Collection Zone Rouge. Matricule 100 605. Fin De La Saison Ii (6/6)
Je sens Franck le jeune journaliste américain et amant suspendu à mes lèvres dans ce vol qui nous conduit vers Varsovie où je vais recevoir la médaille de la ville.
Cette médaille, ils me laccordent pour le 40e anniversaire du premier soulèvement du ghetto auquel jai participé et ou je serais la dernière survivante.
Après quelques petits moments érotiques où jai fait de Franck un homme, nous reprenons mon histoire.
Jai du mal à écrire, dis-moi pourquoi Günther est venu dans la chambre de son supérieur ?
Nos jeux tintés de dominations où javais fait le cheval en me faisant martyriser la croupe avec la cravache de Josef, je me suis écroulée dans son lit.
Le bruit fait par Günther venant frapper me réveille.
Josef a remis sa tenue dofficier.
« Ils sont tous là commandant, ils vous attendent. »
Josef ma de nouveau attrapé par les cheveux et tiré sans ménagement hors du lit.
Jai bien été obligé de le suivre tellement il me faisait mal.
Je voyais Günther ouvrir la route et nue, jétais obligé de suivre en me trainant du mieux que je le pouvais.
Il me faisait horriblement mal et je sentais bien quil le faisait sans mamuser comme la veille.
Nous avons fait le chemin inverse jusquà la salle où la fête avait eu lieu.
Elle était vide de toute trace de la célébration, même les chaises.
Restait le piano.
Des hommes en armes se trouvaient là et plusieurs personnes dont certaines que je connaissais.
Otto, le pianiste de la veille, la coiffeuse qui mavait coiffé pour la soirée.
Le tailleur avec une femme inconnue qui pleurait dans ses bras.
Certainement sa femme.
Un couple de petit vieux eux aussi inconnu et surtout Sonia mon contact, mais en tenue dofficier allemand.
Je suis propulsé aux pieds de tous ces gens.
Les trois nazis ont salué le portrait de leur chef suprême comme ils savent le faire en hurlant et en tendant le bras.
« Lieutenant Selma, merci davoir joué le jeu du contact avec cette chienne à nos pieds.
Aleksandra, tu vois, je me suis bien amusé avec toi hier, jaurais bien continué pendant deux ou trois jours.
Mais je dois être à Berlin pour définir la nouvelle stratégie des Juifs dans le ghetto, nous devons partir ce matin alors je dois régler cette affaire au plus tôt.
Si je vous ai réuni, cest pour que vous répondiez à cette simple question.
Qui est le traitre se trouvant parmi les officiers qui mentourent.
Lieutenant Selma, vous, non car sinon pourquoi mavoir aidé à confondre la baronne Von Clif.
Günther, cest mon plus fidèle compagnon depuis des années, lui, jen réponds.
Messieurs qui gardez les prisonniers, est-ce vous ? »
Tous les présents ont fait le salut et claqué des talons.
Jai compris quils répondaient à leur chef et que tous nous étions mal barrés.
« Günther sortez votre arme et pointez là sur la tempe de cette brave femme pleurant dans les bras de son mari.
Monsieur, dites qui est le fumier qui a monté ce complot contre moi ?
La baronne est morte à Berlin où elle avait été emmenée sans avoir parlée.
Cette catin a cru quelle pouvait tromper le grand Reich alors quelle était juive par sa mère.
Cest lorsque nous avons découvert cette trahison que jai eu lidée de me servir delle pour monter cette opération ayant vent quun complot se tramait contre moi.
Günther !»
Avant que je comprenne, pourtant comme je te lai dit jai lesprit assez vif, Günther que je trouvais fort sympathique au demeurant à tirer une balle dans la tête de la femme du tailleur.
« Inutile de pleurer, monsieur, elle serait morte comme maintenant à vos pieds dans les jours prochains.
Selma, à vous, tient la jeune fille, cest elle qui vous a coiffé, Aleksandra. »
Cette pute qui se faisait appeler Sonia, sort son arme à son tour et la met sur la tempe de cette pauvre fille, tous aussi innocente que la femme du tailleur.
« Personne, pour dénoncer ce traitre.
Feu. »
Deuxième morte, quavait fait de mal cette jeune fille à part savoir coiffer les gens du ghetto.
Jétais très prêt et arrive sur mon visage.
Je suis sûr quun à un, Günther et Selma vont être amenés à faire un carton sur chacun dentre nous.
« Jai fait passer le message, que celui qui est derrière tout ça, sil mentend, sache que je le traquerais jusquau dernier jour de ma vie.
Lieutenant Selma, vous êtes promu capitaine pour avoir fait tomber ce panier de crabes.
Avec vos hommes, conduisez-les à Treblinka où ils seront à la disposition de mon ami Franz Stangl.
Günther, nous y allons nous-mêmes avant que je prenne la route de Berlin.
Nous emmenons notre brave chienne,je veux lui réserver un traitement de faveur tout particulier.
Günther, allez dans mon bureau et emportez mon sabre fétiche qui me porte chance depuis le début de notre engagement auprès de notre chef suprême. »
Cest nue que Selma ma emmené vers la cour.
Une voiture et un camion étaient garés moteurs tournants
Il y avait avec moi tous les autres prisonniers, ils sont tous montés dans un camion.
Otto ma regardé, cétait la dernière fois que je le voyais.
La portière arrière de la voiture était ouverte, cette salope de Selma ma fait monter avant daller sassoir à côté du chauffeur du camion.
Avant mon départ, ce fut la dernière vision que jai eue de cuisse de femme gainée de bas et de jarretelles tendues.
