Soumission En Vacances 7 - La Cave
Partie 7 La cave
Paradoxalement, javais la patate.
Je venais de me faire r pendant plus de 2h. Javais été occupé par des glaçons, agressé aux orties, chauffé au soleil et à la cire, javais servi de fontaine et de girouette, été fouetté, attaché, bâillonné, encagé, branlé, pincé et embrassé, javais gémi, pleuré et éjaculé
tout ça avant le petit dèj. Qui commençait à se faire désirer, soit dit en passant.
Donc comme je le disais, avoir la patate dans ces circonstances était assez paradoxal. Mais je venais davoir une révélation. La douleur de ces s, qui vue leurs visées sexuelles nen était pas vraiment, étaient très éphémères. Certes, mon cul me chauffait encore un peu et mon anus continuait à pulser légèrement, signe de la période doccupation passée. Mais globalement, les effets étaient essentiellement psychologiques.
Jétais donc occupé à menvoyer des fleurs imaginaires, à genoux devant Léa dont le sourire ne semblait pas près de fondre malgré la chaleur.
Javais quand même volé son pouvoir en lempêchant davoir une victoire totale sur moi. Cette réalisation sur ma condition passagère lui avait coupé lherbe sous le pied.
Cela dit, Pauline et Pierre ne devrait pas être rentré avant 18h. Jai pas dhorloge sous les yeux, mais à vue de nez moyennant un petit calcul mental, elle avait le temps de me faire faire 3-4 tours du même manège avant de devoir commencer à ranger. Comprendre que quelques souffrances passagères ne justifient pas dabandonner complètement madame aux commandes est une chose, autant se faire fondre 50% de la calotte polaire dans le derrière en une après-midi en était une autre qui pouvait clairement me faire passer mes envies de rébellions ! Javais peut-être fait une connerie finalement. En restant immobile 10sec de plus, jétais peut-être bon pour une après-midi à me faire masser tranquillement au soleil.
Elle me regardait toujours, même sourire.
- « Tu es fier de toi ?
-
- Quoi, pas de superbe répartie ? Un petit monologue à la Braveheart sur ta liberté ?
- Pardon maîtresse »
Le temps de faire le mariole semblait révolu. Non pas que je sois complètement revenu sur ma révélation récente, simplement je ne voyais pas trop lintérêt court terme dinsister dessus.
- « Ça me fait plaisir que tu te sois rebellé mon petit toutou, je vais prendre un malin plaisir à te discipliner.
-
- Quoi, ce nest pas ce que tu veux ?
- Si maîtresse. »
BOUM. Deuxième révélation de la matinée. Au rythme où ça allait, jallais commencer à en avoir toutes les demi-heures.
Parce que je ne mentais pas. Dans le fond, jen avais envie. Jaimais quelle soccupe de moi, quelle joue avec moi, quelle soit fière de moi, jaimais son sourire sadique mais ses yeux pleins de compassion, jaimais alterner des phases de fragilité avec des élans de rébellions et puis, cerise sur le gâteau, je finissais toujours par un orgasme à me faire oublier comment je mappelle.
Jétais à laise à être pathétique devant elle puisque dans le fond non seulement elle ne me jugeait pas pour ça mais elle my encourageait et cherchait à le provoquer, laccueillait avec gentillesse et fierté. Vous avez la moindre idée du niveau de libération que ça donne de sabandonner complètement, de laisser lamour propre au placard ? Je venais à linstant de le comprendre.
Bon, pour revenir à nos moutons, ça signifiait aussi que jallais ramasser.
- « Très bien, javais lintention de te laisser les commandes cet après-midi mais il semblerait que je vais encore devoir tout faire moi-même. Lèves-toi ! »
A mon grand étonnement, elle me détacha, menleva mon collier, ma laisse et mon anneau pénien.
Elle désigna en pointant du doigt un endroit de la pelouse et je my rendis sans quelle ait à dire quoique ce soit.
Jy attendais, sans bouger, quelle me donne un ordre.
- « Ta position naturelle à partir de maintenant cest à genou, cuisse écartées et bras croisés derrière le dos. Sinon punition. »
Je me fis la remarque quelle était de plus en plus à laise dans son rôle. Ça lui venait naturellement.
- « Oui maîtresse.
