avec le chauffeur...
- Ce sont des idées reçues... Ce nest pas difficile, les portes ne sont pas fermées... Allez-y, je reste là... (lui dis-je).
- Cest top tard, notre pause est terminée...
- Vous finissez à quelle heure ?
- Cela dépend de nos horaires... Moi je finis à 19 heure (dit Magalie).
- Je pense que le déchargement ne sera pas fini... Venez, ce sera avec plaisir que je vous ferais visiter mon lieu de vie... »
Elle hausse les épaules, me répond par un sourire et sen va... Pendant ce moment passé tous ensemble, nous avons plaisanté... Je ne sais pas si ce sourire veut dire oui...
Le déchargement fini, tout le personnel est parti... Je ferme les portes de la semi et accroche la bâche sous lil attentif dun vigile qui attend mon départ pour fermer les grilles.
Ceci étant fait, je mavance sur le parking, immobilise lensemble routier pour faire un ultime contrôle en y faisant le tour. Le moteur tournant au ralenti pour chauffer.
Jallais remonter dans la cabine quand arrive une voiture. Petit coup de klaxon pour attirer mon attention. Au volant se trouve Magalie. Je suis surpris. Je ne pensais pas quelle viendrait. Je ne pensais même plus à elle.
Descendue de voiture, je peux admirer une belle jeune fille, grande, svelte, dans un pantalon en jean légèrement moulant, une veste du même tissu ouverte sur un chemisier blanc assez échancré pour voir la naissance de sa poitrine.
Elle sapproche et me dit :
« Vous ne pensiez pas que jallais venir...
- Honnêtement, je ne pensais même pas à vous du tout...
- Eh bien je suis là... Si vous voulez, je peux partir...
- Surement pas... Votre compagnie me fait plaisir... Vous avez tenu votre parole, je vais tenir la mienne... Vous voulez toujours monter dans un gros camion .
- Á une condition...
- Laquelle ?
- Pas question de batifoler...
- Bien sur, je suis parfois très sérieux et très sage... Par contre, on doit avoir le même âge, on pourrait se tutoyer...
- Je veux bien... »
- Allons-y... »
Elle sapprête à faire le tour pour monter du côté droit. Je larrête, lui ouvre la portière et la fait monter sur le siège du conducteur. Je sens quelle est heureuse de satisfaire cette envie...
Je passe de lautre côté. Je maccroupis près de Magalie. Les vitres étant ouvertes, jarrête le moteur pour avoir moins de bruit.
Elle commence à me poser un tas de questions sur les différents boutons et instruments du tableau de bord. Jy réponds dautant plus volontiers quelle semble avoir du plaisir à comprendre à quoi tout cela sert.
Nous passons ainsi plus dun quart dheure en explications diverses. Puis notre conversation continue sur dautres sujets tels que notre travail respectif, nos familles, notre avenir et autres banalités...
Il faisait encore jour. Magalie toujours assise derrière le volant, moi, à côté, assis sur le bord de la couchette, nous étions sur le point de nous quitter quand je lui propose :
« Tu veux conduire ?
- Tu es sérieux ?
- Plus que jamais... »
Elle me regarde. Son visage prend lexpression dune petite fille à qui on offre la plus belle poupée, longtemps convoitée, de la vitrine du magasin de jouets.
Je me penche pour attr la commande de réglage du siège. Dans cette position, ma joue sappuie sur sa cuisse. Elle ne sécarte pas. Mon nez est presque au-dessus de son entre jambe. Je peux sentir sa douce odeur de femme. Aussitôt ma verge se raidit. Le siège bien positionné, je me redresse, vérifie si le levier de vitesses est toujours au point mort, le frein à main serré, Je demande à Magalie dappuyer sur les différentes pédales.
« Ça va ? Tu es prête ?
- Oui...
- Débraye... Tourne cette clé pour démarrer le moteur...
- Jai peur...
- Tu sais conduire ta voiture... Cest pas plus compliqué elle met en marche, le moteur tourne...
- Ça fait drôle...
- Passe en première...
- Ou veux-tu me faire aller ?
- Le parking est grand, nous sommes seuls... Tu vois larbre au fond... On va en faire le tour et revenir...
