Collection Cocu. Brin De Muguet (1/4)
Trente-deux ans, je mappelle Ange, mariée sans s, jaime profondément Justin mon mari de deux ans mon aîné, qui par sa situation professionnelle, dans les métiers du vin, me permet de vivre oisivement depuis douze ans, début de notre rencontre.
Nous avons commencé au bas de léchelle après nos études, je devrais dire ses études avant quil se lance dans la vente des vins de Bourgognes.
Internet sur un site quil a créé la aidé à démarrer son affaire, nous avons vu notre train de vie plus que saméliorer.
Belle maison avec piscine depuis trois ans dans un petit village de Bourgogne à deux pas dune grande forêt.
Dans le jardin entretenu par un paysagiste, je me suis réservé 200 mètres carré de terrain que je bêche personnellement et où je fais mes légumes bio, cest une passion et cest ma manière de participer à la baisse de la destruction de notre planète.
Corinne ma meilleure amie mariée à Théo associé de Justin me dit que cest un alibi pour me dédouaner de notre façon de consommer, mais chaque fois que je lui donne des courgettes ou des haricots verts, elle les prend sans rechigner.
Que puis-je dire de moi et de mon mari ?
Nous sommes heureux, ce serait difficile de dire autrement quand vous roulez en Audi sport pour lui et en Citroën C4 cactus pour moi, ajouter cette maison avec piscine et une cave bien achalandée, il serait difficile den être autrement avec le métier que Justin exerce.
Jadore chaque dimanche notre grâce mâtinée où nous essayons de concrétiser notre union sexuellement.
Il me fait lamour tendrement comme à son habitude, toujours à lécoute de ce que je ressens, depuis quil ma fait lamour la première fois, très prévenant pour la jeune vierge que jétais, hélas, à aucun moment nos rapports nont été enflammés.
Corinne me raconte fréquemment la façon dont son mari la prend, elle aime les rapports à la limite de la violence, voir une certaine perversion, dailleurs, je refuse de lécouter, chaque fois, je fantasme.
Jai bien essayé dorienter Justin sur des moments un peu plus hard, un jour, je suis venue derrière lui et je lui ai entouré le buste dune main, lautre posée sur son sexe, il sest laissé faire, sest retourné, ma embrassé et poussé doucement vers notre lit où il est entré en moi dans sa classique position du missionnaire.
Aujourdhui, jai droit à la pénétration, après lavoir simplement caressé, ce qui me donne limpression quil se masturbe en moi avant de se vider et de se retourner pour prendre son livre sur la table de nuit, prendre ses lunettes et se concentrer sur ce quil lit.
Je suis frustrée, nous sommes le 1er mai et comme aujourdhui, il fait beau, je me contente de ce que jai en rêvassant jusquà midi où je me lève pour mettre la table derrière la baie vitrée inondée de lumière.
Angel ma dame de maison nous a préparé le repas avant de partir une semaine à Paris marier son fils, demain, jai rendez-vous à mon institut de beauté pour mes soins mensuels.
Il est temps, ma toison repousse et cela gratte, jai attendu huit jours de trop, je minterroge si pour mon anniversaire le mois prochain, je ne vais pas demander à Justin de moffrir une épilation au laser.
Corinne la fait pour sa chatte voulant à toute force me la faire voir, jai refusé mon éducation mempêchant de mélanger les genres comme d'autres le fond, la femme est faite pour avoir un homme dans sa vie, sûrement pas une femme.
Justin, jai envie de bouger, tu aurais pu aller macheter un brin de muguet, des s en vendaient devant la boulangerie, il y avait une affiche hier quand je suis passé en allant voir Arlette une amie.
Pourquoi payer alors quil suffit daller dans le bois à quelques kilomètres dici pour en trouver à foison ?
Chiche.
Que veux-tu dire ?
On y va, on met nos chaussures de marche que nous avons achetées sans jamais les utiliser et nous y allons.
Il y a Ibra à 17 heures à la télé.
Il est 14 h 30, nous serons revenus avec de beaux bouquets et pour une fois nous aurons fait quelque chose de notre dimanche après-midi ensemble.
Tu exagères, nous allons souvent manger chez nos amis.
Le soir et pendant la journée nous glandons dans le salon dhiver ou sur la terrasse devant la piscine lété les doigts de pieds en éventail.
Tu fais ce que tu veux, jy vais, ma tenue est adéquate, je vais mettre mes chaussures.
Attends cinq minutes, tu as raison, je taccompagne, cela nous fera du bien de sortir en forêt.
Il met dix minutes à se préparer, mais je pardonne, car il fait un effort pharaonique pour bouger et me conduire dans le bois à quelques heures dun match.
Nous cherchons du muguet, rapidement, jai dans le panier emporté de quoi en faire plusieurs bouquets.
Justin où es-tu !
Je lappelle persuader quil est près de moi, je hausse le ton, personne ne me répond.
Une fois, deux fois, javance en direction de notre voiture du moins, je le crois, un arbre ressemblant étrangement à un autre arbre.
Jappelle, je tourne, javance sans aucune réponse, Justin a dû partir à droite pendant que je tournais à gauche, je panique, car il semble que la nuit tombe, mais le bruit du tonnerre me dit que je me trompe et que cest un orage qui a dû se former pendant que nous cueillions le muguet qui assombrit la forêt.