- Autre chose : pour aujourdhui je tinterdis de parler sans mon autorisation. Si tu veux dire quelque chose, tu couines comme un chien qui a fait une connerie. Cest ce que tu es pour la fin de la journée : un chien qui a fait une connerie.
-
»
Décidément, le reste de la journée allait être compliqué. Et puis jeu une hésitation. Elle le vis, mais choisit de patienter. Jétais libre après tout. Je pouvais facilement la maitriser. Javais à porter de main toute sorte dobjets de bondage, en lespace de quelques secondes je pouvais lavoir à ma disposition. Et maintenant que jy pensais, elle avait laissé entendre ce genre de situation plus dune fois.
« Je vais te faire ou te donner lopportunité de réaliser lensemble de la liste »
« Jai adoré ton coup du dominateur lautre jour. Et je te laisserais des occasions de reprendre les manettes »
Et si cétait justement là, loccasion dont elle parlait ? Si elle me provoquait pour que je la plaque contre le transat et que je lui montre qui est le patron ?
Seulement voilà : le patron, clairement, cétait elle dans limmédiat. Et ça allait demander une grosse prise de distance par rapport à notre situation actuelle pour arriver à inverser les rôles. Pas une difficulté physique, à ce niveau-là je ne me faisais pas de soucis, mais psychologique.
Lorsque jarrivais au bout de mes réflexions, je pris conscience dune chose : jétais à genou, les cuisses écartées et les bras croisés dans le dos. La voilà, ma réponse. Inconsciemment, javais obéi à son ordre. Jétais là où je voulais, à minima pour la journée.
- « Ça y est, tu as fini par comprendre ?
- Oui maitresse.
- Cest bien, sauf que je tavais dit de te taire sauf autorisation. Viens jusquà moi, à 4 pattes. »
Ce que je fis.
- « Tourne toi ».
Idem.
Et là, je pris une claque sur le cul. Encore chaud de la session ortie, ça me fit tomber vers lavant.
- « Tu vas arrêter de bouger oui ? »
Puis je pris une deuxième claque, suivi dune troisième, etc
Je me mis à couiner désespérément pour lui demander daller plus doucement, mais elle mignorait royalement.
Lorsquelle eut fini, jaurais eu du mal à massoir. Mon cul devait être écarlate. Je continuais de couiner, ne sachant pas trop comment marrêter.
- « Oui mon toutou ?
- Jai mal maîtresse
- Tu aurais dû y penser avant de me voler mon orgasme »
Ce qui était très difficile à gérer dans limmédiat, cest que jétais libre de mes mouvements. Lintérêt du bondage, cest quil menlevait le choix. Là, je pouvais clairement partir ou me lever à tout moment. Je choisissais consciemment, à tout instant, dobéir et de subir pour elle.
- « Bien, je navais rien prévu pour cet après-midi donc je vais devoir improviser et avancer mon programme. Suis-moi. »
Elle me remit le collier et la laisse, saisi le sac de sport après avoir récupéré lensemble des jouets qui trainaient et me guida à 4 pattes à travers le jardin. Nous nous orientions vers la maison et je me retrouvais, sans vraiment y croire, à espérer que la suite des évènements nous ramènerait tranquillement au lit.
Je profitais du trajet pour ladmirer. Elle marchait dun pas ferme, et gardant une position bien droite et donc bien cambrée.
A ma grande surprise, elle tourna avant darriver vers lentrée de la maison. Elle mamena plutôt à lavant de la maison, ce qui sannonçait compliqué puisque le sol à cet endroit passait dune pelouse bien duveteuse à un terrain en gravillon. Elle navait lair ni de ralentir, ni de bifurquer. Et comme je lavais craint, elle continua davancer sans ralentir et nous fis passer sur les graviers.
Je me mis à couiner pour lui demander de ralentir mais reçu pour toute réponse un « tu as finis de te plaindre tout le temps oui ? on na pas toute la journée ! ».
Heureusement, nous nallions pas jusquà la porte dentrée principale. Elle bifurqua face à une grosse porte en bois épais auquel je navais pas fait attention depuis le début des vacances. Elle louvrit et je découvrais un escalier, sombre, qui senfonçait dans la maison : elle mamenait à la cave. Après avoir allumée la seule ampoule dénudée qui diffusait une faible lumière, elle descendit les marches. La suivre à 4 pattes dans les escaliers en colimaçon ne fut pas une mince affaire mais je finis par me débrouiller. Je constatai au passage que malgré ses airs durs et sévères, elle regardait attentivement derrière elle pour sassurer de ne pas me mettre en danger en mentrainant dans une chute. Cela me rassura beaucoup sur la suite des opérations.
