Les Deux Soeurs (2)
Résumé de l'épisode précédent
Sandrine et Agnès sont deux demi-soeurs d'une quarantaine d'années, très dissemblables. La première, opticienne, divorcée, est une libertine assumée. La seconde, documentaliste, célibataire, vit une existence plus conventionnelle, à la vie sexuelle en pointillés. Pour la décoincer, Sandrine lui propose de passer des vacances avec elle dans une station du bord de mer. Agnès y fait la connaissance des amis de sa demi-soeur, naturistes et libertins. D'abord décontenancée, elle se met peu à peu dans l'ambiance et fait la connaissance d'un jeune métis avec lequel elle fait l'amour, révélant à sa soeur, qui l'a surprise avec son amant, une vitalité sexuelle qu'elle ne lui soupçonnait pas. L'histoire reprend au lendemain de cette nuit d'amour.
*******
Le lendemain au petit-déjeuner, alors que Sandrine était attablée, Agnès apparut seulement vêtue d'un tee-shirt qui lui arrivait en bas des fesses. Sandrine la considéra et lui lança :
- Tu sens le sommeil et le sexe.
- Ah bon ?
- Je t'ai vue hier soir avec ton julot. Quel charivari vous avez fait cette nuit. J'en ai à peine dormi. Il est toujours là ?
- Non, il est parti de bonne heure.
- C'est un bon amant, au moins ?
- Super. J'ai joui comme rarement. Mais en quoi ça te regarde ?
- Dis donc, tu es chez moi, je te rappelle. Et le moins qu'on puisse dire est que tu as drôlement caché ton jeu. Ton numéro de sainte nitouche, je n'en crois plus un mot.
- Que veux-tu, tu voulais que je me mette dans ton ambiance et je m'y suis mise, voilà tout.
- Ah ça on peut le dire. Et tu as trouvé le bon client. Il t'a baisée combien de fois cette nuit ?
- Ouf, je ne sais plus, j'ai la tête en vrac. Bon, sers-moi un café au lieu de me poser des questions indiscrètes. On dirait que tu es jalouse.
- Au contraire, je suis ravie. Et maintenant, tu n'as plus aucune excuse à ne pas me suivre.
- T'inquiète.
- Tu vas le revoir ?
- Sans doute, oui, mais rassure-toi, je n'ai nullement l'intention de tomber amoureuse. J'ai envie de sexe, rien que de sexe et peu importe celui qui me donne ce dont j'ai besoin. J'ai 43 ans et plus de temps à perdre.
*********
A la plage cet après-midi là, Sandrine et ses amis apprirent que c'était l'anniversaire de Lionel, âgé de 65 ans. Après les bises d'usage, chacun évoqua l'idée d'un cadeau original. L'intéressé fut sollicité et sa réponse prit tout le monde à contre-pied :
- Vous voulez vraiment me faire plaisir, mesdames ? Taillez-moi toutes une petite pipe, là, en plein soleil.
Les présents se retournèrent vers Martine, l'épouse de Lionel, qui ne parut nullement se formaliser de la proposition. Libertins l'un et l'autre, ils s'étaient habitués à ce que leur conjoint affirme sa liberté sexuelle.
- Du moment que je suis là, je ne suis pas contre et d'ailleurs, c'est moi qui vais commencer, assura la sexagénaire. Mais on ne va pas rester là, on serait trop visibles. On va aller dans le petit bois derrière, c'est plus discret même s'il y a des voyeurs.
La petite troupe ramassa serviette et vêtements qu'elle posa sous des frondaisons d'arbustes dans une odeur de résine. Allongé les mains sous la nuque, jambes écartées, Lionel attendait sereinement la suite des événements. Martine, à genoux à ses côtés, s'empara du plantureux sexe au repos de son époux. Associant travail de la bouche et agilité des doigts, la dame aux cheveux gris fit très vite grossir le membre au point de susciter l'admiration de l'assistance, à commencer par Agnès. "C'est vraiment une experte, on voit qu'elle a de la pratique", se dit-elle. Le pénis prit un diamètre impressionnant, d'une rigidité parfaite et Martine le passa à la suivante comme une athlète transmet le témoin dans un relais d'athlétisme.
- Non, continuez, c'est trop bon.
Alors, Agnès prit le relais. La situation était pour elle totalement inédite. Si la fellation n'était évidemment pas une première pour elle (elle l'avait abondamment pratiquée la nuit précédente avec Corentin), c'était la première fois qu'elle l'exerçait devant témoins. Il s'agissait de ne pas faillir. Contrairement aux précédentes suceuses, elle se positionna longitudinalement, entre les jambes de Lionel. Dès qu'elle eut engloutit le membre, elle oublia le contexte pour se concentrer sur son action. Le volume du gland occupait entièrement sa bouche et elle ne se souvenait pas en avoir sucé d'aussi gros. C'était comme si elle mangeait un beau morceau de viande alors qu'avec Corentin, elle avait l'impression de sucer un bonbon. Elle y mit une telle conviction qu'elle s'échauffa et éprouva le besoin de se masturber tout en suçant.