- Je ne sais pas si je vais y arriver...
- Un peu de courage... Il faut oser dans la vie pour réussir... Je reste là, la main sur le frein à main en cas... »
Sarmant de courage, elle suit mes indications. Nous avançons doucement, puis en accélérant...
Arrivée au bout du parking, elle commence à tourner le volant pour faire le tour de la rangée darbres. Dans le rétroviseur, je vois que larrière de la semi-remorque ne passera pas. Jactionne le frein à main, le camion sarrête pile en faisant une secousse. Légèrement paniquée, Magalie se demande ce qui arrive... Me penchant pour lui faire voir, je suis à demi couché au-dessus de ses cuisses, mon torse contre sa poitrine. Coincée entre le dossier du siège et mon corps, elle est entièrement à ma merci... Elle ne réalise pas dans quelle position nous sommes... En me redressant, jappuie plus que de raison sur ses seins, ma figure frôle ses joues, mes lèvres glissent sur les siennes... Elle ne réagit pas...
« Regarde, on ne passera pas...
- Que fait-on ? - me demande-t-elle.
- Tu vas passer la marche arrière et reculer.
- Je ne vais jamais y arriver...
- Ne dis pas ça... Tu es trop heureuse à cette place... »
Laidant à tourner le volant, je la fais reculer sur une cinquantaine de mètres pour reprendre le contournement de lobstacle en passant plus au large... Arrivés à notre point de départ, je lui fais immobiliser lensemble routier, arrêter le moteur...
« Alors, tu es contante ? Tu vois, ce nest pas tellement compliqué de conduire un gros camion...
- Tu as raison... Il suffit dapprendre... »
Elle se penche pour me donner deux bises sur chaque joue... Elle met la main sur la poignée de la portière pour quitter la cabine quand je larrête...
« Au fait, tu connais cette coopérative, cest là que je dois recharger lui dis-je en lui montrant un papier avec ladresse.
- Oui... Cest là ou travaille mon père... Cest sur une zone industrielle de lautre coté de la ville...
- Cest toi qui a le volant... Mets en route et roule...
- Tu es fou !...
- Non ! Je plaisante... Tu peux mexpliquer comment y aller en lui tendant un plan de la ville.
- Mieux que ça, je vais prendre ma voiture et tu vas me suivre...
- Très bonne idée... Noublie pas que jai un gros camion qui ne passe pas par les petites rues...
- Daccord ! ... »
Chacun dans notre véhicule, nous arrivons à destination. Elle passe devant le bâtiment sans sarrêter, en me faisant signe de la suivre. Nous contournons divers hangars pour arriver sur un parking ou je peux stationner.
Nous nous retrouvons pour nous dire au-revoir...
« Magalie, merci pour ton aide... Il y a quelquun qui tattend ?...
- Non, jai un studio en ville ou je suis seule... Pourquoi tu me demandes ça ?...
- Il se fait tard... Jai une petite faim... Pour te remercier de ta gentillesse, je tinvite à casser la croûte par là...
- Cest moi qui devrais te remercier de mavoir fait plaisir... Je veux bien accepter ton invitation... Ça prolongera ce moment passé ensemble... Dans la petite rue là-bas, il y a un snack-bar... On peut y aller à pied... »
Avant de partir, je tire les rideaux de la cabine, vérifie si tout est en ordre, ferme les portières à clé...
Après nous être restaurés, nous retournons vers le parking... Tout en marchant, je passe un bras autour des épaules de Magalie et lattire contre moi... Elle se laisse faire... Elle passe un bras autour de ma taille pour se serrer davantage... Nous arrivons, ainsi enlacés, au pied de la cabine du camion...
« Magalie, tu es une chic fille. Jai eu un grand plaisir de tavoir connue... Et Merci pour ton aide...
- Ce nest rien... Á mon tour de te remercier pour tes compliments et mavoir fait plaisir.
- Dommage que nous devions nous quitter... Nous aurions pu faire plus connaissance...