Une fois arrivé en bas, je pu découvrir notre 3ème terrain de jeu de la journée : il sagissait dune petite pièce dune dizaine de m2, avec des murs épais en pierre qui devaient avoir plusieurs siècles, des poutres apparentes sur lesquelles on trouvait de gros anneaux et un sol en terre battue. Il y avait dans un coin des rangements remplis de bouteilles de vins poussiéreuses, quelques caisses réparties à droite à gauche, un gros container rond en plastique et une petite table en bois rectangulaire au milieu. Dans le coin se trouvait un petit évier avec un tuyau enroulé à côté.
Elle me laissa à lentrée pour aller poser son sac sur la table en bois. Lorsquelle se retourna, jétais en position à genou et bras dans le dos, javais même ajouté « bouche ouverte et langue pendante » pour gagner quelques points de clémence pour la suite. Un grand sourire illumina son visage, puis elle revint vers moi coller mon visage contre son bassin et me caresser les cheveux :
- « Cest bien mon poussin, tu vois quand tu veux ? »
Jétais fier de moi. Cest complètement con lorsquon le constate comme ça, mais sur le moment ça avait une valeur énorme quelle vienne me féliciter comme ça. En plus, javais la bouche à quelques centimètres de sa chatte. Mais ça cétait juste un plus hein, jétais surtout content du compliment.
- « Bon, je vais faire de mon mieux pour tépargner dans la punition à venir, promis. Cela dit, il faut que ça reste une surprise. »
Et elle menfila une cagoule en cuir avant de retourner à ses préparations. Celle-ci épousait parfaitement la forme de mon visage. Elle se serrait via des liens qui se tressaient à larrière du crâne. Jétais plongé dans le noir par un masque amovible intégré à la cagoule. Je pouvais respirer par 2 petits trous au niveau des narines, ma bouche étant fermée par le bas rigide de la cagoule qui mimmobilisait le menton. Elle avait fini en enlevant la laisse et en attachant la cagoule à mon collier via une fermeture éclair entre les 2 objets prévus à cet effet.
Jentendais Léa saffairer et je me mis à limaginer en train de mattacher, de caresser mon corps nu
Cest traitre un masque. Lorsque nos sens sont réduits, on se retrouve à concentrer lensemble de nos pensées sur un point focal unique. Ça peut être de la peur, mais aussi du plaisir, de lenvie
là, avec limage de ma maîtresse de la journée dans sa tenue hyper sexy, cétait clairement de lenvie.
- « Bin je vois que tu tamuses bien pendant que je me tue à la tâche pour toi. »
Merde, perdu dans mes pensées, javais une érection de folie.
- « On va très vite y remédier. »
Elle me saisit par la bite, me fis lever et memmena jusquà la table. Elle me fit me pencher dessus, mon buste écrasé contre le vieux bois brut, le visage collé contre la table et tourné vers le côté. Elle me fit lever les bras et les tiras au maximum. Puis, elle attacha solidement mes poignets entre eux avec une corde dont elle fixa lautre extrémité à un pied de la table. Elle se glissa ensuite derrière moi pour attacher mes deux chevilles à deux pieds opposés. Javais donc les jambes écartées, le cul relevé et ne pouvais pas me déplacer dun centimètre.
Lorsquelle enleva le masque amovible, je vis tout dabord son shorty, posé juste devant mes yeux. Puis je la vis elle, derrière.
Maîtresse Léa avait enlevé son bustier en dentelle pour revêtir son corset de cuir noir avec filagramme rouge qui mettait en évidence sa poitrine. Son porte-jarretelle avait disparu tout comme ses bas, ne restait que ses grandes bottes en cuir et ses longs gants en latex. Sa marque de fabrique de dominante, sa tresse qui lui retombait entre les seins, était bien évidemment toujours là.
Ce quelle avait rajouté de nouveau, cétait son gode-ceinture.
Javais passé la matinée à me faire r le cul par des méthodes bien plus fourbes, mais étonnement la vue de son membre en plastique me fit peur. Elle due le voir car elle se mis à me caresser la tête sous la cagoule.