Mais ce qu'elle avait oublié, c'est que sa position à genoux, penchée en avant, et sa main sur sa vulve, offrait un panorama somptueux à des regards mâles. D'abord à deux voyeurs, surgis de dessous les pins, deux quinquagénaires ventripotents en sandales pour ne pas se piquer les pieds aux aiguilles de pin. Ils comprirent d'emblée que la scène qui s'offrait à eux allait les récompenser de tant de frustrations et d'errances en vain, nonobstant quelques accouplements homosexuels qui leur répugnaient.
Mais c'est surtout à Christophe que la situation allait profiter. Il était littéralement fasciné par cette croupe dressée vers le ciel, charnue, fendue, ample, rosie par le soleil, et par cette branlette de vulve qui n'attendait que son pénis.
D'autant qu'un nouvel épisode survint. Marjorie, après avoir caressé les couilles de Christophe, histoire de l'encourager, était venue escalader le visage de Lionel et lui offrir sa vulve à lécher. Tant et si bien qu'il y avait désormais quatre protagonistes sur le même rapport dans une sorte de bête à quatre dos, ou plutôt trois dos et un ventre (poilu). Martine, Corinne et Sandrine assistaient médusées à cette combinaison érotique tandis que les deux voyeurs s'astiquaient, le visage congestionné. N'y tenant plus, Sandrine bouscula sa sur et vint s'empaler sur le pénis de Lionel, le nez sur le dos bronzé et mouvant de Marjorie cependant qu'Agnès s'abandonnait aux coups de boutoir de Christophe en lui répliquant à grands coups de hanches. Quand Sandrine se mit sur ses pieds pour accen le mouvement de pal, Lionel craqua et gicla de bas en haut un sperme liquide et peu abondant qui lui arracha les reins. Un des deux voyeurs éjacula quasiment en même temps cependant que l'autre concentrait son attention sur Agnès qui, seins ballants entre ses bras et les genoux sur le sable, glapissait son plaisir.
- Putain, quel anniversaire !
Les protagonistes de cette scène peu banale se replièrent un peu sonnés sur la plage. Agnès, les jambes en coton et la tête en feu, n'en revenait pas de sa propre audace. Le fait est pourtant qu'elle avait joui et qu'elle avait crié sa jouissance en public. C'était une première pour elle. En revanche, Sandrine et Marjorie n'avaient pas eu tout à fait leur content et auraient bien joué les prolongations. Mais leur frustration n'était rien à côté de celle des deux épouses, Martine et Corinne. Elles faisaient carrément la gueule et une fois à la plage, elles vidèrent leur sac :
- Ce n'était pas ce qui était convenu. On devait juste sucer Lionel pour son anniversaire, pas le baiser. Et d'ailleurs, personne ne devait baiser avec personne. Or, ce n'est pas ce qui s'est passé, hein Christophe ?
Tout penaud, le mari de Corinne faisait profil bas devant sa blonde épouse, vraiment en colère. Celle-ci s'en prit aussi à Agnès :
- Toi, la sainte nitouche, tu caches bien ton jeu. Tu es une belle salope.
Agnès prit la mouche :
- Mais je n'ai rien demandé, moi. J'ai été prise par surprise.
- Par surprise ? Tu parles. Fallait voir comment tu remuais ton gros cul. Deux beaux mecs en deux jours, tu t'es envoyée. Pas mal pour une fille qu'on croyait coincée.
- Oh et puis ça va, hein ? Vous vous dites libertines mais vous réagissez comme deux cocues. Puisque c'est ça, je me casse.
Et elle ramassa ses affaires et, malgré les tentatives de Sandrine de la retenir, gagna la route derrière le bois et la plage avec l'intention de faire du stop pour rentrer au bercail.
***********
Elle n'eut pas à attendre longtemps. Un couple d'âge mûr s'apprêtait à partir et accepta de la ramener à la station balnéaire. Agnès se garda bien d'expliquer sa situation et conversa avec le couple, également naturiste. Elle, Fabienne, la cinquantaine avec chignon et boucles d'oreille, très mince, très classe, et lui, Charles, du même âge, bronzé et athlétique, lui parurent fort sympathiques et dignes de confiance. Comme elle se disait seule, ils lui proposèrent de dîner à leur domicile, ce qu'elle accepta avec soulagement, n'ayant guère envie de se retrouver face à elle-même après l'incident de la plage. A la fin du dîner, le couple lui avoua une prédilection pour l'échangisme et lui demanda si elle avait quelque chose contre un plan à trois. Agnès, d'abord surprise mais un peu éméchée par le rosé du dîner, finit par lâcher qu'elle n'avait rien contre. Elle se rendait compte que plus elle baisait et plus elle avait envie de baiser, étant encore pleine de la bite de Christophe quelques heures plus tôt. Elle se dit que, décidément, ces vacances lui auraient amené bien des découvertes.