- Tu as raison... Je me plais en ta compagnie... Je garderai un très bon souvenir de notre rencontre... »
Tout en parlant, je métais rapproché. Je lui prends la main. Elle me serre les doigts. Je lattire contre moi... Elle se laisse faire... Je la prends dans les bras... Elle se laisse aller... Je cherche sa bouche, je lembrasse... Elle répond, nos langues sagitent, se mêlent.
Á la fin de ce baiser passionnel, je lui propose :
« Tu as visité la cabine... Tu nas pas visité la couchette... Tu veux voir ?...
- Oui, je veux bien... Si tu es sage... -me dit-elle en souriant.
- Je serai sage... Je ne ferai que ce que tu voudras... »
Sur ces paroles, jouvre la portière droite, je laide à monter à bord devant moi...
Je massois sur le siège, la prends sur mes genoux en la serrant dans mes bras. Nous nous embrassons comme deux affamés en manque de tendresse. Je pose une main sur ses genoux et commence à lui caresser les cuisses. Elle me laisse faire...
Je remonte vers son cou en défaisant les boutons de son corsage... Je mattarde sur sa poitrine... Á travers le soutien-gorge, je sens ses seins se durcir, leurs tétons se dresser. Passant la main sur son dos, je décroche lagrafe, Je fais glisser ses vêtements.
Magalie se retrouve torse nu. Elle ne cherche pas à cacher cette nudité. Bien au contraire, elle se tourne vers moi, me fait face, me serre dans ses bras, me regarde droit dans les yeux. Son regard semblait me dire :
- « Prends-moi » - mais en même temps - « Vas-y doucement sil te plait ».
Jadmire ses seins ronds, fermes, aux mamelons tendus Jen fais rouler une pointe entre mes doigts, puis lautre. Jabandonne sa bouche pour happer, avec gourmandise, un téton qui durcit encore plus sous ma langue.
Embrasser, caresser, lécher, cela me semble naturel en cet instant.
Plus Magalie se pâme sous mon audace, plus mon désir de la posséder se fait fort.
Ma bouche toujours sur ses seins, une de mes mains déboutonne la ceinture de son pantalon, le fait glisser. Elle se soulève pour le laisser passer sous ses fesses. Je le fais descendre le long de ses jambes et lenlève après lavoir déchaussée. Elle na que sa petite culotte pour seul vêtement.
Mes mains prennent la place de ma bouche sur sa poitrine.
Jembrasse, caresse chaque centimètre de sa peau jusquà la naissance de ses cuisses.
Abandonnant ses mamelons, mes doigts, passés sous lélastique, font descendre son dernier vêtement. Sa fourrure intime me cache la vue de sa vulve... En enlevant sa culotte, je suis un peu étonné de ne pas sentir lhumidité de son plaisir. Un protège-slip est collé à lintérieur.
Mes yeux se plantent dans les siens... Elle répond par un doux sourire... Je lembrasse tendrement... Je lui dis :
« Tu étais sûre que nous allions faire lamour ?
- Non... Mais jen ai eu envie dès que je tai vu... Jai eu encore plus envie quand tu mas désignée comme la plus sérieuse et que tu mas invitée à monter dans ta cabine.
- Cest pour ça que tu as mis un protège dans ta culotte ?
- Jai pensé à toi toute laprès midi... Je nai pas arrêté de mouiller... Je suis passée chez moi pour faire une toilette rapide et me changer avant de -te rejoindre...
- Magalie, je vais te parler franchement... Il y a quelque temps, tu as largué ton copain. Tu te retrouves seule. Cette solitude te pèse peut-être... Je sais que je plais aux filles... Tu me plais aussi... Mais ne compte pas sur moi pour avoir une relation suivie... Jaime trop ma liberté... Mon métier me procure beaucoup de plaisirs... Si je dois mattacher à une fille ou une femme, ce sera pour fonder une famille... Pour le moment, je ne suis pas prêt... Si tu veux, on peut en rester là...