- « Tu devais bien de douter qua un moment ou un autre, jallais vouloir te prendre
chacun son tour mon chou ;) »
Je me mis à couiner pour attirer son attention.
- « Écoutes-moi bien. Il y a plein dattaches pour fixer la partie bâillon de ta cagoule. Si je prends le temps de te lenlever, que je tautorise à parler et que tu me balances une connerie du genre « pitié maitresse », « pas trop fort sil vous plait » ou « il est trop gros » non seulement jaugmente le volume, mais je te fouette les couilles à coup de martinet pendant les 10 minutes qui suivent cest clair ? »
Ah oui, en effet cest assez clair. Je la mis donc en sourdine, avec un air abattu. Elle due le voir car elle me fit un petit baiser sur les lèvres par-dessus mon bâillon et dit :
- « Ne tinquiète pas, je connais tes limites mon chou. Tiens une petite récompense. »
Elle récupéra son shorty sur la table et me lenfila par-dessus ma cagoule. La partie qui recouvrait habituellement lentrée de son vagin tombant juste devant les 2 trous de mes narines, je respirais sa chatte à chaque inspiration
et cétait divin.
Je tournais la tête comme je pouvais pour la poser en équilibre sur mon menton et je découvris quelque chose que je navais pas vu jusque-là : elle avait posé un petit miroir en équilibre sur le bout de la table. Je pouvais donc ladmirer pendant quelle me besognait, ce qui eut pour effet quasi immédiat de me rassurer.
- « Mais cest pas possible tes inarrêtable ! »
Elle tenait dans sa main ma bite tendue comme la corde dun arc.
« Alors, cest qui létalon ?! » pensais-je immédiatement. Oui je sais cest une réflexion complètement conne pour un type qui justement nétait pas létalon mais plutôt la jument dans la situation qui se profilait. Mais cest un réflexe, on me parle de ma trique, je suis fier de moi.
Elle me fit un grand sourire dans le miroir et je compris quelle allait me faire passer ce reflexe dans la douleur.
Elle mattacha une cordelette autour du gland, en faisant tout de même attention de bien prendre la peau par-dessus pour lépargner un peu. Elle fit ensuite passer lattache entre mes fesses, puis dans un anneau sur le dessus de ma cagoule. Et là, elle tendit la corde. Par à-coups, pour être sûre de bien la tendre autant que possible. Je grognais dans ma cagoule mais elle me répondit dun « ah mais ta gueule ! » qui montrait lampleur de sa considération pour mon bien-être génital. Lorsquelle eut fini, mon érection partaient complètement vers larrière. Javais la tête complètement relevée, impossible de la déplacer dun millimètre.
Elle regarda son travail dun air satisfait, étala du lubrifiant sur son membre en me regardant dans les yeux et me fis claquer la main sur le cul ce qui me fit sursauter. Puis, tout doucement, elle commença à appuyer sur ma rondelle.
Moi qui navais jamais été pénétré encore 2 jours avant, javais pris le coup. Je soufflai doucement en me relaxant autant que possible et mouvrit à elle. Elle rentra doucement, soucieuse de mon bien être, se laissant guider par mes crispations et mes grognements. A chacun de mes blocages elle sarrêtait, me caressait doucement les fesses, reculait un petit peu, revenait au même point, reculait à nouveau, puis reprenait sa lente avancée.
Progressivement, je me détendis et, inexorablement, je finis par sentir ses cuisses contre mes fesses : elle était entrée complètement. Là, je sentis une petite vibration dans mon fondement et lentendis soupirer : apparemment ce gode avait une fonction hautement agréable pour son utilisatrice.
Elle commença à imprimer un mouvement de va et vient. Lent dabord, puis en accélérant. Ce nétait pas douloureux. Son entrée progressive mavait permis de me relaxer et, à un ou deux moments de crispations près, le mouvement nétait pas désagréable. Par contre, il nétait pas agréable non plus. Pas pour moi en tout cas. Elle, que jobservais en continu, avait la bouche entre-ouverte en un petit gémissement continu. Elle prenait son pied.