La foudre tombe tout près, léclair et le tonnerre se confondent, je suis paniqué quand quelques gouttes de pluie commencent à tomber.
Une, deux gouttes, un déluge, je suis rapidement trempée, je maccroupis au pied dun chêne, le manque de feuille en ce début de printemps métant daucune utilité quand jentends un chien aboyer assez loin, mais tout de même assez prêt pour me donner un espoir de survie.
Je me dirige vers lendroit où jai eu limpression de lentendre, la foudre frappe de nouveau non loin de moi me faisant hurler, mais mobligeant à avancer plus vite malgré les branches.
Je maperçois que je tiens toujours le panier sans le muguet qui sest éparpillé.
Je vois entre les branches un chemin en terre, mais un fossé le sépare de moi.
Jessaye de le sauter, je loupe mon coup, me retrouvant à moitié dans leau buvant une grande rasade deau fétide.
Jessaye de passer me couvrant de boue de la tête aux pieds sans arriver à passer, un peu plus loin le fossé est plus bas, certainement pour faire couler leau du chemin vers lui, jy rampe et arrive à sortir du guêpier où je me suis mise.
Le chien vient à mon secours en aboyant une nouvelle fois, peut-être, a-t-il senti ma présence, je tiens le bon bout, les aboiements se rapprochent, je vais jusquà un virage fait par le chemin, à droite une maison en bois se présente à moi.
Je vois le chien attaché par une chaîne essayé de mattaquer qui redouble ses aboiements quand il me voit, jai peur quelle ne cède.
Tu vas fermer ta gueule, tas de la chance quil pleuve aussi fort, tu tâterais de mon bâton, entre dans ta niche.
Leau qui tombe redouble, les éclairs zèbrent, cest la première fois que je vois un orage aussi fort pour un mois de mai, la chaleur presque caniculaire depuis plusieurs jours doit y être pour quelques choses.
Monsieur.
Jai hurlé, il se retourne me voit.
Entre, vite viens te mettre au chaud.
Lhomme qui a ouvert ressemble à un vrai bûcheron, un homme des bois, les cheveux hirsutes, la barbe folle non taillée, une vraie bête dans son pantalon en velours tenue par des bretelles et une chemise à carreaux.
Déshabille-toi, tu es trempée, tu vas attr la mort, voilà une serviette, essuie-toi.
Je suis impressionné par le ton autoritaire servi par une voix rauque, je suis surprise par son tutoiement alors que cest la première fois que nous nous voyons.
Vu ton âge arrête de faire ta pucelle, tu veux peut-être que je me tourne, tu rigoles, allée dépêche-toi.
Je délace mes chaussures avant dôter mon chemisier et mon pantalon couvert de boue, gardant soutiens-gorge et petite culotte.
Jai dit à poil, tu crois que jattends des orages pour voir la chatte et les seins des femmes, même si ton petit cul est agréable à regarder.
Le ton et la grivoiserie de cet homme, tranche avec le ton de Justin toujours feutré et me chamboulent les sens, mais je me garde bien de le montrer.
Jenlève mes sous-vêtements et je me passe la serviette sur le corps tout en me cachant les seins avec mon bras libre et en croisant les jambes pour cacher mon intimité.
On voit que tu nas jamais bouchonné de chevaux, donne-moi cette serviette.
Il la prend et en fait une boule autour de sa main gigantesque et commence à me frotter le corps énergiquement, il frotte si fort que je sens mes seins et mon dos chauffer, mes seins, car mon bras nest daucun secours quand il le contourne.
Écarte les jambes, je vais moccuper de tes jambes et de tes pieds, le mal monte toujours du bas.
Comme un robot, jexécute sa demande, je suis sans aucun ressort, il ordonne, jexécute.
Te voilà remise en état, viens tasseoir sur le lit, je vais te mettre une couverture sur le dos et aller pendre tes affaires pour quelle sèche.
Je suis sur le lit recouvert dune couverture qui immédiatement me tient chaud.
Veux-tu du café avec de la gniole ?
Jamais, laprès-midi, jai du mal à dormir si jen prends après 13 heures, jai des insomnies, du thé si vous avez.
Tu te crois dans un salon de thé, quand tu seras rentré chez toi, tu te feras un thé, je me fous que tu dormes ou pas, ici, cest café et encore café avec un verre de gniole, cest de la bonne, cest moi qui la distille.
Sur la cuisinière, il prend deux tasses quil remplit à la cafetière et vient sasseoir près de moi.
Avale, il y en a d'autres.
Je vois que tu es mariée, jai limpression que ton mec manque de poigne pour soccuper dune petite pute comme toi, je vois à ton regard que tu es frustré dans ta vie.
Je suis outré, jai envie de me lever quitte à partir nue au moment où un éclair et la foudre tombe de nouveau non loin de nous, lorage redouble loin dêtre fini.
Il prend la bouteille sur la table et me sert un verre, cest vrai que cela réchauffe.
Un éclair encore plus fort, car plus prêt sabat, illuminant la cabane, je me retrouve dans ses bras
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