- Merci de ta franchise... Je vais te répondre aussi franchement... Je nai pas largué mon copain, nous voulions rompre... Il est en prison pour trafic de drogue... Ce nétait pas mon premier... Cest vrai, cette solitude me pèse de temps en temps... Mais, moi aussi, jaime cette liberté retrouvée... De temps en temps, je me laisse draguer sans aller jusquà coucher... Je ne veux pas passer pour une fille facile. Un jour je rencontrerai lhomme de ma vie... En attendant, je veux avoir du plaisir... Je suis venue vers toi parce que tu me plais aussi... Mais surtout parce que demain tu vas partir... On ne se reverra pas... jespère que nous allons passer un bon moment ensemble... Cest le principal... »
Je la trouve désarmante dans sa simplicité. Il y a un gouffre entre la fille que jai devant moi et celle qui fumait sa cigarette.
Nous nous étreignons. Je la prends à bras le corps pour la faire allonger sur la couchette.
Je recommence mes petits baisers, mes léchages, sur ses hanches, sur son pubis.
Dune main, je caresse son épaisse toison bouclée qui simbibe de sa jouissance.
De lautre main, tout doucement, je lui écarte les cuisses... Quand sa fourche est bien ouverte, mes doigts saventurent entre ses grandes lèvres... Je la masturbe ainsi, à genoux, face à elle, jouant dun doigt sur sa vulve trempée et de lautre sur son clitoris... Son souffle court et rapide trahit sa fièvre. Par attouchements légers, ses mains parcourent mon corps... Tout en continuant à lexciter, je me place à sa portée et lui dis :
« Déshabille-moi. »
Elle défait la boucle de ma ceinture, les premiers boutons de mon pantalon, fait remonter mon tee-shirt, me lenlève... Me trouvant torse nu, à la portée de ses mains, elle me caresse la poitrine, le dos, le ventre. Chaque fois elle sarrête sur mes hanches, sans oser descendre plus bas...
En quelques mouvements de pieds, jenlève mes chaussures, soulevant mes fesses, je fais glisser mon pantalon... Seulement vêtu de mon slip, je prends une de ces main, la fais passer sous le tissu, la guide sur ma verge super tendue,. À ce contact, elle a un mouvement de recul... «
« Tu peux toucher, ça ne va pas te mordre...
- Je ne sais pas faire... Je ne lai jamais fait...
- Comment !... Tu nas jamais vu tes copains nus, la bitte raide ?...
- Si...Mais ils ne voulaient pas que jy touche, et moi, je nosais pas...
- Tu sais au moins quon la met dans la chatte des femmes ?... Serais-tu encore vierge ?...
- Non... Mais la première fois avec un garçon. jai eu mal pendant trois jours... Depuis. jai peur...
- Sais-tu ce qui sort de la zézette du garçon quand elle est bien excitée ?
- Oui.... Les garçons avec qui jai couché, ils se sortaient pour gicler sur mon ventre... Cétait
dégueulasse...
- Sais-tu que sils tavaient giclé, comme tu dis, dans ta foufoune, tu aurais pu avoir un bébé dans ton ventre... Personne ne ten a parlé ?... Tu nas pas eu déducation sexuelle ?...
- Personne, à part ma mère quand jai eues mes premières règles... Et mes copines, croyant tout savoir, qui racontaient des bêtises...
- Ma pauvre Magalie, tu as beaucoup à apprendre sur les choses du sexe, les relations entre hommes et femmes...
- Je sais, je suis une nunuche pour ça...
- Tu as aimé ce que je tai fait, et tu aimes ce que je te fais ?
- Oui... Ça me donne beaucoup de plaisir...
- Alors, on va continuer... Laisses-toi faire... »
Tout en parlant, je nai pas arrêté de caresser sa vulve, de masser son clitoris.
Jaugmente la pression de mes doigts... Ses lèvres, gonflées, sécartent... Mon majeur sintroduit à lentrée de son vagin, pénètre de plus en plus profondément... Son clitoris, turgescent et raide, pointe le bout de son nez...
Japproche ma bouche, enfonce le plus profondément possible ma langue vers la source de son bonheur... Jen aspire le suc et remonte... Au passage, je mets mes lèvres en cul de poule, aspire le bouton sensible et le titille du bout de la langue.
Magalie ne tarde pas à réagir : Sa respiration devient plus rapide, des râles sourdent en continu du fond de sa gorge. Comme prise de démence, sa tête roule sur loreiller. De ses mains posées sur ma tête, je sens le tremblement de ses doigts. Très vite, elle se crispe, me griffe le cuir chevelu. Un rugissement rauque jaillit de sa gorge.