Progressivement, 2 choses se passèrent. La première, cest que la sensation dinconfort que je ressentais disparaissait progressivement. Je ne prenais toujours pas mon pied et je ne souffrais pas non plus, mais la gêne physique que minspirais la présence et le mouvement du membre en plastique disparaissait. La seconde, cest que Léa, elle, prenait méchamment son pied. A ce titre, son souci de mon bien être et son attention sur mon ressenti sen ressentait justement. Traduction : mesdames et messieurs, elle me pilonnait sans retenue. Et dans ce contexte, à la regarder, je commençais à prendre du plaisir. Elle était terriblement excitante : lexpression de plaisir imprimée sur son visage, un sein qui débordait de son corset avec le téton apparent et son corps qui se déhanchait
Je gémissais moi aussi et nos regards se croisèrent dans le miroir.
- « Regarde-toi plutôt, vois comme tu es excitant
»
Me dit-elle dans un soupir. Jobéis à lordre et pour la première fois, me regarda moi-même dans le miroir. Je fus choqué par limage. Cette cagoule, la lingerie en travers du visage
jétais méconnaissable. Impossible dans mon esprit de réconcilier limage que je voyais et celle que javais de moi. Jétais face à une vidéo de quelquun dautre, ce nétait pas moi. Je détournais mon regard et me remis à la contempler.
Dans son mouvement, quelque chose de bizarre se passa. Elle changea légèrement dorientation et se mis à taper en butée à lintérieur de moi. La première fois cétait déroutant, voire désagréable. Puis une sensation de plaisir commença à monter. Proche du plaisir sexuel standard mais plus profonde, diffus. Elle le vis sur mon visage et accéléra le mouvement, lamplitude et la puissance. Ce fut un raz de marée incontrôlable qui memporta. Je partis dans un orgasme profond, « mind shattering » comme aimait dire ma prof danglais il y a 10 ans.
Je vis des étoiles.
Lorsque ce fut fini, je vis la réprobation dans ses yeux. Apparemment je navais pas été discret, elle mavait gaulé à jouir sans autorisation
je navais même pas eu le temps de demander. Pire encore, une fois lorgasme atteint, le pilonnage de ce point précis de mon anatomie était devenu assez désagréable ! Je me débattais dans mes liens, essayait de my soustraire, couinais en continu pour lui demander pitié.
- « Vas-y, supplie-moi, je tassure que tu auras aucune pitié de ma part
»
Elle avait une expression sadique sur son visage. Javais beau me débattre, je ne pouvais rien faire. Elle continua à me pilonner et, après moins dune minute de ce traitement, elle finit par jouir et sarrêta. De manière générale, me voir me débattre face à ses traitements avait tendance à la faire basculer vers lorgasme très rapidement. Je recommençais à respirer.
Le lien qui tirait mon sexe vers larrière sétait distendu sous son traitement, elle corrigea ça, lattacha à mon collier et plus à ma cagoule pour que je puisse poser la tête sur le bois et vint se poser face à moi.
- « Tu vois ce que tu as fait gros dégueulasse ? »
Jobservais, stupéfait, la trainée de sperme sur sa cuisse, juste sous son harnais. Je ne métais même pas senti éjaculé mais, à ce que je voyais, javais dû envoyer tout ce quil me restait. Et avec ma bite coincée vers larrière, javais tout envoyé sur elle
tu métonnes quelle mait vu venir !
- « Comment tu veux quon en finisse si à chaque fois que je te corrige pour une connerie que tu fais, tu en fais une nouvelle ? »
Je baissais les yeux et me mis à couiner, comme pour mexcuser.
- « Mais je men fous que tu sois désolé moi
»
Je limplorais du regard. Bon, cétait un peu du cinéma OK. Mais je voulais mettre toutes les chances de mon côté et inspirer la pitié me sortirait peut-être de cette situation.
- « Bon
merde je suis trop gentille
OK je vais te laisser une chance. »
YES. Je prends.
Elle me défie mon bâillon et, trop heureux, je la remerciais :
- « Merci maîtresse.
- Merde Fab, tu es sous doué
jessaye de taider mais tu continues de te planter
»
Putain. La règle. Je me mis à couiner pour avoir le droit de mexcuser.
- « Oui non mais là tu es bien gentil mais ça arrive un peu tard tu ne trouves pas ? »
Je baissais la tête. Oui ça arrivait en effet un peu tard.