Günther est revenu, il est monté près du chauffeur et Josef à mes côtés.
Le camion était déjà parti, je me suis recroquevillée sur mon siège.
Josef me regardait semblant se foutre de ma gueule tout en sortant puis rentrant la lame de son sabre japonais.
Nous avons rattrapé le camion et en klaxonnant nous lavons doublé.
Dans lange de vue où jétais, jai vu le pauvre tailleur assis à côt dun des soldats en armes me regarder.
Jai très nettement vu un cadavre, cet homme dans cette salle qui grouillait de sadique en tenue noire hier, était déjà mort dans sa tête.
Jai fait celle qui dormait, Josef sest mis à parler à Günther.
« Jespère que le message est passé.
À notre retour, je compte bien attr ce salopard, même si je dois fusiller la moitié des juifs du ghetto.
Je compte sur vous pour me soutenir devant nos supérieurs pour traiter directement la question au sein du ghetto.
Vous mavez fait visiter discrètement les caves lors dune soirée secrète en préparation de laction que nous venons de mener.
Je pense que de creuser chaque cave au nombre dhabitants, de leur mettre une balle dans la tête et les recouvrir de chaux avant de refermer, serait une bonne solution.
Peu de déplacement et nous avons la main-doeuvre sur place.
Je sais que notre Führer veut cacher ce que certains commencent à dire que ce sont des crimes alors que nous faisons uvre de salut public envers cette racaille juive.
Une fois le dernier cave rempli par vos propres hommes, Günther, vous dynamiterez toute cette ville et les tonnes de gravats seront leur tombeau définitif.
Jy ai pensé commandant, creuser, ce serait facile par les habitants eus même, mais la terre déplacée serait un problème si à la place nous y mettons des corps.
Un deuxième obstacle, le coup de chaque balle tirée, serait faramineux alors que sur certains fronts, ils manquent de munitions.
La terre donc, mais les habitants, il nous faudrait les finir à larme blanche, chacun de nous en a une dans son paquetage. »
Cétait abject, ces hommes parlaient dêtres humains comme si ça avait été des quantités négligeables.
Mais quavons-nous fait pour susciter tant de haine, surtout que depuis 1939 nous étions des peuples amis.
Josef avait carrément sorti son sabre malgré lexiguïté de lespace.
Il sest mis à me caresser le bout du sein droit, la fraise de mon mamelon sest mise à bander, était ce possible.
Moi aussi je me sentais sale.
Sale de tout ce sang versé pour le plaisir et la gloire dun seul homme.
Jai eu limpression que cet homme et ses hommes se prenaient pour Dieu, celui de tous les hommes, quelle que soit leur religion, mais principalement ceux de ma confession.
Javais eu une nuit agitée et je me suis endormis ce qui ma permis dignorer ce quétait Treblinka, quand la voiture sest arrêtée.
Tu venais darriver dans un camp de concentration.
Nous le savons aujourdhui, mais je te rappelle que dans ces années-là, le bruit commençait à courir que les Allemands avaient engagé une course contre la montre pour nous faire disparaître de la planète.
Javais une première partie de la solution dévoilée par Günter et Josef, mais quand la porte de la voiture sest ouverte, jai eu limpression que javais dû rêver ces propos.
Devant moi, un bâtiment surmonté dun dau de la Croix-rouge.
Sur sa façade écrite en gros « Krankenstation » ça voulait dire « Infirmerie » en Allemand.
Je connaissais la Croix-rouge de réputation, comment pourrait-elle être partie prenante de labjection de ces hommes.
Ce qui ma étonné, cest à côté la gare, « Bahnhof », pourquoi signaler cet endroit qui ressemblait aux nombreuses gares que nous trouvions dans mon pays.
Jaurais dû être moins confiante, lorsque je me suis aperçu que la pendule était peinte et marquait toujours la même heure.
Ils mont fait entrer dans linfirmerie.
« Bonjour, Franz, comme je te lai téléphoné, je tamène quelques juifs ayant voulu me prendre pour un con.
Principalement Aleksandra, qui sest crue capable de pouvoir me soutirer des renseignements en passant par mon lit.
Tu peux me la garder au frais dans une de tes cellules de ton infirmerie.
Bien sûr, je te présente le docteur Irmfried chargé de cette unité très efficace pour que nos visiteurs soient bien calmes à leur arrivée.»
Jai vu les rires en sous-entendu et quand jai été conduit dans une cellule avec une petite fenêtre pour me donner un peu de lumière, mais inexigible pour que je puisse voir, jai compris que jallais passer un sale quart dheure.
Que fais-tu Franck, veux-tu bien arrêter, on pourrait nous voir et je dois te faire noter la suite ?
On a le temps Aleksandra, nous sommes seules dans cet avion et notre hôtesse est dans son fauteuil attendant quon la sollicite, elle semble dormir.
Où mets-tu tes mains, elles mexcitent.
Je tai donné goût à mon corps, mais si tu peux faire attention, mes seins restent très sensibles après ce que Günther et Josef aidé du docteur Ebert mont fait dès que jai été dans cette cellule...
Que sest-il passé dans cette cellule et pourquoi les seins de notre amie ont été sollicités.
Quest-ce cette gare, qui semble être un leurre et cette infirmerie qui ressemble tout autant à un lieu de soins quun endroit avec possibilité de ?
Qui est ce docteur aux yeux de fouine à qui pour rien au monde, si javais eu des problèmes de santé, moi Chris71, je lui aurais fait confiance
Vous le saurez dans la saison III de notre série. « Matricule 100 605. »
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