De leur côté, ses hôtes se régalaient à l'avance de ce corps juteux qui les avaient tout de suite attirés à la sortie de la plage. Tous deux cadres supérieurs, ils profitaient de leurs vacances pour satisfaire une sexualité débridée, trop longtemps contenue par les nécessités du travail. L'homme avait louché sur le profond sillon mammaire de la baigneuse, généreusement découvert par la robe légère, et sur les fesses pleines dont il devinait la profonde séparation, le tout en totale liberté sous la toile. La femme, habituellement plus portée sur les jeunes maigres et bien membrés, avait été frappée par le regard pétillant de la jeune femme, laissant transparaitre un tempérament incandescent, comme le sien. Bisexuelle, elle n'y fut pas insensible.
Entraînée vers la chambre, Agnès regarda ses hôtes se dévêtir et découvrir leurs corps intégralement bronzés. Charles manifestait un début d'érection et Agnès se saisit de sa queue pendant qu'il la déshabillait. Pendant ce temps, Fabienne, qui s'était dénoué les cheveux, la caressait, et Agnès comprit qu'elle allait découvrir le plaisir saphique. Elle se laissa entrainer vers le lit. Tandis que Charles lui pétrissait les seins avec un appétit manifeste (ceux de sa femme étaient beaucoup plus petits), celle-ci s'insinuait entre les cuisses dodues de leur invitée et commençait un cunnilingus. Agnès fut tout de suite charmée par l'habileté de la langue de Fabienne. Avec une science d'experte, la quinquagénaire savait où se nichait sa sensibilité et donc son plaisir. Elle s'abandonna à cette langue tandis qu'elle avalait celle de Charles tout en continuant à le branler. Il était maintenant d'une raideur considérable et visiblement impatient de la pénétrer. Mais Fabienne occupait le terrain et n'entendait pas le lâcher.
Finalement, Charles se dégagea pour coiffer un préservatif et pria sa femme de lui laisser le chambre libre. Chauffée par Fabienne, Agnès accueillit le pénis avec jubilation et se manifesta par quelques mots crus dont elle se surprit elle-même. Encensé pour la raideur de sa bite, l'homme survolté la percuta avec allégresse, faisant trembler les seins lourds de sa partenaire, ce dont il se délecta en pétrissant ses hanches rondes. Mais Fabienne, loin de rester passive, se positionna sur le visage d'Agnès, face à son mari, si bien que la plantureuse documentaliste prodigua un cunni qui était le premier de sa vie. Elle trouva bon goût à la vulve et découvrit à quel point un organe féminin surexcité peut produire autant de jus. Elle-même produisait de la cyprine en abondance et l'homme clapotait en elle tout en léchant les lèvres et les pointes de seins de son épouse. Puis Fabienne imposa une variante : pendant qu'Agnès la lècherait à genoux, Charles la prendrait en levrette. Or, Agnès, on l'a déjà vu précédemment, prisait particulièrement le fait d'être besognée par derrière et pour la deuxième fois de la journée, elle connut un violent orgasme en tortillant des hanches. Essoré, Charles gicla dans sa capote en gémissant et Fabienne se termina en se masturbant frénétiquement. C'en était fini de ce coït à trois que les protagonistes jugèrent tous parfaitement réussi. Après un dernier verre, Charles ramena Agnès chez elle au milieu de la nuit sans qu'il fût question de retrouvailles.
********
Sandrine l'attendait, morte d'inquiétude :
- Mais où donc étais-tu passée ? Je me suis fait un sang d'encre.
Agnès lui raconta sa rencontre sans omettre ce qu'elle appela "une partie de cul à trois". Une fois de plus, Sandrine fut stupéfiée par sa demi-soeur :
- Eh bien, on peut dire que je n'ai plus rien à t'apprendre. Et tu as appris drôlement vite. Je me demande si tu étais vraiment celle que je supposais.
- Mais si. Sauf que c'était dans ma tête. J'étais pleine de fantasmes et grâce à toi, je les ai réalisés. Merci soeurette !
- De rien. Mais tu m'as mis dans une drôle de situation avec mes amis. Ils sont fâchés contre toi.
- Pas grave, je me casse demain. Ils s'en remettront. Bon maintenant, au lit, je suis crevée.
Sandrine proposa de coucher dans le même lit et les deux soeurs s'endormirent quasi simultanément côte à côte.
Le lendemain, Agnès fit sa valise. Sandrine la conduisit à la gare et lui dit avant qu'elle monte dans le train :
- Que vas-tu faire maintenant ? Retrouver ta vie très sage ou te lâcher comme tu l'as fait ici ?
- Je ne sais pas. Les vacances, c'est particulier. Mais je ne me vois pas attendre encore six mois avant de baiser.
- C'est bien mon impression. Tu me raconteras ?
- Bien sûr.
Et sur une dernière bise, les deux demi-soeurs se séparèrent. Très provisoirement.
(A suivre)
Comments:
No comments!
Please sign up or log in to post a comment!