Sa jouissance me surprend... Elle se laisse aller sans retenue, expulsant un flot de plaisir contre mon menton.
Prenant appui sur mes coudes, je me redresse pour observer, à travers ses yeux, son retour au calme.
Une main, toujours posée sur son intimité, en mouvements continus, jaccompagne la baisse de tension de ce lieu.
Je quitte mon slip, prends ses mains et lui fais saisir ma verge, raide tendue, au gland complètement découvert... Elle na pas de réaction de refus... Je lui fais faire quelques mouvements alternatifs sur toute la longueur.
Je lâche ses mains, elle continue les caresses.
À genoux, japproche, elle a le gland à quelques centimètres de sa bouche...
« Tu peux lembrasser, le lécher, le sucer si tu veux...
- Je nose pas... Ce serait la première fois...
- Imagines-toi que cest une glace... »
Elle senhardit, dépose un baiser sur le bout, ouvre la bouche, le prend entre ses lèvres. Je sens sa langue qui lèche. Passant une main derrière sa tête, jexerce une légère pression pour la faire aller plus loin.
Dune rotation de la tête, elle refuse... Se reculant, elle me dit : « Cest trop gros... Je ne peux pas... »
Je ninsiste pas et change de position... Discrètement, jai mis un préservatif en place.
À califourchon sur son bassin, japproche mon pieu de chair, encapuchonné, entre ses lèvres quavec deux doigts je tiens écartées... Doucement, je descends... Je sens mon gland buter sur lentrée de sons vagin... Je force un peu, les chairs sécartent, le gland est entièrement entré... Le bourrelet du prépuce a du mal à passer... En augmentant la pression, dun coup, il est happé... Son couloir du bonheur est tellement lubrifié que la glissade dans ses profondeurs se fait en douceur... Arrivé au fond, je marque un temps darrêt...
Je commence à la besogner... Elle réagit, ferme les yeux, serre les dents... Ses mains posées sur mon dos me caressent... Elle tremble dans mes bras...
« je te fais mal ?
- Non ! Cest Trop bon ! Continue... »
Cest si bon, mon sexe en elle... Sa chatte est si serrée que je me sens venir... Je me retiens le plus possible avant déclater en longues giclées, en menfonçant au plus profond de son vagin.
Son orgasme est si violant quelle perd connaissance dès les premiers spasmes éjaculatoires...
Sans quitter cet antre si acceuillant, je mallonge à son côté.
Nous nous regardons, sourire de reconnaissanse aux lèvres, deux larmes luisent au coin de ses paupières...
Je la serre dans mes bras et lembrasse fougueusement, rageusement...
Soudain elle me repousse. Dun ton inquiet, elle me dit ;
« Tu ma tout mis dedans... Je vais avoir un bébé ?
- Non ! Tu nas pas vu, jai mis un préservatif...
- Cest quoi ?... »
Me mettant à genoux, je retire ma verge encore moitié raide...
« Cest ça un préservatif... En langage courant. on lappelle aussi capote anglaise...
- Jen ai entendu parler mais jen ai jamais vu...
- Maintenant. tu sais... »
Je retire la capote, fais un næud et la pose dans le cendrier du tableau de bord...
À la tête de la couchette, il y a un petit vide-poche... Jatt une boite et la tends à Magalie :
« Tiens. je ten fais cadeau... Ce sont trois préservatifs...Ils pourront te servir un jour...
- Et toi. tu nen a plu...
- Tinquiète pas, jai ma petite réserve...
- Ou tu les trouve ?
- Ici, en France, on les achète en pharmacie... En Allemagne, ils sont dans des distributeurs à chaque coin de rues... »
Nous continuons à discuter... Notre sujet de conversation concerne, bien évidemment, les relations sexuelles entre hommes et femmes et tout les plaisirs quelles procurent.
Nous réalisons que la soirée est bien avancée... Nous avons du mal à nous séparer.
Dans les bras lun de lautre, nous échangeons des « merci » et des baisers sans fins. Puis, dans un dernier « adieu », chacun part dans son véhicule, vers sa destinée, sans regarder derrière...
Petikokin
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