- « Je te punirais plus tard, je perds le compte avec toutes tes erreurs »
Elle me laissa en plan, ligoté à ma table, enleva le miroir et se mis à saffairer derrière moi. Jattendais patiemment, pas déçu davoir un moment de répits. Jéteignais mes sens, laissais mes pensées ségarer et, épuisé de ma matinée, sombrais dans le sommeil.
Je fus réveillé par un coup de cravache sur la bite. Cétait rude, comme réveil.
- « Ça va je te dérange pas ? »
Pour ma défense, on y était depuis ce matin et elle mavait coupé dans ma grasse mat. Cela dit, jallais pas lui répondre ça. Je me contentais de baisser les yeux dun air contrit.
- « Cest ça ouai
fayot »
Oui, cest pas faux.
- « Allez, lèves toi feignasse ! »
Je réalisais alors quelle mavait détaché de la table. Je me levais, métirais un coup, et me mis immédiatement à genou en position. Javais déjà fait bien assez de conneries pour aujourdhui.
- « Cest bien, ça finit par rentrer. »
Elle se tint face à moi et commença à détacher sa tresse.
- « Bon, je trouve quon a bien avancé pour aujourdhui. Je te propose un marché : on fait une pause entre midi et deux et on reprend en début daprès-midi. Ça te convient ? »
Je mis un moment à saisir la portée de ce quelle me disait. Je ne métais pas préparé à sortir du rôle comme ça, dun coup et ça ne venait pas naturellement.
- « Oui maitresse, je veux bien. »
Elle mobservait sans rien dire, attendant que les différentes règles de nos parties de jeux qui me semblaient maintenant naturelle soit une à une mise à lépreuve avant de disparaitre temporairement. Je me levais, enlevais mon masque et me massa les épaules.
- « Ce nest pas « maîtresse » Fab, cest Léa. Éventuellement « la chieuse », vu que cest le surnom que tu mas donné toute laprès-midi hier à la plage. »
Cétait extrêmement compliqué comme reconditionnement mental après le déroulement de la matinée. Elle me prit par la main en me lançant un « Viens, suis-moi » et nous quittâmes la cave.
On traversa le terrain en marchant vite pour retourner vers la piscine. Là, elle enleva ses gants, ses bottes, son corset et sauta dans la piscine.
- « Allé viens, elle est bonne ! »
Je sautais à mon tour, et pataugeais, leau froide maidant progressivement à reprendre mes esprits. Elle se rapprocha de moi et entoura ses jambes autour de ma taille pour se coller contre moi.
- « Est-ce que ça ta plu alors ? Cest peut-être un peu tôt pour demander, il faut laisser le temps aux choses de se décanter
»
Elle était fébrile, comme une actrice qui demandait un retour sur sa performance le soir de la grande première.
- « Ouai, cétait top »
Fabrice, léloquence et la prestance dun grand philosophe de lantiquité mesdames et messieurs.
- « Te sens pas obligé de me dire ça maintenant, cest trop tôt
On va manger, faire une petite sieste, puis on débriefera avant de réattaquer. » Me dit-elle avec un petit clin dil.
Je hochais du chef et nous nous remîmes tous les deux à la baignade. Ma tête carburait à 100 à lheure à essayer de my retrouver entre notre relation de tous les jours et notre relation du jeu, 2 choses complètement différentes mais dont seulement une tresse nous séparait.
Après 10 min de ça, lorsque nous enfilions notre peignoir et partions vers la cuisine, mon esprit sétait reposé et javais acquis 2 convictions :
1. Le jeu de rôle est quelque chose de plus puissant que tout ce que javais imaginé. Il y a 1/4 dheure, elle était une déesse. Maintenant, elle était juste Léa. Non pas que javais oublié la présence quelle pouvait avoir, lexcitation quelle pouvait mapporter, le sadisme dont elle pouvait faire preuve. Mais, contrairement à 15 minutes plus tôt, je pouvais envisager de juste la voir comme Léa, une pote à qui je peux envoyer des vannes voir même énerver si jen ai envie. Ce qui nous amenais au deuxième point.
2. Javais le feu vert pour réaliser tous mes fantasmes. Il sagit dun jeu de rôle, tant quon est prêt à se projeter dans un périmètre accepté par les 2 personnes, tout est possible
et javais profité de cette période de répit pour me décider : Cest moi qui allait prendre le contrôle avant quelle ait le temps de décider des rôles pour laprès-midi
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